Du sensationnel

424 réponses à “Du sensationnel”

  1. auddie dit :

    Tout aussi speed et inventorié, je discute de la mollesse irrépressible qui me prend quand je nettoie ma crasse du bout des ongles, maladie qui presse en haut des sommets, vite à la cime des arbres! Pour couper court au silence, le vent sifflote ses airs d’ambassadeur de la folie des abus, ou celles des errances, des paresses calamiteuses et insecticides. L’humus me rendra ma moustache piquante, un peu odorante elle sentira comme la terre, ou comme toi, ma chatte adorée.

    Lave toi de tout soupçon et redescends.

  2. mike joe dit :

    hello je m’appelle mike joe, je suis un troll, mais aussi un tennisman, ce qui rend la vie plus facile.

  3. stalker dit :

    Pour accrocher quelqu’un, il y avait bien ces inscriptions rayées au diamant des villes, mémoire frénétique des êtres qui se croisent sans destins communs, aussi poétique que deux mails qui se croisent parmi mille millions, espèce en mutation, énervé du bout des membres, désagréable impression..

  4. brieuc dit :

    descente descente descente descente descente descente descente descente

  5. brieuc dit :

    concrète
    descente
    concrète
    descente
    concrète
    descente
    concrète
    descente

  6. accent d'époque dit :

    accent d’époque
    accent d’époque
    accent d’époque

  7. Marie-Agnes dit :

    accent d’époque a un accent
    accent d’époque a un accent
    accent d’époque a un accent
    accent d’époque a un accent
    accent d’époque a un accent
    accent d’époque a un accent

  8. f4 dit :

    C’est un espace d’improvisation -l’intérêt étant de partir de zéro-. Il conviendrait d’assumer cet exhibitionnisme de la création. L’intime derrière un pseudo, les mots ne mentant pas, eux.

  9. Anonyme dit :

    buildings
    contrebuildings images inversées
    réseau théorie du signal
    nulle impertinence mais belle insolence
    tout s’emplit de signification
    plan de l’urbs électrique
    permeated with the truth

  10. Paul Sunderland dit :

    buildings
    contrebuildings
    réseau théorie du signal
    nulle impertinence mais belle insolence
    tout s’emplit de signification
    toute signification emplit
    tout sème façonne
    plan de l’urbs cognitif du terrain de jeu électrique
    suffused with love

  11. Arthur-Louis Cingualte dit :

    suffused with spiritual filth
    images ubiques
    ruines post modernes
    mystical derviches
    comme un compas
    comme l’équilibre
    sur l’asphalte
    d’une jambe en jupe
    de l’ombre d’un collant
    beneath the remains of collapsing buildings

  12. Arthur-Louis Cingualte dit :

    La déposition de Pontormo est aussi une mise au tombeau.

  13. auddie / poème pour Cécile Delalandre dit :

    pourvu qu’un jour de grosse lune
    qui sonne comme une nuit de chaude larme
    fasse danser l’ombre de l’orme
    et courir le bruit gracile
    que fait la lumière
    quand elle baisse la garde

    soleil! qu’irradient nos vies
    biiip !
    pas l’air sonar ! !; panneaux solaires !
    Huu ! Bornes de crunes !
    Limite à cran, cornes de lune et, clairci le lin!
    toi qui brûle, régénère
    dès à présent tu rougis
    la terre,
    laisse passer ton reflet blanc (cinéma de nos nuits)

    **

    pourvu qu’un jour de grosse lune
    qui sonne comme une nuit de chaude larme
    fasse courir le bruit gracile
    que fait la lumière
    quand elle bruisse ses cils

    quand elle baisse la garde

    La voilà, la voix! Cristalline! Comme du verre chaud qui a emprisonnée en lui la brume,
    électron unique rejeté vers le ciel. Cri déchirant! Fêlure, morsure, fière et fragile.

    Soleil! irradie nos vies !
    brûle, régénère
    dès à présent tu rougis
    terre, laisse passer ton reflet blanc
    lune
    (cinéma de nos nuits)

  14. Cécile D. dit :

    j’écoute Chet Baker (Tenderly) en te lisant , Auddie… devant moi la fenêtre est grande ouverte au soleil et sur un lac avec ds canards, des mouettes, des cygnes et quelques tanches qui viennent se chauffer les écailles à la surface de l’eau… j’ai bien sûr la clope au bec et je savoure … c’est étrange et touchant à la fois de recevoir comme un doux boomerang les mots que mes propres mots et ma voix ont pu faire résonner en l’autre… et à mon tour je te reçois comme un cadeau…. ça aussi c’est une belle récompense pour un auteur!
    « Pourvu qu’un jour de grosse lune
    qui sonne comme une nuit de chaude larme
    fasse danser l’ombre de l’orme
    et courir le bruit gracile
    que fait la lumière
    quand elle baisse la garde »
    C’est très beau. Merci.

  15. Sunderland dit :

    en loucedé entre goussainville
    (peut-être même sarcelles)
    et la gare de la borne-blanche
    dans le corail paris-maubeuge
    je me suis délesté
    dans une minibauge
    prévue à cette effet
    cloisons étanches mais comme un oiseau sur la branche
    je manquai m’envoler à chaque secousse
    j’ai finalement conclu l’affaire
    mais pas d’eau à la pédale d’évacuation! chasse gardée!
    bonne chance aux suivants, que vos narines ne flanchent,
    que vos estomacs soient solides
    tandis que je descends à compiègne

  16. Marie-Agnès Michel dit :

    vorinané nonératé éliogoblé détablé
    samita dératéta
    iojéra

  17. Arthur-Louis Cingualte dit :

    saphosaffute
    lenfermaispasça
    animauxdecompagnie
    topazemrauderubissaphir
    turquoisepastelchaudesfroides

  18. Arthur-Louis Cingualte dit :

    C’est du dindon qu’un russe à traduit le maya.
    C’est du lait d’une louve que Rome est naît.
    Et le cosmos est d’algèbre spirituel.

  19. Arthur-Louis Cingualte dit :

    caoutchouc à cuisse
    sanglant à lèvres
    larmes à cils
    soutien canyons
    obstrues menstrues
    bagues poison proof
    coiffée brasié
    souples d’oreilles

    du trou de serrure elle est prête

  20. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Le Conquistador dit mollement sans dents parce-qu-atteint-du-scorbut :
    “Dans l’océan sans fin, toujours doucement ronds d’horizons vierges, j’ai observé l’envers de chaque nénuphar.”

  21. Arthur-Louis Cingualte dit :

    REVOLUTION.

    Voir que :
    une baleine coincée à Gibraltar
    et
    une orque coincée à Béring
    sont les deux extrémités d’un même compas

  22. f4 dit :

    Des gonzes
    des bonzes
    des monts
    et des vaux

  23. fenêtre ou ne pas être dit :

    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUU…………..DDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUU…………..DDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUU…………..DDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUU…………..DDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE
    AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAUUUUUUUUUUUUDDDDDDDD DDDDDDDIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIEEEEEEE

  24. arnaudd 80 dit :

    j’mettrai bien quatre accents aigus à « déséspérément »

  25. Anonymous dit :

    >surprise<

  26. Anonyme dit :

    Hypnose

    dis-moi, pauvre Hypnose,
    dis-moi, lueur dans ma baraque,
    dis-moi, estomac qui s’affûte
    et qui joue le sommeil des poules
    quand la fumée n’est pas propre
    mais l’héritage illusoire du juste,
    pauvre Hypnose, que ferons-nous ?
    Est-ce encore pour toi le souvenir ?
    Je vais te dire,

    ***

    et quel Ciel ? les yeux fermés
    par le rouge ou le bleu
    ouverts si obscurité
    mais jamais je n’ai
    la même vision, dis-moi,
    pauvre Hypnose, pourquoi ?

  27. auddie dit :

    mais parce que je suis là, et tu va te réveiller

  28. auddie dit :

    musique, si c’est toi que je coupe
    en l’état, au milieu de nos pas
    parce-que je m’essouffle
    je voudrai te faire taire
    au milieu du chemin?

    au faîte du matin?

    J’ai crié toute la nuit,
    j’ai craché ma misère.
    super. j’ai changé mon destin
    pris ces grands airs beaux fats, et combien d’autres routes?
    Et si j’avais dû vivre
    un plus vilain dessein?

    J’aurai combien de feuilles
    mortes sur mon siège
    devant un parterre de fantômes

    tape des mains
    dans le silence,
    sans ardeur
    et sans fièvre
    que serait-il d’autre
    cet enfant qui s’éteint

    Une autre chose sans doute.

    Moi, je n’ai pas demain
    remis les choses en route
    pour arrêter d’écrire
    ou penser à défaire
    une lourde armure qui coûte
    des secondes, des années
    Les choses simples,
    mais combien sont-elles?
    je ne les ai pas compté.
    Elles sont là pour toujours
    je n’ai qu’à continuer.

    Musiques, musique, oh, je te tiens sans doute
    Je te mens, je vous perd, si je vous tenais toutes
    Que m’a tu donné, juste ta façon de faire?

    Oh je crois qu’on s’endort
    sur un paquet de fêtes

    et quand on redécolle
    dans une parenthèse
    c’est nos mots durs
    demain
    c’est un feu qu’on attise
    la passion et la tise
    m’ont tout emprisonné
    à l’air libre mes actes

    je te vois, dissoute
    musique,
    sans doute on apprécie, le jour
    que ma voix s’est défaite
    vieillie par tant de cris
    accablée de chimie
    d’inconscience et d’ascèse
    et combien d’heures du mal
    au compteur de ma chaise?
    Peut-on parler d’éveil?

    j’ai trouvé qu’on est sans
    hivers à corps perdus
    quand la grande et -mystère-
    lune du pendu
    s’invite à mon retour.

    je suis passé par là,
    je t’ai pris dans mes bras,
    musique
    porté jusqu’à la casse
    que je suis entêté

  29. ... dit :


    fleur sèche du livre
    que la pluie a mouillée
    l’éveil du hasard noir
    le rire d’hiver
    dormir sans dormir
    écouter
    au fond du manoir
    le soupir de la salamandre
    le bruit de pneu
    hier tu faisais pas, Cassandre,
    plus de prière au coeur.

  30. ... dit :

    du sens…

    Querida María :

    no puedo decir que sí

    haya traducido todos esos poemas

    los has oído

    los he leído

    traducir de viva voz

    del tirón, es oración,

    porque nací

    con mala estrella

    y necesito leer

    por no saber rezar

    y escribir por no saber

    leer, entonces se dilata

    el destino, con sonido

    pasa el tiempo de otro modo,

    la escritura no es lo mío.

  31. ...Manuel (haï-coucou) dit :


    ce chat est un chien
    c’est surprenant
    maintenant
    les chats sont des chiens

  32. ...Manuel (haï-coucou) dit :


    triste plaisanterie
    la fausse répétition
    et l’unique
    de la vie

  33. i bleed dit :

    l’unique ….

    tunique
    zunic

    prix de l’indépendance

    ce tournoi de mes sens
    que je ne maitrise pas

  34. Cécile D. dit :

    j’ai le mollet qui clignote….
    l’année prochaine je me promène sur une trottinette en chocolat
    le ciel est rouge
    la mer jaune comme une sauce béarnaise se marre devant une bavette
    le capitaine a une belle casquette . je la pique avec ma fourchette
    le mousse dit:
    – Rierre qui poule n’amasse pas rousse
    Puis cherche une crotte dans son nez et pars
    et le capitaine danse une gigue en chantant tonton et tontaine
    au loin des nuages jouent au tarot
    maintenant c’est ma cheville qui grelotte
    heureusement Papy m’a prêté sa chaussette
    pour la peine je lui offre un baiser sur le nez
    il dit
    – encore!
    je lui file une baffe et m’en vais changer la roue de ma trottinette

  35. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Sur un frigo,
    sur un post-it, inscrire :
    « Ne pas oublier Tina Aumont. »

  36. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Les rêves que l’on fait dans des espaces clos sont contagieux.

  37. Anonyme dit :


    On ne veut plus de moi
    j’écris dans les toilettes, mon mac sous le linge
    qui sèche à la douche, je dérange
    encore le temps qui reste
    avant que ça finisse, on attend,
    mais on ne supporte pas l’écrit
    et l’on veut que tous dorment,
    faut pas se souvenir demain, faut pas lire.
    Moi ? Black-listé ? Moi si bien considéré ?
    Mais avez vous vu mon CV ?
    Vous semblez vous être trompé, pour m’avoir fait subir
    la brûlure de la rue, comme ces roms
    qui ont été incinérés dans leur petit refuge
    près de ce lieu de culture, la place (le palace) Gambetta
    ouais, peut-être ils se sont sauvés
    peut-être on les brûlait juste pour ça
    aucun rapport avec le Pôle Emploi
    faut pas entendre des voix, pas de martiens
    autres que les cervelles macérées dans de la vodka
    qui mutent et se congèlent dans l’expérience
    la merveilleuse expérience collective de la France.

  38. Anonyme dit :


    Par un tunnel arrivent
    à la porte de mon sexe
    les souffles d’une jeunesse gitane
    le trou de l’évier fait sortir tout mon génie
    chez ceux qui rêvent et celles
    qui viennent s’accoupler à moi
    sont les filles de Salomon et les roses
    qui pourrissent mon système
    hydraulique, mon poème en érection
    comme un échafaud, comme la pierre
    de Babylone écrite en cunéiforme et les filles
    qui viennent ne sont même pas des travailleuses
    du sexe, mais des démons dont les prénoms
    feraient éclater les plus statistiques des luxures
    et puis il y a l’injure et la faucille
    et le feu du sport qu’on accorde au chrétien énervé
    puisqu’il faut céder quelque activité au lepenisme
    dans le jeu de plâtre ou la blessure fait chiffre
    quand on est aveugle pour les lettres
    et la Bible est semblable à une crotte de nez
    qu’on savoure maudissant le nombril des étrangers.

  39. Anonyme dit :


    Ils ont raison de m’éviter
    je peux phagocyter
    mes viscères veulent de quoi
    dans un émoi
    péter

    Il n’y a plus d’homme
    plus de femme non plus
    il y a cellule
    qui cherche à manger
    qui veut circuler et faire éclater
    de sa touche rouge la neige
    d’une somme, tout comme,
    la pustule est le pus qui jamais ne bouge,
    parce qu’elle se doit de cacheter
    et sceller ses cellules.

  40. Anonyme dit :


    amour et malheur

    les cernes

    les rides, s’effacer

    c’est rien et c’est le plus
qu’on peut sortir
    
d’elle

    sinon je voudrais quelqu’un à ma place
    
pour rendre heureuse une femme
    
et je garderai le malheur
    
et laisserai l’amour tranquille

    foutre de Dieu, merde

    tu sais de qui je parle, rip



    sinon, on est bien au salon d’Alex



    sex-appeal du bonbon



    ça pose pas de problème



    quand le bonbon amer du pavot



    est dans l’intelligence dont on s’en fout, en apparence

    

sonidos negros



    des sonorités sombres, le dark d’Alex

    

c’est que vous vous sentez supérieurs à la pisseuse



    et moi je préfère monter bien fort

    

tout pantin à patinage pointé

    et bien

    

parmi le caca, le vomi



    je trouve ce diamant difficile qui suggère l’oubli

    

je suis dans mon bureau, mes affaires sur une table en vieux bois,

    

j’ai tout ce qu’il faut, aujourd’hui

    

et je pense combien imbécile est celui-ci ou l’autre

    

et je laisse que la prose bascule

    

dans le vide total de la poésie



    Alex, je me permets la totale

    

je pense qu’il fallait, non ?

    

Bien-sûr du n’importe quoi



    sans valeur, mais vaut mieux du toc



    que le silence du goulag,

    qui ne rime, le pire des gags qu’on peut

    introduire dans l’hilarité en transe de ces fameux

    imbéciles, merde, merde, foutre de Dieu

  41. Anonyme dit :

    tyran sexuel

    qui garde les limites du jardin

    je veux une femme cameraman

    pour le matin où tu feras ta pose en démi-nu

    et l’on fera un film sur nous

    le peintre et sa modèle

    et la révolution, bien sûr

  42. manuel (pour les précédents aussi) dit :


    mercure est le sujet
    qui glisse entre moi et mon père
    ça tourne, Saturne est la lenteur du cinéma
    qui ne peut dans la barbe mouvante
    du miroir rester vivant, fugace et ferme, père et fils
    et puis ce qu’on fait des filles
    des ravages floraux propres au satyre
    qui sait si la mère cure ?
    qui sait si ça tire ?
    monopole est mon opale du verbiage de roi déchu
    héritage du pôle d’un chou
    qu’on veut changer, travestir en univers
    l’on a tellement aimé devant le miroir
    l’on a tellement souffert et volé le mot lumière
    l’on sait que le charbon et la cendre
    est derrière, et que tout cela ne sert
    que si l’on plonge dans le métal androgyne
    le vif argent qui spécule et endommage la pudeur
    qui fait dans le vermillon du cinabre l’éclat de couleur
    qui empoisonne, espionne, marchande, termine,
    (le mime du pur est macabre et sourd :
    mes remords de beauté sénile et précoce
    les braises du sabre de l’ange sont tes yeux
    et les miens et mercure, le symbole des deux),
    et qui était fétiche et peur avant d’être négoce
    et ruse et mystère

  43. f4 dit :

    tu nous entends ?
    [16:33:48] dbc a dit : les gars je no lo comprendo alleman
    [16:34:02] dbc a dit : jai pas de son sur ce terminal
    [16:34:19] dbc a dit : dc peux pas vous entendre ms peux ecrire
    [16:34:53] dbc a dit : man c pas la peine de mappeller
    [16:35:08] dbc a dit : jai pas de son sur cet ordo
    [16:35:25] flecktokyo a dit : et apres tu veux me vendre des adresses mail ?
    [16:35:30] flecktokyo a dit : sans son ?
    [16:35:37] flecktokyo a dit : trop fort toi
    [16:35:51] dbc a dit : yes
    chui plus ds lecriture moi
    [16:36:00] flecktokyo a dit : he
    [16:36:37] flecktokyo a dit : on se fait une bonne teuf des familles en europe l’anne prochaine ou quoi ?
    [16:36:53] flecktokyo a dit : t 1 poete en fait
    [16:37:18] dbc a dit : jaimerais bien a ll a euroland ms c pas si je v pouvoir
    [16:37:31] dbc a dit : normalement c t le plan
    [16:37:35] flecktokyo a dit : apres lAmerique latine !!!
    [16:37:53] dbc a dit : ms jai pas ete select a dmc cet annee dc je recomm
    [16:38:27] flecktokyo a dit : encore ?
    [16:38:44] dbc a dit : la je tears a blok ms je pense keu vous vous en battez les couillazz
    [16:38:50] flecktokyo a dit : dmc, ils prennent que des jap
    [16:39:05] dbc a dit : chui obstinazz comm garsse
    [16:39:18] flecktokyo a dit : m’en fous pas
    [16:39:19] dbc a dit : et puis ya la online
    [16:39:31] dbc a dit : dc v tous tentation
    [16:39:32] flecktokyo a dit : alors online merde
    [16:40:11] flecktokyo a dit : t1 le taf a la base des gi marines man, graaaaaave
    [16:40:19] dbc a dit : la online (kest intl) la jap (kest keu pour les jap) et la french (ou meme si chui select pourrais pas allee car pas de kayass)
    [16:40:40] dbc a dit : maaaan c tro kewl jespere kils vont pass me virazz
    [16:41:08] brieuc a dit : höi !
    [16:41:09] flecktokyo a dit : c ou pas de caillasses ?
    [16:41:19] flecktokyo a dit : jusqou ?
    [16:41:24] brieuc a dit : ouaismais t' »as du gazon
    [16:41:25] dbc a dit : franssoland
    [16:41:38] flecktokyo a dit : dmc en francoland maintenant ?
    [16:41:59] dbc a dit : vu leu tu balance ta vid via utub
    [16:42:07] dbc a dit : jpeux au moins apply
    [16:42:18] dbc a dit : et voar le result
    [16:42:25] flecktokyo a dit : la meme que l’otre fois envois le lien a Brieuc
    [16:42:31] dbc a dit : man kan tes dj ya lair davoir keu ssa
    [16:42:44] flecktokyo a dit : queue sa
    [16:42:49] dbc a dit : meme si c relou les scratcheurs
    [16:43:09] flecktokyo a dit : gratte man….
    [16:43:33] dbc a dit : en plus je me suis rendu compte dun truc trop pas conventionnel
    [16:43:39] flecktokyo a dit : ?
    [16:43:44] dbc a dit : chui gooofy en fait
    [16:43:55] flecktokyo a dit : ah c ca ?
    [16:44:13] dbc a dit : je pense keu vous vous en battez les kouilless ms c effrayant comme truc
    [16:44:44] flecktokyo a dit : mais pas du tt, tu sais meme pas comment et quand perso j’m’en tape ou pas les kouillass
    [16:45:02] dbc a dit : si tu veux ta main gauche (kan t droitier normall) elle est moins precise keu ta main droite
    [16:45:14] dbc a dit : et dc la je dilemne a blok
    [16:45:16] flecktokyo a dit : clair
    [16:45:32] flecktokyo a dit : c comme la kouillass
    [16:45:34] dbc a dit : s keu je devrais tout reprendre main droite?
    [16:45:45] flecktokyo a dit : oui
    [16:45:51] dbc a dit : S keu je devrais me tapper les couilles avec main gauche?
    [16:45:56] flecktokyo a dit : ouui
    [16:45:59] dbc a dit : to be or not to bitt
    [16:46:03] dbc a dit : keu faire
    [16:46:16] flecktokyo a dit : man t’es en forme !!!! whisky de lawson ?
    [16:46:32] dbc a dit : si tu veux komme chui un peu barge je contineu main gauche pour le moment
    [16:46:47] dbc a dit : jme dis keu je vivrais au moins plus longtemps
    [16:46:52] flecktokyo a dit : emisphere …
    [16:47:08] dbc a dit : man chui pas komme toi jachette pas du sky a 2 balles ds les kombimni
    [16:47:27] dbc a dit : j HARPERIZZZZ messieursss
    [16:47:48] flecktokyo a dit : ok ok no offence ! ;)
    [16:48:00] flecktokyo a dit : veux du md
    [16:48:06] dbc a dit : et je kiseruzz ausssi au passage
    [16:48:46] flecktokyo a dit : nice ! plus de papier
    [16:48:54] dbc a dit : le md c lautt paysss du from, si jy v pas , c pas gagner
    no honey no md
    [16:49:21] dbc a dit : ouais ms en fait le gout strange ds la boussh il change ms reste present
    [16:49:55] dbc a dit : dc on peut pas parler d un success totall
    [16:50:10] dbc a dit : maaan les gi
    [16:50:16] dbc a dit : et son pote joe
    [16:50:24] dbc a dit : yen a pas un de normal
    [16:50:31] dbc a dit : il font toussss plus de 120 kill
    [16:50:38] dbc a dit : meme les gozzz
    [16:50:49] dbc a dit : incroyaliebale
    [16:51:06] dbc a dit : ya pas une meuffff bonnn
    [16:51:10] dbc a dit : pas une
    [16:51:29] dbc a dit : je mens pas la vie des chats de ma meuf
    [16:51:36] dbc a dit : hehehe
    [16:52:28] flecktokyo a dit : vas a Berlin ou au blow job bar a Shibuya man !
    [16:53:20] dbc a dit : tes comme gareth man
    [16:53:48] dbc a dit : anyway le briosss il est pas trop parlatif n jan nai?
    [16:54:07] dbc a dit : man c komment berlinosss?
    [16:54:25] dbc a dit : les teufs les sous les gros club la kam?????

  44. jack the riot dit :

    fréquence du style
    fête en ce moment
    fragrance distance
    haleine secrète
    doute poli

    baisser les yeux
    tirer chandelle
    baisser la garde
    doute poli
    faveur de l’ombre
    mais pour l’instant
    c’est danse de l’ombre

    faits capricieux
    la terre a un champ magnétique

    ses personnages
    désarticulés

    c’est la vitesse

  45. Anonyme dit :

    « crampons-mâchoire pleins de boue-pertes-en-partance-pour-galaxie-de-la-ronce-marron ».

  46. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Mais elle est soudainement distrait. Devant, sur la table de nuit, dans une coupe Murano chose, il y a une opulente grappe de raisin.
    Irrésistible comme fausse…

    Si pulpeuse…

    si grasse, brillante…

    Comme l’Oeuf, le Vrai !

    Elle prend un grain et le fait rouler dans sa bouche en prenant soin de ne pas le percer. Mais quelque chose ne va pas : sa langue se perd, s’analphabètise.
    Quoi ?
    Elle ne sait plus ce qu’elle s’est foutu entre les lèvres ni ne reconnaît les contours traditionnels du fruit. L’index, le pouce s’en empare dans un bruit de sussions convexe. Sous la peau translucide du grain, dans le muscle sucré, elle découvre délicatement sculpté une belle scène pastorale moderne : un couple pique nique sous un arbre, du tronc de l’arbre à un autre, il y a un fil tendu sur lequel quelques linges dansent. Elle voit très nettement les bouteilles de vins (blanc sec et demi sec) la baguette, la nappe, les nuages (rendu superbement), le parcours lumineux du soleil dans la scène, la perspective parfaite…

    Ses jarretelles en dentelles la gratte.
    Le tissus est électrique.
    Le sucre aussi.
    Le lacet coincé.

    Dans le raisin la femme qui pique-nique observe un raisin.

    Mais un autre attire aussitôt son intention. Celui-ci est clignote doucement, s’allume de fluorescences. Il parade, la drague comme un paon ; plus complexe, plus abouti que les autres, sa pulpe plus dentelle.
    Le décor, semble t-il, est celui d’une avant première hollywoodienne : une multitude de personnages apparaissent amassé autour du tapis rouge réglementaire ; ce sont les flashs de leurs appareils photos qui font crépiter le raisin. De leurs limousines aux portes du cinéma de stars passent sur le tapis. Certaines épaisses dans leurs fourrures où bien rutilantes comme des bagnoles, d’autres encore décolletés, des lambeaux de surfaces de linges équatoriales pour en faire plus que ne pas en faire du tout.
    Tina remarque à cet instant la subtilité du rendu de la peau (plus particulièrement celle d’une grande noire qu’elle trouve très belle).

    Elle embarque tout à fait, mais quelque chose la perturbe : elle distingue au loin du glamour (de l’autre côté de la route plus précisément), près d’un parking, une agitation inquiétante. Elle retourne le grain pour mieux voir : une foule hystérique déchire au nue un homme. Un mouvement tragique : ses gesticulations, alors qu’il disparaît avalé puis remonte ensuite toujours plus ensanglanté, sont d’épouvantes, son regard incendié surtout imprime douloureusement Tina comme quelque inventions de Raymond Roussel.

  47. f4 dit :

    « des lambeaux de surfaces de linges équatoriales pour en faire plus que ne pas en faire du tout. »

    imbriqués _-_-_-_

  48. Arthur-Louis Cingualte dit :

    La voilà, la cascadeuse. Inscrite direct dans le rayon le plus lumineux de la journée. Tapis d’or au sol. Reflets pastel-en-ciel. Aveuglante mais pas douloureuse.

    Tina à l’ombre. Soleil noir, magie noire. Elle la sait… ensorcelante… maudite, courroux nuptial… rend dément… tout ça, tout ça… et surtout, facette fond, contour forme : séduction vénéneuse. Tâches de panthères, trous noirs. Tous absorbés – elle, Impériale.

    L’autre, la cascadeuse – et c’est le même visage, la silhouette peut-être moins molle – c’est l’articulaton naturelle, athlétique, saine. Le sourire au zénith, la fraise et non pas le sang ; le miel et non pas les larmes.

    Sous toutes les coutures c’est celles là même que Tina cherche, dans le miroir, dans un reflet de flaque où à la bougie nocturne son corps en ombres chinoises; dans l’image d’un visage enfin lacté, sur une voie solaire.

  49. auddie dit :

    Il me reste des piles de cette soirée. C’est la rétribution de l’état et de la culture à quinze ans de scène, quelque-chose qu’il me faut emprunter à l’ingénieur du son et que je ne rend pas, quatre piles AA 1,5 volts. La salle est neuve, c’est noir, pratique, comme le tribunal, beige, blanc, comme le skate parc, l’hôpital, la mairie, l’avenue principale et les allées routières, la vue sur la vieille ville, le port, les maisons sauvages, puis la campagne. Nantes, la diseuse de sentiment prise dans les bulles et la mousse, le rendu flou et baveux comme une frêle poussée sur le coeur, un peucollant, une pression, un nuage peut-être, qui vous impose le temps, et quand on simule d’autres sillons pour le cours des choses, elle vous rattrape, elle vous pagaille toujours dans le temps démon, république sucrière, cause de bien des ennemis, la morte saison y est cartonnière, et quand on s’emballe, oh une claque, menton bien mis sous sa carapace, vareuse tirée à 5 pièces, cinq poches dont le tour est vite fait:

  50. auddie dit :

    Vite fait oui, vite fait comme une maison sous la lune mais situé au dessus de la ville, sorte de repère d’écrivain basé bien au delà des mers, mais dont le fronton des armures un souterrain, une occase, un fief. Entre les persienne je regarde, comme à clameur j’invite, mon corps en suspension, chaussettes rabaissés, terroir bancale, voyons voir, quelle vitesse, comme un patellaire, j’ai estimé ces italiens. Alors ce soir ce sera une expo et une boum. Très bien. tranquille je serai, et pourrai boire une bière, et remonter dans ma bulle, couloirs sans cesse éprouvés, ma tactique sans veine, lamentin je glisse, avatar sans complice mais, je ne veux pas vous faire comprendre l’ensemble de la scène. Il n’y a rien à voir, ni à concentrer d’actif, rien de moins, rien de plus que l’orme et le saint père, sur la boîte de camembert, ou du St Sylvie. Non en fait il n’y a rien sur cette cour idiote. Je peux appuyer sur la touche play.

  51. auddie dit :

    escamoteur / craqueleur / sauvage / tellement / qu’il envisage/ les fesses de sa nièce / famille imaginaire / J’y vais en pédalo / oseadidas / tu tus bien foutus / desdoses à sans vue / des ondes assez basses / oiseaux de longue vue / et l’attirance de l’ombre, descend / dans « hôtes et salons » / hypothèque terrestre / et tous ces passants / pense le plus equestre / ne pense plus au pardon / foule au sang mirage / de tous ces métiers / tu ira sans vie / et tout de mémoire / frein au son qui lâche / donnat de la voix / donnant pour tout le monde / ce qu’ils ne veulent pas / (arnaque)( montrouvé ) / basket de plume / osez adidas / et quand tu passes / toi / tu es particulier (e)

  52. auddie dit :

    Des poètes militaires
    guerriers des songes d’alors
    rencontre au bleu du ciel
    windows ensorcelé
    j’ai lu en toi la source
    le geste – jamais content
    pour toi un morceau d’aile
    à tes pieds cependant
    obscur ostinément.
    j’ai bien fait de t’appeller

  53. auddie dit :

    Ces songes, en tout, pour tout
    méritent mieux qu’un réseau
    qu’un écran mou sur soi
    qu’une horloge muette
    flamèche parmi les autres
    grattée au fond de soi, à-
    -lumette dans la poitrine
    un souterrain glacé
    un empire sous la veste
    du démon terrassé.

    non, toi, section d’acier trempé
    il te faut calibrer
    un atome univers

    dans l’anneau sous la terre
    laborantins crotales
    mord la queue le venin

    coule comme un sérum
    c’est notre vérité.

  54. bissecta dit :

    Sérum-moi alors.
    M’ensonge à l’aurore
    et endêve les esses sibyllines
    d’un quotidien si taquin.

    Grand prince des demains
    tu dis hier en gammes
    et je poursuis ton saint axe
    l’épée future en serrure sûre et ouverte

    Oui, toi, médium de prismes algésiques
    te voici cascadant la grande mère
    une genèse au coeur
    qui claque son blason à l’unisson
    Cette semence de multivers à déverser
    sous ton souffle sauvage, si sauf et si sage
    Fonde jusqu’à la frondaison vertueuse
    la fonte de la cage intime.

  55. auddie dit :

    J’ai marché sans savoir, sur les bords à tout sens
    frondaison jungle ignare, traversée d’aigles haineux
    cherchant une pitance et moi levant les bras
    vas-y attaque-moi !

    L’un d’eux tournait prudent
    peut-être m’aimait t-il?

    à droite, le gouffre, ole flottement d’ivresse, la cascade foisonnait, dangereuse, atomique,
    son fracas recouvrait tout
    je le voulais glisser dans l’anonyme, laisser des cœurs tressés, vagues intestines, à jamais regrettés, dans toutes les vitrines?

    Ainsi, je t’ai trouvé? ensemble, yeux séchés, s’enfonçant dans la nature conduite…

  56. bissecta dit :

    L’avancée décohérante humidifie les écorces à la diction chancelante haletante baisant cent fois le jeu spirituel des gouttes à gouttes aussi va-et-vient las des stalactites tracées au laser là parade des pulpes amatives en message vers après l’attente titubante d’un sparring ombragé l’ami pyrrhique au fourreau lentement lave l’âme.

    Chuchote cette chasse.

    La vitre fière de buée révèle sa richesse.
    Les iris sentinelles cachés à souhait.

    Droit à ses lignes exotiques, la caresse vénale alimentée par l’océan des jetées encore reprises par fièvre systémique. Tu veux ? Attrape le feu. Capture la claudication royale. Décharge en ton milieu. L’éclair au viscère. La lave magnétique. Au fond du trou qui dit tout.

    Derrière, oui toujours par derrière, acculé par cette stupeur aux vertèbres, une entité guette certaine.
    Primale à perdre tête, l’hémisphère en l’air bien tendu, en offrande au solstice d’hivers virtuel, cible le reflet.
    Tu quêtes écartelé, bel astre, grand prince.

  57. bissecta dit :

    1. Sol à toutes les directions, ce bloc qui tire.
    2. Croire au miroir par jalousie infinie.
    3. Le principe du tiers avec ce chat aussi sur un trépied.
    4. Croisé au plexus des devoirs.
    5. La merveilleuse maîtresse sans merci.
    6. Taquine le dark méticuleusement.
    7. Cette sente rassurante, désespérée et têtue.
    8. L’équilibre au cocon de la rose, de la tour des vents.
    9. Voilà encore la mort qui se germine à l’or.

  58. auddie dit :

    10. secta bis en bonbon jusque-là
    11. on nous a on nous a
    12. degrés fuite jamais marqués sur la bouteille
    13. accents aigus sur la nouvelle ère, impossible à inscrire
    14. comme un félin en torsion sympathique, pas encore encré de son tour du soir
    15. âmes sur la colline, en contre-lune, extérieur nuit
    16. on dort trop et sur le fil du silence on voit midi à sa porte
    17. ou dix huîtres mais une seule a la perle
    18. à la corde, à la vie, à la mort, à la carte, au compas
    19. j’ai comme un rire au bout du fil
    20. tu me dis quand t’as installé cubase que je t’envoie des plug-in.

