Discussions f4

11 réponses à “Discussions f4”

  1. auddie dit :

    sujet. Camera en quête.

    carine, on fait court sur les esprits. petite maison dans la foret. velos. ours. esprits. court metrage pres d un ruisseau. et base militaire pas loin. puis.. volcan.

    sujet: second album de poesie sonore f4.
    des idées?

  2. bissecta dit :

    Oc, je te tel!

  3. Arthur-Louis Cingualte dit :

    T’as bien fait de te barrer de FBK.

    Sinon, pour le reste : j’en suis !

  4. michel dit :

    Salut vous tous, je profite d’un moment d’inattention de cette satanique matrice pour écrire par ici – effectivement ça suce grave facebook, probablement bientôt dans tous les centres d’addictologie … la maison f4 est talentueuse et intéressante, j’y lis des choses étonnantes, émouvantes, effrayantes, intelligentes, belles … je serais aussi très heureux de participer à un album de poésie sonore, si l’un de mes textes peut y trouver une place … les histoires de cinoch m’intéressent aussi pas mal, davantage que la poésie en fait … par exemple votre histoire de caméra-enquête, et je me suis demandé si cette série de petits bouts de films pouvait s’y associer : https://vimeo.com/user13479349/videos

  5. bissecta dit :

    Bon, c’est assez anxiogène:
    http://soundcloud.com/bissecta/camera-remix

  6. bissecta dit :

    Done!
    J’ai mis un lien vers la plateforme.
    OK, je vais en parler à Kiyoto, mais c’est pas gagné^^
    Bravo pour le remodellage Brieuc!

  7. Anonyme dit :

    – stars of rose and minth
    ….sont les chewing gum collés par terre
    …….ou le firmament, comme tu préfères
    ……….ça dépend si tu regardes en haut ou en bas
    …………..I’m so glad
    ……………….i don’t know what to do
    …………………….I smoke la menthe et la cannelle

    .
    .
    .
    .
    MM / a

  8. auddie dit :

    Je commence sérieusement, après 25 ans de travaux, à rassembler un ou deux recueils de poésie. Je voudrais les sortir, les faire vivre ailleurs que sur le web. C’est étrange, je n’y avais pas encore pensé, en tout cas pas de façon sérieuse (bien que cette pratique a toujours eu une plus grande priorité sur le reste. Nous (les poètes), avec nos paradoxes un peu puérils, avec notre exclusion volontaire, en l’an 2000, notre déni de publication physique, sur livre, sur papier, ressemble à un suicide savamment organisé, à la chose la plus irréaliste qui soit. Mais attendez… on ne va pas à nouveau passer l’encre au microscope: … . Prenons plutôt du champ. zoom arrière: sur le dessin de l’écriture, sur les boucles, les blancs, les mots.

    .. et puis quoi, ça gît comme le reste, ça se grippe dans les arcanes du temps, la matière du sommeil…

    Publions

  9. f4 (administration) dit :

    Message de votre publiciste frontière :

    Chers amis : En ces temps de monopole des visages anglophones, en ce règne brûlant des herbiers du seigneur, des animaleries d’automne, proches d’une fin des âges, des « USERS » anéantis, des duck face comme des truth doctors, des déserts sonores, des bookface-palm dés-heureux et maudits à la fois, nous, poètes, Nous ! nous ne vous comprenons pas : ni vos peurs, ni vos encombrantes hypothèses d’autorégulation des idéaux, ni vos ensembles pop, vos maisons, vos jobs. Tous ceux-là, nous ne les aimons pas.

    Ainsi f4, humble et discrète plateforme d’impression, le sang et les larmes de nos grèves renouvelées, qui échappe à tous les congrès des la naphtaline, se targue d’ouvrir ses portes, ses caves et son temple à de jeunes recrues aux moteurs qui ronronnent.
    Non, je n’ai pas peur de vous, ô ombres pressées, milles facettes croisées dans les couloirs du temps, à moins que ce ne soit ce miroir brisé…

    Bonne lecture (N’hésitez pas à tester de nouvelles rubriques. Onglet supérieur « Français », puis un des thèmes proposés. Naviguer en bas de page jusqu’à l’espace commentaire. Ecrire. Poster. C’est fait.

  10. estelle - pantheon dit :

    Heureusement que Rimbaud n’est pas au panthéon. Il est la monnaie d’échange de tout le monde, celle des libéraux, celle des politiques, mais celle aussi des libertaires. D’ailleurs, il aurait soudain été celle d’activistes qui auraient pour référence un ténébreux, un insoumis. Quoi, lui ? reconnu par la nation?

    En vérité la poésie, c’est pratique pour ceux qui ne la lisent pas : laissons sa liberté superficielle, inoffensive.

    Alors, c’est toujours la figure du poète qui est promue comme écran de fumée, à défaut de la signification profonde de son œuvre.

    La poésie a évolué, très en retard sur la peinture et la musique.
    Aujourd’hui elle se doit de retraiter son époque et personne n’est prêt à regarder comment c’est fait, ni ce que ça dit.
    A la place, on parle de Rimbaud, qu’on a d’ailleurs dénué de toute substance et neutralisé. Lui et ses compagnons seraient aujourd’hui hackers, gilets jaunes, ravers, queers, gay, dealers, et pas une d’entre nous ne tiendrait plus de 5 minutes avec eux dans un dîner. D’ailleurs comme avec la plupart des poètes d’aujourd’hui; trop critiques, trop fous, trop ruinés.

    La panthéon ne résistera pas à l’âge du digital. Ou alors faudrait-il un panthéon digital.

  11. J’ai réactivé hier pendant 15 minutes mon profil personnel. C’est fou ce à quoi est confrontée sans sourciller l’humanité. Le niveau de bêtise est absolument apocalyptique. C’est un sort que je ne souhaiterais pas à mon pire ennemi. La fuite du temps, ce précieux temps perdu pour toujours, semble être une norme acceptée par toutes et tous. Il s’écoule et se perd à jamais entre les doigts, entre deux stations, entre deux repas, entre deux tranches de vies déjà fantomatiques – la TV fait le job depuis 40 ans déjà- et cela n’a plus rien d’anormal, ni plus aucune espèce d’importance. Nous sommes vaincus. Nous sommes une civilisation sous hypnose. Cette « présence » en ligne -que d’ignobles et indigents procédés nous pousse à assurer- cette découverte infinie d’écueils et de lieux communs absolument écœurants, n’est palpable qu’après des mois d’abstinence. Les commentaires des autres, la platitude infinie de l’opinion, la profonde nullité des expressions de l’immédiateté, du quotidien débilitant, entre soi et soi en particulier, j’ai fait ci, j’ai fait ça… Il n’a jamais été écrit nulle part qu’internet devait être l’expression de la faiblesse et du désarroi, de la honte et du mensonge de soi.

    Je vous invite à désactiver vos comptes.

    Les semaines à venir sans ces « gens » que vous ne connaissez pas n’en seront que plus agréables. Croyez moi.

    Bon week end à tous et toutes.

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