Chambre principale
R recents T texts & P pomes
- Mura dans Du sensationnel
- B LM - Anatomie d'une chute dans Critiques
- carton dans L’enfer
- auddie dans Du sensationnel
- BLM - Evoque l'éveil dans Politique et Ville
- B LM - Santa Barbara dans Abstraction
- B LM - Gaza dans Politique et Ville
- B LM dans Politique et Ville
- blm - Ridley Scott dans Critiques
- Anonyme dans L’enfer
- Brieuc Le Meur - "Transit" dans Critiques
- auddie dans Musique
- Anonyme dans Politique et Ville
- mura dans Du sensationnel
- Anonyme dans Musique
- Anonyme dans Lyrics (english)
- Anonyme dans Musique
- auddie dans Du sensationnel
- Anonyme dans Théorie
- Anonyme dans Music & cities (english)
- Anonyme dans Musique
- Anonyme dans Musique
- auddie dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- Anonyme dans Poésie (français)
- Estève du Bailly dans L’enfer
- Estève du Bailly dans L’enfer
- Mura dans Du sensationnel
- Anonyme dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- auddie dans Du sensationnel
- auddie dans Du sensationnel
- auddie dans Du sensationnel
- Blm dans Recherche
- Trudy Labienheureuse dans Du sensationnel
- auddie dans Du sensationnel
- Anonyme dans hyper sens
- mura dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- auddie dans Du sensationnel
- Anonyme dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- Anonyme dans Du sensationnel
- Anonyme dans Du sensationnel
- Anonyme dans Du sensationnel
- Anonyme dans Music & cities (english)
- Mura dans Du sensationnel
- Mura dans Du sensationnel
- Anonyme dans Music & cities (english)
- voidcaïd : berlin dans Traductions / translations
- auddie dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- Ben Coudert - tu t'appelles comment dans Critiques
- BLM - Yves Michaud (réaction) dans Théorie
- Anonyme dans Music & cities (english)
- Pascal Nyiri Brévard / album Lili dans Critiques
- Anonyme dans Music & cities (english)
- Anonyme dans Poesie (deutsch)
- Estève du Bailly dans L’enfer
- Julius dans Poesie (deutsch)
- auddie dans Poesie (deutsch)
- auddie dans Poésie (français)
- auddie dans Poésie (français)
- auddie dans Poésie (français)
- auddie dans L’enfer
- Duprato dans Poésie (français)
- Anonyme dans Poésie (français)
- Estelle - deux cygnes noirs dans Poésie (français)
- auddie - dead show dans Musique
- techno was dead dans Music & cities (english)
- auddie dans L’enfer
- Anonyme dans L’enfer
- Anonyme dans Music & cities (english)
- Anonyme dans Music & cities (english)
- Jean-Philippe Salabreuil, Chant du chien (extrait) dans Poésie (français)
- Geka - Low-flying dans pomes (english)
- blm - bombes dans Politique et Ville
- estelle dans L’enfer
- estelle dans L’enfer
- estelle dans L’enfer
- mura dans Du sensationnel
- auddie dans Amour
- mura dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- ColemanVen dans Du sensationnel
- auddie - Paris dans Politique et Ville
- Eli - an unreal encounter dans pomes (english)
- auddie - l'Est de l'écume dans Poésie classique
- Sarah Nevada dans pomes (english)
- auddie - dance floor sweeper dans pomes (english)
- Silbia - hope dans pomes (english)
- Advicemaster dans pomes (english)
- auddie - Woh the Shadow dans pomes (english)
- auddie - un morceau de toi dans Musique
- auddie - in the venue dans Lyrics (english)
- auddie - dans la salle dans Du sensationnel
- voidcaïd - you are not a product dans pomes (english)
- Kalinka dans pomes (english)
- auddie dans pomes (english)
- Aki - Awakening dans pomes (english)
- Comarunner dans pomes (english)
- em no - you dans pomes (english)
- Geka - Emptyfull dans pomes (english)