  59. bissecta dit :

    Retour du belliciste afin de protéger la société de soi-même, en un honneur forgé
    aux vices d’une bruillère de bambous tabous- A l’hypogée de l’horreur roucoule la
    véracité vorace- Cela ruisselle, chatte, non colombe, mais tourbillonne les
    textes roulés, croulés, malaxés par toutes les taxes du Saint 555-
    Alors l’ignition de seconde extermine l’incarcération d’une fuite, en cette place précise que corne la mesure qui perturbe l’illusion du système au goulot- tout comme la bombe, la nouvelle Ève-
    Des canines néorticales calquées par la corolle de l’ignorance encrée- Expulser l’âme
    du chasseur des ténèbres- Dévotion au coma- Tout est prêt- les aiguilles sifflent la trachée des zéniths au portail comateux- Des liens en perdition perlée varient l’attaque du début des aphases, toutes fois, à jamais, en mutation, avec des systèmes
    solaires informatiques enspiralés autour de nos corps, sans déroute possible, à la
    trousse, celle qui pousse par le centre, d’une mousse méthodologique en cartographie encordée à l’architecte acéré- Génome quand tu nous tiens !- Aucune de ces tueuses en crise de fou rire n’ont fait leur rapport de transcriptase inverse au nom du fil engorgé- La tribu humaine vient de n’être, de naître, c’est ça son mode de vie : la mort- Et pourtant ces faces à faces dévoilent la glace d’un futur néolithique avec la promesse de l’éclair sur l’écran- Incarnation des électrocutés non sécables- A mon triste regret de bissectrice- Alors oui, à cette place engrossée par la masse temporelle, la garde de cuir cherche des mains salvatrices et exécutrices- Et l’anti-je continue de taper des mots en toute fulgurance sur le cataclysme synaptique d’un scénario sans suite car sans début-
    Ainsi le crime divin est une coutume du centralisateur, ce système qui par sa
    caducité parfaite ne vit que de mise à mort-
    Baiser l’abysse-
    Avoir le courage de tuer en haine extatique afin que le putto se révèle et oui: le putto est bien plus menaçant en raison de son unidualité amiboïde-
    Pertes blanches-
    tsunami laiteux-
    En attente du téléchargement de ta librairie sonore.

  60. bissecta dit :

    Tu villégiatures le vol- Tu brigandages virtuelle- Tu mottes l’instant des bosquets- Tu matronymes le quidam au néant- Tu vous tout jouir- Tu pénombres- Tu humides à sourire- Tu kyrielles, claire, ces culbutes aqueuses- Tu merles l’âme- Tu de justesse treilles une conscience tangible par reflets- Tu aubépines d’opale- Tu humus les sens- Tu sérénites mon magma- Tu hydromêles l’artère pôlaire- Tu cavernes l’avenir à braiser avec un narcisse tatoué sous les paupières-Tu jus l’usufruit en extase- Tu paysages voluptueuse- Tu muses- Tu adeptes des peaux- Tu démones- Tu chiennes céleste- Tu harpes la marche orageuse- Tu pandémises nos cernes déconcentrées à l’illimité- Tu verdures polissonne- Tu talentes tout- Tu vagues et creuses jouissive- Tu cardinales suave sans carte- Tu ons légendaire- Tu définitives ainsi quelques egos- Tu ne m’as pas mangée parce que tu es ma mère-

  61. auddie dit :

    Dérisse dégrisé épris dégonce décoince des mises,
    des taux pleins des cavalles des saufs et des laisses
    attachés à mon cou
    et comment les tenir?
    mon père n’était pas un sage
    mais il a su pourtant
    revoir ses souvenirs

    donc tigresse; chienne céleste, décor aventureux, un plan dans la bataille, désoeuvré, malade, de sentir en moi, la joie profonde

    tu es là et je te dis

    qu’en belles pièces absolu ouvrage, qu’à chaque mot, si des cartes en moi mal distribuées je faille
    à chaque mot, longue asension, combien d’hommes et de femmes jamais cinq heure, jamais cette nuit ne finira
    enfin, tu me troubles, prisonnier des glaces, poussée de lave sanguine, blocs compacts fendus jusqu’au large

    Sabrina Colette claire, Yvonne, Lizette, anaïs, Lucette, sainte pétoire, que je me le feu!
    tire donc après vous
    blonde, dure à la coupe
    écorce véritable
    sève sculpturale
    acétone pour le fer
    au sabre! ecetera

    comme tant je dose
    des coussins calibre, et des seins d’opale
    ordre d’arrivée, je maintiens
    tu es une assistance empirique, un frais chant du soupir, et combien je note, que tu es fidèle, en tout et doux prénoms, on la sentira, la levée des notes
    dièzes en sol mineur
    happe la marche orageuse
    assouvis le ton du soir
    la tardesse orageuse
    mais quoi?
    la traverse de plomb
    accrochons et défonçons cette cave
    colère et tremblements
    merci tu m’apaises
    tu lies une A-pirate
    chaulère et sauvageons

    attention nous avançons masqués

    n’échappe pas à quelques vulgarités que je nous inflige
    les corrige
    seul, trop seul pour ne pas glisser sur la 27 ème marche

  62. auddie dit :

    enrocher …………. les piles …………….d’un pont …………. au dessus ……………de soi
    terrestre…………2monsourire…………..à l’autre ……………des autres……………de satin
    contre ……………sont vides…………….je remplis…………….s’arme………………de coton
    lune………………….tu es …………………encore……………..la solitude……………des cieux
    gigantesque………ma prise……………..le fleuve…………… du démon …………… d’ether
    signe ……………mon parfum………….. de larmes
    d’une
    plus
    grande
    portée

  63. auddie dit :

    Soleil,……………………….veux-tu…………………..m’épouser……………………à minuit
    écrire………………………continuer…………………..accélère……………………..tes vies
    ajuste……………………les similitudes……………des journées…………………oubliées
    les énergies………………poétiques…………………jumelles…………………….surgissent
    mais
    mon
    encre
    ne
    vient
    pas
    de
    toi

  64. bissecta dit :

    – Défoncer le lecteur d’un disque dur turgide.
    – Sauvegarde jusqu’au registre saturé.
    – Transfert des données en va et vient compulsif.
    – Cliquetis cunni que coince le curseur quêteur.
    – Par copie didactique déboguer des gorges.
    – Amorce sur l’éditique kawaii d’un cookie auditionné.
    – S’insérer des partitions multiples au plus profond du domaine.
    – Le protocole des bandes passantes pendant la grande tournante.
    – Faire défiler ces invitations coïtales sur la cavalcade du serveur.
    – Positions des sections branchées de force.
    – Paginer avant d’un virus à éréthisme chercheur.
    – Une pièce jointe entre les orbites.
    – Encore formater l’esclave au système initial.
    – Transe traitée par activation de flux séminal.
    – Éteindre le stock sous syntonie f.4.

  65. auddie dit :

    – pattern 02, garder H et I, faire le lien avec pattern 03 sur un break noisé
    – acheter table de mixage
    – écrire pattern acid à 130 sur les bases de digital fence, fermer les filtres à l’ouverture, bosser en 64 mesures
    – Breaks toujours sur D et E, attaques de beat repeat en I et J, retrouver U can acid. passer la wave de l’Oberheim en mono
    – Compresser en sidechain les bassline sur le kick sec BD 123, régler les niveaux du micro modular en ouverture
    – réparer novation, boutons de filtre.
    – réparer SH 101/ tuner. fixer boutons de la KENTON avant le live du tresor le 27
    – retrouver sample de reaktor pour ghost suite, faire le lien avec la fin de bergamotte, ne garder que le kick sec NI
    – trouver parole pour digital fence. genre u got me, if u try me, but you stone fon’t catch the brain, etc etc »
    – répéter digital fence avec preset choas pad en léger doubleur + verb
    – buffer 1 et 2 en ré-écriture, avancer pattern RR et faire le lien avec ‘you are from the future »
    – programmer « hey doctor » en midi, faire le lien avec les parties acid
    – passe-bas à – 60 sur toutes les basses en stereo 2 avant réglage des niveaux
    – trouver un moyen de faire rentrer aux 2 dans la RS en augmentant le signal
    – triolets à revoir sur indus intro, refaire preset nova sur suite
    – resampler TR 808 en plus fat
    – explorer les parties en shuffle
    – résoudre le problème des cymbales de 909 sur les parties techno, repasser par delay + comp + bit red
    – trouver un moyen de passer de 120 à 130 sans qu’ils ne comprennent rien
    – trouver intro
    – trouver fin

  66. bissecta dit :

    Il chante * Parade ici * Parade claire * Trouve le vent démissionnaire * Il chante l’air * Hécate monte * Et berne ronde * Il chante un dé * Quart de nasse * Casse glace* Faces démises à la frise de l’abysse * Reste rien * Reste rien * Reste viens * Roule la longe-sœur * A ces liens plus que sanguins * Débine l’horreur * Le doudou de demain suspendu * Il chante * Monstre ternaire * Monde terminé * Signe le toxique au souvenir vertigineux * Il chante * Je crois * Par là * Après *

  67. auddie dit :

    Je veux la voir se réveiller avec un double sourire.

    Attrapée par les poils du crâne,
    je la traîne, à terre, vers la salle d’eau.
    Ses ongles sur mes métacarpes confirmant sa présence sanglotante.
    Elle semble s’asphyxier avec ses mucosités nasales.
    Je frôle sa nuque sa nuque sa nuque en la hissant sur l’éperon.
    Ses paupières disparaissent pendant le rasoir.
    L’émanation me prend.
    A cran, écarlate, métallique.
    Je contient de mes mains les saccades corporelles.
    Les gémissements amusants me donnent de l’élan.
    L’exanguination se déroule impeccablement.
    Belle blanche à présent.
    Des deux index, j’étire ses lèvres ses lèvres ses lèvres:
    maintenant, Mme Mannequin est une personne alitée gracieuse.

  68. bissecta dit :

    Je veux le voir s’endormir avec un double sourire

    Conjugé au présent par les cils
    je le soulève, délicatement, prend du temps pour respirer
    Son souffle, irréel, mais combien sont-ils là-dedans?
    Il semble combattre des êtres à la duplicité redoutable
    Tape à gauche, à droite, sa tête. Je simule une paire de giffle
    mais le caresse, doucement, en accompagant le geste extra-terrestre.
    Puis redescend, lentement, sur son torse humide, il transpire des sentiments.
    Ses poils devenus roux laissent compter un voyage, là où tout brûle. De la paume encore je descend.
    Je te connais je crois, dis-je en chuchottant. Il s’arrète de bouger.
    Je descend.
    Jusqu’à lui, son bas ventre, le prend, le caressee, le prend, le branle, il se soulève
    Je contient de mes mains les saccades corporelles.
    Les gémissements amusants me donnent de l’élan.
    L’exanguination se déroule impeccablement.
    Il jouit sur mon poignet ces mots qu’un mannequin égoiste n’a jamais compris
    tête en plastique tournée vers le placard.

    Il se réveille. Sourit…

  69. auddie dit :

    C’est ce que je me disais en descendant la rambla vers l’alcazabar:
    La durée de vie d’un homme est égale à un battement de cils.
    Aujourd’hui le patio patiente de poussières fardant le jasmin à exiler ma psyché autochtone que décline le levante altier et incarné comme cette bande chiens dévorant l’ânesse entravée de stupeur. La molaire montagnarde matant mon envie troglodyte, j’irai, quand même, au crépuscule mixer mes humeurs caméléonnes au jam des bergers fichés le long des falaises où se vanne l’alpha des casbas. Mais là, je dois flâner absolument.
    Après l’insolente plaine et la route poudrée, cette mer sentinelle solitaire. Dis-moi, la randonnée border-line ne t’essouffle pas trop au moins ? L’ombre des chèvres au zénith ne me touche pas, je rode déjà sur son flux. Elle me cède parfois le pas, l’ombre. Bien plus au large du troupeau, le sable lascif récite ses litanies obsessionnelles sous stance hélas solaire, vite accompagnées de cadences ondines en un sparring sonique qui jugule ma milice vagabonde. Voyons donc! Si je pénètre la gangue aquatique de cet univers, serais-je transmuté en triton ? Dans ce cas précis, j’élancerai ma nageoire caudale vers toutes les œillades andalouses qui me seront alors offertes, en thésaurisant ma connerie cardiaque prête à de perpétuelles enchères. Enfin, plus tard, plus loin, plus loin sûrement que le battement de cils.

  70. bissecta dit :

    1. Symbole debout gravé au cuir du scaphandre.
    2. Aigles bicéphales qui volent le bruit mort des cités. Enjeu: dénouer la joute mentale au duelliste électrique.
    3. Sont les énormes meules serpentines broyant l’intime. Au triangle tombal, s’élance le germe auditif. Et les oreilles moissonnent des bouches.
    4. Parties tangibles à la croisée de l’équateur onirique. Puis, suivant la ligne cardinale, le vent numérique tique au cortex. Car au carré totalisateur, l’harmonie n’est que métrique. Cette tendre cravache croisée au masque!
    5. A l’abattoir nuptial, les sens du bipède sont coincés dans une fenêtre clinique. Elle est un murex au sein du système. Elle compte sur ses lèvres de monde. Elle dévore des actes à peine éclos. Une fois de moins, la vive enveloppe évolue vers le virtuose.
    6. Souvent se fond une renaissance avec le chaos. Si cicatrise le hurlement de l’étoile. Signe ainsi la ciste ascenssionnaire. Cités, les nomades cristallisent leurs âmes. Et le sénaire urine aux quatre ronds. Voilà le globe en train de glander sur un fil.
    7. Toits célestes qui font foi de toi. Par le pouvoir de la course calme, l’heure nuit et surtaxe la distance. S’y branche doucement une connectivité hasardeuse. On y prête une tension sentencieuse en oubli wi-fi. La monstrueuse parade, là, dore le déjà bien blasé. Et c’est toujours suivre qui s’essuie sur le paillasson de demain. Ricane rocailleuse, la sente certaine.
    8. Il faut le coucher tout de suite! La roue ne tourne plus droit à sa spirale familière. Des sages octogonaux cherchent un site à contempler. Cette île qui se sème au plexus cosmique… L’interlude verbal à raturer. Médiatiser par l’onde échevelée. Stable culte au central algésique. Amaterasu mixage.
    9. Devient aussi gravide à la danse néante. Que naissent les nasses inavouées! Mal à la muse addict. Dire le don de soi fécond. Pas tout à fait acculé au fond. Gifler des gestations en plein ciel, innocemment. In the shell for ever. Déverser des ventres incarcérés. Un lys entre les synapses.

  71. auddie dit :

    debout gravé au cuir
    meules serpentines
    broyant l’intime au triangle tombal
    elles,
    moissonnent des bouches.
    parties singulières, trapèze trappiste
    tangibles à la croisée de l’équateur/ suivant la ligne cardiaque
    cardinale, vent numérique
    abattoir nuptial
    fenêtre clinique.
    hurlement de l’étoile.
    souvent cités, les nomades cristallisent leurs âmes
    sentencieuses en oubli wi-fi.
    onde échevelée.
    Amaterasu mixage.
    dire de la muse addict.
    innocemment.
    direct
    déverser les ormes
    machines
    carré

  72. auddie dit :

    café serré
    tête plimoute
    glou tendon
    gli gomette
    pli azur
    kilomètres
    temps fécond
    distend-boules
    machamanak

    c’est de la réchauli

  73. bissecta dit :

    Féca archer
    Dofus pandawa
    Loose là.
    Lou vlalin
    Poung gloss
    Echo reply
    Paterne séculaire
    Abdomen-miel
    Bodbeni

    Le mot ment wakfu

  74. auddie dit :

    codes intacts
    point de visée
    valeur refuge
    allez! allons

  75. auddie dit :

    entre la lucarne, le corps tressé, comment le satisfaire ?
    nous aurons bien d’autres affirmations, des sentiments.

    dans le café, quelques paradoxes, qu’Edouart Levé a si bien dit
    quand rude à la tâche, nous faisons tourner le manège avec les bras

    vite, si vite, qu’un joint saute, qu’une pièce cède, qu’une plage de fiction
    un page, ecetera; pourvu que le vent tienne ! chimie jolie nattes, coupé menton

    l’assiete de fromage, nature morte, la table remplie de vituailles, d’argent, de tabac
    la pièce où parfois l’on dort, mais depuis combien d’années ne sommes nous pas rentré chez nous?

    quel voyage, quel retour sans fin? se migrer dans les ronces, les placards savants, coupe les fréquences
    combien de filtres au quotidien, de coups de semmonce qui ont tout fait trembler

    la barque, au secours !
    enclume je te fume
    sculpte ton tablier
    ton support de bois
    tronc, syllabe, tréteaux pourquoi pas
    qu’on maintienne
    pas trop droit
    et tape
    et klang

  76. bissecta dit :

    Sortie d’une lune, l’esse stressée, quand la dérouler ?
    Nous viendrons en toute confirmation, des caryotypes.

    Le long de la lagune, beaucoup d’osmoses, que Magalona murmura
    aussi murène qu’impératrice, aux moulins éphémères et fantômes.

    En big-bang de propagandes se délite l’atome irisé d’illusions.
    Un ruban à bannir, une bande virtuelle, puisse le ciel amerrir!

    La coupe stérile, berceau bitumé, la rue des prostitutions sacrées,
    l’hôtel portable, comment y déposer notre unique feu futur ?

    Trip à balles perdues. Des fils barbelés en bandoulière, des casernes doctes, bissecte les sections.
    Dans quelle mesure les écrans continuels, les tirs de proximité, aveuglent ce frisson catastrophique ?

    Radeau, ne sois pas radin!
    Plume je t’engrosse de plomb
    Onde ta robe seconde
    Ta plate-forme d’éther
    Tes accès désaxés, toile, domaine dément, ici las
    Que soit électrocutés
    Les zombies songeant en zig-zag
    au pim
    pam
    boum
    du canon scié

  77. auddie dit :

    midi transplant
    mic/insdanslaprise
    acid ascète ascii
    ordonné
    bi-sectarisé
    comme ce jouet,
    ce camion aux virages
    programmables
    avançait toutes couleurs

  78. auddie dit :

    trois unités virage droite deux unités, virage droite quatre unités

    les zombies…………songent………………………en zigzag…….
    de la bande…………les heures……………………en gizeh……..
    dessinée…………….morbides…………………….en rizla +
    révèlent ……………..non peu de trace…………….en Pepe
    un monde de ……….des ragots……………………en toge
    dévots ………………..ventre à terre………………..en sarreau

    (cachette numéro xx, refaire peinture, changer moquette)

  79. bissecta dit :

    halte au xénomorphe……………………ken…………………………….de brio…………
    à la conscience………………………….visée………………………….d’édifice………
    l’épidémie…………………………………jouant………………………..translucide…..
    salvatrice…………………………………par délice…………………….cousu………….
    d’une mutation…………………………..la comète……………………sous l’orée…..
    diaphane………………………………….dévastée…………………….cruciale………

    Fuck the soft fever!

  80. bissecta dit :

    C’est ici, assis, assigné ainsi
    incantation téléchargée
    toute proche, toute tiède à toi
    au sein du son cyclique
    le zoo zélé incivilisé
    foutant l’infini
    nano-seconde explosive
    immédiatisme du script
    l’extra-terrestre familier confirmé
    à la volte sanguine
    au flash sulfure
    malice majoritaire vociférée
    Quoi, tu m’aurais dérobé ma salive ?
    Et l’Élixir ne tète-t-il pas nos songes ?
    Zen
    les langes enragées
    d’où se gangue le mérite
    par sphères alchimiques
    ce qte, so cute, aux bulbes des boss
    joker hier
    ah, oui, toujours, oui, c’est mâle bain
    bénies sois ces lignes savonneuses!
    File moi ton âme, s’il-te-plait
    je dois shooter des chutes chatoyantes
    en rang derrière l’ordonnance électrique

    ………………………………………………………………sacrieur
    ………………………………………………………………rieur
    ………………………………………………………………heure
    ………………………………………………………………sacre
    ………………………………………………………………brilleur
    ………………………………………………………………qu’on heurte à l’aorte des passions panées

  81. auddie dit :

    […]

    alors ce qui me surprend surtout, c’est quand je remplis la cave d’eau, j’y met une étiquette, une sublime, d’estime, c’est le son doompf, ce tac, cette aspiration de l’ampli, est comme la brise sur le son séché, et comme la bise dans le canal chronos, cette thèque, couloir nostalgique, la muraille éventrée, la ruine, les portes du secret, mirroirnumérique, ce tac, et tonne au commerce de ces bassins offerts, mmm je m’y plairai

  82. a dit :

    ………………………………………………………………………………………….. » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »’
    ………………………………………………………………………………………….. » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » » »’
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    photocopains et photocopines

  83. f5 dit :

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    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^…………°..°………………………………………………****************************************
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^…………..8………………………………………………****************************************
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    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^…………………………………………………………….****************************************
    ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^…………………………………………………………….****************************************

    séquenfrères et séquenceurs

  84. bissecta dit :

    Ok
    Ok, système je t’étends.
    Une bombe sur pattes à quatre.
    C’est du bloom, bébé!
    Les gueules de loups sont à cueillir au chenil.
    E.mosson de la discipline polluée.
    Tiger à la tangente du ronron vorace.
    Enlace séquence.
    Aussi, saute ces cernes suivant l’espace angoissé, ductile au photon.
    Once vicieuse.
    Mais abuser le long des jouets machinaux marchant visqueux excitant violets à sucer clair l’éphémère miroité encore cloitré au risque encore la peine et oui hisse l’azur que décline des nuées soupirantes encore ce ternaire écarlate à souhait éclate minet dandy pro-fête profond des saisons aqueuses pure crevaison sonde obstinée au sucre monumental les papilles corticales toutes mouillés
    et run les garrigues kamikases vite vite vite jusqu’à l’amnésie fondatrice glad game open. Je te suis.

  85. Anonyme dit :

    papillescorticalesj’écoute

  86. bissecta dit :

    Taurine*Lactescence*Pacte ce lac*A pic de cris*Long mot mou*Synesthésiquement pensant omnidirectionnellement*A donc donne*Pâme l’acte*Nappe en quinconce*Tact*Charlatan*Banc*Kyste en bure*Pansement élastique*Durant la tension décisionnaire*Vue sentie*Au raz du crâne*Retordre le retour*Réifier*Immanquablement*Le microscopique esclave*Anse*Triche*Avec forte friche préprogrammée*Égare*Chemtrail pour solfège*Ciel tueur*Acide posture*Sûre*Pure mamelle*Pour missive*Serin sur des ondes*

  87. Anonyme dit :

    Florence lac des signes lac des ombres éculons mal adresse mors de tendre

    en calèche à tâton
    à Cabours, maître de son portable,
    sot gaiement, protégé, tunneldefemme,protéiforme

    luttons*De notre canapé* zero degré*Feu* Indiscutable*et même qu’il lange*à califourchonne*

  88. bissecta dit :

    A l’âtre du portable, le nez à la terre, il bulle°°°°°muet,
    fermant fluide
    ses conduites instantannées.
    Il télécharge, planiste nonchalent, Electra et son historique à l’inclusion résinneuse.
    Virus stellaire
    ses rires combustibles
    comique tatouant, il visse la sylphes pro~êtres>>>>par curseur hystèrique,
    viande brûlante
    sang sucré
    toucher cavernicole
    au nom de la soubrette
    Son eau hierogamique
    la partance claire jusqu’au vit édité au point que le point ne signifie plus rien………………………….

  89. auddie dit :

    ……………………………………………………………………………………………………………..
    …………………………………………………………………../……………………………………….
    …………………………………………………………………/.. ……………………………………….
    ………………………………………………………………./… apnée du sommeil………………….
    ……………………………………………………………../…. ……………………………………….
    ……………………………………………………………/….. ………………………………………..
    …………………………………………………………./…… ……………………………………….
    …………………………………………………………____………………………………………..
    ………………………………………………………………../…… …………………………………
    ……..pléonasme…………………………………………./….. …………………………………….
    ……………………………………………………………./… ………………………………………..
    …………………………………………………………../… ………………………………………….
    …………………………………………………………/.. ……………………………………………..
    ……………………………………………………….
    ……………………………………………………..
    …………………………………………………..
    …………………………………………………
    ………………………………………………
    ……………………………………………
    ………………………………………….
    ……………………………………….. double visage

  90. auddie dit :

    fermant fluide
    conduite instantannée
    rire entêtant
    comique tatoué,
    viande brûlante, combustible
    cons du soir
    au curseur hystèrique.

    ton sang est sucré

    toucher cavernicole
    eau hierogamique
    partance claire
    jusqu’aux avidités

  91. auddie dit :

    j’aime les contes ironiques
    lisses en couteau, état uni
    gamineries techno
    verbes salis
    lame salée, lame salée
    de tant de coups de langue

    vaste monde
    à baldaquin
    couchercesmotsde force

    en boîte tremblante
    c’est léger

    l’Alicantuveux je glisse
    sous-terrain, aérien
    mais pas sur le tarmac
    pensée horizontale
    mais pas sur l’escalier
    pensée en ciseaux
    mais bien l’impression
    tout ce qu’il y a dedans

    le masque musique serielle même à distance coupe, bruit, existe
    car il y a un crack dans tout
    c’est ainsi que lumière s’invite

  92. bissecta dit :

    Tilt sorcier
    parti syllaber des spots
    ameliber

    baise lance
    en salve discale
    ameliber

    torque tessiture
    câblage de joues
    ameliber

    contrail vu
    violence à buée
    ameliber

    nul connecte
    coque clique clair
    ameliber

    clamp Pan
    bacchantes tact
    ameliber

    basse ban
    tactique stand
    ameliber

    croque clou
    gore gaule
    ameliber

    glam glane
    gang gloss
    ameliber

    lie alliée
    allongée louve
    ameliber

    mêle mise
    lace lame
    ameliber

    amollie berce tain
    la meule bien braque
    ameliberathon

  93. bissecta dit :

    Contes iroquois niquent
    gamines techniques
    Alicante versatile
    lisse écoute universelle
    l’âme selle, l’âme selle
    et fouette linguale
    le frère sonique
    au dents telles des temples
    valse monde
    à brodequin

    couchercesmotsdeforce

    boite secousse
    lévitée

    l’alicantuveux glisse
    glisse!
    Tunnel céleste
    tarmac a dit non

    adage alite
    alite!
    L’escalier a dit non

    adage à lame
    émotionnant la périphérie interne

    le masque existe
    muse des hic
    auditifs comme tout
    des hic où s’insère la lumière

  94. Anonyme dit :

    je suis à la fois accusé et absous

  95. bissecta dit :

    Combien de protecteurs ?

    Cimer en compagnie de monsieur nerveux
    marteau rouge

    plantation aérienne
    courant charnel

    Episode un instant

    facile urgence

  96. bissecta dit :

    Au tempo dilué de la crypte
    et avec cette vue infinie
    fissure solaire
    dépose lait-cristal
    fontaine du terme
    le cheval salue de testostérone un vent signataire fou alors révélateur chromatique piaffant des parfums glacés durant la ronde cet a-verset d’en face cabale à présent certains micro-flocons par souvenance javeline qu’il aurait fallu laisser ouvertes durant la ronde où joutent trop de juxtapositions perplexes pour avenir terre et ciel et dedans immanent nobostant zone perdue à l’air durant la ronde pas de manque connecteur juste un coucou polaire nimbé d’espoirs crépusculaires qui acteraient bien une fin au galop de la concorde mais plus tard le cheval

    l’évidence moqueuse d’une seule langue
    avec humilité

  97. auddie dit :

    cassé mais très heureux. brisé mais content. ouvert et s’ouvre encore plus. jonglé, posé, repris, manié, bousculé, surprises! et sous-pesées. assoifé de vendange, puis, évidemment, ivre de colle. presque la tête dans le seau, la coupe en brosse. hein? mais je t’affiche oui. et je veux. sur les murs? rassis-toi je te montre. poussez-vous les bagnoles. je prend mon élan. je me fais une petite douleur au départ. quadriceps pointé du gauche, du rouge dans le noir. traverse en accélérant. oh et puis merde. non. pas de blague. pas de mur. pas de porte. pas de voyage. pas d’autres. et pas de trottoir non plus. non pas celui d’en face. je me propulse sur une voiture et roule boule sur le capot arrière en arrachant l’antenne radio. enfin ça se coince dans ma ceinture. j’ai l’air d’un con. je sais pas. je récupère la friture. l’écume des jours. je regarde ma pote sur la terrasse d’en face. consternée. enfin non, curieuse. non plus: inquiète. oui c’est ça, inquiète. bon bah je me casse. enfin je paye. je paye tout. j’aimerai acheter le bar. ou que cette terrasse. ou la chaise en rotin

    extrèmement positif.

    je sais pas moi. des histoires de cheval. comme un nom de groupe. ça ne pense pas un nom de groupe. d’ailleurs un cheval pas trop non plus.. un cheval ça court, ça bouffe de l’herbe, pis des fois ça se souvient de toi. mais pas plus. ça va piaffer un coup. bon et puis après ça trottine

    extrèmement positifs ça les chevals, avec tous leurs cheveux,

  98. Anonyme dit :

    je ne sais pas ce que veulent dire les chiffres. mais je connais la loi des séries. je sais qu’après un certain temps, on comprend.

  99. bissecta dit :

    – Lamentations des machines.
    – Exécuter ces signaux à l’ordinant.
    – Militarisation des repris consécutivement.
    – Apparoir de mauvaise gauche au carrousel des tic-tacs †
    – Computation parmi les codes itinérants.
    – Transir son activation.
    – Captation maniaque décliquée par sinus cardinal.
    – Onduler de soliste à soliste jusqu’à réversion.
    – Automatisation des chemins hypocoristiques.
    – Égaliser les résultats.
    – Modération exacte complétée.
    – Traiter certains critères capitaux.
    – Induction aux cistrons sur-voltés.
    – Rectifier à la mise à jour.
    – Attention: les poupées ne pleurent pas.

  100. auddie dit :

    – Promenade dans les bois de Lübars
    – Apprendre aux oiseaux comme à soi où nous sommes
    – confondre présent, passé, avenir, cris, chants, soupirs
    – incompréhension devant la fin du programme
    – non assistance à personne en danger
    – câbles sous les eaux chaudes et salées
    – vie liquide
    – incrémentation du doute
    – Bottes en porcelaine
    – Je ne marche plus
    – Voudrai lui donner des ailes, apex pointu, s’élever de sa charge
    – Ne sait plus si elle rit, ou réagit, ou se moque, ou peste, ou carracole
    – Power off. la limite est franchie
    – Piste cyclable et fantôme de route
    – Pluie, soleil, Lübars. écoutes
    – 5 mars, et autant de quètes
    – En toi d’inestimables
    – impardonnés salpêtres
    – couche de vent ou de verni
    – gratte à l’épaule, au bas, horny
    – bague au bras, aux tôles, hors net
    – sont sans menottes, tes yeux vert nés
    – …
    – …
    – et si longtemps, sur une pause
    – je n’ai jamais menti
    – umziehen, rien qu’un grand lit
    – une atmosphère, à contenir
    – mais tout lire aussi le temps
    – jamais d’accord, ok, jamais perdants
    – je voudrai que tu grandisses
    – comme une rivière, galant délice
    – où ruiselle la solution

  101. bissecta dit :

    – Attention ocytocine- Chaque mouvement- Chaloupe- Loup- Marche en dedans- Cap- Peur- Tiédeur- suspendre l’appellation non-contrôlée- Brise- Moi- Les spectres du vent entre les incisives- Double-trouble- Réverbération décousue au dehors dermique- Et tension- Aussitôt film- Syntone tout de suite- Mise à l’heure- Comme mise- A- Mordre durant la mode- Détrousse l’air interstitiel- Même fourrure qui rassure- L’assure falaise- La boucle clinquante calquant ce moteur- Silice sûre- Pas mieux- Ah si poney kawaii-

  102. bissecta dit :

    Les sifflements provocateurs mièvres partis en exil sur le scintillement des amants à échos carnés chantent un nouvel agencement limpide de codes aquatiques certains d’envoler la joie originelle que tu chuchotes au sein des ténèbres illuminées par onyx pensant quelques pudeurs plaignantes manufacturées sur des concrétions alors chaotiques qui déplient les cervelles au réveil ainsi mielant quelques génitoires gentiment glanes d’amativité.
    Les tam-tam en ressac, ouvrent des portails saccadés certes sérails extravertis où hurlent obstinément la source aurorale jamais mourante si ce n’est de l’ultime agon persévérant ses performances jusque boutistes, là où jaillir est un mode de vie.
    Descente astrale apposée.
    Hématome mondial.
    Pistil palpitation injectée.
    Et cela dégouline le long des significations propulsées par son énergie pathologiquement explosive à briguer la semence stellaire maniaque de myrrhe, de genet, d’écorce poudrée sur l’air odorifère soufflé d’une compulsion évidemment cristalline car fléchée vers l’avenir poussant entre le milieu de façon omnidirectionnelle qu’embrase la rhétorique de l’adn véritable moulin à paroles d’une diction devenant bâtisseuse démente quoique cohérente dans sa chute infinie.
    Ne pas glisser sur le sang du rossignol, il ne s’y perpétue pas assez de vent fécondateur d’horreurs salvatrices tant que se souple la vibration encore cavernicole presque argileuse à ses signes comme au temple sonore d’un temps clonant ses multiples sur le xylophone taquin des piqures de rappel alitées avec l’extase fraîche d’un parc de coquillages prêts à se faire concasser.
    Semonce cinglante si sibylline.
    Calme cas de l’ère.
    Calvaire au scaphandre déchiré.
    D’abord tu a délité les louanges, les insultes des saints, caressant des glaires à peine écloses sur la nacre obscène tellement illuminatrice, plus loin que la grotte des sept dormeurs où se flûter ces alphabets mémoriels au germe des kit à penser castrateurs et putréfiant l’innocence celle qui bredouille des bulles brillantes, puis tu a signé ta présence au sein des trous de verre.
    C’est oublié dans nos cellules cimentées que susurre la seconde remplissant l’évidence tant de fois obscurcie au nom de ces salives photoniques dictatrices avec orgueil profanateur, avec cages à gages, mirage d’un age sécuritaire concentrique à la fange toujours royale, tazée, intimement électrique sur les soupirs des aboutissements foudroyés dès leur seuil.
    Linceul social exotique.
    Unique démultiplication.
    Touffeur produite au désert du sens.

    Adore éroda le tacle de l’éclat

  103. bissecta dit :

    Entier, solwos,
    entier, seul et sauf.
    Solwos.

    La chaise tournante, pourtant toujours si fidèle.
    Sucre sectateur certain.
    Contre les mandibules de l’ampoule,
    trou d’homme papillonne.
    Standing convertible, juste, nonchalant,
    à fondre ses mains presque coussins.
    Un barreau cherché qui perche.
    Sofa touriste bukake.
    Mousse la fumée sur le plaid.
    Et,
    étrange moiteur de la table hirsute.

  104. bissecta dit :

    Nous les savons; les supplices de l’hélice matricielle lui sont aussi favoris en tant que support qu’en tant que joueur.

    L’alors sombre sublime cet enjoué gisant, s’y incruste le Lhotse central.

    A son ombre, nous pataugeons parmi maints polymères en prières circulaires à ce moment là, aquatiques.
    Chaudes, elles giclent des joies sur les vulves bombées à l’altitude.
    Chaudes, elles pissent l’émission de codes extatiques purement éblouis et irresponsables.

    D’un battement, voici venu du sommet le jeune tumulte.
    Sa réalité jaillissante expose l’étendue infinie d’un toboggan violine et laqué d’où glissent déjà cent suppôts amusés, terriblement.
    Ils arrivent ivres au vrai havre.
    Nos cirques s’entremêlent d’hydres aussi tôt spectatrices, tendres hormones complices.
    Nappent ces liesses prêtes au bon sang en bain spéculatif.

    Tu dois poser tes appuis. N’oublie pas le trépied.

    Il virtualise la leçon à la limite des rayons.
    Les silhouettes y sont sincères, ténébreusement parlant l’autre.

    oui, prends le comme ça.

    L’enfant se fait une montagne d’esprits à son horizon.
    La raison capturée d’une génération à l’ode de l’adieu.
    Bleu adorable au catch brise vitesse glacée.

    Des fois, je dois blesser ainsi.

    Se brouille le zèle luisant, trop limpide à pouvoir perdurer,
    comme,
    signé par la lubie du bien qui dégénère à chaque matin.

  105. bissecta dit :

    Gland blanc
    derrière le crâne

    Croire qu’il coulisse de micron à micron

    Sans pli

    Viande nébuleuse ronde

    3 grains après le lobe

    Hantise samplée à l’haleine

    Ainsi hantise aussi laiteuse verticale

    Plus haut

    Le gland blanc
    juste racinant des semblants hématiques

    Réflexe blême

  106. auddie dit :

    Hématomes crochus
    traverses en ouragans blancs
    panoramiques nord . sud
    racines infra-logiques
    découpes sémantiques
    constructions libres à soi
    ready unmade
    si loin, si proches
    vaste habitacle
    théâtre de
    colères multiformes
    pour ne pas tout lécher
    sur mes sols en sous-pente
    attack decay sustain release
    la tête à l’envers
    comment te dire?
    cadeaux de ceux
    qui ne comptent plus les jours
    en respirant tout de même
    l’air pressé codant
    je crie en html
    la planète toute entière
    et combien de lieux
    ne nous verront jamais?
    jamais de phrases en l’air
    Nous ne nous tairons jamais

    d’ailleurs,
    je ne me tais pas.