- Geka - The dancer dans pomes (english)
- Cellarmaster dans pomes (english)
- Geka - Runners dans pomes (english)
- La vicina non vicina - The bird dans pomes (english)
- auddie - la fenêtre de ta cuisine dans Du sensationnel
- crotale - the moth fly dans pomes (english)
- mura dans Du sensationnel
- mura dans pomes (english)
- mura dans Du sensationnel
- auddie - facebook dans Discussions f4
- Vic - dream.not dans pomes (english)
- auddie dans pomes (english)
- maledetta4insonnia - (no) doubt dans pomes (english)
- maledetta4malinconia - zombieland dans pomes (english)
- auddie stalker - rogue beat dans Du sensationnel
- maledetta4malinconia - ghosts dans pomes (english)
- auddie - killer dj's dans City, politic, to create, critics (english)
- mura dans Du sensationnel
- bri - planche dans Du sensationnel
- ser _ man dans City, politic, to create, critics (english)
- estelle - pantheon dans Discussions f4
- auddie dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- mura dans Du sensationnel
- auddie - 2020 dans Music & cities (english)
- Maria Soledad Otero dans Poesía en Español
- david cain - earthlings dans City, politic, to create, critics (english)
- Merwenn Hadjadj - Belleville dans L’enfer
- Translation. ITW . Film "For the Daemon" dans Traductions / translations
- Pasolini - jeunes hommes dans Politique et Ville
- auddie - berlin dark aestetic dans City, politic, to create, critics (english)
- Deva Cavayé - 43 dans Textes courts
- auddie - 2010 dans Du sensationnel
- Raffaël Enault - surface de la vie dans Textes courts
- auddie - misanthropie dans Recherche
- auddie - temps dans Poésie classique
- auddie - kraftwerk dans Philosophie
- Justin Morey - meth dans pomes (english)
- auddie - Berlin dans City, politic, to create, critics (english)
- Patrick Dreux - Entre les rives dans Poésie (français)
- Nicolas Moulin - vider paris dans L’enfer
- auddie - covid ghost city dans Music & cities (english)
- Lise. O². dans Poésie classique
- Lise. O². dans Poésie classique
- Lise. O². dans Poésie classique
- Lise. O². dans Poésie classique
-
Sign in
… et j’arpentais sans fard
les choses sur un toit brûlant
travaillant au soleil
travaillant avec les autres
la mine basse,
le dos courbé,
au dessus du vide,
sans filets
sans croire
sans contact spectaculaire
enfance au pieu enfance d’hôtels
Enfance aux deux pirates
aux frais des dames
bastingué au miroir d’attente, sur les coudes
bagué au fer de tes ongles, de tes bras
menottes meurtries
bagué jusqu’aux fers, jusqu’aux reins, jusqu’au sang
andalou tout sandales
(à scandales)
mais que Simili sentit
en raison surtout d’une pente inclinée, et d’une
autre idée
de la déclinaison
imposées les respirations et les attentes
tandis qu’à la mort du Christ applaudissent
des enfants régurgités par leurs mères
et qui glissent sur la pente du mont des Oliviers
en écoutant rire Judas à son arbre
et un andalou en sandales qui crache sur les images pieuses
se faire l’écho/choqué d’une société pyramidale
Il est 05:43
.
je lis les proverbes, surtout ceux de lioubov dormeur, avec leur préface qui rigole et je hallucine. Les miens n’ont même pas de loin le ton (c’est de la pure glace au pistache, comme dirait notre hôte) :
.
Brûlure dans la moquette, goutte de sperme.
.
Cappuccino à la terrasse, google dans le regard, le Yang du paparazzo sous l’orage.
.
Parce que je ne t’ai pas mangé, je suis ta mère.
.
Nous sommes déjà demain.
.
Cherche le désagréable, maudis ta famille et tes amis. Le monde sera nouveau.
.
Se entera o no se entera, la clase obrera ?
.
Fréquence du merle, un geste d’amitié de l’avenir.
.
L’alchimie fait un intellectuel de merde.
.
Ceux-là sont mes intellectuels et mes frères, les chômeurs et les jeunes qui voudraient être réalistes sur un matelas gonflable.
.
Le Messie à tarif réduite va au cinéma des exilés (c’est là son Mont des Oliviers) avec sa Madeleine, dans l’oeuvre.
.
Les grandes dames, bien-sûr, ne dispensent pas leur répondant à l’ivrogne et au prophète. Mais mille poignards de dépit sur le rouge bleu de la mère de Dieu…
.
Voir la mise à mort du Christ et applaudir, dans les processions de Semana Santa en Andalousie.
.
On dit que je suis la société, il parlera en mon nom, le salaud de flic qui te frappera de sa matraque, l’incompétent qui te fera galèrer, le banquier qui n’est nulle part…
.
On m’a vu cracher sur les images pieuses, le monde est plein de bonté.
.
.
Je sors de la piscine
lessivé, chronique
j’ai tord d’esquiver Tina à l’accueil,
quel accueil !
je n’ai pas payé depuis deux mois.
Aujourd’hui, j’ai senti la javel dans mes sinus
ma queue se dresser, au sauna devant cette fille
puis le froid sur mon crâne brûlant
puis son regard sur mon dos
puis les corps sous l’eau
puis la sortie
Que veux-tu, mon argent? Je t’ai donné les freins
mon cuir en roue libre sous une pluie fine
qui lave en douceur les derniers instants de liesse
le temps redémarre
Je file jusqu’au studio.
et le steak mangé tartare
à l’heure où les loups bouffent du chien
(il a filé au studio : tout s’explique)
au fond de la piscine Clovis boit son thé au chlore
pour lui pas de sauna
ni sa queue qui se dresse
mais l’impatience qui chasse les jours
et le temps qui jamais ne démarre
comme un moustique qui joue du jazz
.
l’avion conduit l’instant
.
et l’instant prend son bain
.
s’assoit bleu ciel piscine volante saxophone Socrate
.
l’Amérique et pas toi
.
toi toujours dans l’océan du retard
.
amertume et liquide une seule fois sur moi
.
la nuit est bleu clair, écran d’eau, douche de pleurs
.
pour rien j’inonde un visage d’hôtesse de l’air
.
moustique qui dans l’infini se dénude et souffle sur téton lesbien
.
ni fini, ni à tâtons le ciel peut faire cesser ce désir de piscine
ah. je savais bien. Manuel.. est-ce que je t’aurai converti? :)
jazz lesbien
au téton de métal
black music
moustique à tics
music box
parkinson
micro climat
hot hot hot
et sans fin
j’oublie l’Amérique
.
la mère Ikea je publie
.
qui a mer à vivre et polir ?
.
quelle piscine volante existe dans la nuit pour nous ?
.
nous sommes des malades, des enfants, des moustiques
l’humide explose en sucre rose et mémoire
.
au ciel la bouse présidentielle appelle le miel et l’éclair
.
l’on parle de l’atome et les mots meurent
.
la pluie plie l’or et la nuit aux lettres anonymes
.
nuit chimique et angoisse du mouillé et des piqûres de foudre
.
je ne vais pas parler, je ne vais pas écrire, je mentirai davantage, davantage, mon amour
des malades
bzzzzzzzzzzzzzzz
des enfants
bzzzzzzzzzzzzzzz
des moustiques
bzzzzzzzzzzzzzzz
c’est gentil de me faire venir et me laisser ici couler comme la morve
.
tu sais pourquoi je suis un cadavre exquis ?
.
comme la morve
.
tu sais pourquoi je suis un cadavre exquis ?