  107. jerome dit :

    je ne me tais pas
    d’ailleurs,

    Nous ne nous tairons jamais
    jamais de phrases en l’air
    ne nous verrons jamais?
    et combien de lieux
    la planéte toute entiere
    je crie en html
    l’air pressé codant
    en respirant tout de meme
    qui ne compte plus les jourscadeau de ceux
    comment te dire?
    la tete a l’envers
    attack decay sustain release
    sur mes sols en sous-pente
    pour ne pas tout lecher
    coleres multiformes
    theatre de
    vaste habitacle
    si loin, si proche
    ready unmade
    constructions libres a soi
    découpes semantiquesracines infra-logiques
    panoramique nord sud
    traverses en ouragans blancs
    Hématomes crochus

  108. bissecta dit :

    Alors taire s’accueille…………Déjà…………..Ouragan partisan……..Rare à l’aurore……..Est errance…….
    Domaine infra-baissé………..ductile………..le théâtre e.vertue…….en rushs……………….in-assouvir…….
    Orne l’intervalle…………………..limitrophe…..des ires sucées………polymorphes………..en flash…………
    Rieur planétaire………………….à la bise……..chiffrant l’autre…………dédire las……………..open……………..
    Endêve toujours ici…………….du levant…….qui crie caché…………..rassurant……………..la tanière………

  109. bissecta dit :

    1. Mur, ni à l’ouest, ni à l’est, ni en haut, ni en bas; à croire qu’il est électrique.
    2. Faces de la langue comme lames de l’interface.
    3. Après nous, c’est le rire en temple sonique.
    4. Machines tissant les lignes du monde, jeunes parques.
    5. Clés digitales et une seule est opposable.
    6. Celui-là effleure la surface toujours prêt à bondir.
    7. Qui surfe sur le plasma tribal du napalm ?
    8. Balance l’infini fissionnaire.
    9. Matrice insérée au rythme des codes.

  110. bissecta dit :

    Je suis ce fait fabuleux indélébile.
    Je suis l’éclat de la douleur qui n’a pas d’heure.
    Je suis avec mon frère l’air, matière des émois.
    Je suis aussi rapide que l’âme démêlée.
    Je suis une longueur d’onde bien choisie.
    Je suis suis la voix aveuglante et callipyge.
    Je suis toujours enjambée à une partie de l’année.
    Je suis avec toi au crépitant crépusculaire.
    Je suis la couleur insaisissable des ténèbres.

    Qui si ce n’est moi, peux te voir au frémissement de la confiance ?

  111. bissecta dit :

    Déambule pluie
    et ronce ces hirondelles
    synapses pianotées
    sirop vertigineux
    la pointe bien programmée
    chute cajoleuse
    cris à l’affut
    écho écho écho
    croire photophore
    par cette rémanence obsessionnelle
    souhait aqueux
    brume sulfure
    car câlins, les monstres rêvent
    nomination vorace
    chiffre ermite
    écho écho écho
    bien plus loin que la cachette coronaire
    les 7 dormeurs tètent des têtes
    perles pliantes
    tanière en roue libre
    flaque cosmique
    sous tige comique
    concentriques courbatures

  112. bissecta dit :

    Ne pas sortir Nihil Und Ereignis/ Sombrage/ Mâles nuages à liberty city/ Sombrage/ Plein trois/ Sombrage/ L’appendice pertinent au vent/ Sombrage/ Qu’importe la mesure/ Sombrage/ cloche le signe à la personne fluide/ Sombrage/ Vraiment vain/ Sombrage/ La louange obscène et chirurgicale/ Sombrage/ Ou les légions impériales en frisson giflé/ Sombrage/Viande là/ Sombrage/ Souci secoué/ Sombrage/ Soluce au recrutement du clan élite/ Sombrage/ Taux de drop assuré/ Sombrage/ Pas un n’exécute sa physique/ Sombrage/ ça dégouline/ Sombrage/ Chimio magique/ Sombrage/ Borde ciel assassin/ Sombrage/ Emballe la fantaisie finale/ Sombrage/ Ne vote pas au diktat/

  113. Anonyme dit :

    Il paraît qu’on a deux cerveaux. J’aimerai bien savoir où il est, l’autre…
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    Auddie Live Un peu comme si votre graine de café en avait une deuxième
    il y a environ une minute · J’aime

  114. bissecta dit :

    C’est quelque chose que vous connaissez
    mais que vous ne pouvez pas nommer.
    C’est une notion très familière.
    C’est une pensée très rapide.
    Cela détale lorsque vous approchez.
    Vous le possédez pourtant et
    vous ne pouvez pas le donner.
    Enfin, quand on vous le montre
    vous n’êtes pas vraiment sûr de le reconnaître.

    Petite précision: Vous le savez déjà.

  115. bissecta dit :

    AINSI soit—il pour les mourant pas de jeux , la libre envergure pour tous, nauséabonde, je tu toie un ange, démesuré et je bois à l’eau de sa langue un nectar frucitifié en pénétrant la jungle de ses cheveux. L’ongle est dans le nerf d’une souffrance impalpable, ainsi, il me plait de geindre et pourquoi ne pas dire combien nous nous aimons, ainsi soit-il, je veux allelulia, so les esses grincent à la reberb.
    OK, bye!Bye!
    baille extaxe…..

  116. auddie dit :

    Engrisé par un glacon d’artois je fricasse à disjoindre la plus grande fabrique de sucettes calmantes de l’histoire de toute la région. C’est plus grand que nord, ça à tous les coups. Dans son giron se calavacadent des dizaines et des dizaines de forcénés du beat mais façon malingre, avec déjà la corde au coup, mais quelques regards pointus conditionnés par autant d’agacement devant les petits cris des cinémas à deux pates, cinémas parlants, tous ces cons en débraquemart, je regarde d’abord, et puis non, je compte les scandales, les grimpes à rien, la vaiselle de nos gorges serrées par la politesse, le petit truc vacance. Il finit son thé à la menthe et file sans poser le dernier carton. Un as, probablement, ou un sept de trèfle.

  117. bissecta dit :

    Une foulure de tourmentine, quoi.
    C’est ce que diront les hommes du futur.
    Durant une année d’un jour, en allant par le chemin aquilin, des pixies pertinents plein les membres,
    il sème son vieux sacerdoce.
    Son vieux sacerdoce sale à l’arrache, à la scatach, à la hache, wesh, sale son vieux sacerdoce, son ascèse affûtée, son exit stance têtue, scande encore encore encore le passage des deux fois nés.
    Le passage des deux fois nés ne sent jamais le sapin, ne débogue pas les gargarismes, ne nourrit surtout pas, au grand jamais, ne pas nourrir les homoncules au passage des deux fois nés sauf si le chêne sort de ses gongs.
    Si le chêne sort de ses gongs, un claquement de doigts aura passion de la trop grande vibration, de la leçon de l’abandon, de la chanson du moribond, en danse adorée à l’adieu, aussi en bleu adorable, assis par terre comme un enfant les hommes du futur l’appelleront grand prince après avoir foulé la tourmentine.
    Mektoub, coiffe-toi tu me fais peur!

  118. Anonyme dit :

  119. bissecta dit :

    FPS- Je ne peux pas tester le pillage du pirate au chapeau de paille.
    SPS- Tu transgresses l’appel du devoir dans les dos sages.
    TPS- Il s’aventure au sein des zones délitées.
    4PS- Nous sommes solitaires sur les navires ivres.
    5PS- Vous tuez en chœur ces démos de vertiges génésiaques.
    SPS- Ils explorent, ils sont légions.
    IPS- Dérobe d’une traque furtive la manie mentale.

  120. bissecta dit :

    Tu boises dans les rires- Tu faunes au sombre hystérique- Tu animuses des matrices- Tu familles toujours sauvé des ages toutes créatures- Tu sarabandes n’importe où- Tu glandes dynamique- Tu auras autour d’elle- Tu rafales ces faits fluides- Tu véneries de violence jouissive- Tu phalluses à chaque tige l’intact imminent- Tu averses de tes cernes célestes l’induction fertile- Tu torques digital- Tu testostérones par flèches magnétiques des parcelles de parsec explosés- Tu ramures la liberté- Tu cornes clair- Tu kératines au passage- Tu polissonnes symphonique- Tu verves gentiment- Tu instinctes bacchanal nos tumultes- Tu sybarites en paix- Tu chances sans cesse- Tu cœures coquin à l’infini- Tu mâles l’âme-

  121. bissecta dit :

    Merle le feu fera.
    Embêtant bêta test à culbute.
    Où système mental n’est qu’acéphale.
    Douce célérité.
    Souvenir vagal.
    Médusant l’énergie de l’impacte.
    Pas de contraction à la réception.
    Fluide hilare.
    Once influence.
    Certes la foi aura.
    Aria alpha essai par avalanche.
    Décime le rachis des villes.
    Gente lourde.
    Ratée pastorale.
    Allant sur missives maniaques.
    Super scénario de cursifs sèmes.
    Perle le nœud sera.

  122. b dit :

    Les grands pins frémissent de joie
    Car chatouillés par les nuages
    Seul, le vent sait pourquoi.

  123. bissecta dit :

    Loin du fond
    de son souffle phanérogame
    les tourbillons
    tinte ce fouet incolore
    à l’ignition par randon
    les cimes
    estime arrachée
    yaourt gallois
    en haut la houle enfin
    hypoxie de la joie
    l’escalier est relacé
    héler
    et Elle

  124. auddie dit :

    Dans ce bar, je fermais mon traitement de texte en pensant : « je crois que j’ai fini mon roman ».
    Je ne me sentais ni léger, ni spécialement heureux. Excité oui. Renforcé.
    Alors je regardais au fond de la salle cette fille qui me faisait des moues discrètes,
    Et soudain, je vis son visage.
    Pas mal.
    J’avais perdu ma myopie.

  125. bissecta dit :

    Désolée d’avoir oublié la clé sur le portillon.
    J’écoute, oui, toujours j’écoute:
    Il n’avait pas pleuré depuis 1967 et c’est beau.
    Soit disant.
    Grâce à guiroud, l’incendie à la place de l’oeuf.
    Non, je n’ai pas vu, j’écoute.
    Des kilomètres de tulle autour de la mariée.
    L’unique technicien qui casse le groove au shopping des midinettes ménagères entre midi et deux.
    Ma coréenne se hissant afin de saisir l’élixir jaune pendant que la boulangerie brûle déjà.
    J’entends alors: c’est pour mieux vous sortir.
    Vous êtes trop bonne.

  126. bissecta dit :

    – Piétiner, même pas payse, les cercles sempiternels.
    – Des étoiles fracassées aux talons.
    – Grand manque de claudication.
    – Plaintes et paroles à la chaine d’ambre des experts.
    – Tentation des tentatives.
    – Exulter entre l’interstice des syllabes caduques.
    – L’incommensurable silence commence sans cesse.
    – Espace affable si.
    – Humus sociable si.
    – Si la petite fève loge au tympan.
    – Emmasquer les monnayeurs, le pouce à la bouche.
    – Ouïr du sable aux polymères, la tierce foudre.
    – Et avec la bénédiction des bâtisses, balayer le balbutiement des aubaines.

    – C’est pour que je m’en souvienne.

  127. bissecta dit :

    Graine foreuse * Brigande * Au brio oublié * Est malsain le verbe virulent * Esse once again * Intrigante graminée * Effusion * Le bel outil * Efficace effaceur * Pastel * Sèche fibres tutrices * Easy usage * Tout se visse à l’inverse du solstice * Esprits chasseurs * Semence silencieuse * Livre le levier * Galerie * Eoran * Rendre la laisse * Bredouille brume brillante * Herne clair * Avec l’espoir d’un nom amnésique * Perce museau * Éclore alors *

  128. Manuel dit :

    Dedans moi il y a une grosse glace

    à la vanille qui fond dans la nuit

    sur les trottoirs de Miami Beach

    où rugissent les confus crocodiles de

    ma vacuité

  129. Estelle dit :

    ma vacuite s’aspire comme autant l’ubiquité dans un sac d’aspirateur, monde étouffant
    et tournant les glaces
    cherchant derrière le mur

  130. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Désormais, dans le musée ubique il y a foule.
    Foule toute écarquillée autour de la Salomé qui s’est extraite de son verni.

    Les chimères qu’inspirent les personnages dessinés par les contours de l’imagination magique trempent dans l’authenticité rubi du sang déjà gluant de l’assassinée. Leurs reflets flottent sur la surface du plateau d’argent.

    Devant un long bracelet de pairs d’yeux, la vamp primitive prophétise :
    Car c’est depuis l’aube, dans un berceau ignoré qui n’est pas un sépulcre et que seul convoite la lumière du soleil, que le feu de la passion pour les femmes attise sans commune mesure et préserve le temps et l’espace des ténèbres de la géométrie.

  131. bissecta dit :

    Tu crocodiles des vacuités- Tu ribambelles aurifère- Tu cassates- Tu orchidées ces esses lestes- Tu nuites nourricière- Tu déliquescences- Tu macadames l’Ève immédiate- Tu dedanses nobostant tant de trilles en transe ces réseaux- Tu muses- Tu encores fluide et aspiratoire certains soirs- Tu confuses par rugissements sidérés- Tu touffeures- Tu chimères savonneuse- Tu sylphes sirupeuse tes trépassés- Tu lunes- Tu diadèmes oculaire à l’oracle décapité- Tu aurores l’horreur du code spatio-temporel- Tu nitescences-

  132. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Tous piétinent, sautent. La ferveur s’emballe. La pseudo-danse tapage si bien que du sol secoué émergent les os des défunts trop retournés dans leur tombes. Un par un, comme en une floraison miraculeuse, joyeusement ils apparaissent à demi. Autour de chaque moignon, rognons cartilagineux certains danseurs se précipitent attacher les fils de dizaines de cerfs volants. Il plane alors, tout au dessus de nous, selon le trajet hypnotiques des charognards les plus miséreux, des ivoires au ciel, les âmes des ancêtres de la ville.

  133. bissecta dit :

    Ailleurs!
    Ailleurs, grondent les cicatrices à peine esquissées.
    Et les spectres de l’hiver chérissent l’honneur des demi-teintes vitales patientant parmi leurs ossuaires où, justes, les louves pourlèchent ces stalagmites mythiques au soupir du calcaire artériel.
    Les voilà, déjà alités à la couche de l’horizon. Les spectres.
    Ils ricanent avec les charnières sur le maintenant à bout de souffle puis érodent cinq fois à l’aide d’une petite cuillère à trois têtes la patine rituelle qui étouffe les écailles des échos.
    Plus loin, ailleurs, dans l’attente et en remerciant par avance toute réincarnation automatique, ces spectres nichent aux cimes des grues musquées-métalliques censées compter les frontières argentées de l’éther. A croire que les avatars cherchent une coutume.

  134. bissecta dit :

    La trêve d’un enfer d’une cadence innommable, cramoisie de lueurs dans le coin d’une pièce qui vous destine à la perdition rouge des cafés de Van Gogh aux ciels étoilés
    Et d’ici je dois certainement ressembler à une vieille étoile, à un vieux soleil perdu dans une lointaine constellation pour qui regarderait en l’air depuis un autre monde, alors le rouge envahi tout, mais ce n’est pas du sang qui coule mais comme un air de carmin qui chante sur les cloisons du regard.

  135. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Des trombes de flotte me réveillent : Les nuages essuient un chagrin monumental.
    On est sous l’eau ; on sous-marine.
    A chaque fois que le vent surgit c’est l’ivresse de la nostalgie maritime qui progresse comme une marée du jugement dernier.
    Des vagues vertes pleine de larges feuilles de canopée déferlent langoureusement. La forêt balance ses hanches de salope.

    Tout frise jusqu’aux oreilles ; comme on chuchotte un assassinat. Les oiseaux blancs voltigent en écume mousseuse. Tout se renverse et s’agite aspiré dans même mouvement.
    La pluie bave Niagara. Les pirates de la route, en bout de proue défient les brisants. Les branches ? Leurs jambes en bois.

    Au loin, je le sais, c’est l’horizon sempiternel de l’océan que je vois. Ma mer verte écorce. Où les oiseaux chantent les cliquetis des poulies et manilles et où les cimes dessinent les voiles et les mâts d’une marina. Je suis sur une eau sans huile, le vin des amants en délire. C’est la calenture inversée, celle de la permanence verte à jamais.

  136. bissecta dit :

    Il s’est trouvé par un petit chemin lagunaire, le temple.
    Se cacher pour y prier plus de distance au non des attentes vulnéraires.
    Les femmes ont mitraillés leurs charmes, me magnétisant.
    J’ai choisi ce fruit juste moyennant l’appétit du large, puis escortée des sand’s dogs calculateurs me suis allongée entre deux billes de bois.
    Le sable en mémoire.
    L’eau en mesure.
    Des vagues, les têtes montent et descendent comme autant de facettes stroboscopiques à cette météo poly-maniaque. Ma houle hume l’écume des mâles. Multitude d’une humanitude poisseuse et prête à moult passages sous sentences huileuses sûrement ayurvédiques.
    Des pas aux oreilles des chiens et je crois leurs crocs, à jamais.
    Accroupi, le vieil homme me chante les idiomes des crinières, leurs légendes vétilleuses engrossées de fumées saphir, leurs manies qui hantent maintenant les bars de la plage.
    La lune au plexus, je quête avec lui, hier.
    Quelques câlins canins ne suffiront pas à rendre jaloux cet océan et sa morgue assouplissant d’un ricanement le fouet solaire qui sombre sous mes reins.
    Le temps d’un flou, il est parti au surf de ses rides.
    Alors, étoffer la marée par de doux adieux, masser le mignon refrain des visages puis essayer d’épeler ce bleu adorable perdu entre deux perspectives fières de futur.

  137. Arthur-Louis Cingualte dit :

    Dans le film de mes songes projetés sur l’écran de mes paupières, Anouck chérie, je ne me vois pas ; ça m’est intensément frustrant de ne pas connaître mon visage. Malgré l’absence de miroir, j’ai tout de même pu consulter, au cœur de mes architectures merveilleuses, le reflet de l’onde. Ça ne m’a guère interloqué de constater que je suis, et sous chaque profil, comme l’âne d’or d’Apulée. J’hi-hane plus qu’autre chose. Je partage avec lui le désir baroque l’élan vers la peine nonchalante. Maintenant, tout autour de moi, ici, chez les locaux les plus ancestraux, à chacun de mes pas, je suscite l’indignation publique. Comme un profanateur de tombes précolombiennes je soulève de stridentes rumeurs et abandonne à ceux qui demeurent en mon sillage une délicatesse angoissée. Des avalanches de pairs d’yeux, trop ouverts, et de gestes tapissant de décence des visages consternés composent mon environnement. Alors que moi, comme tu le sais et comme je me le répète, je suis seulement un peu voyeur et avide d’étonnements.

    Lorsque je considère le présage dégringolant de la morte en beauté, que je sais sa tête encore noyée dans ma cornée et son corps unique oublié de tous, poursuivie par mes chimères, je me dis – je crois – que ça aurait de l’allure de raconter tout ça à un feu de camps. Non ? Je pourrais tout récidiver depuis le début et peut-être mieux faire. Tout recommencer en pénétrant des flammes qui réchauffent plus qu’elles ne brûlent…, ça envahirait correctement les ténèbres d’athlétiques étincelles.

    En dépit de la distance, plus qu’ailleurs, j’imagine déjà les pigments de braises patauger sur les dermes et briller sur les lèvres ; je devine aisément l’obscurité enlacer ma voix de sa plume funeste ; je respire sans difficultés le parfum du limon calciné qui fuit, effrayé par quelques dunes désertes. Je me dis que le cœur et l’haleine suspendue des animaux morts seraient les éléments d’une audience fidèle aux ondes que j’abandonnerais aux tourments d’Echo. On écouterait, ensemble Anouck, dans les gorges, la tragique rumeur répétée sans cesse. Elle laisserait, comme ça, cachée en marge, derrière la silhouette d’un arbre, danser une oreille bienveillante. Là ou la candeur juvénile irrite le cauchemar et agace le prisme hanté des noires et robustes forêts occidentales, tous m’écouteraient. Je pourrais alors, pieusement, dévoiler les promesses que parfois l’art soumet aux âmes désarmées ; et parce qu’il faut la voir, je situerais l’invocation, là, en bas, à gauche des Massacres de Scio de Delacroix. Puisque c’est dans ce coin, un détail sans noblesse, les membres négligés, amputés par le cadre, qu’une jeune fille instruit au spectateur attentif l’authentique compassion. Avec celle, inséparable, qu’elle étreint – il faut, en effet, les appréhender comme une entité unique – elles représentent à elles deux, très certainement – en tous cas, à ce moment là, pour moi, aucun doute ne souffle – l’un des plus rayonnant couple peint. Il faut voir comme elles fleurissent dans le cloaque de la sauvage débâcle. Cette apparition, presque obscène par l’exhibition de sa différence mutualisée, s’éveille comme une oasis de charité inespérée. Le reste est un amas de renoncement aux regards lugubres et ou l’extinction de la pitié entame la marche de son règne. L’âme des victimes dans ce charnier n’est plus capable d’atteindre la province de la détermination. Les corps affalés égorgent le génie de la sensualité. La substance de leur vitalité s’échappant, chacune de leurs intentions semblent s’évanouirent au loin – comme si il s’agissait de celles d’un cheval blessé prêt à l’achèvement – vers le lieu interdit ou l’illusion trucide l’espérance. Toutefois, lorsque l’on s’attarde un instant sur la jeune fille qui étreint de toute sa compassion et de tout son courage le chagrin inconsolable de son amie c’est si fort, si chavirant tout s’évanouit, se fige comme l’horizon. L’allégorie de la consolation même – la seule – à le doigt sur l’interrupteur du démiurge. Le corps nu de celle qui refuse, magnifiquement couvert du miel crasseux de la dévastation, les cheveux échevelés gras cheval, s’étire, vers celle qui accepte, dans un élan sauvage propre à la conviction d’une liane. Son visage, ses cils mêmes insultent l’horreur. Son attitude ne cristallise qu’une seule émotion, qu’une seule dévotion. Sa représentation est inoubliable. Je sais, quand cette image s’impose à mon esprit et illumine ma conscience, que ces instants, ces mythes que l’ont transfigure ne peuvent appartenir qu’aux femmes. Seules elles puisent ce tendre ensorcellement, cette somptueuse vérité et cette parfaite insolence aux terres les plus sombrement maudites par l’ubique violence. Il faut voir comment, malgré le chaos, la compassion serre et embrasse la joue de la détresse, la plus étouffante, la plus carnassière. Par son baiser elle essuie et engouffre nos peines. Cette brune héroïne, virago fauve, appartient, à n’en pas douter, à la catégorie des astres sacrés du zénith lacté. De ceux qui sollicitent toutes les révérences. Quand les temples s’écroulent et que le sang sinue dans le sable il émerge des visages que l’esprit fige dans le marbre des panthéons les plus inestimables.

  138. bissecta dit :

    Dans le sillage mal léché pour parler sûrement de la vérité sushi sans ride, l’Érodium révèle l’exil de sa perfection, sa beauté complétement inutile, sa branche maudite irrévocablement désherbée nonobstant l’infini asservi par les peuples.
    Elle s’apparente, loin du mortier, au crible critique éprouvante sur ce Simon plus que défait de froment toute fois vanné en enfer venu écouler ses grains lors de la certaine cérémonie d’un shintô famélique.
    Elle sera la sainte aiguille de Magalona vers le sud aux yeux de paons, après cessation d’activités suivant ce septième sire solaire se souvenant certainement si ce sabbat sanctifie son essence sous sentences scandées sans standards spéciaux.
    Elle est chez nous autres, voyez le bec de grue musquée en train de trancher six phalènes unitives quand l’heure de la mort délie nos défenses laxistes dont le trop plein déclare sa flamme au néant et par ce fait nous ne sommes que fils et filles de l’écho et du mirage.
    Elle systématise par durcissement une de ses méta-milliard d’épée qui déploie alors cinq esses perforeuses pire qu’un Hérode avorté, ancré en creux, englué en égo, enchâssé en chasuble, anguipède à la bulle bifide, puis lorsque sentinelle soudée, elle perçoit le voyant qui suggère sept crânes et dix bois alors affable d’un seul aicme le bipède sera scarifié.
    Elle mire la frondaison des dojos poudrés du pollen des sortilèges, des sacrifices de ses propres première femelles car oui: il te faut tuer ton enfançonne pour que cela lui soit propice; mire éthérée très dure, ces honneurs ignorés mais constructeurs de nations sans interprète au nombril terrestre où elle germera encore au sénat des curieuses juxtapositions pathologiques, la quête lagunaire et jappantes , cette graine questionnaire érodant la planète mais qui donne à l’humain la pulsion de la faire évoluer en bien ou en mal, ou de caresser le hérisson.

  139. Anonyme dit :

    et les gens rentrent chez moi, regardent chez moi, et je n’ai plus de frontières. Je ne suis ni là, ni là.

  140. bissecta dit :

    viendra le fluide qui se flûte
    là où frôle la feuille
    l’air jouant des tours toujours
    au tintement de lumière
    le lait en mémoire
    on se souvient à la caresse
    aussi solide que la bise maternelle
    la folie venteuse rassurée par le père
    serpentera le bleu entre vous deux
    l’éon qu’est-ce que c’est suspendu
    à ce réveil velouté sur l’île stellaire
    une pièce aux nombres incalculables de faces
    s’abrège avec votre accord ici
    tous les sons communiquent la prise de conscience de l’univers

  141. bissecta dit :

    Quatre pattes à la bluette funéraire blottie au sein du bénitier que balance la lune, fille naturelle de la terre et fille adoptive du soleil (Elle est allaitée au larsen des crinières nomades ( Sous les sabots, la vision jalouse d’une mesure onctueuse (Ce chapelet salivaire en cache-sexe ne compte pas plus qu’une touffe tourmentine dans la vallée (Whatever words she spit, however far away, they make her grow like she is green again (Les prêtres de leurs robe à l’air vannent à cloche-pied à peine fétichistes ces fraîches moissons, symbiotes des saintes tangibles (La revoilà escortée de ses photons satisfaisant en gerbes évanouies joyeuses (Qui atteste du tact cuirassé ? (On a dit qu’il avait appelé les poissons hors de l’eau et elle n’a rien voulu savoir des recettes du fin’amor, une morsure de miel surement (Jusque là ira le rayon prédateur de teintes tentatrices ( Et écorner le croissant au plexus solsticial sans faire preuve de fair-play ( Son sourire se saigne sous ces cieux)))))))))))).

  142. bissecta dit :

    Dans l’optique d’assassiner la lumière : Un périple insatiable, du natron aux iris, en mire : El lucero del Alba, la cachette de la mouette, quelques voiles pour le corsage, l’antiméridien du phénix, and the Wise Wild West : « Afin de libérer son esprit, il convient d’attacher son cœur » : Prends le loup pour époux pendant la chasse galerie :
    Beau bélier banni : écume broutée alors : l’acide salive :
    Sept as savoureux : syllabes de lucarnes : armes aux lèvres :
    Pigeon peu prieur : la symphonie murale : silence on mue!

  143. bissecta dit :

    Le vif saisit le mort lâché là par radio chaos le vif lie le mort à la chute de la vitesse-équilibre récurrente brondite sous son massage le vif secrète le mort qui se laboure se niche pourvu qu’ainsi soit pris l’envol du volt le vif mange le mort en dilapidant sa mémoire automatique évertuée de risque le vif parle le mort sur spasmes sympathiques ironiques ricanant du lit au cercueil le vif danse le mort entre les reflets des cieux et des ondes à l’ensemble des constructions cérébrales qui font office de soi le vif adore le mort couché sans justice à la première réaction où se devine bien des lucides si la prison ouvre le temps le vif rassure le mort captivant l’arrêt une patte à l’envers le mort saisit le vif

  144. auddie dit :

    F forme K klang V viite L liip Cliiit Geek
    A lme A sensible A rythmique Laminat (qui est un parquet en allemand, mais aussi probablement une manière de signifier que : J jeune C cantique
    et bien sûr que Je devrai augmenter mes T tarifs
    .
    .
    .
    Hier j’ai précisement vu quelque chose se passer: il n’y a pas de sujet, pas de temps, pas d’indentification autre que la mienne mais ça ne rentre pas dans les prérogatives comment dire, sémantique, uni directionnel, balisé, normaux, ou même graphiques, conceptuels. Qu’à chaque étape de la lecture, il n’y a mais alors aucune espèce de

    O oh E et P puis J je M’ m’amuse
    enfin oui c’est comme un loisir, mais ce n’est pas expérimental
    c’est une manière d’etherer le signal avec une déconnexion forte, phyque, emotionnelle pas vraiment, disons deconstructiviste élémentaire, mais pas absurde, il est là le sens. LA distinction. LE secret. Et pas la parodie. Et pas le n’importe quoi. Et pas l’automatisme, puisqu’il l’automatisme a été depuis longtemps répondu et tant assimilé qu’il s’est désolidarisé d’une simple technique idiote de la déconstruction sématique plagiée sur un combinatoire sonore et instinctif, humain.. enfin des trucs d’insectes, de libérants, de gaze quoi, pliuupp, on passe les voiles, ça bouge, non. ça ne bouge pas.

    C c’est ST U un N
    on en sait rien
    Insaisissable dans la lecture
    une irresistible envie d’aller dans cette direction, en tant qu’elle fait sens par sa pratique, parle et fait de la poésie
    et par renfort, par intime respect pour le sens classique
    il se fomente là des ingérences d’autres arts et c’est bien normal, on est en 2012
    c’est abstraire aussi la parole
    à la dégager
    l’érer
    l’bstruer
    a
    o
    la rendre plus conséquente en quelque sorte puisque si nous pouvons nous permettre ça, alors nous vivons dans une société saine et nos errances sont des gestes enfin
    et ces gestes se défragtent en une composition

    mais ce n’est pas fait pour faire un résultat

  145. bissecta dit :

    Tester le cri des poissons
    car opercule
    testiculaire
    en exotisme

    Claqueter quatre craintes
    au pointeur barreaux
    calcaire dorsal
    le clown de boucles

    Indexer ce digital
    branle le soleil
    pour sur obtenir
    la claire averse

  146. bissecta dit :

    Et au passage: faut pas dévaloriser les insectes!

  147. bissecta dit :

    L’horizon, au quart de faux violine espère.
    Il percetête l’instinctemps.
    Marchaffut sur bordeciel.
    Les frisepeaux attisent la fixetension.

    Droit et tranche les lignes familières des femelles sous le vent.
    En paracine se tremblevoit sa grâce.
    Frelfe à l’âmechasse virecaptée.
    D’une sifflebise quatrevoir son savesillage.

    La panique est plantée, ne pas l’arroser.
    Alors pour diriris l’enjouazur,
    doucevrai, mes digilèvres vibrincarnent
    sur ce mouvocéan songepromis.

    Son halo a déjà tout irradié.
    Ma mémocendre pétaleterre soulerrante
    des émotimots par cambregorge
    qui languetactent alheure mon cervocœur.

  148. Anonyme dit :

    vas-y ma jolie, envoie de l’amour, du gros sexe et du chiendent

  149. jerome dit :

    Souffloccupé des fractures jointesalletantes
    tes lézardes poétiques jointent l’Un
    en corps de la parfaite présence
    a en perdre la voie.
    Brise lumiere, poeme infinie, sans nombre d’abat(toir)-jour
    que renferme la vie….
    Bis ! Filoire d’étoiles saillantes…Bismiss ! …

  150. jerome dit :

    Suture poussière réductionneuse fractures
    a pleine brassepoussiere,
    en plein fractal,
    dans le varech, ——le saint oins,
    et l’hydromel
    a la ramassen’steack
    (pour bouffer quoi ??. —–Se remplir du Mystère !!)
    ce qui ne tient pas au ventre jamais
    ce qui sesusmecombustionne épais
    l’im-presmensongère raison,
    d’avoir les forces de traversenager
    le détroit de Gibraltar,
    a plat ventre
    surferidant la méreface de la mare
    piquant du bec la glace, en hivers,
    mourrantnourritnolent
    qui ne tiens pas au ventre.
    La farce !
    le bide creux des imaginaires fanfares,
    la parfaite errance
    au sein de ce qui n’est jamais inintelligible,
    la ou tous fait sens, tout en étant parfaitement opaque
    a partir du moment ou la réalité qui me parle n’est plus celle immédiate, mais celle de mon être historique,
    c’est tout l’immédiat qui me devient opaque
    pour que se fasse la clarté
    plus resserrer et puissante en moi.

    Pour s’encourager on se dit souvent qu’on a tous rater.
    C’est simple, prosaïque, et il nous semble alors que l’intelligence remet la sensibilité en place et inversement.
    Comme si la correspondance entre les deux, formait un lien, l’esprit, entre un commandement et une obéissance, qui se suffisent en soi, se répondent réellement plus parfaitement qu’aucune durée dans le temps ne saurait être assez longue pour le démontrer.

    Nous en doutons souvent

    en ne la contrariant en rien sur ce qu’elle s’est elle même intyerdit
    meme si elle s’interdit de n’etre pas odieuse , en scandale envers cacun.

    L’unique qui manque au bouquet, n’indique qu’un comment est Dieu.

    Une loi qui est on ne peut plus contraire a toutes lois, puisqu’elle ne produit que des résultats paradoxaux

    inaccessible celui qui pourrait tout me comprendre ?
    Je ne suis pas si orgueilleux.

    Offre d’emploi : je ne peux même pas m’interdire tout comportement décent,

    Carte postale : je vous emmerde.

    Pas de destinataire a l’avis de décès ?

    Aurais si peu aimer,
    L’unique capable de tout me comporter ?

    La pudeur me retient de vous appartenir autrement qu’en idée.

    Aux idées j’appartiens sans réserve.

    Elles sont ma grotte prés du puits de Siloé.

    Est réel de vivre lorsque rien n’est atteins,
    lorsque tout éclate en une impossibilité d’être tout,
    comme une louché de vers sur l’inenvisageable beauté
    comme ennui ontologique,
    une folie métaphysique
    ou s’éveille le vers
    au fond de la viande.
    Et que la vie bat son plein,
    de remplir le vide par le vide
    seul au fond de sa nuit
    et que le vide, écluse le vide
    et que né du vers,
    la connaissance de la fin
    étale dans le vide.

    Le renouvellement permanent du désir
    dans l’euphorique plénitude de sa force toujours renaissante ne m’interresse pas…ne m’interresse plus…j’ai trop conscience de mon propre vide, de ma bouffonnerie religieuse, du mépris et du dégoût qu’au fond j’inspire a l’être
    pour pouvoir encore avoir la force de croire possible mon rajeunissement.

    l’ivresse renouvelée de la force absolue, du désir, emporte-pièce parfait de circularité, a imprimer au chaos une forme
    dont je suis vainqueur
    ne me laisse plus dans la bouche et le sang que le goût amer du trompé.

    Moi, ce n’est pas cela que je cherche.
    Je suis plus vieux d’un instant de l’éternel naissance de mon désir
    je ne crois pas qu’il puisse renaître plus fort que lorsque je t’ai connu.

    Et pourtant il le faut, maintenant que tu n’es plus.
    Maintenant que l’imagination boue dans ma folie,
    que l’amour sans fin n’a jamais commencé dans ma vie
    que la vie me prouve la fausseté de ma connaissance de la vérité.

  151. auddie dit :

    dorment les fils du ciel dans leur bonté cataphile
    ils allègent un peu de bleu d’un peu de blanc

  152. bissecta dit :

    1. Monde qui montre son monstre ronronnant.
    2. Au milieu, s’échangent les mystères extravertis qui ne se lassent pas.
    3. Sourire avec le triangle, l’âme diluée.
    4. En souvenir de l’amour pour tout que flamboie l’onde bleue.
    5. Sans ailes, regarde le ciel, il te tue, tu meurs.
    6. Ce souffle sur sessions sinueuses serpente si syntonique.
    7. Ciseler par les sentiments savants des amants virtuoses.
    8. Se détachent ces boucles devenues sauvages éternelles.
    9. Je porte en moi, le coma de ta prochaine caresse.

  153. jerome dit :

    Voix dans le ciel.

    Du milieu du ciel
    vers ou je tend aveuglement,
    de milles manières,
    mais le plus souvent en m’effondrant,
    et ou naquit l’unique cône de lumière,
    coule la voie laiteuse
    ce flux contrariant
    qui semble aussi un arbre transparent
    une limite au mouvement,
    ou l’on voyait couler la sève
    des mondes, et si vaste
    que la moindre ramure était un océan,
    un chaos, provocateur d’être
    une fontaine, ou en se mirant, le néant vient a l’existence.

    Le monde est pure écoulement,
    des cascades de lumières
    tombant dru au néant.

    J’écoute une image
    dans la voix de l’ange
    construite comme un oiseau
    une biologie de la lumière,
    le chant jeté du silence
    au fond de mon puits de colère.
    Ou je meurtri aveuglement mon impuissance.
    De redonner forme a la poussière,
    de choses jamais constatées,
    ni éprouvées autrement qu’en esprit.

    Toutes les souffrances appartiennent a l’esprit.

    Quand elle sera revenue,
    elle me convaincra d’avoir péché.

  154. auddie dit :

    les licornes nous disent
    que les chevaux n’existent pas

  155. bissecta dit :

    Sa mère, ça dépersonnalise parmi les gens aux mains avec leurs technologies tutrices. Sa mère, ça
    oublie comme une connexion wifi déchargée d’émotions égalisatrices édifiant des effets efficaces.
    Sa mère, ça égoutte le flux en une flaque garce qui fait la nique au planning. Sa mère, ça fait
    vraiment chier de n’être que le sujet d’une construction de pères malades. Sa mère, ça respire et ça
    perle le fantasme des premiers pour-parler en sagacité fructueuse. Sa mère, ça chienne les fauves
    moyennant des joujoux pas si extra sur des extraits de numéros. Sa mère, ça putréfie tous les
    espace-temps perdus faute de l’avoir prise, sa mère la pute.

  156. jerome dit :

    Dans la pâte bleutée
    du rêve, tu me croquais,
    avec un essaim d’étoiles gonflant mes joues
    quand je dormais.

    Et au fond du vagin qui formait mon oeil,
    se refermer la cicatrisse du ravissement
    dans des cantiques retentissants comme des scalpels de joie
    évidant la nue apparence de l’appartenance.

    L’échelle brouille ses barreaux,
    a mesure qu’elle s’enfonce
    dans le sens du vide apparent,
    tissé de joncs
    les tétons
    offert en sainte communion
    a la bouche de compassion.

    J’ai la sensibilité qui s’effiloche,
    qui se dévide dans des écheveaux de perte,
    de couches successives sans structure,
    gravant au burin dans l’âme
    l’image du soleil
    du tout incandescent
    ou seulement nos attelages psychiques s’apaisent en se conservant dans la fascination sublime.
    Riront , s’ils le veulent, d’eux mêmes, ceux qui auront cru devoir le produire,
    quitte a tout émietter,
    tout réduire en morceaux
    jusqu’à ma propre volonté,
    mon appareils psychiques fêlé
    défaillant devant l’incréé,
    le mal sans origine,
    sans temps
    et que le même fluide spectrale
    inverse sa pression
    et circule dans mes tableur e’xcell,
    de l’étron a la cervelle,
    pourvue qu’au bout
    tout repose dans l’éternel spirale
    du coeur, gravitant en cercle
    sur lui-même
    pendue au plafond d’étoiles,
    qui nous a d’abord tous sidérés.

    Nature est maître
    de produire nos âmes du néant,
    en devenant abîme insondable
    puits et source de lumière
    en incarnant le mystère
    l’union parfaite d’être et de néant.

    Mes tripes sont en plus grosses que ma cervelle.
    Et le temps de demain ressemblera
    aussi a un d’hier.
    Mais c’est le même tissus
    de lumière organique
    qui se répète infiniment.
    L’absurde de la quantité,
    et le premier sentiment de l’être
    et il éclot dans la pudeur
    c’est a dire dans l’attention de la conscience.

    Mais pour se distinguer l’absurde doit comporter que c’est bel et bien, une même structure finie qui se répète infiniment sans devenir nécessairement un non-sens
    si en ce paradoxe fondamental, ce noeud ultime de l’âme que le mauvais poète que je suis défais plus souvent qu’il ne le tend jusqu’à l’effroi, la substance concrète,
    la pate universelle,
    le commun argile,
    médium de tous les arts,
    apparaît comme Esprit,
    c’est bien parce que croire c’est prendre part a une partie de la vérité, qu’on ne possède pas.

    Le temps n’existe pas.

  157. jerome dit :

    Désormais,
    les chevaux de Lascaux
    ruent des matières de synthèse
    d’origines indéterminées
    ou des enfants de tout ages
    beaux comme des flammes sans destinée
    enfantent le vertige
    qui les rend niais
    mais qui soulève parfois aussi,
    des funambules chaussée d’escarboucles
    cavalcadant en furie sur des arcs électriques,
    éclaboussant de chaos scintillant
    le dais bouffon
    ou psyché noya le dire
    dans la pensée de l’avoir mis au monde.

    Milles tirelires trébuchantes plus tard, le tintamarre bourdonnait encore aux tympans des églises. ….

    Du premier mot de la mère
    sa première angoisse
    qui est aussi toute la nature de sa substance,
    qu’elle offre au fils,
    l’étendue de son être
    infiniment nié
    de la limite, chèrement payé
    d’angoisses, et de commotions
    extatiques d’une qualité sans laquelle
    l’incommensurable né.

  158. auddie dit :

    angoisses et commotions
    des quantités sans lesquelles
    je, sans permission
    me, ne laisse qu’elle
    dans un souvenir rangé dans le creux de mes mains
    quelques encoches
    des secondes
    un prénom

    non mon coeur, tu ne tuera point

    je ne laisse qu’elle
    suis peut-être un souvenir

    dans le creux de ses reins

    en fait je ne sais pas
    et puis c’est flou

    un mot simple suffit

  159. auddie dit :

    pour quelques secondes de plus
    mon empire pour un cheval
    pourrai faire jovial humeur morte saison
    portables telephones par quatre hommes
    c’est tous ces appels, ca pèse
    « see in my bag », une voix comme ca venue de la cour
    comme pour me persuader qu’il n’y a plus rien
    je sais pas qui c’est cet english
    de passage
    je sais pas, dans sa voix, il y a cette force du musicien, du chanteur, on ne le dit pas, on ne le sait pas
    en fait on sait pas combien ils souffrent les mecs
    toutes les fois ils où ils se retrouvent seuls
    rattachés à rien meme pas à nous
    juste à la chanson
    il reste que ce truc courageux, tout donner
    enfin bon ca va
    c’est que du boulot
    on s’en fait tout un plat de ces conneries
    et pourtant

    enfin,

    moi ca me touche ces trucs

  160. auddie dit :

    rene tank est joignable au 06 ……….
    la couleur noire est dans les pages jaunes
    zebra trois
    garçons dans le vent
    tous aussi paumés que les autres
    mais ils vivent dans l’instant
    je veux dire
    ils ne pensent pas

    je les connais, je ne les connais plus
    ne veux plus les voir ces gens
    ces gens de mon taf

    et puis ca repart les projets

    la bite sous le coude

    l’oeil vif

    enfin, tout quoi

    vous êtes prêts?

  161. jerome dit :

    Tantus labor non sit cassus
    juste judex ultionis
    Ante diem rationis
    ingemisco tamquam reus,
    culpa rubet
    vultus meus
    supplicanti parce, deus
    et ab haedis me sequestra

  162. jerome dit :

    Désormais,
    les chevaux de Lascaux
    ruent des matières de synthèse
    d’origines indéterminées
    ou des enfants de boutu-rages
    beaux comme des anges enflammés de destin
    enfantent le monde
    qui les rend niais
    mais qui soulève parfois aussi,
    des assèchements de funambules
    chaussés escarboucles
    cavalcadant furieux leurs arcs électriques,
    d’éclaboussant chaos scintillant,
    le dais bouffon
    ou psyché noya la pensée sans le dire.

    Milles tirelires trébuchantes plus tard, le tintamarre bourdonnait encore aux tympans des églises. ….

    Le premier mot
    qui se forma depuis le souffle de dieu,
    produisit ce vent galactique qui coure sur le désert du vide sidéral
    riches de toutes les intonations possible de la voie,
    et la cause de la chair,
    si sur le cadavre de heidegger nous cessons de déposer nos oeufs de mouches
    pour comprendre autrement la naissance de soi a partir du verbe
    ce n’est pas d’un monde dont l’homme a besoin,
    mais d’un souffle, d’une détonation première
    pleine de bruit et de fureur,
    mais dont nous sommes l’harmonie,
    la chaire venue du fond de la vibration
    confrontée a elle-même,
    sans échappatoire,
    du son archaïque et rémanant de l’univers
    la musique des sphères.

    Le cosmos était pour Pythagore une biologie du son.
    Biologie de la conscience du verbe.

  163. bissecta dit :

    Lors de notre dîner, princesse des psy, vous m’avez longuement exposé votre théorie et votre expérience sur le fait que déféquer n’était absolument pas nécessaire.
    Votre viande semble bien éthérée.
    Alors j’ai pris les choses en mains.
    Séquestrée dans une pièce carrelée blanche, je vous ai longuement sodomisé en vous faisant bien prendre conscience que vos cris trahissaient votre incarnation.
    Je vous ai, poupée psychique, laissée macérer parmi votre sang et vos larmes durant deux semaines.
    Lorsque je vous ai retrouvée, spectrale et maculée, vous avez maintenu en vos délires que le caca est une vue de l’esprit.
    Ô ventre tentateur et sphérique!
    A grands coups de talons
    et malgré quelques rebonds
    l’abdomen éclate
    en une gerbe d’hémoglobine et de merde.
    Viscères entrelacées d’excréments,
    la viande y trouve son divin fondement.

  164. jerome dit :

    Repentir:

    « Ai-je le souffle plus généreux? Maintenant que ma respiration se fait depuis le fondement
    de mon cul, ouvert au mystère d’aimer? »
    Pensa t-elle en longeant le peristile
    ou elle devait tomber sur Socrate
    allongé sous les tilleuls,
    voyant les arbres a l’envers
    et lui-même suspendue par les pieds dans vide,
    mais descendu sur des accords d’accordéon
    depuis les triomphes barbares d’amour,
    ces banquets de harengs de mots, ou ne le quittait pas la lassitude et le dégoût de la présence aux êtres, qu’il esquivait, comme il quittait leur cercle
    les nuits de promesses vertigineuses ou les saltimbanques astres
    tenaient jonglées dans la main du ciel
    loin des duels de mots morts
    la réalité de la pensée
    appréhendée comme une certitude improvisée,
    que n’écrase pas le soleil, au petit jour comme des oeufs,
    cerclés de défaillances lumineuses
    par les reflets pierreux,
    mais croit
    la certitude
    complexe, et pluriellement articulées au coeur de chaque instant de realite,
    au point que de le fondre dans le coeur
    soit l’unique épreuve de vérité
    ou je me voit tordu des milles feux
    qui me traversent des miaulements de lianes dans la jungle
    des méninges tordues du becherrelle
    qu’un cirque de singes,
    un jours avait offert aux égarés.

  165. bissecta dit :

    Les paupières épinglées.
    La peau en prière à peine glaise.
    Les paupières épinglées au souffle que délite cette cascade cosmique.
    Ose la fresque délicieuse et têtue certes caste, calque glane, à la nique du psaume.
    Les paupières épinglées au souffle que délite cette cascade cosmique en addiction sur haute tension ductile, de tes paumes.
    L’ample dictée pour passion sûre hausse sous tendre motion, tu dis ta pomme, je la croque.
    Les paupières épinglées au souffle que délite cette cascade cosmique en addiction sur haute tension ductile de tes paumes maîtresses entre mes cuisses adeptes du kit photonique.

  166. jerome dit :

    « En obtient-on une plus ample respiration? »
    pensa Diotime, en sortant des pompes funèbres
    ou des ramées de galants,
    pendus au pores des flammes
    du tabanel supérieur,
    venaient juste de lui creuser le fondement
    des cieux.

    « Ai-je le souffle plus généreux? Maintenant que ma respiration se fait depuis le fondement
    de mon cul, ouvert au mystère d’aimer? »
    Pensa t-elle en longeant le peristile
    ou elle devait tomber sur Socrate
    allongé sous les tilleuls,
    voyant les arbres a l’envers
    et lui-même suspendue par les pieds dans vide,
    mais descendu sur des accords d’accordéon
    depuis les triomphes barbares d’amour,
    ces banquets de harengs de mots, ou ne le quittait pas la lassitude et le dégoût de la présence aux êtres, qu’il esquivait, comme il quittait leur cercle
    les nuits de promesses vertigineuses ou les saltimbanques astres
    tenaient jonglées dans la main du ciel
    loin des duels de mots morts
    la réalité de la pensée
    appréhendée comme une certitude improvisée,
    que n’écrase pas le soleil, au petit jour comme des oeufs,
    cerclés de défaillances lumineuses
    par les reflets pierreux,
    mais croit
    la certitude
    complexe, et pluriellement articulées au coeur de chaque instant de realite,
    au point que de le fondre dans le coeur
    soit l’unique épreuve de vérité
    ou je me voit tordu des milles feux
    qui me traversent des miaulements de lianes dans la jungle
    des méninges tordues du becherrelle
    qu’un cirque de singes,
    un jours avait offert aux égarés.

    L »instant tésorisait
    l’amertume de sa salivante histoire
    fumeuse d’incomplet déchirement
    de la pierre sensible
    aux musiques sortilèges
    tambourinant les cages thoraciques
    du primate
    de milles verges sur le coeur
    ou trempe le mauvais oeil
    sa griffe de pélican,
    et son indéterminable sourire figé au ventre.

    Satisfaction,
    péché on ne sait d’où,
    sur la carte du vide,
    mais bel et bien tombé de sa gueule
    par le trou,
    la trouée essentielle
    ou la parole macère dans la merde
    comme une image sainte
    une icône d’intestin grêle,
    une narcisse d’opéra nouée
    au cou des perles de l’Olympe,
    un tuyau d’alpagas traversé de mensonge
    cette vielle ancre de mer,
    que la rocaille retient,
    et laisse s’épanouir comme une algue
    au gré des courants intestinaux,
    si un violent courant d’air du fondement
    ne vient chasser le mauvais air? »

    Diotime, avant de ramasser sa gueule
    dans le motif du tapis,
    tomba involontairement
    dans les bras de socrate jeune.
    « Le saviez-vous, ma chére? Il vous arrive la même histoire qu’a Pythagore, de tomber dans des fosse, qui ne vous sont pas destinée? »

    Diotime doutait du java-raï des dieux lares
    et moins de Socrate.
    « si jamais je m’en sorts…par les Dianes du becherelle!
    Et de ma machine a coudre,
    je vivrais en désirant comme je susurre aux tympans des dieux
    chaque oscillement,
    vacillement de langage
    ou je me rattrape au dit inexistant du coeur. »

    L’invisible attachement
    de Diotime pour Socrate
    bâillonnait les vaines langues querelleuses
    prisonnière course des écoles,
    retourna le jugement de l’innocent
    sur lui-même,
    et Socrate bientôt rêvera dans de bruyants ronflements
    du sorts de son âme
    écrasée contre la frontière criblée de la mort,
    d’intangible et d’immuables roche
    véritable mortaise tombé comme nos dents
    du ciel sur le tracé plat des électrocardiogrammes.

    « mais, ta peau subjonctive
    de reine tatouée des sphinx souriant
    au premier sors de l’être
    comme un enfant
    qui ignore tout le reste
    je pourrais toujours le comprendre.

    « mon point d’exclamation vous appartiens…! »

    La prêtresse, en sortant de la boutique,
    tintait toute une batterie de cuisine
    sur des pianos d’argent,
    dont l’unique témoin de la scène
    un anachorète insomniaque
    entrait dans la ville
    convaincu d’entendre
    dans le mutisme de son être
    les langues de nulle part.

  167. jerome dit :

    Tu es chienne
    a la fidélité dialectique des mots
    car tu trempes ta langue
    dans le coup frappé au dos des eaux
    l’axe enclumé
    par le soleil,
    ou demeure certes le triton
    qui t’entraîne vers Agnès
    mais ou ne vit aucun verbe.
    Et ta vie se métamorphose
    puisque tu possèdes éternellement ce que tu crées.

    Parfois, tu film
    la danse des molécules
    dans la saillance du vide,
    du reflet, aveugle.

    Chienne
    la magnitude du soleil
    son écrasante présence physique
    l’horizon, mur et vertige
    vortex physique,
    bannie les patte molles
    de ta voie, ton Nord
    en plein écrasement ,
    des mâchoires de la prison
    pour qu’eclate l’instant poeme
    de la passion
    et se referment
    recueillit
    et dit
    la vie sous l’extrême proximité d’une étoile.

    Affoler les topographies métaphysique de la présence!
    Ces chiennes lubriques qui ne parlent de l’être
    qu’en son absence!
    Il n’y a qu’une exigence
    chienne
    en robe grise,
    vagabonde erostatique
    elles courent
    les prieurés des couvents
    ou fut sanctifié l’animal dialectique…
    …J’étends ma serviette
    et m’allonge dans la position de l’animal psychiquement mort
    sur ta plage de scheveningen,
    ou tu revêts le paradoxe non-bâtie,
    ta vraie nature,
    de chienne
    qui arpente les villes
    le museau dans l’herbe,
    comme elle s’effeuille de jouir
    dans la fente
    de l’horizon buvard
    de papier.

    Mais sage tu enregistres
    l’ordre de la présence d’esprit.

  168. jerome dit :

    Synapses cosmiques,
    du regard chassant
    l’araignée métaphysique
    du plastron de lumière.

    Au bras le baudrier d’Orion
    car Rollex n’était pas encore une constellation, un sens,
    un trou d’heurs dans la peau d’abîme des fusillés d’espoir,
    les poings liées, au gonds de la porte des cranes
    ouverte, sur les bains synaptique du créateur
    ou harponnent, et lèchent la moelles des os,
    les langues de feu transperçantes comme des aiguilles
    a travers le canevas transparents de la course
    des chevaux d’ardoise
    entre les bornes de diamant
    de l’effroyable transparence.

    L’imago
    des sous-sol
    est double et se choisit entre elles pour devenir elle même.

    Du scorpion et d’Orion,
    chacun est la proie de sa proie
    c’est ainsi que parle le ciel,
    dans le silence métaphysique
    l’annulation conceptuelle,
    la nuit obscure,
    l’herméneutique élévation dans l’incompréhensible
    langue des cieux,
    trop âpre encore
    aux muqueuses de nos langues
    brodées des étoiles fuyantes,
    qu’aucune langue ne peut dire
    comme scintillement d’un unique astre,
    éclairant un nouveau ciel et une nouvelle terre.

  169. jerome dit :

    Le Pressoir éclaté
    fuit du mare d’écriture,
    du lait noir de lettres,
    ruisselant en grain,
    d’heures devenues molles
    mais comme deviens désir
    de manger de l’herbe
    lorsque je suis chèvre,
    je ne le saurais jamais.

    Couleurs kénose
    bleue commotion,
    d’escarmouches nocturne
    avec l’éveil du néant
    l’ange de la langue
    dans le ton
    des équimoses bleuissant a l’aube
    lorsqu’elles ont parlées
    les voyelles consonnantes
    du Nom
    de lumière reconstituée,
    pas du pâté, des perles
    de lucidité traversée d’inversement fluide
    de perspective d’idée,
    a peine évoquée
    mais sobres
    comme un vers luisant
    refermant la plaie,
    sur le berceau de l’âme,
    laissant voir en face dieu
    droit dans ses eaux scintillantes de feu de l’esprit
    qui bennisent ou qui condamnent celui qui les contemples.

  170. jerome dit :

    La validité fictive,
    des noeuds affectifs
    les rend insolubles
    aux informations de logique pure,
    mais ouvrent et exposent la moelles des os,
    a l’effroyable redoublement
    du vent glacée et vide,
    du tenseur galactique,
    qui souffle éternellement
    et laisse les énergiques grandes eaux poissonneuses,
    d’hypocondriaques inquiétudes,
    voir le jour,
    sous des cieux chimériques
    de cordes a linge cubique
    de coup de soleil logique
    coup de semonce et coup d’arrêt
    péchait le sorts en rang d’émail
    divisible et percée,
    le solde nul de toutes les additions du chiffre.

    Un organe été resté coincé
    au fond d’une tonalité
    du verbe…. et on nous donne les reste théoriques du vain banquet des hommes a manger…
    Ces ânes de l’appropriation
    qui caressent les bulldog de leur ordre sages et mesuré
    les nuits
    ou le diable achève l’incubation de la beauté
    et s’arme du pouvoir de tromper.

    A l’aube grise des marronniers
    alors que j’entendais choir la neige sur les souvenirs d’été,
    mon corps taillé dans leur ombre
    pointait,
    traçait la route maritime
    des courants souterrains d’anguille
    qu’empruntent les chalutiers chargés de ressacs,
    et de bruine
    a travers les atomes scintillant d’aberration
    vers l’estuaire du temps et de l’éternité,
    échouages,
    fait pour danser sur
    d’invalides sciences.

    Peut-on cartographier la transparence du sol?

    Peut-on justifier l’existence des villes?

    La pureté du mélange,
    la clarté
    l’indécomposable mythe;
    on ne peut le dire non plus,
    réalité métaphysique,
    sans désespérer
    d’atteindre,
    tout au bout de la lumière,
    la synthèse,
    le verbe incarné,

    Atteindre l’oeuf noétique
    sans le brouiller et
    sans être théorisé d’effroi
    dans son albumine,
    quoiqu’elle doive se figer
    sans cessé d’être libre
    c’est un tour pendable
    que sait tout magicien de Cythére.

    On ne nomme jamais que le surnaturel.

    J’ai laissé pendre, plissé de rides,
    au clou des nues
    la peau morte du soucis,
    lésé comme une ombre
    me faisant les poches,
    bourrée des banqueroutes de la métaphysique,
    du secret des faillites et
    de la dialectique d’amour.

    L’amour ne trompe pas.

    J’ai ri dans la même langue
    que les oiseaux du ciel et les lys des champs.

  171. auddie dit :

    « J’irai me crasher sur vos tombes » (la pluie)

  172. bissecta dit :

    1. En outre largesse s’affaisse cette source première à cracher le code.
    2. Au royaume aveugle, une prière amoureuse cascade Kinsei.
    3. La claudication garantie des cyborgs gravides.
    4. A présent c’est aussi un homme incarnant tous les fantômes du passé.
    5. L’ignition d’Amaterasu sur les ondes des ténèbres dansantes.
    6. Qui glisse au partage par cages avec le bondage des écailles digitales ?
    7. Il enseignera grâce à la pluie mystérieuse des pétales odieusement cramoisies.
    8. Des leds palpitent en symphonie ce nard neuronal à l’infini.
    9. Être en lui ou l’inverse, gage d’une ivresse féconde où les trous de verre sont confiance.

  173. auddie dit :

    9. En loutre étroitesse se réhausse cette fin dernière à ingurgiter du code
    8. Aux fers clairvoyants, une blague haineuse robinet yamaha
    7. La régularité non garantie des hommes ?
    6. Auparavant ça n’est jamais une femme cachée derrière les présentes évidences
    5 . Le pétar mouillé d’Albert sous les plates lumières immobiles
    4. Qui s’accroche à l’agoïsme par open spaces avec l’infirmière des peaux lisses analogiques
    3. Elle reprendra à cause de la sécheresse évidente des tuiles vernies sympa
    2. Des bougies chiantes de manière irrégulière, ce nerd une fois
    1. Ne pas être en elle ou à l’endroit, non gage d’un calme infécond où les bouchons de pierre sont mensonge.

  174. auddie dit :

    je ne crois pas que la vie disparaisse de la vie elle-même. Comment pourrait-elle? Je ne crois pas non plus que l’appauvrissement du langage usuel ou littéraire, celui qui ne mérite pas qu’on s’y attarde, malgré la profusion des publications pauvres due à un nombre d’éditeurs grandissant, synchrone avec un marché en expansion, voir la nécessité des producteurs, puisse entamer la progression et surtout, la mutation du langage. Le langage s’appauvrit puisque ses messagers, tel un big bang mondialiste, s’écartent, mais la communication s’étend, ou se concentre, se perfectionne. Aucun des deux ne perd ou ne crée quoi que ce soit.

  175. jerome dit :

    Petit joueur… »je ne crois pas que la vie disparaisse d’elle-meme???….. »…vous presentez le vers dans le fruit?? seriez vous demologue, a la manière de juan?? car vous oubliez ca dans votre analyse politique….Juan observe tout a travers l »idée de démoniaque . Ce qui rend le tueur plus terriblement froid qu’aucunb autre point de vue….et ca c’est bon pour le terreau litteraire.

  176. auddie dit :

    Je ne comprend pas les effusions de ce soir.
    Je réagis à des propos traitant de l’apauvrissement de la langue. c’est tout.
    je crois savoir ce que sont langue, langage et communication.

    Ma théorie est que la communication, elle, s’étend, se perfectionne.
    Ainsi, puisque la communication sétendrait, la langue, éthérée, vaguement évanouie, serait « vaguement » (à ceux qui n’y sont pas) ailleurs.

    Communication et langage ne font qu’un.
    comme corps et cerveau,
    comme bras et main.

    Je ne vois ici ni ver ni fruit. simplement,:
    la modernité. Et ce tueur n’est pas moderne.

  177. auddie dit :

    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………
    …………O…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    ………./….\…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
    ………..:.:…………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    …………-………………………………………………………………………………….politique………………………………………………………………………………. irresolue………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..
    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    ………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………….
    ……………………………………………………………………………. bassin d’idées

    penser le monde autour d’un isme extérieur
    sur un axe arbitraire
    grandisme, par exemple
    echo de nos mères
    de nos pères
    de nos écoles

    Notre … position ?

  178. auddie dit :

    L’origine du monde, c’est l’imaginaire d’une jeune femme pensé par un homme.

  179. auddie dit :

    nul n’est pays en son prophète
    nul n’est gay en son profit
    nul n’est goy en son préfixe
    nul n’est boy en son prétexte
    nul n’est toy en son crédit
    nul n’est soi en son prédit
    nul n’est christ en son moteur
    nul n’est toi en son maudit
    nul n’est moi et cent deux mots
    nul émoi en son moqueur
    nul nettoie qui s’en dédie
    nul déçoit en son débit
    nul de soi en son bonheur
    nul de soirée répond par coeur
    nul n’est moiré en son sherpa
    nul s’est marré en son pas cher
    nul n’est paré en son deux-têtes
    nul n’est pro-fête même à paname
    nul n’est amphètes de son pari
    nul n’est au faîte de ces dames
    nul n’est prophète
    en son profil
    en son pays tout faits de fils
    qui passent sous les océans

  180. auddie dit :

    nul de soi prend son bonheur, tulle de soie devant les yeux, elle se balance entre les heurts, de ces hommes grondement d’idole, ah ils peuvent fermer le lidle, poupée russe américaine, française et Sir, le meneur d’hommes. Elle? est comme la nuit au creux de soi (mais je te tiens), drapée du noir de mes paroles.

  181. auddie dit :

    ….
    ….
    ….
    ….
    ….

    Il paraît qu’on aurait retrouvé sur le tableau de Darwin, juste après sa mort, cette mystérieuse assertion: « rien ne se perd, rien ne se craie », puis un inconnu aurait rajouté: « à part l’écriture », puis encore un autre « donc RIEN », et puis encore un autre « si l’écriture n’est rien, alors, par elle, rien ne se perd »; auquel j’aimerai tant rajouter: « rien ne se perd, noeud secret, tout se transporte ».

  182. jerome dit :

    Hé bé, enculé vous envoyez sacrement du bois ce soir Auddie!!

  183. jerome dit :

    Et que vive putain les oiseaux du ciel et les lys des champs…

  184. jerome dit :

    Chanson politique

    nul est profit en son pays
    nul n’est parfaitement exemplaire
    nul vestige n’est oublié
    nul tombereau de boue
    n’échappe au politique
    nul sens désert
    n’est inspirée.

  185. Estelle dit :

    – Oubliette, épouse libre –
    – D’office en lacets –
    – Ver solitaire falsifié –
    – Naît en chiant –
    – Courage évident –
    – Éloigné tout le temps grabuge –
    – Joint une fois desserré –
    – Discours pour tous –
    – La chatte est sûrement sortie –
    – Par laisser-aller volontaire –
    – Au commun des mortel –
    – Tous sont borgnes : ils m’enlèvent les yeux de la bouche.

    .
    .
    . auddie pour bissecta

  186. constellation des recherches polyphoniques dit :

    dusty kiss on a clean bottom skin
    shaved venus is pissing a clear and sticky salive
    and my trembling hand is touching some strange mouth

  187. constellation des recherches polyphoniques dit :

    oh did i write on your tongue with mine ?
    i did not, forgive me, i’m losing memory and science
    as melting science within your thongue caressing mine
    is a loseng memory on the sound of your passing call

  188. auddie dit :

    va continuer à mêler, dans sa vie, techno et littérature, mais ne sait plus trop comment faire… Ou bien, ai-je tué le beat en l’écrivant? qu’il retentisse au fond des pages, sans plus d’amères nappes tressées.

  189. Estelle dit :

    oblongue la refonte d’un taxi de masse, calme élémentaire, occiput témoin, je dors.
    j’ai des aggréments à douche culotte en verre d’eau synthétique, bleu. mais..
    je
    la quarante patterns en un seul live. les ivresses incantatoires. bibliophiles.
    enfin j’ai des chiens
    ils me sont beaux
    ont incarné avec le père d’Enville
    toujours acide libre libre accès portez ouverte La même saveur qu’au passé
    l’alibi? oh, un resto-route
    je me cale la tête sur un claque des faces des armées toposculaires. la sussion mazout.
    là, tout de suite.
    une clope au réveil.

  190. Estelle dit :

    lehlancelancelancetyantaculaireasseviraleattentiste
    ipine gensembleanfaile, gélifiants codants gélifiants fluorescents

    appelensdaquabonniste
    Insfraéhistoiresdsiqfeutile mar lézrdhommeinsectefêlé
    bâardgeldfréquencehistoire

  191. Estelle dit :

    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooooooooooiiiiiiiiii/iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiioooooooooooo
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooooooooooiiiiiiii/iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiioooooooooooo
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooooooooooiiiiiii/iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooooooooooiiiii/iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
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    ////////////////////////////////////////……………………………./
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiioooooooooooooo/ooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooooo/oooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooo
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiioooooooooooo/ooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooo
    iiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiooooooooooo/oooooooiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii
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    ……………………………………………………………………………………………/……………………………………………………
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    /…………………………………………………………………………………………………………………………………………………/…………………………………………………………………………………………………………………………………………………/…………………………………………………………………………………………………………………………………………………

  192. estelle dit :

    oh la descente de lettre comme sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos de main
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos de mai
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos de ma
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos de m
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos de
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos d
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’……panthère de papier, douce comme un dos
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’……panthère de papier, douce comme un d
    oh la descente de lettre comme sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un
    oh la descente de lettre comme……………d’une panthère de papier, douce comme un
    oh la descente de lettre comme……………d’une panthère de papier, douce comme un
    oh la descente de lettre comme……………d’une panthère de papier, douce comme un
    oh la descente de lettre comme……………d’une panthère de papier, douce comme un d
    oh la descente de lettre comme……………d’une panthère de papier, douce comme un dos
    oh la descente…………………e sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos d
    oh la descente…………………e sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos d d d d
    oh la descente…………………e sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos d d d d d d
    oh la descente…………………e sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos d d d d d d d d
    oh la descente…………………e sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos d d d d d d d d d d
    oh la descente…………………e sut le dos d’une panthère de papier, douce comme un dos d d d d d d d d d d d d d

    oh la descente de lettre
    comme suit indiqué, au dos du cahier, d’une panthère habituée

    oh la descente,
    je me languis, passe au crible
    oh là, droite, imaginaire, d’angine mobile mon adversaire
    constituée de hanches de contacts
    d’une tranche fixe tout le monde
    de sausisson d’eau

    oh la descente de lettre comme tu sues sur le dos d’un bourdon grand contrôle convivial la façon dont tu restes, et pense en queen, en naufragé, tu tires la corde
    fend tendu,
    je suis moi même dans un bourdonnement déboulant déroutant débordant d’imaginaire quand tout ça n’a plus de nom, là autour de moi
    enfin j’imachine bien le travail
    le parachève nerf de tête et tête de court et nerf habité

    il faut
    faire glisser
    abandonné
    dans l’hiver
    tu t’habilles mainstream maintenant

    dans,
    les corps à boutons

    les coeurs à bouton
    tourne en ville
    non c’est non
    c’est assez fréquent,

    (des terres habitées)

    oh je dresse
    l’essor indiqué
    tourne ville –

  193. auddie dit :

    réponse aux auto murènes lâchés dans l’espace radio romantique
    et le nom des ondes on refera pas rien
    non

  194. auddie dit :

    nous pouvons donc statuer du point numéro 5 place spectacle je m’en doutais de la valeur non-sûre des on-dit parlez pas c’est la fête comme on m’avait, et les sirops dans les âges les ensembles sans clé couvert de on se dégueulasse, on se dit les saisons, claie sans pantalon je m’éxégèse égal, césure impatiente et vive, poste aux lèvres carrées, la correction, séparé de toi, quinquenat en cas de rend

    de la classe superieure on sourit du bout des doigts les comptes néons fever sur la pavée, sans rien à te dire ni les futilités d’usage et au dehors les cannes saignent du jardin et sans rien à te dire ni les futilités d’usage et au dehors, lacante statuette des voisins, sans rien à se dire ni dieu ni les futilités d’usage et au dehors les parents clim des portes aux voisins, et sans rien à te dire s’emmele maquillage def les ombres du voisin, portes fines à l’amour romantique idéaux visages qu’emporte folle la fille le feu fut-il occupé, et au dehors les pardons les rires de l’enfante endormie et aux parents, aux voisins, sans rien à conduire ni les futilités d’usage et portes à feu du cran bleu et au dehors les parts conquises et les fertilités d’usage au dehors les voix les signaux des voisins sans brin à se dire et l’effet canne ou sage et les renforts, la radio du voisin sans rien à se dire et là toi, def con d’escadron en cage, sans rien à te bruire et les sinuosités d’usage, les poignées de main du voisin, sans rien à se dire et les futiliés d’usage et au dehors … les vastes en signe et les fficultés de partage du semble ici le sel du partage du ventre du voisin, sans rien à se dire et les futilités d’usage, et au dehors le conte en cire, la vitesse, et au dehors, c’est rien à te dire ni les futilités du sage et au dehors les pâtes en sexe du voisin, sans rien à te dire, et au dehors,

  195. Doki dit :

    tu t’acharnes, secours/défonce, lorsque d’animal réellement consacré, vivant et dégoulinant, qui aise dépassé ces multiples cernes, fourrage la roue sûre

  196. Estelle dit :

    klang massif apogée thermique enorme supersonique
    les patterns du centre sont forcement séduites par une nouvelle machine
    nos montres inferieures ont une dent contre Darwin
    séquen-frères porcins nos conduites s’ouvrent et parlent aux animaux solitaires
    quelques capots de racks s’envolent dans un souffle de smoke machine
    mais la funk d’usine, en quatre quatre quelque soit l’automne
    gémit à l’aube du jour, même à dix-sept, projetée sous les voûtes d’un plafond jamais prit en photo.

  197. Anonyme dit :

    mazette j’ai jamais lu des trucs pareil

  198. Doki dit :

    Double chaos
    des langues de soie
    tambourin en l’échine d’ivoire
    par le bourdonnement sublime
    collines de coca
    héroïne en effervescence
    là où le mot épi de blé bleu
    rêve de peindre un champ de maïs

  199. Oki dit :

    Ordre unique
    des dangues abrasives
    flûte gerrière au ventre de satin
    joue des sussurements mats
    sur des plaines de kéta
    second rôle en attente
    là où jamais le script ne s’efface
    écrivant celle qui peint ses nuits select

  200. Doki dit :

    Son ça taisait les siècles
    avec
    le-
    combat instantané sur la chair
    délaissée par sa peau pâle.
    Ce ça sort de sa peau,
    de son œil délié lorsque Claude occulte
    jette son pied pour l’alourdir.
    Sa peau épanouie sublimée signe de cette peau,
    saine-
    La monochromie
    sensée, satisfaite,
    là par-dessous des nuages,
    pas du tout en dehors de la terre.
    Papillonne lentement l’espace de l’individu
    proche
    anarchie.
    Stagne, stagne, stagne et stagne
    mépris rapide-
    Serrure à réussite.
    Phobie du bien.

  201. estelle dit :

    ductile reproductible, love-ring s’approcha de la sonnette, eut-il reproduit, maître en mangeant et maintenant il se prête, à la virtualité non virtuelle sans fondement tout comme vos trous de culs identificateurs au pointage des suicides aux réveil panta-logiques à douze côtés, ces rêves des villes, mucus et gomina, devant la glace à serrure car c’est toujours inversé, toujours. Et je confirme car Marie Demona avec sa peau blanche et ses gestes d’adieu, corset céleste et vagues envies, était! sur Jungle Exit. et je n’avide rien, rien d’une veille radiochronique, car elle n’a toujours pas dormi.

  202. Yuna dit :

    Je nage dans les limbes… Et cette flottaison aérienne, tamisée, luminescente, me caresse, me câline, en un sourire de lune, me mène à ma mère. Son corps astral inconscient se songe dans la réalisation. J’ai le sentiment de l’avoir bercée et endormie.
    Maman malléable.
    Au sein de l’apesanteur,
    mes mains dansent,
    entrelaçant de charmes ma merveille maternelle.
    Une bise, par de graciles volutes, soulève nos chevelures en algues dorées. Amour absolu souffle sur mon arme.
    Âme.
    Lévitation éthérée.
    Essence qui me tisse à l’univers.
    Des millénaires, un instant.
    Je dépose un baiser sur la lande de son beau front. Son nez, de quand ? Quand ? Ses yeux de velours, sa bouche d’argent, son menton fleuri. Et je prie, sa tête sur le présentoir de mes doigts, en offrande à l’infini.
    La mer de sérénité.
    Sensation lunaire.
    La blanche biche.
    La terre tranquille.
    Tactile trouvaille.
    La chasse gentille des chiens.
    L’air relaxant.
    Méditation sensorielle.
    Le chant de l’oiseau tonnerre.
    Le feu fluide et fantaisiste.

  203. f4 dit :

    Yuna c’est magnifique

  204. Yuna dit :

    Par ailleurs :
    Merveilleusement mignon,
    L’éon coquin
    Se balance sur le sourire de la lune.
    * Il cligne des étoiles**********
    * Il souffle aux plissures spatiales***
    * Il flûte une atmosphère*******
    Gracile,
    Il pointe les marches du xylophone cristallin.
    Tendre mélodie qui le nuage jusqu’à la caverne solaire.
    -Cette terre est heure-
    Un doigt sur la bouche
    et il frise l’écho des stalactites vibratiles.
    -Se nacre alors toute perception-
    Des sentes astrales tissent l’univers,
    Sans rime autre que celle de la biomimésis bien-aimée.
    Ici…Maintenant………. En suspension…
    Chaque soupir braise des genèses… ICI

  205. Estelle dit :

    imprevision, dérythmique, disserte anachronique
    on le pluie le coucou du temple
    oh la pluie sur mes mains quand je pleure des secrets
    coulent confondus, larmes d’amour de la chose entendue
    celle qui me fait croire que le jour d’avant
    j’étais un prince et de jamais surcroît
    j’étais un prince tenez vous bien dans ses mains dans ses mains
    luttant à mort pour des mots doux, toujours comme de bien entendu
    je ressassais les plaisirs immenses, désormais aquis
    celle qui me fait, femme donnée perdri, je ne me lasse pas de shooter en l’air
    la rate et ce faisant, utilise encore les mêmes mots une dixième fois
    camarade et je ne me tais pas
    j’ose le mieux de la terre dans un canevas anthracite
    j’aime ce mot anthracite
    non pas pour sa couleur, ni pour sa teneur
    mais bien parce qu’il y a un h dedans
    et ce truc français avec les t et les r
    les krr
    les trr
    les airs savants chanteurs barbares lotus

    oh, je n’aime que toi

  206. Anonyme dit :

    L’art, c’est savoir prendre des décisions

  207. auddie dit :

    des habitudes
    des insolites
    des arrivages

    association va ranger ta chambre
    association bol de cereales
    association brau a eau
    association « qu’on s’en souvient »
    association, du cul pour les moches
    association j y vais ou j y vais pas
    association j’te mors
    association tête de liste
    association des coeurs tressés
    associations des heures tranquilles
    association des séparés
    association c’est la vitesse
    association basse couture
    association des vénus dans ma main
    association des drapeaux blancs
    association de la lente ascension

    association des habitudes

    association a marée basse

    association pas d’esthétique sans séduction

  208. bissecta dit :

    Aux noms de tous tes noms Déesse des Dieux!
    Les évasions deviennent consommables, consumables, conspirées par le cortège des oracles guerrières moites de cette succion d’éther.
    Celles-là qui font misère des cordes à peines comptées, parfois entrevues durant le vivre et le mourir en la seule seconde terrifiante, orgasmique, mourir et vivre en la seconde qu’Elle éclate, Mère de la misère corde. En la seconde mourir et vivre, vivre et mourir en la seconde.
    Louanges à Déesses!
    Horribles câlins naissant dans le vent des ans où va et vient le débit désabusé, bel amour sans condition qui soupire les ondes des forgerons attestant le rythme radial, grand blanc semé à la trace odorante de ses voix.
    Saigneuses des univers.
    Celles-là même qui trament misère des cordes.
    Vénérer pleinement chaque porteur par pulsions premières sous le planning sévère de quelques planètes envieuses d’être épelées du feu à quatre pattes insoumises; seul ce feu faisait mine de savoir l’eau interstitielle.
    Mères des misères cordes.
    Mourir et vivre en sa seconde.
    En sa seconde, mourir et vivre.
    Reines des secondes sans jugement.
    Telle la silhouette en treillis assouvissant de déserts les humains accrochés à leurs crampes encrées aux milliards de maux, par inadvertance, offerts afin qu’ils bâtissent, oui ces salopes avec ou sans pénis, les humains qui bâtissent ces piliers dorées soutenant cette vacuité sure d’eux.
    C’est vous que j’adore!
    Vous!
    Dont je méprise le but.
    Plaies pyrrhiques abruptes aussi abrutissantes que l’obscurantisme des réverbères coincés sur la castration féodale incrustée aux fausses pierres et leurs nouvelles prières des putains de pères.
    Perds-moi vers la plaine gauche:
    alors les capacités persisteront à siffler le violet flûté encore, flûté, flûté, profondément flûté sur la pression psychique hurlée, flûtée, juste unisson et passion sans pardon, flûtée et harpée avec la cruelle croyance criarde des crocs qu’ameute la marche têtue de l’araignée.
    Vers la plaine gauche de celles que vous avez vidées de méfaits.
    En votre seconde mourir et vivre, vivre et mourir en votre seconde.
    Je vous prie d’y passer en premier;
    je vous aime car vous secondes croustillaient les lobes qu’elles prennent signataires des astres lagunaires, elles y demeurent volatiles au claquement de doigts, leur demeure première et seconde s’évapore lasse des lèvres pluvieuses, vers la plaine gauche.
    Oui c’est la plaine de celles qui bafouent votre bienveillance et de celles des troublantes trouvailles censées commettre la langue du parsec convulsif qui goutte ainsi la seconde où il se doit de mourir et de vivre.
    Vivre et mourir en la seconde.
    De ta main, de ta seconde, mourir et vivre.
    Vivre et mourir de ta main, de ta seconde.

  209. bissecta dit :

    Le cœur se griffe sur le pont des secondes.
    Ondes au ton percé sous le feu, ce roc.
    Chiffres calcinés, pourris, là, le monde fou.
    Fouette et cède ce pot à greffes rubicondes.
    Du gris court le support des sens tout ronds.
    Décence de l’absence alitée sans as en gré.
    L’heure croit faire ce pour à saccades.
    Parsemée de mondes cloués et de fées poncées.
    Neuf quantas passent leurs giflent à sonde.

  210. jerome dit :

    La perspective KO
    mêle imagerie de sainte éthique
    au fondu des chars gavant de boue
    la gueule illuminé du serpent de l’Usufruit.
    Et mord dépouille, l’astre manquée sans faute
    dans la mâchoire image
    envenime l’impression du rapt
    trop lourd d’hier sans fardeau,
    chercher pardon des roses aux glaires spongieuses de l’hier
    détaché des restes de la lumière
    enfumée d’esprit
    sus-pensif dans l’inspiration close des nuits noyées au feu manquant
    portant sur l’angoisse froide, au tombeau des limbes la voie scellée de garde esprit,
    l’universelle image décrit et avance dans l’avènement d’icelle.
    Je parchemine ma mort.
    Des autres faits taire me veux.

  211. Vrai Rom dit :

    A fiole fleur
    advint l’autre hier,
    livrer son ivoire d’oracles ivre de slogans
    Ci gît-vrai rhum des champs
    l’image m’appelle au bout du fil
    une voie sans perspective
    entrecoupée et percé de coupes sombres dans un couloir du métro mis au secret
    d’un gouffre pour garder le silence, sur la rame égarée
    par trop d’échos, d’ego ni trop loin ni trop prés des paroles distantes ou indistinctes.
    Oint le parlant qui retrouve sa perte dans la confusion,
    un pont en tout sens
    de l’esprit a venir, neuves lettres sans reflets
    a travers la grâce effacée des traces du temps
    la mort parle le vivant.

    Temps 0
    Conscience 1

    L’échappée sauvage
    a base de liens séchés
    jongle ses frites sur le diamant rompue
    du temps de conscience accordée
    a l’invisible enrôlement d’aimer.
    Interdire le retour des rotondes a la glace véloce
    d’un passé qu’on quitte avec humour,
    en immuable virée a la vitesse du monde brouillé
    sur l’axe du fol amour
    frappant de mort la signification terrestre
    du lettré.

    Glisse diamant griffe
    la part entière accordée,
    tant que l’offre est vivante.

    Chiffres calcinés
    L’horreur loge, sonne la mort d’Orphée.
    Et les planches de la normande caillent le corps du temps
    qui pond lui-même l’oeuf de verre orphelin
    comme les étoiles aux cheveux coupés gras, le lui murmurent en ricanant,
    la tête en l’oeil de boeuf de la guillotine
    coupez! entièrement un.

  212. audissecta dit :

    Monter.
    Le nerf foudroyé
    se fait prophète.
    Parfum de fureur
    distillé avec douceur
    lorsque l’adorable pancrace
    caresse l’essence d’Agon
    objectif de cendres
    en leçon de laisses
    et la tête droite savoir
    l’apocalypse recevoir.
    Je n’aime plus ·

    Live apocalypse mouchoir / snifer dans ses langes / le placenta du doute/ dans ces couleurs nacrées / je me désarrive / fin proche toute de moi/ et comment te dire / parfum de fureur / objectif descendre / dans la vie des combles / et dans la vie, en bas . / Adorable garçon / aux songes sans tunnel / aux amours assagis / quand monte le sel / d’un précise, t’en vis / tête droite sans le savoir / apocalypse d’un soir.

  213. bissectauddie dit :

    les mouches noires de Caplypso/ couches à fix/ cette certitude des leucocytes/ pour senteurs lacunaires/ tu as mouillé dans l’ailleurs/ solstice titille toi/ alors ignorer votre croire/ tact domotique/ au but d’échelles déchaînées/ l’ombre de l’éther/ l’éternité mourante/ pétasse céleste/ macquée au concept de disparition/ affolée d’un iceberg sanglant/ c’est ferme futur/ logos aviné/ par l’index décimateur/pauvre heure nuit.

  214. jerarquia intima dit :

    Ella, ella, ella no me dijo nada
    coreografias tontas, tontas coreografias
    Bobo, el gran misterio, no hay nadie
    el ruido de la escritura y de la lluvia, el zumbido
    sin embargo, sin embargo, sin embargo
    pausa
    drama del alma con agua
    así hacían los locos antes de nacer yo, y no lo entiendo
    una papisa muestra con su rara sonrisa que no se puede medir
    una papisa
    anestesia de muchas personas, pero parcial
    marcial y anticuada, pero bendecida
    flash de la desgracia

  215. auddie dit :

    I think i will open a spanish room ….

  216. manuel dit :

    it’s the same way your latest, but spaniard

  217. auddie dit :

    Si l’homme peut être démiurge, il doit créer beaucoup de chaos, puis remettre de l’ordre. C’est tout ce qu’il peut faire.

    Finalement la poésie c’est pareil, mais, dans la simplicité retrouvée, siège les conditions du chaos suivant, qui commence entre les synapses du lecteur énervé. Car non, ce n’est pas l’ordre qu’il désirait. Ainsi chaque lecteur est écrivain. Il ré-équilibre ce qui manque à sa constitution, instaurant un nouveau désordre. Chaque auditeur est également musicien. Pendant ce temps, infime, chaque musique, et chaque texte, change leur ADN. Ordre et désordre pulsent en millisecondes, mouroir et naissance de la transformation.

  218. jerome dit :

    Reading Sweep Gen theory

    Il nous semblait aussi qu’un ignorant du vulgaire des rabbins, en étudiant ces Deraschôth, n’y trouverait aucune difficulté: car celui qui est ignorant, indolent et dénué de connaissance relative a la nature de l’Être, ne trouve pas invraisemblable même les choses impossibles; que si au contraire s’était un homme parfait et distingué qui les étudiât il arriverait de deux choses l’une: ou bien il les prendrait dans le sens extérieur et alors il aurait une mauvaise opinion de l’auteur et le prendrait pour un ignorant, mais il n’y aurait en cela rien qui pusse renverser les bases de la foi; ou bien il leur prêterait un sens ésotérique, et alors il s’en tirerait bien et aurait une bonne opinion de l’auteur, n’importe que le (véritable) sens intérieur des paroles fut clair pour lui, ou qu’il ne le fût pas.

  219. 4F dit :

    …….
    …………
    …………..
    ……………..
    ………………..
    …………………..
    …………………….
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    …………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………………..

  220. auddie dit :

    On se glisse vite ! une maison sous la lune, située au dessus de la ville… C’est une sorte de repère, une base au delà des mers dont le fronton pourvoie ses armures: « souterrain d’occase barré d’un fief entre deux dragons ». Par les persiennes je regarde, et comme à clameur j’invite (barres devant les yeux) mon corps en suspension. Chaussettes rabaissés, terroir bancale, voyons voir, quelle vitesse? … au moins du champs à l’heure. Comme un patellaire, j’estime cette italienne (chaussure de marche sportive). Alors ce soir ce sera tango, expo, boum. Très bien. Tranquille je serai, je pourrai boire, remonter dans ma bulle, couloirs sans cesse obliques, caractères éprouvés, finales en pics de bics, grattés tout seul au bar, pourvoyeur bicolore, pur sang à la fripette, et du flux à la louche, et à la double croche, à la hargne, à la crête, aux grêlons! Ma défense en canaux, attaques sondes et artères, ma tactique sans veine, lamentin je me glisse (dans un), avatar sans complices. Mais je ne veux pas vous faire croire aux fantômes irraisonnés. Vous n’êtes qu’un immoral jeu, suis dans votre cerveau. Hypnose à la limite, vite, qu’on se ressaisisse! Qu’on mesure l’espace ! et les bords de l’écran.

  221. auddie dit :

    escamoteur / craqueleur / sauvage tellement qu’il envisage / les abesses de sa nièce / famille imaginaire / J’y vais en pédalo / tu oses en adidas / es-tu tus bien foutus / des doses à sans vue / des ondes assez basses / des oiseaux de longue vue / pour l’attirance de l’ombre, je descend / dans « les boîtes et salons” / hypothétiques, terrestres / tremblant sous les ovales / semblant tout des passants / vu du sol en gros verre / semelles d’imprécision / Ouais / dépense le plus encaisse / ne pense pas au pardon / foule au sang mirage / valeurs tous ces métiers / tu ira sans vie / eh bien tout de mémoire / ton frein au son qui lâche / redonnant de la voix / redonnant pour tout le monde / ce qu’ils ne veulent pas / (arnaque)( montrouvé ) / basket de plume / et osez adidas / et quand tu passes c’est qu’t’es pas particulier (e)

  222. auddie dit :

    Des poètes militaires
    guerriers des songes d’alors
    rencontrent au bleu du ciel
    windows ensorcelé

    j’ai lu en toi la source
    le geste –
    ô toi jamais content
    toi qu’un morceau d’aile…

    à tes pieds qui raclent
    éléments sans soleil
    elle; elle ment sans pareil
    obscure obstinément.

  223. auddie dit :

    Ces songes, en tout et pour tout
    méritent mieux qu’un réseau
    qu’un écran mou sur soi
    qu’une horloge un peu muette
    flamèche parmi les autres
    grattée au fond de soi,
    qu’on l’apporte, allumette ! à la garde !
    foncée dans la poitrine
    en souterrain glacé
    empire sous la veste
    d’un démon terrassé.

    .

  224. auddie dit :

    Dans l’anneau, sous la terre :
    …..laborantin crotale
    ……….mord la queue le venin
    …………qui coule comme un sérum

  225. auddie dit :

    Dans le livre de peur, une crêpe minuscule d’herbes séchées. Tout saisit la richesse extérieure et jamais rien ne bouge. Le repaire du plaisir siège dans cette feuille qui souffre, compressée, morceau crée recomposé sur le dos. (Plus loin), le roi télé finit ses soupirs d’un film d’eau, tissu de profondeurs digitales.

  226. auddie dit :

    Dans le livre de peur,
    une crêpe minuscule d’herbes séchées.
    Tout saisit la richesse extérieure et jamais rien ne bouge.
    Le repaire du plaisir siège dans cette feuille qui souffre, compressée,
    morceau créé recomposé sur le dos.
    (Plus loin), le roi télé finit ses soupirs d’un film d’eau,
    tissu de profondeurs digitales.

  227. bissecta dit :

    Les fleurs de l’amandier dentellent l’alcôve cobalt (in utero, les trames existentielles se tendent suivant un certain tumulte ((Diarmaid devait avoir connaissance des sages feuilles augurant le bel amour mortifère (((une gae bolga en quête cavernicole cendre d’ocre des parois qu’elle invente (((( cette biche glisse au sein du bosquet, partout, sa trace n’est plus une preuve (((((les gaz hululent en s’enlaçant sur l’austère aspiration qui occulte l’ignition pudique ((((((du combat coïtal de plus d’un milliard, un seul n’a pas de complice, en sa défaillance gît l’avenir (((((((la douce stupeur comateuse résonne sur ce qu’elle s’apprête à étendre sans mémoire et sans projet puisqu’ils sont sa prison ((((((((le signe sous le jeu de l’auto-strangulation se présente à l’infini (((((((((Rien n’est au plus égale à lui même))))))))) qui colle son savon photonique sur le champ brossé par le vent.

  228. bissecta dit :

    Les montagnes piqueront les étoiles.
    Les métaux prendront la nature de l’eau.
    Les vents se cacheront sous terre.
    Et le feu se cristallisera au lointain.

    A l’extérieur de la muraille, sur un toit mobile, une créature cherche son nom.
    Le froid déjà façonne la mémoire du futur.
    Durant cette nuit nivale qui hache des chorégraphies astrales, une parade originale s’estompe face au masque mondial.
    C’est l’aube, alors murmurant leurs fumées, que crient les crêtes vigiles à l’affût de leur forteresse.
    La créature n’a pas su ; les murs, elle ne voit plus, elle croit au torrent.

    Un enfant sur une rive, se mire.

    Elle capture les fouets glacés du ruisseau, en salue sa face, en salue son sexe.

    Le regard de l’enfant se perd vers les ombres offertes de la créature et il sait déjà que personne n’a relevé les pièges de la parole.

    La caverne était ouverte

  229. bissecta dit :

    Soumise Au carré Nikel La bite disponible et dure L’espion aveugle Charlatan A l’osier Des banquiers égorgés En rappel Avec les intestins L’anus au nez Et fleur de prunier Come-back Quand même Causse Non-épée Oui faussement Ces écus Nacre Berseker kawaii Moustache première C’est le sot brillant Torsion instantanée Futurama Manie marrante Vivante, rouge sente La meute du poulpe Poche encéphalique Eviscération Sérénité visqueuse L’aise Sa seconde qui luit En trait boiteux Débit muqueux Pour les peureux La corde en porte-clés

  230. Manuel dit :

    dans une de ses hallucinations, les statues grecques de la villa se sont mises à prendre de la marmelade de fraises sur la bouche et à transpirer; Alors lui et elle s’appliquaient à savourer la sueur divine des corps de marbre, et puis ils se sont branlés l’un l’autre, contents de leur hallucination.

  231. bissecta dit :

    Au sein de l’enceinte de ses cuisses,
    les petits chevaux en plastique,
    broutent.
    La sieste fait encore des siennes.
    Et le soleil frappe la fillette.
    On ne sait plus quelle heure il est,
    avec ces copains qui
    paissent,
    paissent,
    paissent sans cesse.
    Mais, ils peuvent boire maintenant.

  232. Marie-Agnès dit :

    à l’aube inspire
    et l’absolution
    sur le terre-plein aux arbres sans apprêt
    sur le trottoir où dégueulent les néons
    du bleu du jaune du rouge
    du cul
    sur le terre-plein aux canettes défoncées
    où les corneilles répondent aux cailleras en attente de métro
    les unes perchées en haut des arbres sans apprêt
    les autres perchés sur les bancs aux dossiers taggés

    à l’aube inspire
    et l’absolution

  233. Anonyme dit :

    tu as un don

    et plus que ça

    indienne

  234. Anonyme dit :

    Marie-Agnès…

  235. bissecta dit :

    – Prescience en sac à dos, le passé devant la baie
    – Heurter par le calcaire à cet Hortus des fois fier.
    – La tendresse verticale dégouline assurant la portance rapace.
    – Chacun appose sa patte, sa fréquence, sa couleur.
    – Emprise secouriste des premiers globules bleus.
    – Derrière les prières et les souhaits ombrent la technologie maternelle.
    – Et c’est quand même gravement sensationnel, ce soudain toujours.
    – Au vrai du frais à pic de loup, l’oubli multirécidiviste.
    – Pas de rose embourbés sur les dédales de dalles, encore.
    – Encore ce leurre des haches méandriques qu’impose le domaine.
    – Non exhaustif, non 144, non initial à la soit disante chaleur des choses.
    – Pourtant c’est là ! Hein ? L’inconnu récurent…
    – Sur les épaules, ce plomb passionné d’avenir narquois.
    – Mon ami aussi rien à l’autant éternel…
    – Qui piste le passé de ses crocs tentaculaires.
    – Qui ne se sait qu’à travers les coucous de l’autolyse.
    – Quitte à contempler les garrigues enchaînées à la météo amnésique.
    – Sans dire cet, intouchable, invité spectral dans ton dos.

  236. Manuel dit :

    Las Negras
    tissu hypercubique du jamais et de la non musique
    parfaite sécherèsse du singe et de l’abesse
    quiproquo de fausses prophètes
    angoisse batarde des prophétesses
    le nu le non le nu le non le nu
    l’eau le sel ah sel sel sel
    gravitant sur le sommeil du chemin
    le rire fou des jeunes savants
    le passage de l’ambulance pulmonaire et cardiaque
    qui récite des mantrams et pisse le dos tourné
    seule différence de la muse
    pour Rampin le loup du sud

  237. bissecta dit :

    Étant les formes, il est autant Elle, que l’amnésie, sa gestion.
    Les âmes boutiquières se reconnaîtront, l’ayant déjà exploitée, cette unité multiple dont elles veulent tirer à tous prix quelques conforts calculés.
    La maîtrise, le domaine, la marge bénéficiaire qui enchaîne ce qui se déroule pourtant jusqu’à l’autolyse.
    Pour survivre, pour s’inscrire au sein de cette immortalité cancéreuse de ceux qui se croient eux, après la raillerie de l’inflation originelle.
    Tu n’extrais de ce qui t’entoure que tes propres creux.
    Excuses.
    Supplications.
    Dans le cochon, tout est bon.
    La science intrinsèque, aphasique, aveugle d’Elle même et de celui titillant toujours le téton, beuglant sa maturité d’enfant gâté.
    Mais il est aussi Elle.
    A la limite du frisson, de la perception.
    Et dans le cochon tout est bon !

  238. auddie (rmx) dit :

    Étant pensée, Elle est autant Lui, que mémoire et désordre, ambidextre.
    Les enveloppes généreuses s’y perdent, l’ayant déjà asséchée, cette unité multiple dont elles veulent tirer à tout âge quelque effort soustractif.
    La guibole vacillante, la hanche coincée, l’usufruit claudiquant sur un bout de papier, avec en marge inscrit au stylo: acheter un briquet, le reste attendra (pour survivre… pour s’inscrire au sein de cette mortalité des faubourgs, construction mentale, lente aphasie, réversion originale).
    Ton regard c’est ta possession.
    Excuses.
    Supplications.
    Dans le coton, tout est bon.
    La matrice journaux, rues, bars, supermarchés, ciel plombé, a sa part maudite. Mais Elle est Lui, que mémoire et désordre, auto pilote.
    A la limite du coup de froid. Du coup de marteau. Du brouillard.
    Mais dans le coton tout est bon!

  239. pub pharmacéutique dit :

    Ah, du sensationnel, cet orgasme soutenu de l’anafranil… mmm, délice !
    C’est con, on nous donne de la liberté d’expression à hautes doses et on frise l’autodestruction, mais la suite est mieux, on tombe sur la délectation morose de la transgression, de coucher ensemble avec d’autres personnes, de mouiller…

    On est une acteur et une actrice réunis par le hasard et l’on témoigne devant n’importe quel publique.

  240. Manuel Montero dit :

    Jeudi, 30 mai, 2013

    Catherine me disait hier soir ou bien ce matin avec le café qu’elle se demandait pourquoi Artaud, qui était enfermé pour fou, était moins difficile à comprendre dans son écriture que Joyce, qui vivait une vie courante. Elle mettait des nuances, elle ou moi, nous disions que ce qui avait fait interdire l’Ulysse, le livre le plus célébré de Joyce, aux USA par la censure c’était la provocation et l’obscénité, tandis que le Joyce ler plus inintelligible était celui du Wake, et qu’Artaud aurait pu être classé comme fou par des critères plus ou moins propres à la répression des années 30.

    Elle m’a avancé une réponse donnée par une psychologue. On est arrivés, en faisant durer le petit-déjeuner, à ce que c’était une réponse simpliste et réductrice. Ce serait à formuler comme quoi Joyce aurait réussi à mettre sa folie dans ses livres, tandis qu’Artaud n’aurait pu la mettre dans ses livres et serait devenu vraiment fou. On oublie là que si même fou, Artaud nous parle d’une philosophie fondamentale c’est que sa folie était superficielle ou névrotique.

    Ah, du sensationnel, cet orgasme soutenu de l’anafranil… mmm, délice!
C’est con, on nous donne de la liberté d’expression à hautes doses et on frise l’autodestruction, mais la suite est mieux, on tombe sur la délectation morose de la transgression, de coucher ensemble avec d’autres personnes, de mouiller…
    On est une acteur et une actrice réunis par le hasard et l’on témoigne devant n’importe quel publique.

    Déjà à l’atelier, fuyant la routine dans la solitude, je prends, pour chercher un clon de Joyce, dans le modèle « folie dans les livres, normalité extérieure », face au modèle « folie, mais livres sérieux », le volume de Imaginations, de William Carlos Williams et les Cantos de Pound. C’est parce que la vie de Pound a été nettement plus folle que celle de Williams.
    Such painting as that of Juan Gris, coming after the impressionists, the expréssionists, Cézanne – and dealing severe strokes as well to the expressionists as to the impressionists group-points forward to what will prove the greatest painting yet produced.
    William Carlos Williams

    Selon lui le cubisme serait beau pour être glacial ? Non, pas encore, cela vient dans la tête acculturée de l’art contemporain. Mais bien que les idées de Williams pourraient être celles d’Artaud, son expression n’est que plus médiocre, confuse, moins importante pour la séduction à venir… Du moins pour le lecteur que je suis.
    La question de l’inintelligibilité de Joyce est la même, c’est un autre degré de sa provocation d’avant-garde bourgeoise dans l’Ulysse, que celui du Wake. Ce n’est pas sans raison que Joyce a finalement été répudié par Pound.
    Comme quoi la valeur du sinto…
    Catherine, l’orthographe lacanienne pour le symptôme propre aux livres de James Joyce, peux-tu me la rappeler? Je suis en train de rédiger mon Wake (je n’ai pas les Séminaires de Lacan)
    (écrit à la main deux fois)

    Bon, reprenons notre dénigration. Comme quoi la valeur du sinthome n’est pas tellement l’excellence mais celle d’un médicament thérapeutique courant, d’ordre esthétique, mais à la portée de tous… Je crois que c’est l’élément clé pour comprendre les Classiques, Dante, Cervantes, Joyce, ou Lawrence Sterne, William Carlos Williams, quoi. Que ce soit intelligible ou pas, provocateur ou pas, c’est l’usage thérapeutique de l’écriture en fin de comptes. Son succès n’est qu’un hasard. Un accident.

  241. Manuel Montero dit :

    ajoutons un pourboire pour le sevrage

  242. Manuel Montero dit :

    Cela revient à dire qu’il y aura toujours des textes, des ouvrages, méconnus. Et, avec eux, des pensées qui passeront à l’oubli sans pour autant le mériter aucunement.

    Assumer cela, et chercher dans la folie à ne pas rendre plus grave la souffrance de celui qui souhaite une écoute, c’est la tâche de notre curiosité en tant que vertu, le désir de savoir dépourvu de mesquinerie, et pourvu d’un je-ne-sais-quoi chimérique. Alternance chez nous, donc, de fertilité et d’onanisme. Pas forcément différents des animaux, parce que la loi de ce bas-monde prévoit aussi la perversion, comme l’a observé froidement le Marquis de Sade.

  243. Michel dit :

    BEGIN:VNOTE
    VERSION:1.1
    BODY;CHARSET=UTF-8;ENCODING=QUOTED-PRINTABLE:

    Bien dans la merde devant la commission d’aide √† l’√©criture
    J’esp√®re avoir su dire les bons mots
    Parmi les phrases toutes faites
    S’interposant intempestivement
    Dans mes errements de formulations

    Un entretien avec une commission des affaires culturelles
    Ne me laisse jamais indifférent
    L’√©v√®nement est de nature encourageante et distanci√©
    Mais l’exercice peut √™tre d√©contenan√ßant
    Eventuellement

    C’est l√† que √ßa se met √† parler tout seul
    Le résultat est généralement navrant
    Les phrases surviennent dans des accès de panique
    Ou des moments d’absence
    Qui permettent à ces phrases de vous assujetir
    Et donc vous les formulez
    Et vous découvrez en même temps que vos interlocuteurs
    Le sens de ce que vous venez de déclarer
    De temps √† autre d’heureuses surprises
    Sur lesquelles vous vous empressez de rebondir
    D’autre fois des blocs d’invraisemblance que vous creusez comme un d√©bile
    T√†chant d’en extraire un embryon de bon sens

    Et dans cette pénible alternative, vous aboutissez généralement dans un marasme aphasique qui vous transforme en un grotesque pantin désarticulé

    Ces phrases invasives sont élaborées industriellement par les masses, dans les réseaux sociaux ou ailleurs
    Et vous colonisent le cerveau
    Grace à leur forme étudiée

    S’il se trouvait un membre de cette commission qui me lise
    Je lui dirais que je suis navré pour ma piètre prestation
    J’ai encore √©t√© le jouet de phrases virales
    A l’instar d’un clone du XXIe si√®cle

    DCREATED:20130601T094006
    LAST-MODIFIED:20130601T094006
    END:VNOTE

  244. bissecta dit :

    Prendre la chatte chaude au numéro 69 puis déterminer le nombre de lettres qui se trouvent dans la librairie tantôt ouverte et ou mouillée selon l’angle de pénétration d’un œuf se léchant la queue sur les reflets des doubles haches au rayon boucherie jouxtant ce fond de gorge analphabète alors s’expose le million de caractères en attente devant des sémaphores félins ou sphinx neufs terminant ce dépucelage annales des quartiers lunaires où les reines nymphomanes engloutissent des pénis taurins en file japonaise nonobstant chaque pointillisme bouquinovore par plages véhiculaires qui se posent la question pour la deuxième fois du nombre de lettres contenues dans une librairie quasiment tokyoïte lissant ses poils guides et pistes d’atterrissages sans trompes de salopes à la sixième à droite d’une tour de contrôle clitoridienne guettant votre destination en biais des psychés autocrates calées entre certains rictus piétons au contour de la chatte à 69 têtes qui se lâche derrière toi.

  245. clifford duffy dit :

    bonjour c’est beau et + intense entree des /

  246. bissecta dit :

    – Tuer des infirmes aujourd’hui.
    – Le ciel est si fâché.
    – Dynamiter des vagins.
    – Et tu sais quoi la lune ?
    – Tu es trop blonde !
    – Fuir la nuit par amour.
    – Inversion lucide de raison.
    – Secouer l’espoir jusqu’à la dernière goutte.
    – Ordonner au sol de marcher.
    – Et punir toutes formes de pensées.

  247. bissecta dit :

    Connexion
    La respiration mécanique en nappe pour la mélodie aviaire qui pétille sous l’opale céleste.
    F5- A l’haleine du compresseur, l’écho crépitant de quelques rossignols comme des bulles bénissant le bientôt bleu.
    F5- L’attention du craquement carné occulte ce souffle avec cette stéréo droitière du piaillement véritable tremblement d’éther à la niche de la chanson première.
    F5- Des pas au plafond puis les gémissements du frigo s’accorde à boucler cette célébration aurorale et animale à la mi-temps du rose en défaut.
    F5-La féline gardienne des portes ou voici venu du couloir, la stupidité ténébreuse. Cela caracole hautain par dessus le feulement froid du cube ressourciel toujours supportant le chant patientant l’azur.
    F5- Alors le froid délicat se pointe, sûrement en reconnaissance des expirations glacées d’un part et des énervements encrés d’autre part, toujours sous cette salutation frénétique de l’éclat originel.
    F5- Sur le devant se focalisent les pies intransigeantes ne parvenant pas à étaler la symphonie hystérique que l’électroménager respiratoire soutient alors que déjà les nuages prient leur age et qu’un moteur ronronne au loin des croquettes criant au vol.
    Déconnexion

  248. auddie dit :

    Déconexion libertéd’aimer sans permis sans lassitude
    F7 la grimace en lot d’honneur
    félicitation de la foule
    princières omissions
    et
    la laine du compresseur, les quo crépitants, la beauté des visages, et des accordéons du corps mal aimé sans doute
    prête mon habitaion
    tu pleure tu lentcalme, ah les pieds! durs à la lutte
    canon, cannoncés
    perdre à tous coups s’évite
    une mise au menton ça passe la braillarde
    et l’invité sans doute
    dans le corps évité
    évidé sans doute
    en accordéon, hérisson des vagues
    rats
    pides
    tourbillons
    encorné, geste arthur
    léon cède à camille
    et coline s’en va
    dans la légère et compréhensible retenue, enfin
    loin des cris, des piaillements
    chacun force une heure de gloire
    en face tous ces profils
    la lisière de l’innocence
    l’inutile inconfortable
    colère des naufragés
    et la criée
    et la priée
    et la calmée.

    enfin seul, je me dépose pour dez bon.

  249. estelle dit :

    tôt ou tard le symbole
    elle m’a rencontré
    dur dur les moments doux
    dans un moment creux
    sur la route ascendante
    et le calme sec, lucide, anté inspiré
    maison dis lui vient
    si proche qu’on ne veut pas voir partir
    cette impeccable équilibre
    futur automne été printemps des nouvelles
    mots simples, rytme régulier
    hante et dis lui vient
    grondements d’automne
    comme si berlin était déjà en veste, en pantalon
    en couleur du travail
    comme si…
    quelque-chose nous disait de nous concentrer sur l’essentiel
    conscient de n’être plus ce fauve élastique
    véloce et tête brulée
    mais sous les doigts reposent
    assez de concerts, de charges, de branches, de papier, de feu
    pour tout bruler
    planches et élus .
    personnage montré du doigts
    toucher la barbe
    entir les strates grossières, rugeuses
    de l’atmosphère prend garde
    taper dans les réserves
    je ne dîne pas avec l’amour
    je me bats

  250. Manuel dit :

    Je suis moi très très CHAMBRÉ
    Elle est dans son trip sado-maso
    les autres aussi, tout s’entasse
    mes yeux pleurent, je veux une autre vie
    oui, les autres, qu’est-ce qu’elles font, je me sens aveuglé
    je n’ai jamais voulu être ici
    même si j’y suis pas
    merde et merde et merde

  251. Manuel dit :

    Une bien dure doxa
    une mauvaise posture
    besoin
    tu déambules et tu cries incongrue des mots de garce
    je t’ai toujours aimé, je ne me sens pas si loin que ça

  252. Manuel dit :

    absinthe dedans mon corps de marginal
    un billet de train qui restera dans mes testicules
    une morsure d’araignée dans ma cuisse, juste
    placée au seul opale où je suis seul, sans mon poil

  253. Manuel dit :

    CATHERINE GIL ALCALA M’A ENTRAINÉ DANS UN RAPPORT SADOMASOCHISTE PAR LEQUEL ELLE EST EN TRAIN DE RUINER MA VIE

    ELLE M’A MIS UN COLLIER AVEC UN GRIGRI SENEGALAIS DONT ELLE PORTE LE DOUBLE, C’EST UN CAURI

    LA SOUMISSION MAGIQUE S’AJOUTE À LA SOUMISSION MASOCHISTE ET ELLE M’A PLANTÉ QUAND J’AVAIS DÉPÉNSÉ CE QUI RESTAIT SUR MON COMPTE EN BANQUE POUR L’AIDER, ELLE M’APPELLE D’AVIGNON ET ELLE ME DIT QU’ELLE M’INTERDIT DE LA VOIR ET QUE JE DOIS SUPPRIMER MES OEUVRES, PARCE QU’ELLE A BESOIN DE SE VENGER EN FAISANT L’AMOUR AVEC PLUSIEURS HOMMES

    EN PLUS ELLE TRAME DE CALOMNIES ET ELLE ME MENACE DE ME DÉNONCER COMME QUOI JE SERAIS UN HARCELEUR

  254. Manuel dit :

    Bon, je crois que pour ce qui est de ma croyance sporadique en la magie, constitutive de l’arrière plan de mon métier de peintre, elle peut sembler dérisoire et même anaphrodisiaque, mais qui ait senti comme moi la fantaisie sexuel dans un rapport à l’Antiquité, avec le Satyricon et l’Ane d’or, doit avouer avec moi que malgré l’apparence ridicule, l’aveu du charme, du moins, serait ridicule, il se passe mieux que si l’on veut trouver du sexuel dans une modernité homogène.

    Je veux exprimer ma loyauté envers celle qui a été ces derniers temps ma maîtresse ou aimante, en tant que peintre son écriture a été très suggestive, et je ne veux ternir son image publique, mais je me dois, par ma déception et pour ne plus « subir » d’ajouter du sulfureux à sa réputation. La suspicion ne peut qu’introduire par la voie royale à l’audition ou lecture de ses textes.

  255. Manuel dit :

    J’AGONISE MAIS IL Y A AURA D’AUTRES CHAPITRES

  256. bissecta dit :

    En quinconce!
    La chatte écume….
    Mais:
    1. Ce qui relie pète l’hygiène mentale.
    2. Pas speed amnésiques du photon.
    3. A boire ? Pourquoi ne pas faire de libation sur le biton ?
    4. Les troublantes merveilles gémissent sous l’horreur de quelques blanches pétales.
    5. Et tous ces clitoris qui mangent la pierre…
    6. La larme diamantifère ou la perle du serpent.
    7. Et l’aphasie qui couronne cette syntonie qui nous fuit.
    8- Seule la solitude n’est pas une nounou^^

  257. bissecta dit :

    Connexion

    C’est le temps, tu le sais, à l’autre bout de la planète, la logosphère se taire, sur l’annale de Vénus en train de traire ma voi(e)(x) d’acier.
    Liberté carnassière.
    Ma mer d’hommes pleine d’horizons guillerets s’esclaffe durant ce nonobstant des espingassats dérapant par douane interposée le long du mercure désespérément médiatique.
    Et ces sirènes saignent sans cesse.
    Attrape à ce catch sur flaques clitoridiennes cet Aresquier crépusculaire prêt à plaire pour fuchsia pubère aux vagues futiles mais souterraines.
    L’apnée d’un plongeon ou le futur sans façon…
    Au droit des détritus, le véhicule végétalien varie de minuit à midi, vers ce voile, le vécu des vies, sale toile vaincue, croyant voir le soir ce noir, en vain vendu via vacances votives au droit de notes (dans ton cul^^).

    Déconnexion

  258. Estelle dit :

    kommodo au détail
    animaux au volant
    rébus dans la bataille
    forcenés fort troublants
    chats parqués sur la plage
    oiseaux dans des fours
    oranges aux barres de fer
    colère des oisillons
    plumage en maille de laque
    voitures au volant des choses
    seringues dans le mur
    pour tenir le tableau

    murmures en reflet tout bon
    aux images en dessous
    coulures d’un matin blanc
    parfois la nuit s’efface

    plein de moustiques sur mon trousseau de clés
    elle me regarde et intérroge
    mes yeux doux plein de doutes
    je la vois si fluette
    en fuite au pied des coups

    sur le luth et la pantouffle
    sur le burrin et la scie
    sur le menton et le genou
    tout à terre, c’est donc vous

    les traces
    des vibrations acquises
    turbulences amères
    sous pente tubulaire
    les sourcils froncés

  259. bissecta dit :

    Les pics de glace gouttent devant ta porte.
    Fière flaque feulant follement ses feux…
    Là-bas,
    déjà,
    la brume s’élève,
    maîtresse du rubis qui la teinte.
    Et les étoiles ont entendu la neige tomber sur tes pas.

    私 わ あなた などの死 愛してる

    Deux timides tiges de jade chuchotent le dégel.
    Puis,
    le mutisme immaculé rêvera du vacarme des kotsuwamushi.

  260. auddie dit :

    illusion ludique de Zion et sa lune iodée par la cuvette des chiottes
    éludé, logique, de Cayenne et ses cailloux bleutés, codé jusqu’au mexique,
    et tu te tirera
    ici ou là.
    Mais,

    emmènes moi doser, les fils en folie puisqu’il y a,
    autant d’éponges que quand on meurt, mais on ne meurt pas, alors

    on se retrouvera
    puisqu’on peut faire sans vous, ce que d’autres n’ont pas fait avant nous.

  261. a - b dit :

    1 – la pression somatique a des compresses cachées dans la sous-pente
    2 – de ton pantalon. Je les enlève il se déploie l’arbre à lumière
    3 – cosmique en déc-délice, le seuil du groin s’emmouche et se fend
    4 – en cri d’airain sur le devant, en oscillation oeudipiale
    5 – espère et déballe ses interdictions psyché-clichiques
    6 – pas d’acteur sur les pentes de ma clitosphère
    7 – je me débouche sans verser car au trig, au filtre, au climax ou aux doutes
    8- sataniques ou piscine douce, je me glisse et me ventouse
    9 – suppute un râle dans ta sous-pente je laisse faire
    10 – vepseral –

    20 – larespev et l’alternance des couleurs sismiques jour/nuit le soleil

    l’espérance des décimales en porte voix

    30 – je porterai ton nom je porterai tes choix

    40 – tes nombres

    50 – tes cheveux

    60 – ta raison

    70 – ta foi

  262. estelle dit :

    A la promissure extra-galactique fulgure le presque croire noire fissure du but en culbutes futures que suce cette âmedorette sanquette ultra-cuite contre rature d’omelette niquelette de sardinettes à toute allure chouf bratercater pe iactis car jure la sœurême inter-spatiale puisque mermuse ruse sûre, sur roulure temporelle élégante speedy draille oc watashi no aï blessure mais si lisse sous sylve vicieuse susurrant ces sulfures sans ailes cruelles, elle n’arrête pas de me le dire au mur dûment crânien trop dur parce que finalement tu fais ce que tu n’aimes pas, hein papa-lune pure réalité non nyctalope comme tes tapemères en froidure qui sillonnent de saturne pour mercure par bouquets Blodeuweddiens interposés cure linguale crâneuse où se lucidore lâmelove mure juteuse jeteuse de belles sources à cinq mains sous bure ou soudure d’une écume emmiellée de japoniaiseries glamoures qui piquent encore atomique cette promiscuité konpeitante autant tentante qu’une voilure leurre dans une boite à moulure zéphyrale, vespérale, fuckale déstressant ses tresses si soniques, mes phrères, c’est watumaros !

  263. Manuel dit :

    Madame Catherine est une vraie voyante et guérisseuse, pas d’escroquerie, elle fait des miracles. Tout comme las saintes et les prophétesses de jadis, qui ne se conformaient d’ouvrir un ordre monastique ou d’être exemplaires, mais qui opéraient de saints prodiges. Pour ma part elle a miraculeusement soigné et guéri une verrue. Le jour même de mon anniversaire j’ai pris congé d’elle pour me retirer d’elle à jamais, après une année de cure, et ma verrue des hanches est tombé sèche sur la paume de ma main gauche. J’avère aussi qu’elle est une vraie écrivaine.
    Vaille ceci pour une anthropologie analytique (et je fais remarquer que dans la possibilité même du concept d’anthropologie il y a sans faute l’analyse freudien) des sorciers et sorcières (l’anthropologue, étant lieu aussi d’expérience scientifique, peut appartenir à la catégorie étudiée…) pour l’édification de la jeunesse et pour empêcher leur chasse…
    J’avère aussi qu’elle est une vraie anthropologue est qu’elle peut très bien me corriger à titre de telle ici ou dans n’importe quel autre contexte, ou bien agir en tant que voyante et guérisseuse pour me démentir ou m’approuver, ou bien se moquer de mes histoires en tant que vraie écrivaine.
    Les écrivains sont des fous, des runners of the Amok

  264. f4 dit :

    j’ai enlevé les autres manou, mais j’aime bien celui-là. Si tu veux je l’enlève aussi

  265. auddie dit :

    Par ailleurs, la crique oblique, ostensiblement, se gorgeant aux gargarismes des grenouilles, cette marre à leur avantage, d’être en train de faire, renouvelé par son conformisme moribond, les baies bleues sous-marines qui pourraient avoir la particularité de tisser le contenu et le contenant en même temps, juste pour test funeste, ainsi nage la vie, sur l’onde loueuse d’autolyse, que codent ces causes caudales, lors des morsures matinales, au fond de son lit verdâtre, ce sont ses têtards guettant les têtes tiers, emportées par la rivière, donc à l’heure des criquets fêtards, pouce ou grève trois fois, bientôt sa cascatelle appelle la kyrielle idéelle, où pour ne rien dire la mousse ne saura choisir entre l’opale ou le jade, puis d’autres, d’autres, encore d’autres, car la lumière a fait mal, alors elle hulule au loin liant l’atroce au tendre sans aval, puisque le loriot cille sous trilles lasers, voyeurisme astral, trames du sérail, théâtral vassal, si la gente titille son vain verbiage, vaincront ces citations dont les grillons se déstressent, vers une coudée plus proche, l’ombre coule encouragée des nuages, nul but ne punit l’unisson, l’osmose humide en dentelle son sourire, voilà venir de l’embouchure, la torture, ce qui dure, ce qui sauve, c’est ce qui germe au mortel, pas forcément pendant les embranchements quasiment salins, gronde maintenant la colère du géniteur à la merci des demains, palabres neutres car les nacres s’occultent toujours, alors les blancs bourgeons d’en haut vampirisent l’eau épuisée du faux, se précipiteront quelques myriades de perles, jusqu’à d’ailleurs la crique qui dissèque ses coquilles sans âge au lent courage.

  266. bissecta dit :

    il m’a bien fallu admettre
    en descendant du tertre
    jusqu’à l’olivier centenaire
    et jusqu’au chêne-liège point 3
    jusqu’au centre point 4
    jusqu’au bout de l’allée, jusqu’aux vignes
    que j’ai oublié ce qu’il s’est passé au point 2 et surtout
    au point
    1

  267. auddie dit :

    ……………………↓……………………….↓……………………..↓……………………..↓………….

    →……………. J’aime……………..Une femme………Qui excuse………………Mon passé
    →……………. Un pont……………sécrète…………….des larmes……………..de mousse
    →……………. Au dessus………..de l’acide………….réside……………………mon futur
    →……………. De l’eau…………..odorante…………..dans un coeur…………..organique

  268. Manuel dit :

    Tes tétons sont
    gentils comme des nombrils
    et ta bouche est la première
    bouchée du tabou.
    Ton nom est doré, C********,
    et ton sexe du silex
    fondant retenu
    par une membrane
    de soie. Ton visage est l’autre
    face de mon visage.

    Tus pezones son
    dulces como dos ombligos
    y tu boca es el primer
    sorbo del tabu.
    Tu nombre es dorado, C********,
    y tu sexo es silex
    fundiente retenido
    por una membrana
    de seda. Tu rostro es la otra
    cara de mi rostro.

  269. auddie dit :

    Sans guerre et sans horreurs
    sans grandeur et sans traumas
    sans ivresse et sans drogues
    sans hiver, sans étés
    avec la plume trempée dans le doute
    dans l’air irradié de reports, de constats, de rapports
    crier un fluide flou en articulant bien ses secondes molles
    tenter de penser l’épelé
    le déconstruit
    la structure qui nous appartient
    le contenu qui nous abandonne

    Nous nous sacrifions à la paix

    et nous vivons comme les autres, sages humains, fils d’anciens soldats.

    Au coeur du conflit,

    nous avons la distance nécessaire.

  270. auddie dit :

    le lugubre est une consistance qui se mange froide
    la chaleur est une hormone de croissance
    le blizzard interrompt les amalgames du doute
    l’intention est bonne mais savez-vous draper ?
    hier, j’ai repris foi en la vie
    laissant les cartes jouer toutes seules
    sans miser ce que je récupère
    sans risquer ce que je délaisse
    sans pire et sans fondations
    sans meilleur espoir qu’une route
    ouverte sans cesse et -presque- sans arrêts
    le corps entier dans un passage dans la roche
    ou large et fumant d’inquiétude
    ou très, très, très vite comme un jet rutilant
    ou lentement, j’ai volé un engin
    j’ouvre, colères et bruit blanc
    dans un confort aux causes ralenties
    cet espace qui ne m’appartient pas.

    j’avance, moderne, mesquin, peu amène et fort saturé

    quelques poèmes font le lien avec ce que je ne connaissais pas.

  271. auddie dit :

    *

    *

    Dans « exister » il n’y a que des frontières

    *

    dans « dormir » le ménage est fait

    *

    et donne aux mots porteurs
    le dépassement de soi
    une formule éveillée

    *

    (dans « amour » le secret des sorcières
    qui, au calme, rend magique un soupir
    pouvoir de transformer

    *

    Nous ne faisons que transformer les choses
    Pour nous seuls, pour sourire.

    *

  272. auddie dit :

    Plus de 1600 textes à prendre ou à laisser
    Des miettes à prendre, à voler
    les souvenirs des autres / et les miens, et les tiens /
    Sous les pavés les pavés / et sous la plage (l’épave?) /
    du réseau en retraitement constant /

    des petits bouts de route /
    des moments creux comme ça / presque moi que je tiens /
    ce petit bout du monde / par des câbles sous la mer / d’Amériques à Nevers /
    Berlin à Montpellier / pour que vous rappeliez / vos bancs d’images sans doute /
    et le nombre des années / qui filent entre les doigts / c’est des textes en étage /
    Le vrai clic sauvage

  273. estelle dit :

    aha ha

    gros ballon s’en va

    gros ballon s’en va détruire

    refaire accumuler les verbes

    sans sujet sans fond

    il te demande d’où vient

    ton air et tas si bien positionnés

    de verdure
    de boule ronde et bleue

    qu’on lui explique que c’est sa création.

  274. john dit :

    Gros ballon s’en va défaire
    sa bande
    est
    avec
    lui

    manières et ta santé

    tes

    Gros ballon s’en va défaire

    ta

    crème

    et tasse

    d’1

    time

  275. bissecta dit :

    Framboise * Sous l’empreinte digitale * A l’encre de la datura * Chattes châtiées * Si * Siphon commun au typhon * Kératine inspirée * Ces fraises coquines * En ronde polytone * Ton aura * Gage des nuages * Et l’araignée verte sirotant la cervelle de mouche * A la perfection * A l’unisson * Entre les étoiles * Là où s’élance le silence * Lorsque ce visème sème mes non sens * Calculent les pouliches ailées * Quand tout est encore perfection * Toujours * C’est à dire * Le long des dialogues divins * Carmin * Au temps des chiens * A l’heure du saurien omniscient et rose à mon cœur * En l’année serpentine * La connexion des multivers éhontée * Alors la muscardine veux décider * En dessous des mélèzes * Car encensoir * Durant l’air qui danse * Maintes poussières cherchent à nicher * Mais le miel de lumière se meurt * Âme velours * Glace syntonique * Cycle des frissons * Fantasmes matant son champignon * Gouttent quelques gemmes liquides * Un vide parmi tant d’autres * Façonné par l’extérieur * Pour amphore ou terrier intimiste * Vaquent les larves * Même * Se sème soi * Sous le toi du samouraï de soie * Cocon câlin * Tendresse omnipotente * Empire de la douceur * Flocon sur cette griffe * Jus rouge * Pépins lovés en leurs chairs * Ce soir * Je serai demain * Deux doigts dans la bouche * Le pouce * Les molaires retardataires * Ce sort à taire * Cité sauvage incivile * Quelques yeux par terre * Prunelles * Au monde en quête de politesse * Lie * Lisse * Peau * Garde à vous * Ces maisons en fuite * Exaspéré * Le respect * Selon les soupirs cycloniques de la planète *

  276. Estelle dit :

    Treizième sous-sol *
    **Intérieur plus
    ***encore perfection
    ****multivers éhonté
    *****maigre samourais de soie
    ******dialogues divins
    *****quand tout est blanchi
    ****
    ***
    **
    *
    *
    **
    ***
    ****
    *****
    ******
    ********
    **********
    ************
    ***************
    *******************
    ************************
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    *********************************************************I*************************
    *********************************************************I****************
    *********************************************************I
    *********************************************************I
    *********************************************************I
    *********************************************************I
    *********************************************************I
    *********************************************************I
    *********************************************************I
    *********************************************************I vaisseau factice

    .
    .Mal nombré le freu des frayeurs
    nip de cloche et pends nibats
    et contemple dans ta boule
    usée fritée, rongée des parquets
    et la semaine bas coule
    jusqu’en guerre d’égée

  277. auddie dit :

    Une pluie de flaque
    lave l’éponge
    de ton cerveau humide
    comme une averse
    d’un climat tropical
    revu à la baisse
    d’une période glacière
    en direct de Cannes
    et ses eaux profondes
    Un cinéma d’air liquide
    fait sonner ses larmes de joie
    tandis qu’à la surface
    chacun sèche à l’idée d’une solitude choisie

  278. bissecta dit :

    Framboise * Sous l’empreinte digitale * A l’encre de la datura * Chattes châtiées * Si * Siphon commun au typhon * Kératine inspirée * Ces fraises coquines * En ronde polytone * Ton aura * Gage des nuages * Et l’araignée verte sirotant la cervelle de mouche * A la perfection * A l’unisson * Entre les étoiles * Là où s’élance le silence * Lorsque ce visème sème mes non sens * Calculent les pouliches ailées * Quand tout est encore perfection * Toujours * C’est à dire * Le long des dialogues divins * Carmin * Au temps des chiens * A l’heure du saurien omniscient et rose à mon cœur * En l’année serpentine * La connexion des multivers éhontée * Alors la muscardine veux décider * En dessous des mélèzes * Car encensoir * Durant l’air qui danse * Maintes poussières cherchent à nicher * Mais le miel de lumière se meurt * Âme velours * Glace syntonique * Cycle des frissons * Fantasmes matant son champignon * Gouttent quelques gemmes liquides * Un vide parmi tant d’autres * Façonné par l’extérieur * Pour amphore ou terrier intimiste * Vaquent les larves * Même * Se sème soi * Sous le toi du samouraï de soie * Cocon câlin * Tendresse omnipotente * Empire de la douceur * Flocon sur cette griffe * Jus rouge * Pépins lovés en leurs chairs * Ce soir * Je serai demain * Deux doigts dans la bouche * Le pouce * Les molaires retardataires * Ce sort à taire * Cité sauvage incivile * Quelques yeux par terre * Prunelles * Au monde en quête de politesse * Lie * Lisse * Peau * Garde à vous * Ces maisons en fuite * Exaspéré * Le respect * Selon les soupirs cycloniques de la planète *

  279. brieuc dit :

    Je suis la semence séreuse du soi sibyllin.
    Tu es le serpent à qui je mords la queue.
    Il est ce trépied enfumé par un simple triton.
    Nous sommes encore et pour toujours nos serfs.
    Vous êtes sans tête à la tête de toutes les têtes.
    Ils sont ce nom, le non légion, à la sortie du con.

    Je suis là semant ce serf heureux du roi séraphin alors que tu hais les serpes en qui l’an Dada et son jeu, loin de mort, l’astique.
    Il et l’Esse trépidant en fumier parent une simple question.
    Noue, la somme en cœur, ces pourtours à jouir, nous serrent.
    Voue, cette tête dépourvue de maître qui tète aux maintes mamelles, toutes étêtées.
    Île, Ô chère île, au prénom aussi légions que les ions : accouche du sort que l’on a jadis réservé aux on.

  280. auddie dit :

    Dans une colonne, un être sort du sentier. Alors chaque ronce, chaque branchage coupant, chaque plante vénéneuse, est le fruit de ceux qu’il a quitté.

  281. auddie dit :

    Après vingt ans de bons et loyaux services tabagiques, de bédave cosmique, de fumée grise, rose, verte et filandreuse, de toux et de thés et de thon, de musique sous-marine (là où ton sandre y est), pardon, de musique atmosphérique, déther nuitée, de feu dans les étoiles, de soufflettes, de couleuvres, d’écriture en capture, d’art abscons sous influence, de briquet dès le matin, de textes en déroute, d’écriture automatique, de café, de fuites! à la palme et au chichon, de feuilles, d’herbe, de putains de milliers et de milliers d’euros concédés à l’industrie du goudron et de la famine, multinationales du déboisage violent, de la déforestation, de l’accoutumance, de petits meurtres entres amis, du repli sur soi sur un trottoir… devant les restos, les cafés, en retard au boulot… Après des jours et des semaines et des années de taffes, de tires, de souffles âcres, de sprint avortés, de ronds de fumé, d’odeur sur mes vêtements, sur ma peau, mon haleine, mes cheveux, mes mains, ma queue, partout dans ma vie et même dans mes poubelles, après une moitié de vie consacré à la clope! … ça fait une semaine que j’ai arrêté, et … ça va. (un peu speed mais ça va)

  282. Manuel dit :

    O… O… O… lé

  283. lol dit :

    roudoudou
    roudoudou
    roudoudou
    roudoudou
    roudoudou
    roudoudou

    roudoudou

    roudoudou

    roudoudou

  284. lol dit :

    Frémissement dans la matière noire

    sous les mots simples :

    une déferlante de dictionnaires en métal coupant

  285. bol dit :

    une seconde de trop

    dans son silence

    la question est vive

    j’ai compris qu’à l’avenir

    on ne se verra plus

  286. sol dit :

    xénius escaladeur marché noir de cockpits bleutés en transparence rare coucher de soleil

  287. bissecta dit :

    5h06- Les algarades quotidiennes ne piétinent pas l’idéal en épée de Damoclès.
    5h08- Être le Nesci des quelques uns désabusés.
    5h09- Muser ceux qui lutinent sans louvoyer.
    5h09- Votre foirail en quinte corail, cajole ce gouvernail des crises séminales.
    5h12- Des neurones shuntés étincellent de mille malaises prescients.
    5h13- Aux francs félibres, l’orient en rire au combien rassurant comme les ondes en rimes, en mire.
    5h15- Difficiles à capturer ces médianes sans mots.
    5h17- Toujours, l’opposé, le bien aimé en Senseï, maître suprême d’une Bohème de la transcendance.
    5h18- La loyauté du temps, le merci de la mort, ces vies capricieuses, ton amour omniprésent, voici mon oui infini.

  288. auddie dit :

    12h21- Les Alcatraz quotidiens s’entêtent au comptoir de la corne d’abondance
    12h22- Perpétuel avantage d’être enfermé en soi sans terre à définir
    12h25- L’exploration est terminée. La bêtise s’installe. L’esthétique est enterrée.
    12h26- Les prénoms de ceux qui sont morts pour la tragédie de la vie
    12h26- sont des artistes oubliés. Ils n’existent que dans les contes bourgeois.
    12h27- La techno est une musique qui avance seule, sns critiques, sans observation, sans rapports
    12h28- Difficiles à capturer ces médiannes sans mots. La fascination ressemble à un tube cathodique
    12h30- Toujours, l’apposé, le bien aimé, le poème sencé, est un maître suprême pour sa descendance
    12h31- La loyauté du temps, le merci de la mort, ces vies capricieuses, ton amour omniprésent, voici mon oui infini.

  289. auddie dit :

    coton double
    come correct
    socca paranormale

    coton double
    come correct
    impact et moisissures

    clubfield
    séquenfrères
    critic 6666

    on the flyer
    séquenceurs
    commerce direct

    et redbluelines
    numéro quinze
    voicegroovecritikx

    oscar triangulation douce (le dix-sept et neuf)
    Younger Stan le gars
    brieuc le

    Etranges ces nombres sur ma cuisse
    changé le fusil des pôles
    BBLLMM

    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    ..

    ….
    ……
    …….
    ……..
    ………
    ……….
    ………..
    ………….
    ……………
    ………………
    …………………
    …………………….
    ………………………….
    ………………………………..
    …………………………………………..
    ………………………………………………………………
    ……………………………………………………………………………………

    ……………………….. berlin 2014 BLM « france textes »

  290. lili dit :

    l’art est devenu plus inhabitable que la vie

  291. lili dit :

    Dire les choses de façon positive. Dire la vie simple. Sinon quelques-chose va péter en nous. avec ces réseaux sociaux. « On a fait une croix sur la présence de l’autre » lili frikh. Les gens peuvent mentir, tricher, rentrer dans des dimensions parallèles. Mais quand une personne est en face de toi, il y a des dangers nouveaux. Tout le monde le vit, et tout le monde en souffre. Les gens souffrent de quelques chose de l’ordre du psychique / dans la communication de la réalité, télé, machin réalité? tout est réalité sauf l’homme ! Mais l’homme a jamais été aussi peu dans la réalité. « Alors ce que je voulais dire à toi : c’est que je prend des décisions. à mon échelle .car l’échelle mondiale est une supercherie. c’est une stratégie commerciale. l’échelle est humaine ou elle ne l’est pas. Tu vas vivre à échelle humaine ou tu ne vivra pas. « j’ai l’impression qu’il n’y a plus personne nulle part. on est connecté; mais les gens n’ont jamais été aussi seuls. Des situations comme ça te font comprendre ce qu’il est en train de se passer. »  » Les gens souffrent.  »  » Les gens en face sont en mode secret et planqué. Absolument pas tenu à la franchise, sur -eux-même ». Je parle du minimum vital. Mais ce minimum, tu ne peux pas le demander maintenant. Il y des gens.. tu ne sais même pas où ils habitent, tu ne sais pas ce qu’ils font. il y a un flou dingue, le flou du secret, étonnant.

    Je veux être de l’ordre de la conscience.

    il y a un grand danger

    on avale absolument tout

    on est bien au delà d’Orwell

    on est né par kke chose

    ce n’est pas le big brother. dans Big Brother, il y un tyran en haut

    mais là, on est e ntrain d’éliminer des choses très importantes

    des choses qui vont manquer à l’homme. Je le crois.

  292. lili dit :

    2 many poets

    c’est bien une chose qui a été mondialisée

    et il doit y avoir une raison

  293. auddie dit :

    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    ………. ………. Prendre
    ………. ………. ce qu’à l’onde l’automne
    ………. ………. Pour joncs de printemps
    ………. ………. purs apparemment
    ………. ………. pour après, parent
    ………. ………. pour amant, paré
    ………. ………. pour appât, marrant
    ………. ………. pas d’âme, mais tresses
    ………. ………. pour mettre en colère
    ………. ………. pour ami, satan
    ………. ………. et pour joie, poème
    ………. ………. très politiquement

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    BLM / auddie / berlin 2014

  294. auddie dit :

    Aller là où le bonheur est reconnu

    étranger ou pirate
    sans papiers, sans laisser-aller
    coeur à corps suspendu
    arrimé aux images
    d’un amour naissant

    L’éphémère c’est ce qui
    vient des enfants rois
    arrimés aux messages
    d’un amour blessant

    étrangers ou pirates
    sans papiers sans laisser-passer

    Ils n’écoutent que leur peur
    corps à coeur suspendu
    aux décombres de l’instant

  295. auddie dit :

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    ………………les poses lascives
    ………………les choses rasantes
    ………………les pauses, assis,
    ………………les causes lassantes
    ………………(les choix difficiles)
    ………………ou : pas envie de choisir
    ………………de poses dans la vie
    ………………ces choses lascives
    ………………pour elle :
    ………………une épaule solide
    ………………pour lui :
    ………………les soi difficiles
    .
    .
    .
    .

    ………………les choses de la vie…
    ……………….
    ………………..
    ………………….
    ……………………
    ……………………..
    ……………………….
    ………………………….

  296. bissecta dit :

    Esclave de son humanité * Humble à effacer * Cuir trop lisse * Trop fragile * Trop urbain * Enclave d’amabilité * Friable en l’ocre * D’un rayon * L’ombre fiable * Illuminée d’épines glacées * Car l’espace s’est cassé * Cases * Colonnes du vertige * Prohiber * Soûler * Nasses stratosphériques * Pourtant l’hirondelle est rieuse * La fourmi fermière * La lapine prolixe ou cannibale * La chienne fidèle * La mésange sage puisque parfois psychopompe * Dogme ductile * Docile ? * L’ivresse charnelle * Sanguine * Sous ces citronniers * Dérober * Dentelles dans la poussière * Bonjour * Mise en garde * Par derrière * Le vent dé-trame son visage * Libre de cécité * Un lynx entre les cuisses * Costume griffé * Coutume déchirée * Les fers en l’encéphale * Son corps en fuite * Fontaines des falaises * L’homme livre ses pages spatiales * Exil * En l’exil de ses ratures * En froissures futures * Là où sa peau se hérisse *

  297. auddie dit :

    ………↓………………..…↓………………….↓………………………..↓………………………↓………
    → ……………………….Allez…………….Moque………………..Les signes……….Contraires
    → ..Elle………………..visite……………..l’empire………………d’un oubli…………de fortune,
    → reçoit………………le présent……….sans douter…………du monde………….chaleureux
    → des messages…….que tu as………..Vu du ciel…………..se succèdent……….sans fin
    → différents…………..devant toi.:……….ces………………..Enchaînés………….par le coude
    → à chaque………… Peines…………….blanches………………la langue…………..se libère
    → nouvelle…………..et joie…………….lumières………………..et la nuit…………..la chimie
    → peau……………….et vide……………se touchent…………..parfois…………….du poing
    → hérésie……………et séries…………..au hublot……………sont sœurs………….sans air

  298. auddie dit :

    Il lisait un livre de la blanche en buvant une bière noire
    frémissant l’eau dessous, et sa dernière année,
    l’an dessus saturé de missiles, de pensées grises motrices
    fuyantes et comateuses
    dengues retenues par la digue, une dague piquant le gong
    sauvé du silence par un marin sans nom
    qu’une russe du sud a cimenté sous son bras
    sur sa bouche de plomb
    hiver boréal sous moi tombent les phrases
    qui veulent dire ce que tous les gens disent
    quand ça ne va pas
    mystère du manque affectif
    de la grande onde, familière et tranquille
    la vague d’humeur de raison
    à défaut d’un mariage de saisons…

    Elle me sidère d’être seule dans son tube.

  299. auddie dit :

    Bouillant, et ne pouvant lire, un livre de la blanche
    frémissant l’eau dessous, c’est ma dernière année,
    en buvant une bière noire, l’an dessus saturé, de missiles mémoire
    ventre tournant néant, mes pensées satanées.

    Monstres imaginaires.
    Dengues retenues par la digue, motrices et comateuses
    une dague piquant le gong, battant la drisse à l’air
    dessinant un vieux thème, la saisie d’un message
    regard fort décidé, ça fait bleu sur sa tête
    com’ tiré du silence par un marin sans nom.

    Anonymous dropping :
    Elle est russe mais son sud a cimenté sous moi
    par sa bouche de plomb, le phrasé de ces cils
    pédalant sous les feuilles,
    enfumé, l’homme fond
    hiver boréal, sous moi tombent les phrases et l’humus me porte
    « qui veulent dire ce que tous les gens disent de bon »

    seriously,

    don’t fuck with me.

    disait l’homme qui soudain n’avait que faire des mots,
    qu’une vie sans arrêt il utilisait

    jusqu’au sang
    jusqu’au dégoût

    et pourquoi faire claquer, chaque chose un arrêt?
    à chaque chose un poème !
    ne voyez vous donc pas qu’ils riment avec bohème?

    et moi, je veux être riche.

    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .

  300. estelle dit :

    les chansons tristes trip hop lourd façon béton des villes et rouille et océans
    se mettent à grandir et remplacent les prénoms en S, … s’apprêtent à faire mouiller les nanas et pleurer les mecs.
    Sans une bonne dose de sentiments, comment faire grincer les pièges,
    cimenter l’azur avec nos peines décapitées? les couleurs du soir peignent
    pendant l’orage s’abattent …
    cognent au dehors
    qu’au dedans je saigne,
    les rages sourdes pareil
    se déploient
    sur les écrans des villes
    et la carte des vins
    et je regarde en l’air précise
    et ça sent ce truc quand il commence à jouir
    à pleuvoir, que c’est tout lourd et graisseux partout, et végétatif, et prêt à exploser à notre place tu parles
    et les chansons façon quarante is the new 30
    et Août is the new BLACK
    et n’hésite pas
    n’hésite pas

    n’hésite pas

    n’hésite

  301. auddie dit :

    les chansons tristes trip hop lourd façon béton des villes et rouille et océans
    se mettent à grandir et remplacent les prénoms en S, … s’apprêtent à faire mouiller les nanas et pleurer les mecs.

    Sans une bonne dose de sentiments, comment faire grincer les pièges?
    cimentant l’azur avec nos peines décapitées, les couleurs du soir peignent
    pendant l’orage s’abattent …
    cognent au dehors
    qu’au dedans je saigne,
    les rages sourdes pareil
    se déploient
    sur les écrans des villes
    regarde en l’air précise
    et la carte des vins
    ça sent ce truc quand il commence à jouir
    à pleuvoir, que c’est lourd et tout graisseux partout, et végétatif, et prêt à exploser
    et les chansons façon quarante is the new 30
    et Août is the new BLACK
    et n’hésite pas

    n’hésite pas dans la dentelle des amis en partance pour nulle part
    obscur danse dynamite, criminel tu saisis ta chance sur les réseaux sociaux
    siologie solange soulage
    le feu
    qui danse matrice nombres et logo et punaises dans les circuits
    et gronde factice
    et lourd de trop, sur le clavier limace et te met des gants tu n’es plus toi

    et la deep house, et (tu veux un scoop?)
    orgues tristes
    et musique catho
    et deep house
    et accords neuronaux
    et allemagne
    et france et italie
    et angleterre
    et espagne
    sans majuscules
    sans rien

    n’hésite pas
    c’est parce que ça ne s’arrête pas
    que ça ne s’arrête RAT pas là
    et échanger nos pestes et nos conquêtes
    à gerber sur le voisin

    et moi je peux chanter « les chansons tristes trip hop lourd façon béton des villes et rouille et océans qui se mettent à grandir, à remplacer tous les prénoms en S, … et faire mouiller les nanas et faire pleurer les mecs… »

    .
    .
    qu’est-ce que ça va changer, à part …
    .
    .
    .
    .
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    les couleurs du soir
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    pendant l’orage s’abattent …
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    .
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    .
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    .
    .
    blm « France textes »

  302. auddie dit :

    on est pas dans la jungle
    demande à laurent
    là, vous vous trompez de truc
    c’est pas un combat
    c’est pas un fight
    c’est pas mon art contemporain contre ton art contemporain
    ca a pas à voir avec la noblesse
    ni avec la distinction
    ni même avec l’élégance
    ni avec rien de compétitif ou de brutal
    ni tes goûts
    ni tes matières
    ni ta hargne larvée exégèse moderne communication des loups
    ni ta com mec
    , ni ta com de merde
    non

    ce que ça a à voir
    c’est :
    que ça marche entre nous
    tu vois ?
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .

  303. croisé bâton dit :

    ……↓………………………..…↓…………………………….↓……………………..……………↓………
    → La pluie…………………lave……………………….le sel………………………………..sur ta joue
    → efface…………………..et…………………………remplace……………………………..ta foi
    → l’ancien………………..magma………………………efface…………………………………la plaine
    → signe…………………..et parole……………………la blancheur………………………….se donne
    → La ………………………chaleur……………………..Brise ………………………………..ton profil
    → neige…………………….et……………………………glace………………………………..brulait
    → le cache……………….condensation……………….Et demain?………………………..L’ennui.

  304. bissecta dit :

  305. comanche dit :

    les lettres d’amour de ma mère à mon père
    les mère d’amour de ma lettre à mon
    les mère détours autour du ventre
    mes paires et mes trois visages

    seront consignés

    le jeudi deux avril mille neuf cent quatre vingt deux, à trois heure. heure d’été

    j’espère vous y voir

    bien le bonjour chez vous

    la plèbe

  306. auddie dit :

    Les lumières jaunes et vertes et bleues et rouges
    sont elles multicolores?
    peu de mes yeux essaiment, mais elle ? mais qui ?
    Demain les cristaux d’une enfant de l’ombre
    osseuse et anguleuse
    à la voix Capri et rocade et oliviers
    à la voix bardot et moreau
    à la voix métal et bleu train
    à la voix d’hiver sans missile
    à la voix qui file et l’eau et Sophie
    et la voix de son père
    et la voix de sa mère
    et la voix de son grand père en retard, en négatif, tombé sur les roses
    et la voix qui pique encore
    comme qui pique ses yeux
    en déroute, ouvrière
    en capture et écran plat
    en colère contre la nature, jours ouvrés, double insolence
    et je reste en piqure de ciel
    à chaque peur de son nom
    quand sa seule acuité m’indique
    les errements du fleuve sur la carte
    comme si plus rien ne tenait
    comme si je me fourvoyais, et mentais
    je mentais.

    Pardon

    lili.

  307. auddie dit :

    voir en oiseau
    courir en cheval
    sentir en chien
    parler en poisson
    démêle en colins
    mille ans de collé
    des milles en colères
    mêlent à la colline
    des mails en colliers
    et là, sans un cri, dans un pli de ciel
    mange toi la planète
    fabuleux coli
    la mélancolie
    .

  308. lanceur d'alerte dit :

    tu fais quoi ?
    je reconstruis ma vie
    laquelle ?
    toutes

  309. bissecta dit :

    Le chat mange, boit, vole le ciel, la voix lactée, le croissant de lune chatte,
    dicte, boite ta pendule, tes larmes, ton pelage page l’âme, l’habitude, l’ennui
    vague des fortunes, du sable, de rage humanise quelques minutes, chaque
    zénith, chaque coin, tout ami animal, chat leurre sa souris, son trou, ses
    lèvres s’envolent, s’amusent, s’intéressent félinement, insatiablement,
    impulsivement bourdonne à la raison, à l’angoisse, à l’autre monte ce but,
    cette marée, ces fuites qui visent le point.

  310. auddie dit :

    pleine lune
    dormi trois heures
    lever cinq heures « total fit »
    sport à huit
    rendez-vous à mid
    hier à cran dans un café à ronchonner
    et ci et ça et vas-y
    nuit de pleine lune
    à vélo cranté
    encana

    à fond de rue sur les trottoirs

    gelé j’ai chaud j’suis gelé brûlant

    fais tomber les immeubles
    pavés brossés grisés je passe
    mouline espiègle au firmament
    tour de télé haute sous plafond
    sous laine coulant goutté grollé
    shell Quellé, monté du bas du dos

    sous lune au temps dément

    il est cinq heure
    berlin s’éveille
    un typhon doigts en fonte sous les pavés

    et squattez soquez souquez, devant
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .

  311. lima layer dit :

    lima layer, un pseudo des hauteurs, une musique sans frontière

  312. wesh nin nin dit :

    L’immeuble est une maquette.
    Les matières sont peintes à la main.
    Dans un monde d’humains
    sans humains.
    Combat nature / ville : qui est la création,
    qui est l’élève ?
    Inquiétante symbiose.
    (Inversion des échelles)

  313. punkt dit :

     » Supreme Abyss, point 9 of same channel, « 

  314. auddie dit :

    blason:

    gouttes de stress perlant sur front éclairé de bleu windows
    scum carbonique
    extensions de mains droites
    de soirs gauches
    de lents, demains voluptueux
    lumières magnifiques, nature insoupçonnée,
    et surtout, préservée
    vitesse, vitesse, vitesse
    du lierre qui monte à nos murs prières

    à nos lieux déments
    sans autre ressources que le secret de la vie:
    la non vie
    la libération de la tête
    le sortir du corps

    la fin de l’espèce humaine

  315. BLM dit :

    Le joli moi de mai
    Encorné dans un désert de faïence
    Et une question sans réponse : mais qui croire ? Qui suivre ? et qui porter ?
    Ce jeudi soir de mes amis

    Ce joli soir de mai
    En fuite de mais amis
    Ah mais en missé massa
    Ah mais en maison missile
    _Dans une soupe au miso
    Dans un bar d’eskimos
    Dan un fond sans mélo
    Dans une voix sans emo

  316. auddie dit :

    Nécrose et bécots posés par terre tranquillité
    collé serré toqué liqué niqué miquette et mes coûts de mai
    entré rose découverte jaune plastique canard de mer
    la source est devant soi et chaque effet du monde n’a qu’une seule cause

    L’art véritable n’est pas celui qui se tarit
    .
    .
    .
    .

    .
    Pisse de mer, graines digitale et dollars rusés, angle d’attaque
    je suis celui qui sait plusieurs temps en même chose
    mais aucune d’elle ne sort en premier,

    je dis la pluie en une seule fois

    alors qu’y puis-je ? le temps n’est plus à la fauvalité
    graou entre les herbes, replis cosmique
    ah mais non, il faut tout cacher
    .
    .
    .

    la sauvagerie a eut ses temps barbares
    .
    alors tu crois que la normalisation du discours provoque l’effondrement du corps ?
    que les angles, s’arrondissant, ont à la subversion l’éteignite ?

    le souffle long mesuré sur le rivage
    à droite, à gauche : l’immensité
    et tu entends le clapotis
    .

  317. twitta dit :

    ……………………………………… the world is a mirror
    …………………………………
    ……………………………
    ………………………
    ………………….
    …………….
    …………
    …….

    ..
    .
    ..

    ……
    ………
    …………
    …………….
    ………………..
    …………………….
    ………………………….
    ……………………………….
    …………………………………….
    …………………………………………. you did this before

  318. auddie dit :

    …..↓………………..↓………………………..↓……………………….↓………….
    → Il…………….gronde……………..des..…….……..urgences
    → Se ………….souvenir…………..idiots, …………..vous ralentissez
    → repère……….tu………………….internet ?………..et rapetissez
    → dès…………..ira…………………la…………………pluie (en été)
    → qu’il………….parfois…………….force…………….ou sèche
    → se…………….lécher…………….tranquille………….la main
    → lève……….…la vague……….…du monde…………sur le clavier
    .
    .
    .
    .
    .

    De haut en bas sur 4 colonnes en partant de la gauche
    de gauche à droite sur 7 colonnes en partant du haut

    brieuc le meur _ berlin _ soir de la mort de bowie

  319. auddie dit :

    danse pour la nuit dessinée
    ma de ma nature aiguisée
    film à l’envers duper
    pas super pour les nerfs

  320. auddie dit :

    c’est chiant, la vie.

    au lieu de l’avoir longue et molle,

    autant l’avoir courte et profonde.
    tu vois. tu baises aussi avec les yeux.

    (le regard, c’est la possession)
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    (et le désir. une image de soi)

  321. Brr Dante dit :

    impossible de ne pas y penser
    alors la pensée s’écoule dans ton cœur
    comme un fleuve
    comme une toute petite rivière
    comme une mer
    elle te transforme
    elle te fond
    elle fait de toi ce qu’elle veut
    jamais tu ne prends ce que tu crois prendre
    c est toujours toi qui est pris
    c est la beauté du geste
    de celui qui danse sans aucun mouvements

  322. skômes dit :

    _  » J’ai des milliards de tubes dans la tête mais je peux pas les enregistrer tous par ce qu’il y en a trop  » . ( – Mais choisis en un !! )

    _ Moi j’en ai plein dans la tête, mais j’ai carrément pas envie de les faire; c’est juste que c’est trop chiant, en fait; alors en fait, j’en fait qu’un, dans ma tête. c’est un peu comme toi, mais en fait, j’en choisi qu’un , et je dois l’enregistrer dans ma tête, celui là.

  323. gate glove dit :

    la liberté est soumise à des règles très précises
    la liberté a des règles très précises
    la liberté a des règles
    la liberté a des,
    la liberté a
    la liberté
    d’être

  324. for the daemon dit :

    la maison a faim

    la maison est possédée

    puis possède les êtres

    la maison a faim et tremble

    sentant sa nouvelle victime

    la nouvelle âme qu’on lui apportera

    les filles dansent, les murs réagissent

    le musicien joue, la pierre s’écaille, le toit vibre

    le piège se referme, la cave fume, tremble

    les bouches d’égout ne sont pas rassurantes

    les ombres courent le long des parois, minuscules ou immenses, courent comme des moutons de fièvres

    caressent les arbres morts

    le ciel bleu profond en pleine nuit

    les murs saignent, la pierre pleure

    saigne, pleure

    la terre organique garde tous ses secrets

    le passage des soldats comme le grondement du temps

    .
    .
    .
    .

    blm

  325. brieuc dit :

    pas de poème pour les bons
    les bons, les bons, les bons
    ensembles quittés pour de bon
    déesse, paresse, élève, Jean Passe

    Tu n’as pas déjà pris l’échelle
    quartier défait ressors diner
    acquis active dès lors, des faits
    répète enquête relis (les questions)

    tu cours demandes :
    mais ais-je pris les bon devants ?
    dico refonte pressé du sang
    la longue, histoire, de mes vingt ans

    il souffle, désespère, n’a plus rien à envier
    (à voler)

    jouit sourit prospère, la plus longue
    (des années)

    et tous les mots d’avant, fastes saturnales, pommeraies, abricotières, glissades, arbre couleur limon orange tressée, familière, ange repus tu sors de ta cave et tu cries. Tu le dis. Tu le dis.

    bras ouvert, plus rien à écrire, tu es maudit
    tu n’as plus rien à écrire
    tu vis

  326. auddie blm dit :

    A cœur… pas encore offert… se conserve l’azur esquissé.
    Et mon démon demain de fer, dans sa nasse nodule épicée
    Je me défais d’un nom serein, pour une boule de pâque vivante
    Et je me roule sous ta main, puis administrerais ton ventre.

    Quand mon temps sera de mai, défaite à risque voulu,
    Jusqu’à l’automne je me db, à fond volume perdu.

  327. fb threat dit :

    Rien que pour vos lentilles
    en bout de course
    au delà de l’ombre
    Par où t’es sorti
    percer l’ombre
    je t’ai pas vu rentrer
    Il se dégage une atmosphère mystérieuse de vos prises de vue

  328. gone dit :

    if my picture can give you a good vibration tonight, it’s already something: moi, je mange une soupe de moule et de légume, bois du bordeaux à bordeaux, me prélasse à près laisse, m’aciérise à cap ferret (sans aménagement spécial). l’expo est finie, demain je vais dans les vignes. mais qui a dit que le temps était au beau fixe? Il est gouleyant il tache, il a fait des vagues. son sucre n’a pas dépassé l’age, d’un futur vaillant. au terrain des braves. berlin est loin mais regarde, les cigales désignent, d’un oei, l’aternoiement

  329. Lise dit :

    Point de songe dans l’apparence,
    L’esprit apaise, crée méandre des danses,
    Pluie de mots dans mon cœur,
    Réécrire, raturer, refaire, parfaire,
    Réajuster la trace de mon temps
    Ce temps qui ne sait qu’être mien,
    Ce temps qui ne serait sans sève,
    Sans toi, serai mien mièvre,
    Tu côtoies mes champs et élans intérieurs.
    Écoute des murs de minutes, en nuages,
    Tel un présage, mes saisons ombrées,
    A qui, à quoi, vers quoi mesurer?
    Mes semblants d’âmes et mes pourquoi en moi?
    Horloges figées en mes instants,
    Tu aiguilles mes…. Leurres.
    Le temps n’est rien,
    Lorsque le chemin est tout.
    Tu feras partie de mes choix,
    Tout comme mon vent sera doux.

    A…………. F.

  330. Lise dit :

    Patience…

    Art de vivre ou simple pensée,
    Son ombre se glisse sous mes pas chaque matin,
    Elle engloutit,
    Même à ma place mon café!
    La patience est un art qui se limite à celui ou celle qui la crée.
    La patience est un chemin tortueux, dont on est nous-mêmes l’ allié,
    La patience… peut-être infinie dans l’ écriture,
    Exutoire à de multiples exemples d’erreurs, ou de… fêlures.
    La patience est le voile d’incidences recouvrant les êtres,
    La patience est ce que l’avoir cache aux apparences,
    La patience est le chaos sous la lenteur du temps.
    Ce temps figé en mots d’oublis,
    Ses éclats de poésie endormis qui rêvent,
    De ma patience, je ne serai apte au temps,
    Mais elle veille sur mes vagues intérieures,
    Ce doux murmure de mon coeur,
    Au battement et à la fervente joie du coeur du monde,
    Ou…. de mes pas, quelque-part par là…!

  331. Jérôme Suzat-Plessy dit :

    Après le futur
    before the beginning
    quand la rivière sera évaporée
    et son nuage dissous de feu
    et le feu dissous
    et la brûlure sans comparaison
    sans valeur ni compte
    toutes les langues et tous les mots
    pensés parlés et résonnés
    révéleront négativement
    celui qui n’ayant jamais existé
    aura rendu le possible évident
    les rêves et les mondes potentiels
    le lieu d’annihilation du Néant
    l’impact des abstractions libérées
    le mot plus silencieux que le silence
    plus vide que le vide
    plus plein que le plein
    plus tout que le tout
    plus rien que tout le rien
    le mot de tous les mots unis entre eux
    le mot qui n’a plus de bouche pour être dit.

    .
    .

    http://jupiterchevalvert.hautetfort.com/

  332. Lise dit :

    « L’unique mot de Dieu, c’est le silence. »

    Inspirée d’ une sculpture de Bouddah, magnifique, avec qui j’ ai mangé ce midi.

    « agnostique, je sais qu’il n’existe qu’une religion aussi plurielle que l’homme lui-même »

  333. auddie dit :

    insomnie lune, ni l’autre
    oh pourlevent des urnes
    voter à gauche adroite
    astre de pique en glue

  334. Anonyme dit :

    Chape de plomb
    Sous mon soleil
    Fermeture de l’arrogance du monde
    Vases éclos…
    Dissoute en sucre je fonds;
    La pensée hors-soi,
    hors-sol,
    hors-moi,
    hors-champ,

    C’est être….

    La part de l’ autre.

    « Présents Multiples ».

  335. jlg by blm dit :

    L’adieu au langage

    en gage là-haut, deux

    bonjours à ceux qui écoutent

    dégagent la déesse.

    L’annonce aux chantiers

    deux verves là haut

    des langages grossiers

    demeure de la noblesse

    Si le sort est ouvert

    à vous à moi, équité

    comme une amour mauvaise

    je maudis : satiété.

  336. Lise dit :

    Si notre « beau » monde ne laisse plus le champ libre, à l’intimité, au personnel, à la demeure intérieure, il créera des individus vides, exempts de leur propre apparence, condamné(es) , à se « comparer », à se perdre, à se noyer, à s’exiler. C’est pour ces droits-là qu’il faut se battre. Pourquoi cette absence de confiance, voir de conscience? a-t-on des comptes à rendre?! à qui, à quoi, et surtout, pourquoi? Quand on arrive ici, on est seul. En quoi, ça devrait changer? En quoi on définit une personne? pourquoi? comment? Et on me parle d’équilibre? L’équilibre, il est dans la liberté d’expression, mais, au sens « large » du terme. Pas avec des gens « soi-disant » humains, qui t’inspectent de haut en bas, parce-que tu as tel ou telle « stigmate », ou que brusquement une synapse te fait défaut, et passe mal les infos! Le cerveau est l’organe humain le plus complexe. Mon axe, il est dans mes mains, et je n’ ai pas à me justifier de quoi que ce soit, encore moins de qui je suis. L’ intériorité, l’intimité est nécessaire à tout âge, peut être un immense bienfait. Pourquoi je me justifierai de ma propre vie? C’est comme d’ écrire sur le handicap parce-que….. ! On va me laisser respirer autre -chose à quel moment?! Ce qu’il y a de certain, c’est que Dieu lui, aussi grand qu’il soit, il n’ a pas pensé à aveugler le cerveau des gens pour qu’ils s’ érigent en « juges » de tout, sans savoir. Mais quel bonheur d’ être « seule », quel « bienfait ». Lorsque l’on voit le nombre de gens qui ne comprennent pas que eux n’ont pas de vie, et surtout pas de coeur. L’intimité, c’est l’équilibre. Personne ne doit nous l’enlever, et encore moins sous des considérations « politiques » ou « autres! ». Ca fait du bien !

    Pour Sabrina.

  337. brieuc dit :

    « Au crépuscule des anges »

    pré fleuri
    a prit l’eau en une nuit

  338. auddie dit :

    Timide devant un soleil de nuit, dans l’embrasure de la porte,
    Sur le brillant avenir: colle un jour.

    Nous et moi, regards perdus, cous luisants,
    Amis de la lune, suis votre reflet.

  339. auddie dit :

    La « liste » d’amis.

    Magiciennes misanthropes
    auteures et auteurs qui ne servent à rien et qui le font savoir
    psychanalystes qui n’ont pas l’intelligence de leur titre
    poètes qui ne postent rien de leurs travaux, ne savent pas jouer, sont maladroits, sont brutaux avec leur voix
    écolos aux profils verts fluo-pigeon
    libérales à l’agonie qui défendent la femme africaine mais qui votent fillon, grises et pommadées
    parisiens de province pliés, rangés, séchés
    cow-boys du sud, sans cheveux, sans chevaux
    rebelles isolés isolants
    vulgaires réseauteux résonnants qui ne comprennent pas internet
    dj’s, teufeurs et clubbers pris dans la roche
    philosophes belges dandy poussifs
    artistes allemands qui ont « étudié » l’art mais ne produisent rien
    street photographes italiens qui prennent toujours la même photo
    ricains « just concerned »
    journalistes plaggieurs de profils fb
    bibliothécaires sécables
    fous hurlants
    toutes et tous abonnés aux latences subliminales
    aux ondes vomitives gelées
    aux idées collantes collées
    aux pavés sous les pavés

    Amis de la casse et du volcan
    du sermon en toute classe, en tout temps
    aux idées reçues
    aux discours d’antan,
    je vous défriende
    vous délaisse
    vous fait sauter

    .
    .
    .
    .
    .
    .
    .
    blm

  340. brieuc dit :

    seins doux des ventres et bananes
    oranges. coche la case du fou
    glands du four, carillon sonne, occupé?
    rouleau de cœur tressé au pluriel du monde
    dansé. peaux et moqueries profondes
    ta bouche sent mon zinc et ma casse
    tes bras glissent le son de la toile tes
    première presse et m’enroche à mes récifs de toi

  341. Lise dit :

    Le monde est, la lune sait
    Le monde voit, la lune aveugle,
    Le monde boit, la lune mange,
    La feuille palpite, le monde tourne.

    Le sens n’est Qu’ode d’ âmes.

  342. Luc Baron dit :

    Il avait un langage fleuri de lavande dorée, d’orchidées atlantiques, d’achillées jaunes, de cosmos, de Kochia à balais, de panicauds, de pieds d’alouettes, de tiarelles et de vergerettes des jardins. Chacune de ses paroles embaumait le sucré, l’acidulé, le méliflu, le patelin, l’onctueux, le miellé, le douceâtre, le sirupeux. Son sourire ravivait les flammes, enchantait les glycines, magnifiait les magnolias, enrubannait les concubines, embrassait les paupières du monde, soulevait la houle, caressait le taureau vaincu, désaltérait les puits de misère, ressuscitait les hirondelles. Le moindre de ses gestes agitait les shakers du cœur, créait une onde de mansuétude, dessinait l’aménité sur les visages des lépreux, traçait un destin bienveillant aux plus affamés des tyrans, reliait la course des horloges à l’immobilité de la prière des dieux. Son regard ravivait la mer morte, ouvrait au monde des chemins magnanimes où luisaient le faste des fraicheurs, le charme des attraits, la lumière des délicatesse, l’élégance de la majesté, la richesse de parfums de Vénus. Sa simple présence goûtait la truculence et le repos, la conciliation et le ravissement, l’entrain et la trêve, le pacte et la jubilation, l’ivresse et l’équilibre, l’apaisement et l’extase. On le louait, le soulevait, l’acclamait, l’adulait, le choyait, le flattait, le câlinait, le fêtait, le léchait, le courtisait. Il était l’ombre douce et vivace du rêve incarné, du désir le plus vertueux, de la probité la plus sûre, de la loyauté la plus sereine, de la rectitude aux courbes les plus douces. Il était une ligne d’horizon sans pleurs, une nuée de miracles empailletés de bleus et verts tendres, une ruche aux miels polyflores, pluridoux et multimeilleurs, une alchimie réussie, une brume enveloppant les cœurs et les corps de sa ouate aux vertus guérisseuses. Et pourtant … Pourtant, à l’instar de son modèle, Jayden K. Smith, dont on ne savait pourtant que bien peu de choses, il était, mais à un stade très avancé, quasi incurable, il était, mais on ne peut même pas le mesurer ni même l’imaginer tout à fait, tant il l’était, il était, mais à un degré défiant les meilleurs des meilleurs, il était, mais à une altitude olympienne, plus haut qu’un Everest du genre, et encore bien plus que vous et moi, il était … Comment dire … Con ! Mais con ! Audiard l’aurait fait général. Un régal.

  343. Joëlle Pétillot dit :

    Briller dans les salons est un objectif d’ampoule. Je préfère ternir.

  344. Maud Querol Ferrer dit :

    machina deus
    le bleu de ta soirée est trouble
    dans la fange du système je passe vers les mondes
    dans le coeur des système solaire et lunaire
    je suis la noire sainte des gothiques cathédrales
    puis dans le ventre de l’avenir je colorise tes yeux comme de noir serpents

  345. Le corps, cet autre moi, qui vous fixe en trompe l’œil et n’ est rien d’autre qu’un envers de soi doublé d’ ailleurs en temps-présent. Si mon esprit était un corps, il serait sans limite. Comme ses temps qui nous passent, et nous pensent… On ne fait que se traverser et se repenser, se recréer… Le singe savant devant son fil a déjà croisé l’infini, mais ne s’ en rappelle pas. A-t-il seulement conscience du comble qui l’ a créé? Le corps cet inconnu, cet autre, qui n’est parfois la durée entière d’ une vie qu’un être autre à apprendre, à comprendre, à savoir, à détendre, à parfaire, à faire, à penser, à nourrir à choyer….. Pour ne devenir qu’une… âme… si infinie, essentielle et vraie. Si l’on ne vit point sa vie, l’ âme habite bien le corps. Et…. se sauve de son esprit …….. !

  346. Les pas de l’univers sont aussi infinis que les étoiles. (@Aurélie).

    Mes détails ont le souci de leurs apparences, mais mes apparences se mettent en doutes.

    Si l’on se sauve de son soi, on le retrouve ailleurs.

    Douce rêveuse… de sa propre vie est… absente.

    Le monde n’ est qu’un seul battement de coeur. Il aime tout ce qu’ il observe.

    Ma tête sort de mon corps tous les matins. Intemporelle, elle n’y est, certainement…. pour rien !

  347. Nébuleuse dit :

    La terre? Un autre ailleurs.

    A force de tomber le monde devient parallèle.

    Oubliez vos ailes, vous ne serez plus le ciel…

    Le corps un vaste c.h.a.o.s inconnu.

    Certaines notes blanches sont d’ ocre(s) sans lumière(s), mais toujours plurielles.

    Le bruit n’a de fond que le silence qu’il compose.

    L’ instant est toujours multiple, c’est l’extrême cœur de la pensée.

    l’ inexpliqué câble l’ inconscient.

    Home sweet home….

    La raison… ? Une nuée de sens…

  348. Nébuleuse dit :

    Diagnostiquer des errances, c’est comme soigner une âme…

    Le corps? Un esprit sans ailes…

  349. auddie dit :

    Née dans une fleur entre le mur et l’eau
    sous moi le mur emprisonne
    je retiens des tonnes d’humus et de fer blanc
    tordu à toutes les tailles et tous les étages
    je m’enroche à mes récifs de toi
    raconté n’importe comment et demain j’ai missile
    acompte-toi, retiens-toi, fais des vagues, fais tout c’que tu peux
    mais ne viens pas gémir lorsque les portes de l’envers te sont ouvertes en grand mon garçon
    ce que tu n’es pas, c’est un singe, une girafe, un enfant
    non ça tu ne l’es plus
    et ne me demande pas ce que c’est le langage
    des mondes anciens ont cédé à la tendresse
    puis ils ont disparus, bousculées par les euro-américains
    ces vieux déments qui se baignent dans l’alcool de patate et la vieille religion
    tu es un être qui va devant ; tu écoutes, un peu

    et tu ne demandes pas ce que c’est la langage
    tu vas jouer devant

  350. bissecta script dit :

    1- L’anima déclinée universellement mais taxée par le néo maillon.
    2- Louves jumelles accouchant de la division principe de la multiplication ou de la synthèse.
    3- Flèches que tirent trois ours sur les trois rides.
    4- Racine, tige, fleur et fruit, accomplissement cloué par la néoténie.
    5- Pays des serpents de feu au cieux rouges, s’y suce ce centre sensible.
    6- Tout hibou se fout d’une cyprine soit disant salvatrice à l’ombre du conifère.
    7- Branches à l’arbre cosmique qui vibrent syntoniques avec les étoiles, avec l’arc-en-ciel.
    8- Soit cet équilibre rompu par les derniers nés trop gloutons, ceux là même dévorant le futur de tous.
    9- L’œuf des outils au sein du chaudron ne tardera pas à éclore.

  351. auddie dit :

    Que contient cet oeuf (des outils) ?

  352. auddie dit :

    10- La chaleur de la boue sous son arc de silence et dans sur sa fonte policée
    11- Dixit un ancien des basses terres en deçà du poumon des lambris et glaces en tenaille
    12- Bravés les sorts sciés sur les branches de l’arbre cosmique qui attendent le vent pour dire leurs caprices
    13- Toute chouette a sa place ici bas, bien qu’en se perchant sur un feu elle verdit toutes les quarante secondes
    14- Le pays de ceux qui ne savent pas comment leur queue avance, attendent que leur tête revienne au même endroit
    15- A l’envers se dessine la prairie pleine de marron et de noir et de roches célestes au statut supérieur
    16- Léchée velue est le bazar des anti-graves et corbeilles de fièvres échevelées ; étagères jusqu’au vide glacial
    17- Sache qu’en grappe ou en tenaille, notre noblesse reste un présage arithmétique sorrow

  353. Océan dit :

    On accouche sans cesse du monde. Chaque jour notre regard peut être aube ou exil, tel notre cœur. Le monde en lui-même est une naissance.

  354. prostate cratère dit :

    je suis en train de virer alcoolique léger. impossible d’écrire ailleurs que dans les cafés. je me réveille à vingt et une heure et m’endors à quatre. le reste du temps, je corrige, administre. ça me fait des journées à deux temps. des journées qui ressemblent à d’autres journées en comparaison desquelles un amerrissage sur une plage du sud de la Thaïlande prendrait des airs d’enfer organisé, désemparé de ne pouvoir accumuler un capital spirituel nappé de forêts grandes et plates de papiers utiles, de machins déconcertants, d’accords mineurs et d’accents maison, qui ne conforteraient qu’une autre alcoolique légère dans sa fièvre médiatique et sentimentale

    c’est une question

    ici, le remord est un diable sans bourse ni horloge

    .
    .
    .
    .
    .
    blm. berlin

  355. prostate cratère dit :

    le spectacle de la société
    en grandeur toujours nature

  356. Lise-grains... dit :

    Le réel est un désert du soi. L’ ailleurs du monde.

  357. blm : au pentamètre dit :

    Dessous un toit, et dans son ombre plongé,
    il lézarde et dans son ombre portée
    graphique au soleil, acide en hiver
    est plus divers qu’une ligne grossière

    Dessus un sol, dans sa note présente
    elle est ce la, mélodique à tout tendre
    la chanson dure des temps forts
    c’est des maths

    à compter d’aujourd’hui

    penta chute

    fera date
    .
    .

  358. « J’ai duré des heures ignorées, des moments successifs sans lien entre eux, au cours de la promenade que j’ai faite une nuit, au bord de la mer, sur un rivage solitaire. Toutes les pensées qui ont fait vivre des hommes, toutes les émotions que les hommes ont cessé de vivre, sont passées par mon esprit, tel un résumé obscur de l’histoire, au cours de cette méditation cheminant au bord de la mer. J’ai souffert en moi-même, avec moi-même, les aspirations de toutes les époques révolues, et ce sont les angoisses de tous les temps qui ont, avec moi, longé le bord sonore de l’océan. Ce que les hommes ont voulu sans le réaliser, ce qu’ils ont tué en le réalisant, ce que les âmes ont été et que nul n’a jamais dit – c’est de tout cela que s’est formée la conscience sensible avec laquelle j’ai marché, cette nuit-là, au bord de la mer. Et ce qui a surpris chacun des amants chez l’autre amant, ce que la femme a toujours caché à ce mari auquel elle appartient, ce que la mère pense de l’enfant qu’elle n’a jamais eu, ce qui n’a eu de forme que dans un sourire ou une occasion, à peine esquissée, un moment qui ne fut pas ce moment-ci, une émotion qui a manqué en cet instant-là – tout cela, durant ma promenade au bord de la mer, a marché à mes côtés et s’en est revenu avec moi, et les vagues torsadaient d’un mouvement grandiose l’accompagnement grâce auquel je dormais tout cela. » »

    …Fernando Pessoa…

  359. auddie dit :

    cernes passent,
    le blanc casse

    sous les yeux du clan, des creux

    de la vaque,
    du charbon noir

    scope transi

    du feu jusqu’au sol

    De ma fenêtre

    je regarde sous terre

    le calendrier, souffle au ventre

    et m’étonne de vous, voix tenaces,

    de tous ces jours,

    sans que je sache

  360. Laurent Santi dit :

    tu sens bon des yeux
    ces bateaux qui s’amarrent
    à tes pores
    les chevaux qui se marrent
    et l’aurore qui se mord
    se morfond

    le vent dans tes cheveux
    cette licence poétique
    puis quoi encore
    le vent est squelettique
    et les restes de l’aurore
    tournent en rond

    tu sais ce que je veux
    moi je ne le sais pas
    et je cherche ton corps
    le seul drame des draps
    c’est de survivre aux morts
    c’est de survivre aux morts

    https://www.jedetruismamaison.com/

  361. Dora Hmem - heures dit :

    Obama a pris sa retraite à 55 ans, Trump est devenu président à 70 ans.
    Hong Kong est en avance de 6 heures sur Paris, mais cela ne rend pas Paris lent.
    Quelqu’un a obtenu son diplôme de Master à l’âge de 22 ans mais a attendu 5ans avant de décrocher un bon job,
    Quelqu’un est devenu PDG à 25 ans et est mort à 50ans
    Alors qu’un autre est devenu PDG à 50 ans et a vécu jusqu’à plus de 90 ans.
    Quelqu’un est toujours célibataire, tandis que quelqu’un d’autre s’est marié.
    Écoutes tout le monde fonctionne en fonction de son propre fuseau horaire divin.
    Les gens autour de toi pourraient sembler être en avance et certains pourraient sembler être en retard. Mais tout le monde réalise sa propre course, à son allure.
    Ne les envie pas et ne te moque pas également.
    Reste focus
    Tu n’es pas en avance
    Tu n’es pas en retard
    T’es juste à ton heure…

  362. auddie - temps dit :

    Très tard dans ma vie il a été trop tôt.

  363. auddie - gosses de riches dit :

    gosse de riche, mal aimé
    son idée se tare
    devant un livre
    comme il me mère et dessine
    son front brûlant
    sur le perron
    bord du canap, bord du vide
    moins que zéro sur un missile
    sa mère se vide c’est mézigue
    quand mon colère se béton

    barré sur ville
    camé sur ton

    .
    .
    .

    ./

  364. pascal lime - des aériens dit :

    n’oublie pas que tu vas mourir
    de la fascination pour une fin de l’ulanité, et d’être ml’ultime privilégié, biologiquement infertile et même plus obligé,
    pour tout autant de raisons, de ne pas faire d’enfants

    c’est le désir de disparaître, d’être touché du sacré de la fin, autant que de la genèse.
    c’est parce que l’homme s’est organisé, depuis une genèse monothéiste

    comparé à la musique
    cette chose va plus vite

    j’arrive au bout de mes explorations. tout est vide
    tout est soudain et vu et revu de mes yeux doux à ceux lancés comme des numéros de carte visa payés par mes parents

    toujours la radio et les voix traitées
    le pli du four et les odeurs dorées
    je me transforme comme le nord,
    qui fuit des équipements

    toujours today la poesie
    a tourné son dos de gros
    son gros dos de beau
    lorsque la piza arrive

    doit il du coude s’agenouiller comme sur le phos os de malte
    eglises et cryptes toujours au milieu de la violence

    les poètes sont déjà ceux soutenus par leurs pères

    ce que nous sommes .
    des aériens

    *

  365. Lise. Océan. dit :

    Aériens, Libre-penseurs, et artiste d’un monde où seuls,(es), nous sommes… la part de réalisme, contruite et déconstruite… Peut-être même… Transitonn’ailes…

    Dieu a d’autres corps. J’espère pour lui.
    L’excuse du OOOOooouuuuufff.

    Un peu plus de quarante jours… et libre, libre, libre, libre, libre. ENFIN.
    je rirai encore plus après. évident !!!

    Mon corps est ma plus belle blague !!! De la pure autofake. Du phoque you infini.
    Donc, je nage. Encore. Mémoire d’O.

    aériens et libres. Ça plaît pas ? Encore plus. D’être et d’âme !!!!
    L’ allu de l’ halo.

    FRIDA kHALO Lol.

  366. Patrick Dreux dit :

    Tout en rousseur qui dévale
    En mousse au cœur des bois noirs
    En blanches branches torses
    Qui déchirent la nuit
    La forêt
    Comme un œil
    Reflétant
    La vie en météore

  367. Lise. Océan. dit :

    Erre-Rances d’appâts.

    Lieux infinis et temps extrêmes,
    Du sens, de la raison,
    Le cœur n’a ni place, ni voix,
    Choix d’appâts-rances et
    Reflets de plombs,

    Ombres dénuées de hasards,
    Sorties des nues fébriles de l’écrin,
    Vase-clos ordonné, ordonnance,
    Limite indéchiffrable…

    Le héros finira
    Tourmenté, seul, solitaire,
    Et du solaire,
    Lira le vers,
    Du pas non fait,

    Démantibulé
    De ses propres effets…
    Les hommes ont au coeur,
    L’automne de leurs erreurs…
    Des sens innés,

    A quai et flots de ciels,
    En toile de fond,
    En l’âme de temps…
    L’écorce s’y perd,
    Le cœur s’y noie le fond d’âme;
    L’ éternel est un absent
    De lui-même et de l’ailleurs,
    Même si chatoyant
    Est la mesure…

    Le corps reflète souvent d’autres esprits,
    Hauts-bois errements dr’âmes…

  368. Lise. Océan. dit :

    Grain.

    Tous le cherchent. Tous le pensent. Tous le voit. Tous le montre. Tous le réalisent, tous le façonnent, tous l’ éclatent, tous l’explosent, tous le vient, tous l’eau vive, tous le songent, tous l’acquièrent, tous l’espère, et tous l’attendent. Le grain des autres n’est point le même groin que tout le monde. Vaut-il mieux être un groin ou avoir un grain ? Le grain oublié sera celui des autres. Le grain du monde sera le grain d’ailleurs. Un grain en cache d’autres, grains de vérités, de nerfs, de sens, planète ou comète en grains. Les grains n’ont de secret que le sens qu’on leur donne. C’est comme les cases on se met dedans avec nos grains, et si on en a pas, ils viennent vous chercher. On est jamais seul sans son grain de foi, son grain de sens ou son grain de vérité. Le grain de demain n’est pas le même grain qu’aujourd’hui… Puis les grains, ils ont souvent l’ esprit de sable, ils laissent tout couler. J’ aimerais parfois bien être un grain dans le décor, pour chercher l’infini de la réalité, la fulgurance de la lumière, ou la matière d’un trou noir à ouvrir. Encore faut-il œuvrer, ça ouvre le tapage de l’esprit. Wo. Je vais avoir des ampoules aux pieds à force d’écrire, sur les formes du cerveau limbique. Ce monde est si ombilical qu’il nourrit toute la planète de sens. Il faut que je retrouve mes grains, c’est vital. Il faut que les salades passent. Aussi.

    lol….

  369. Lise. Océan. dit :

    Les atomes planent-ils autant que la poésie de ciel? Cette fulgurance de l’âme.

    Demain cherche son avenir, il n’est jamais présent dans ses ailleurs…

    L’altruiste est artiste, il fécond le songe du placenta du monde.

    Si le monde est un mur d’être, autant en cueillir au plus et à tout le mieux les essences…

    Un jour peut-être que mon insomnie fera grève.

    Milles parfums offrent mille lieux. (milieu d’émois d’âmes)

    Un bruit est tombé assis en méditant, personne n’a rien vu sauf la chute du monde.

  370. auddie dit :

    sous verre à moitié plat
    sur couche à moitié debout
    procuré un instant de fièvre
    il n’y a pas de son
    il n’y a rien qui sort
    il n’y a pas de bouche
    pour le dire en couche
    sur le papier debout
    je ne me sens bien que sur ce fil
    lorsque l’effort me dépasse d’un mot
    d’un son, d’une pensée
    lorsque le ventre tournoie
    que les doigts prient
    que les yeux ne voient plus qu’un flou devant
    pressant discernement
    c’est une échappée
    c’est ma cachette tranquille
    le miracle docile
    le pli infini
    de tous mes tourments

  371. auddie - jakarta dit :

    les enfants nés en 2020 mourront en 2120
    les tubes temporels vont s’embraser sur un attelage
    quand le lolipoptère dans le vent va s’emporter
    saucisses carrées et terreaux à la vanille
    si nous pouvions nous entendre
    bol avec un drapeau de sable rouge
    simple au-dessus de jakarta

  372. auddie dit :

    Il n’y a pas d’autre alternative que de s’injecter une trajectoire
    éliminons le kérosène
    notre demi-siècle devra être un produit
    sans faire agriculture, il n’y a pas de demi solutions
    passage du casse les classes les plus concernées
    . distinction sociale
    . loisirs et activité
    . réalités chimiques
    . ensembles parasitaires
    toute vérité est un chaos logique

    limites d’autres que toi

  373. mura dit :

    La toux des passants
    Fait echo dans la rue vide
    De sens
    Dans ces rimes, yeux secs
    Envergure réduite, courbé à l’étroit dans cet espace
    Bientôt sa vie sur Netflix, les saisons s’effacent
    Dans ce microclimat du sud ouest
    Mon revenu d’associé
    Suffit à fixer mon moral
    A peine a la traine, je colle à l’échappée
    J’oublie de me rappeler d’ecouter
    Plutôt que dire ce que je sais déjà
    Ouie bardée de capteurs ultrasensibles
    Les yeux dans le vague
    Sans ticket, est ce que la roue va quand meme tourner?
    Dommage, il semblerait que j’ai raté l’apex
    Orage localisé dans mon cortex, concentré sur l’hémisphère droit
    Prétextes pour ne pas déraper, sur le parapet de mes certitudes
    Détrempé par l’averse soudaine
    Je tente de rallumer la flamme
    A l’aide des braises du fond de ma gorge

    J’ai traversé la rivière
    Dans un radeau de bois vert
    Précieuses possessions dans
    Fuyant la garenne pour creuser
    Mon terrier sous les racines
    On ne s’y aventure pas sans permission
    Super économie de moyens
    Ma batterie fonctionne à la vapeur
    Par à-coups, les semaines défilent,
    leur profil fuyant en recherche de vitesse
    Contraste

  374. mura dit :

    L’échine courbée pour cause de couch surfing
    La gorge sèche
    Je compte les pas qui me séparent de mes prochains déboires
    Les rouages grincent dans mon épaule gauche
    Chaque jour le pèlerinage
    Pour nouvelle boucle de 24 heures

    4 étages me séparent de mes meilleurs amis d’enfance
    A quel point en suis-je responsable
    Tout les sens le suggèrent
    J’erre avec le flash
    Dans cette maison trop grande

    De retour au bercail
    J’écoute

    La fumée me rend fébrile
    tout ne tient qu’a un fil
    Conducteur toujours pas
    Sur longue distance je perds mes appuis
    Il faut que j’entretienne une restauration
    Gratter sous le vernis de mes habitudes
    Avec le soleil sur le visage
    Je vois moins bien la vérité
    je plisse les yeux à travers nuages de fumée
    Bien Entouré mais pourtant,
    Seul
    Je me couche tard
    J’ai voulu la plus grosse part du dessert
    Maintenant j’ai soif
    Comme s’il manquait un « s »

  375. Anonyme dit :

    Enflammons nous
    Enflammons ces prisons
    Enflammons ces camps de civilisation

    L’empire du pire et ses sbires
    Tissant des apocalypses bankables
    Deviennent moribonds et bancales
    Leur couronne dans le néant se mirre

    Ils ne prèchent que brèches
    Avec leurs technologies de la dèche
    Et l’enfer grimpe en flèche
    A nous d’allumer la mèche

    Enflammons nous
    Enflammons ces prisons
    Enflammons ces camps de civilisation

    Invoquons notre ami de toujours
    Redéfinissons ce jour
    Une résistance sans détour
    Invoquons le feu et notre amour

    Faisons notre ces soirs
    Oú sans laisse sera l’espoir
    Car les flammes nous font savoir
    Que nous sommes déjà victoires.

    Enflammons nous
    Enflammons ces prisons
    Enflammons ces camps de civilisation

  376. Lise. D'eaux. dit :

    Un atome assis sur le bord du monde, cherche l’équilibre de l’équité dans l’océan. L’ atome tient la mesure de ses pourquoi, ses songes liés à l’univers. Il est séparatiste et attentiste. Il médite sur le sens des raisons de l’horizon, ses pas d’âmes et de mesures de sens non faits. Un pas en appelle un autre, écorce des infinis en miroirs et en mémoire p(r)osés. Ce je se l’ego… Où est la terre, où est le sens, où sont les raisons? L’ atome cherche toujours à être défini par un milieu, en mille lieux, en tous points d’errance qui le traverse. Fœtus en éveil, cinq sens d’est en ouest, adéquat à la lumière. Tout va très vite, le temps est une seconde et une infinis de miroirs. Aucune image n’a cadre, ni air particulier. Mais là où l’ être, l’ avoir, l’ ensemble est… perdu de nos jours, la vie, elle, va vite… certes, mais que font ceux qui sont tel le vent, d’une valse… lente? Le monde n’ est pas un artificier, c’est nous qui sommes le feu qui assommes l’eau, la terre expose ses racines et il faut bien marcher. Ce qui me faudrait en ce moment? Un sérieux voyage dans le désert… Ce peuple est en trop d’émois. Hors de sens. Même les gouttes d’eau cherchent l’océan, mais elles l’oublient, elles ne savent où se cache le réel. Wo.

  377. auddie - le houx de mai dit :

    le houx de mai
    violet de peau

    genre suspendu
    boules de feux

    qui brûlent au jour
    de mes antiennes

    tordues comme des
    fourmis de geais

    sur la fenêtre
    dans la rue grise
    phares dans la ville
    recul, de frein
    crachat cahin

  378. Le silence est parfois une parenthèse, autant qu’une sclupture implicite de la parole.

    Le cerveau droit parle parfois trop afin d’ autoriser l’ouverture du gauche.

    Le monde est étranger à lui-même et nous sommes des voyageurs immobiles.

    Si le regard de l’autre, ne fait point de vous un tableau de la réalité, fuyez.

    Dieu passe dans toutes les vies leur montrer l’horizon multiple de son âme.

    L’immobilité dans les relations, révèle l’immaturité d’un pas non-fait. Rien ne survint par hasard, encore davantage, lorsque l’on emmêle soi, sa destinée… Oh’ !

    Celui, celle, qui tentera un jour de me faire perdre mon sourire, n’ est pas n(i)ais(e) !!! LOL.

  379. Lise. O². dit :

    L’ après…

    Entre les murs du temps, il y a un vide.
    Une vacuité qui fend l’âme et l’air,
    Un songe qui passe en particules de ciel.
    L’infini en cachant d’autres,
    L’ horizon ne créant aucune faute,
    Il parti à la ligne,
    Du cœur, ce cœur ouvert sur les mains,
    A la ligne, nos cœurs
    Jouent les partitions,
    De la vie qui palpite,
    En coeurs d’âmes,
    Qui font nos temps,
    Ouvrent nos yeux au changement,
    A cette foi infini dans l’univers.
    Que les fêtes soient infinies,
    Autant que le sont les festivités,
    La lumière est partout
    Où le ciel nous attend.
    Les plus beaux souvenirs
    Sont l’âme de nos temps.
    Le coeur de tant de fous rires.

    à… Titi.

  380. auddie - 2010 dit :

    chanteur, de quoi sont faits tes rêves?

    poète, a t-on prédit ta cause
    vivre pour révéler des secrets enfouis sous la glace
    armées de miroirs devant, cinq-cents guerriers dressés

    t’as voulu être à la page
    encre bleu sous les fresques
    sordides, au total
    au lieu d’ions et de neutrons,
    tu as toujours le matin glabre
    ton enclume-menton,
    poings serrés dans les poches

    au dodo les dames, les gens,
    les monte-en-gamme chez qui l’argent se fend
    la pluie d’or sur la route, où pute à clic
    sur nos misères, sur nos désirs
    sans lendemains

    Les bruyères du lac n’ont pas résisté
    elles sont mortes sur mon balcon

    elles brillent phillipent, bruisées, au vent
    dorures de poussière
    elle s’époussent entre-elles, êtes vous-même aude, mais si enfin
    il a été, ce brave garçon
    au coude à coude
    sur le chemin
    juillet c’est nivelle,
    le soleil fait ciller
    une voiture, une autre
    belle
    déjà tout oublié

  381. mura dit :

    Col roulé comme silencieux pour ma toux sèche
    Longtemps j’ai navigué à vue
    Insouciant de ma jeunesse

    Au bureau
    Quand le rideau tombe
    Pour mieux voir Windows
    Je soupire, Mange des fruits
    Faute de mélanine

    Pas sûr d’y gagner au change
    La décision unanime
    Prise sans consulter ce chat tapi dans la lumière
    Gagner en estime de soi
    Implique faire des choix qui paraissent difficiles
    Mais qui transforment chaque jour en une réussite
    Qui rejaillit sur le reste
    Devenir l’image que l’on veut que les autres voient
    Peut être mal fondé mais il faut savoir prendre des chemins détournés parfois
    En phase avec moi même mes harmoniques sont plutôt prévisibles
    Fatigué d’avoir trop rêvé

    Pas d’assurance de futur contrat
    A quelques semaines des fêtes
    J’ai fait la croix sur tiers payant
    Peur d’en arriver à appeler les hôpitaux par leurs petit nom
    On se rassure comme on peut
    La santé via amour et fruits frais n’est pas éternelle
    Prends mon paternel
    Train de vie plutôt tranquille
    On s’entraîne à grandir
    Briller quand la vingtaine se ternit si vite

  382. mura dit :

    Maison au bord du lac comme dans La Vague
    Je veux la mienne sans en faire, pas en Mayenne ni à Laval non plutôt au Canada
    3ème café instantané
    Contre fatigue passagère
    J’apprends enfin à vingt-quatre ans
    Qu’il ne suffit pas d’acheter pour plaire
    Retour au charbon pour financer ma prochaine cheminée
    vouloir s’isoler des autres
    Pour échapper aux bruits indésirables
    Est ce que ce que ca suffira ?
    Mettre des sous de côté frère
    Œuvre au noir, séparer soufre avec mercure sur-place sur tapis roulant
    Exil en Sibérie comme Raskolnikov
    Même sans crime commis je m’demande si j’merite
    Syndrome d’imposteur peut être la cause de ce mal de dos récurrent
    Feeling ill from wounded pride

  383. auddie dit :

    le ventre rond,
    de bouffe carton
    pas d’audace,
    juste d’air
    bouclé, le dernier travail
    déporté les épaules
    sonné du concert des toxines digitales, tocsins de faussaires
    d’artistes en fuite amnésique
    aujourd’hui,
    il règne un grand silence blanc
    un grand sentiment béat

    puis

    tous les trous sur terre se referment un à un
    fermés, tous les comptes
    fucké, les sorcières
    pâle musiques
    pâles figures
    avatars sur leurs bûchers

    je suis
    tendu comme un lièvre
    qui repasse par les terriers féconds,
    les galeries sourdes creusées au coude à coude avec moi-même

    et puis tout s’est effondré
    Il faudrait croire à pas de mémoire
    sanglé de murs noir,
    d’antennes reliées au pays
    aux morceaux de rien
    âge glacé, retrouvé
    esprits rossés, très grande amplitude
    sérotonine, et miskine solitude
    ambiance désuète, objets oubliés
    trésor au fond du canal
    tout pousse en bout de la route
    tout pousse au bout du chemin

    cordialement

    démodé désolé pas envie de participer

    on ne lui doit rien
    il s’éveille

  384. bri - planche dit :

    ni langue ni main ni hanche
    demain le monde sera une planche

    Nous verserons dans l’océan
    morts d’avoir dissocié (la vie)

    mais nous le faisons
    depuis la nuit des temps

    ce qui nous reste de pouce, de gravité et d’élégance
    disparait aussi vite
    que ce bateau sans pilote, sans marins, sans route,

    sans rien

    il ne nous reste que quelques octets de liberté sur une page blanche laissée allée
    inoffensive comme l’oiseau qui mangera nos yeux pourris d’écrans

  385. mura dit :

    Je ne cherche pas la richesse
    Mais des lors que celle ci me trouve
    Difficile de lui tourner le dos
    Je veux juste un havre de paix
    A l’abri du vacarme
    Cet été pas de vacances
    Car Je travaille

    Ah, ma vie rêvée !
    Corriger la myopie du court terme
    Sans l’aide de personne ou presque
    Roulade de côté
    J’esquive le rocher avant de perdre haleine
    Je ne suis pas les Jones
    Mais je bataille mes habitudes
    Pour une vie sans additifs
    Mon père s’inquiète
    Je le rassure, j’ai tout choisi
    En autarcie sur île très peu peuplée
    Téléphone satellite une fois par semaine
    La lampe bourdonne à l’unisson de mes oreilles
    Je peins des tableaux
    de bords pour d’autres gens
    Pendant que moi
    1 heure du mat dur de dormir

    Je vois clair dans leur jeu
    Comme Negreanu

  386. auddie stalker - rogue beat dit :

    les portes se ferment et me claquent à la gueule
    mais depuis la lune, c’est que du buble up dang

    si j’ai voyagé, c’est pour faire tomber les images
    au-dessus des maisons, sur les toits,
    ça a cogné

    contrôle brutal au clair de lune
    je vérifiais, oui c’est une chasse au clair de lune
    c’était des images et des idées qui tombaient
    pour riposter, pour reprendre les forces, et moduler l’argot

    Métropolis je traîne par chez toi
    mon arme est une lumière qui chante
    je dévalise la nuit de tes cris
    de tes murmures
    j’entend la lumière qui tombe à chaque seconde

    Métropolis, je traîne dans les parages
    mon arme blanche c’est la lumière qui chante

  387. mura dit :

    Je vais me coucher tôt
    Tout ça pour parler au vide entre nous deux
    En attendant le sommeil
    Je guette depuis ma tour
    Cherche comment faire le roque
    Et protéger la reine

    Je gravis la pyramide à l’abri du soleil
    Et des regards
    Car je brûle vite
    Pas assez rapide à mon goût
    Les paliers deviennent flou
    Ma flamme vacille a chaque bourrasque
    Je réaffirme ma prise
    Jette un coup d’œil à ma cordée

    En contrebas
    Je ne vois toujours pas les nuages

  388. mura dit :

    Plus jeune je regardais la vie près
    Des feuilles d’automne en macro
    A la rouille sur la balustrade de ma fenêtre
    Avec le temps j’ai pris de la hauteur

    Sans penser à me couvrir
    Je prends froid

    Bien entouré mais sans racines
    En terrarium

  389. Hey beach boy (en chemise) :
    regarde mon costume de nuit.

    Vérifions à propos de l’homme sauvage :
    que pense-t-il du cosmos ?

    Qu’est-ce qui ne va pas avec l’osmose ?
    Qu’y a t-il de drôle avec cette cause, papillon?
    voler vers le bas en frappant à la fenêtre ?
    Faire une visite à l’ancienne veuve ?

    Un monde en quête, une chasse au clair de lune
    C’est la lune, j’ai vérifié, c’est une chasse au clair de lune
    ça active la convoitise. ça a déclenché ton vol.

    Je suis un papillon de nuit dans un troupeau d’abrutis
    je suis un hippie dans cette fausse aristocratie
    et je chante au clair de lune,
    battement rouillé grincé, collé
    le battement de mes ailes sur la vitre de ta cuisine

  390. auddie - dans la salle dit :

    je prends du recul
    Je sirote une vodka sans m’énerver.
    Je ne veux plus reprendre là où j’ai commencé.
    je peux me défaire des mes pensées.
    Je veux être un homme souple et droit.
    Je veux te voir sans tes accords mystères.
    Je veux une histoire plus douce que la pierre.

  391. ColemanVen dit :

    Drive, drive, drive your car
    Gently down the street.
    Merrily, merrily, merrily, merrily,
    Life is such a treat.

  392. mura dit :

    Je retiens mon souffle quand je passe à côté de quelqu’un
    Comme si j’avais peur d’être découvert
    Comme mon esprit est ailleurs
    J’hésite entre m’effacer et laisser une marque
    Sans surprise
    A l’âge ou j’ai fait le tour de moi même
    J’ai arrêté de souffler sur les cendres
    En espérant faire le bon choix à terme

  393. mura dit :

    J’écris par réflexivité
    Me démarquer aux yeux de cette fille avec un carnet
    Qui couche deux lignes avant de tourner la page
    En face de gamins d’âge indéfini
    Regard dans la distance je n’ai pas de collègues
    Jeune cadre fait de l’escalade après le bureau

  394. mura dit :

    Je frotte les taches d’ombre de mon âme
    En vain, je dois sans cesse changer d’éponge
    Après avoir arrêté l’incendie pourtant
    La vue semblait se dégager
    C’était sans compter les vielles habitudes
    Qui se rallument quand je les souffle comme des bougies magiques d’anniversaire
    Je ne les compte plus d’ailleurs

    Ne pleure pas dans l’under

  395. mura dit :

    Quand j’ouvre la porte de notre appartement
    Huile de lin et désarroi
    J’écoute le griot faute de grillons
    Seul a la table ronde
    Je restaure quand même les chaises vides
    Et puis
    C’est moi le problème
    Il y a un peu trop de moi dans moi-même
    Peur d’être pauvre ou de l’apparaître

    Au milieu des buildings
    Je vois la mer
    En vagues de tissus bleus
    Déclinés

    Dans la zone du dehors
    Comme une voiture à la sortie du garage
    Je perds de l’argent
    Pensée
    pour mes enfants imaginaires
    A défaut d’amis
    Sans point de référence, je navigue à vue
    Embrumé par le fog

  396. auddie dit :

    Quand j’ouvre le panneau de mon ordinateur
    maison où vivre ne se dit plus
    j’écoute le flot de haine et de disputes mises bout à bout :
    une collection des carrières des autres
    le sexe se mélange au professionnel
    et puis
    c’est peut-être lui, le problème
    le type qui agit
    le type qui se défend
    le type qui dit non

    dans la friture
    huile bouillante
    peau brulée, yeux gonflés
    doigt cassé
    par la bête
    la Logae
    je me renverse
    je me maudit

    et tiens,
    il n’y a plus de bruit

    et il n’y a plus de moi du tout
    des cordes
    des têtes qui tombent
    des désirs profonds
    pas d’accords
    des têtes et des corps
    qui pendent
    qui sommeillent dans le bleu profond

    tiens, il n’y a plus de bruit

    du tout

  397. Mura dit :

    Je quitte le bureau au coucher du soleil
    En hiver c’est donc très tôt
    Pourtant le métro est rempli pareil
    Le stress ronge mes heures de sommeil
    Transforme un 8 en 3
    C’est donc ca le poids du privilège
    27 ans bientôt 28, déjà je n’aime pas dater mes textes
    Les objectifs atteints pourtant
    Propriétaire avant les parents
    C’est surréaliste

    Coincé dans un cercle vertueux
    Difficile de se plaindre quand on a déjà tout

  398. Mura dit :

    Tout seul
    A la sortie du bureau
    Je presse le pas comme pour
    Éviter la mort aux trousses
    Je traverse sans regarder
    Au milieu des sirènes mais loin des mers
    Comme de la mienne
    Plus j’avance et moi j’en ai besoin d’en faire
    Gars cool je ne regarde même plus si ma carte passe
    Je te parle mais pas sur que tu comprenne
    Les pieds dans la boue
    Faute d’enlacer des arbres
    Car c’est mal vu

  399. Anonyme dit :

    Quand le feu se colle à toi
    Un soir tu picolles, et puis plus rien

  400. Anonyme dit :

    Mon sang circule, ma tête saigne.

    Mon corps se fige à l’écouter.

    Sur les sentiers de jungle tiède,

    seul sur la piste, d’un club côtier.

  401. Anonyme dit :

    Les lettres du diable sont une rumeur,
    des demandes, des amitiés forcées.
    On entraine un jeune homme aux toilettes du café pop
    un mercredi.
    On se presse au chevet de loques.
    On essaie aussi de vivre sa vie,
    mais c’est sans compter que Berlin applaudit
    aux usages défaits, aux ordres mous,
    aux paroles sèches sans message,
    aux lettres molles.
    Oh ! G-C-K
    Reines et rois de l’alphabet.

  402. mura dit :

    Traverser les époques
    Comme le solitaire
    Est ce que le jeu en vaut la chandelle?
    Dans un trou d’air chaud
    parler beaucoup pour rien dire
    C’est fou ce que ça paie bien
    Écran de fumée
    Je m’éclipse aux heures creuses
    Sans conséquences
    Je tire sur la corde
    Si flexible qu’elle ne casse pas
    D’un côté un peu déçu
    Que même ma psy me trouve sensé
    Trois fois par semaine
    Je soulève le poids de mes regrets
    En manque d’attention
    J’oublie les anniversaires
    Mes plans sur la comète se réalisent
    Pourtant pas sur que c’est la bonne
    Par tout les moyens
    Je continue d’avancer
    Bientôt trente ans,
    Sans enfants parce qu’il n’y a pas de planète B

  403. Anonyme dit :

    Mais il y a un plat net, ah !
    Tout mangé, lêché le plastique
    rongé le formica
    et rayé l’ardoise
    pas payé la douloureuse
    pas rangé les verres

    la terre se folle
    la mer se meut
    la porte colle
    sur mes yeux

  404. auddie dit :

    Pourquoi, autour de ma dune
    coule le sable et le temps qui passe
    n’aime pas me voir en deçà du niveau
    rangé dans un couloir, crevant de forme obscure
    maître de mes pas
    capable de courir bien au delà des rêves
    mais pourquoi,
    pourquoi
    ne pas arrêter ce sable dans l’encrier
    l’encre dans le sablier
    oh je vous écoute et n’ai pas d’autre offre promise
    attendre comme il se fait
    un potentiel raté, ou une recette de vieille
    attendre qu’une lettre décimente mon nom
    pris dans le passage
    où suis-je?

    j’attends

  405. mura dit :

    Manque de perspective
    Ma mélancolie
    Passagère mais pas conducteur,
    Je nous perds dans des méandres
    Peinture, moulures, coiffeur
    On se frôle sans frisson
    Journées en demi teinte
    Pistache ou artichaut

    Sans signal,
    Dans le tube
    Les mêmes visages
    Façonnés par le tunnel à vent
    Se ressemblent tous
    Plaisir dérivés
    Chercher la beauté parfaite
    Ou une copie conforme
    Au final quelle différence ?

  406. mura dit :

    Dans l’avion
    Ébloui par le soleil
    mal habillé pour l’occasion
    Comme hier soir, à cet anniversaire
    Malhabile, seulement à l’aise lorsque je titube presque

    A force,
    les événements deviennent la routine
    Thérapie de groupe dans un hangar, fond de musique semi nostalgique
    On essaie d’oublier comme ça passe vite
    Pas bien regardé les petites lignes
    Quand j’ai signé pour cette vie-là

    Les passe-temps c’est bien,
    mais le sablier fuit
    Lampe torche sur mes zones d’ombre
    Petit à petit
    Je gagne du terrain

  407. auddie dit :

    Récession dans l’hyper doute.
    Force est de constater que l’été arrive.
    Ni lavande, ni romarin,
    mais les bougainvilliers et la fine fleur Nike (pink)
    coupes rases, et blancheur saisissante
    elle me regarde si souvent
    en écarquillant les yeux, ses pupilles toute « locked-up »
    une petite odeur de vieillerie derrière un teint d’argent
    une rondeur presque gramaticale
    impraticable
    qu’y puis-je? sinon tester, encore et encore
    le chemin vers l’envie
    sans me retourner
    des ombres suivent en hurlant à la mort, au scandale,
    à la trahison poétique.
    « Mais laissez moi deux secondes faire ma vie ».

  408. Trudy Labienheureuse dit :

    Dans le fond dans l’genre
    on fait du bruit
    et les casseroles sont ramollies
    les oeufs au plat ne fond plus le poids
    et cette princesse
    oh ! petits pois
    pas grosse pas roi
    sur son lit d’ange, au fond du fait
    tout l’aspire à rien l ‘aspire à tout
    le bruit l’ennui
    de la brioche dans les poches
    retour au four
    manger des cendres à s’en reprendre

  409. auddie dit :

    un pallier de honte,
    une chose en suspension
    et puis tout s’effondre
    la vie s’arrête.
    Sur le chemin, le décompte :
    Il n’y a pas d’objet, pas d’art, et pas d’explication.
    Ou bien quand elle repart ?
    ou bien quand tout va bien
    quand tout va bien c’est autre chose.
    une fin de l’hiver
    c’est plus rien à raconter que des choses sur ses sentiments
    la honte qu’on peut ressentir.
    Pensez à ces heures inabouties
    à ces lubies d’automne
    à ces défloraisons,
    de grandes déflagrations, dans les cœurs et la peau de celui qui dansait à reprendre souffle
    qui voulait creuser et même
    tout détester

  410. auddie dit :

    contenu dans un film
    filmé dans un bain
    de soie verte et de guigne
    commuté d’embonpoint
    Je me meus, être ouvert
    au clair de revers
    empire du peu de chose
    comme disait la lune
    duras ou souris
    que certains se censurent
    si bien
    (et sans prix)

    que je sais que le temps est dur
    que la courbe est molle vers nos soupirs
    Est-ce encore ça la vie, en ville?
    Avec un peu de tout, un peu de rien ?
    le sort est doux
    tout de même, tout de même
    je ne suis pas si rien !
    mais qu’au soir des tropiques, deux mois plus tôt, rincé de rhum et de soleil
    de cigare et de salsa clinquante,
    mal mixée, quel son de breloque
    sans geste plus haut qu’un autre
    sans quelque chose qui signifie
    l’autre espiègle rêve
    Où suis-je ?
    qui suis-je ? Pour œuvrer ainsi ?
    De quelle chose suis-je le nom ?

  411. auddie dit :

    Dans un silence la minute t’appelle
    celle de la vie dans un tonnerre de non
    la force calcaire, langage offert
    qui se couche, de me dire :
    gomme la façon dont tu fonds
    t’efface, disparaît des radars

    De ta famille : le langage
    De ta famille : le nom
    De ta famille : le poème
    De ta famille : énervé le jeudi

    Exogène : la pierre de logique qui brille des mille feux de Sirius, dans ton ventre et sur le plat de ta main.

  412. mura dit :

    Le ventre plein
    Mais l’esprit vide
    A la bordure du cercle
    L’opposé de l’attraction qu’exerce un chien dans le métro
    Pizza napolitaine deux jours de suite
    Tout ca parce la peur de se défiler
    Du mal à assumer des choix qui isolent
    Pourtant de loin
    Le mieux loti,
    Jour après jour
    La ville sape le moral
    Pourtant tout le monde s’y presse
    En manque de tonic, de piquant, de saveur
    Orange et gin
    C’est ça ou la ferme au Zimbabwe
    Fantasies de riches désœuvrés

  413. mura dit :

    Mental fragile
    Comme si j’étais mené d’un set
    Sans adversaire pas étonnant que je ne gagne pas
    Si le mieux est l’ennemi du bien
    Alors je suis les deux
    A la fois en manque et en surplus
    Je cache bien mon jeu

    Les fissures n’apparaissent que de très près
    Alors j’évite le sur place autant que possible
    Le mouvement comme remède
    Je me sens différent
    Sentiment d’urgence, destinée ou simple somatisme
    Combattre ou fuir
    Trouver les bons mots devant les futurs enfants
    Qu’est ce que papa fait comme métier
    Il ne sait pas vraiment l’expliquer

  414. Anonyme dit :

    voir ces séries continues de « stories ». de théatre de bidule. bodybuildée des attitudes. montages. formats. déversoir de danses. de paroles mimétiques, crues, connes, connards, miettes, quignons, trognons, grotesques choses de l’internet. instagram, facebook, tik tok. même la critique ne porte plus. l’eau monte. tout est recouvert. immondes plastiques. comiques troupier. services de chambres bien éclairées.

    mais, les personnes libres ne s’en vont pas

  415. Mura dit :

    On cuit à l’étouffée
    Dans cet autoclave roulant
    Tiers payant et microfibre pour les vacances
    J’essaie de raisonner le paternel,
    Recadrer ses a priori, juger sans connaître ça n’a pas de sens

    J’ignore ces poussières sur ma pellicule
    J’isole la base du bruit
    Préfère discuter bois sculpté
    Et poterie enfumée dans bidon d’huile
    Plutôt crever que de pas faire tout ce que j’ai en tête

    Encore un lundi
    La montagne ne toque pas à ma porte
    Alors c’est moi qui doit bouger
    Pile ou face pour la couleur du sable,
    En touriste agnostique, je cours après le thermomètre
    Comment ne pas être optimiste
    Quand on passe à la banque trois fois par semaine

  416. mura dit :

    Je fais les comptes de manière machinale
    Cherche dans les sommes un réconfort
    Au travail je suis comme déconnecté
    Passe le temps jusqu’à la prochaine paie
    Avance par à-coups d’obsessions temporaires
    Isolé sur une ile, c’est le récit d’une vie banale
    Pourquoi aller voir un psy
    Alors que je me connais si bien

  417. auddie dit :

    Prochaines paies d’homme à homme maudit
    Prochaines haies de tête dans le train du lit
    Certaines avancent péniblement en contre jour
    d’autres reculent. Deux métro se frôlent, parralèles.
    Prochaines haines d’honneur. Peur de dire en ombre les choses.
    Photographier la lumière, yeux fuyants, peaux lisses, corps défendant.
    Prochaines peines, deux soeurs joyeuses, ne comprenant pas la chance
    d’être de là-bas
    mais tenant bien en place
    une ancre de Berlin.

    Bateau de rêve, la grande école, vaisseau aux mêmes sirènes
    aux même cloches laïques.
    qu’il est étrange d’éttayer son parcours d’accents civilisés
    quand d’autres franquins décident encore
    de raison garder.
    Compte le corps du sort viendra s’abattre à nouveau sur ceux qui refusent les frusques ou les solus.
    Des songes différents.

  418. auddie dit :

    aller travailler dans les banlieues nord
    garer sa voiture, énervé
    en retard
    à huit heures du matin
    voir un truc
    sortir la caméra
    sortir le flash, ajuster, alors que tout le monde t’attend
    faire la photo
    des herbes folles
    humides de rosée
    comme si elles avaient mangé ma roue, ma mouvance,
    trouver que quelque chose cloche
    attendre une semaine
    poster la photo
    trouver ce qui fait sens :
    la fraicheur, l’insoluble irrésolu, aveugle, sourd et muet, de la nature
    qui s’en fout de toi.

  419. mura dit :

    Petites victoires
    Peur d’être pas si bon
    Alors je le suis juste assez partout
    Je parle souvent trop
    Pas assez de l’essentiel
    Au quart de tour
    Je tente d’assurer mon futur
    Pioche des pièces pour un clochard
    Le change de mon passage chez le tailleur
    Comme tout est connecté
    Je me souviens
    Le son à fond dans la voiture direction la plage
    6 ans, 2 chats et un appart plus tard
    Tellement peur d’avoir plus rien à dire
    J’en manque parfois a nous deux

  420. auddie dit :

    Seul dans l’enfance, seul
    force à s’ouvrir
    Seul dans l’enfance seul,
    se force à mourir
    poste en force se fend d’attente
    fonce dans la porte
    tombe sous mes repaires
    d’homme à tout défaire

  421. Mura dit :

    Dans les tumultes
    Les annonces en cascade
    On se serre les coudes
    Hésite à mettre les bouchées doubles
    Si loin des terres
    Je reste à vue de la falaise
    Sans risquer le coup d’œil
    Brique par brique je construit mon futur
    Ou plutôt le notre
    Même si ça fait peur à dire
    Tu me demandes en mariage
    Je te remercie
    M’immerge dans le bricolage
    Comme pour prouver
    Je me suis fait moi même
    Je pense à nous, chacun sur une île
    Tu m’as rendu meilleur à moi de te rendre la pareille
    Pour la vie

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