.
narcissisme du condamné à mort à l’instant même de…
.
c’est exquis comme quand je prenais…
.
peu importe que ton pied soit le pied d’une morte, dit un cadavre à une autre
.
je veux du marron dans la piscine
.
tu m’appelles dans la peur d’écrire, tu m’appelles par un autre nom
.
c’est exquis par hasard mais c’est bien mort
.
il était un beau chat, il était tout bleu et j’aime le caca
.
tu es le vide qui soulage dans l’éveil du pendu
.
tu es ce que tu sais
.
tu es la jalousie du noyau climatique
.
tu es responsable de ma mort
.
mais tu ne sais pas pourquoi je suis un cadavre exquis
heureux de vous voir ici
sous les arbres, la pelouse dorée des artefacts
mes cigarettes
de vos pas mentaux
et ceux des astronautes
Je n’ai pas relu Rimbaud depuis 5 ans
mais j’ai vécu comme lui
aussi taciturne
aussi buté
Un monde sépare les mots du visage
Pour vous, je suis un autre
bite caca couille
la terre a tremblé
je vais me faire des nouilles
Hier, 3 h 45 du matin, j’ai vu l’impensable
une boule de feu a soulevé le petit camion d’Achille
qui bringue, balais dans sa cuisine
aménagée
chéri,
ère pré-Ikéaique
et oui, un éclair!
on était tous là devant, vélos parqués, sacoche à la chaise
coude au tabouret
tête en faute
oeil en cuir, panache et canapé giclés sur ce tableau, ce tableau…
… une orée de soleil dessina en son centre un bateau, rayon d’or et de chaleur braqué sur le jouet d’un môme, drame autoritaire des baisers inassouvis d’une figure paternelle, sombre, dans la forêt dense qui happait notre avantage … apparu la figure d’un enfant surveillé par sa mère.
Oh triste figure
quand reviendra tu t’y prendre?
tu perçois comment tu t’y prends, avec la perceuse?
gang bang des arbres
qui clash la forêt
Oh doux prénoms! 12 euros cinquante, et quelques articles représentatifs, causes d’un besoin,
paquets emballés, on constitue une aubaine, une aventure
bling bling classique sur un beat en strong synch,
peinture à l’huile -une étude- deux apprentis –
– rien de moins qu’Hector Balsassimo, vitrier, enlumineur, aventurier du style renaissance-corps –
et Alexandro Vigo de Garcia, transfuge portugais dans la scène alternative du 15 ième siècle, mais néanmoins galeriste puisqu’il hérita de la maison de son père à Bologne, deux immenses peintres de l’image pas encore animée dont les tableaux surgirent le temps d’une fugue esthétique romantique et comique dans les salons familiaux et chambres d’enfants sages, sans que jamais ceux-ci ne s’aperçoivent du drame qui s’y jouait, drame hautement! hautement symbolique, de la transmission des imaginaires.
Colères des rêves.
mauvais air détaché
contraste saisissant
menteurs prompts en nan
aux ajustements merchandisés
pendant que le café passe
et que meurent les bouquets tout faits
bouquets de sommeil
bouquet d’aise
entre les plantes médicinales
d’un luxe originel
passe la lumière
de la cour intérieure
de l’inter-
nat
bat
cat
sat
sat
et mat
échec au fou
jamais la folle
(bouquets entre parenthèses)
à quoi bon?
remettre ça
là
ne se pose pas
Mâchoires aux pieds
Bahamut aux pieds
un œil, l’oreille et l’autre
sous des trombes
de fessées
fessée du printemps
fessée du bureau
fessée d’Holmes Place
fessée d’opale!
et pâle fessée
fessée ParitAire
fessée de paire
sséfé
fée
assez fait
faire c’est
assez baffé
fait assez
c’est faire
fée
sséfé
Onseréveilleunpeubonjourunjourons’
endortn’est-ilpascertainpoj’
aitantbesoindetoiserre
On se réveille un peu
on se réveille un peu
on s’étire
on soulève une paupière
on ouvre l’oreille
Bonjour
bonjour, je voudrai le n de telephone de la s SARL Michel Bartés
11, place roger salangro 62300
Un jour on s’endort
un jour on s’endort, on tombe
à l’eau et on se noie
(qui cirait cira
qui lirait lira)
– cet homme derrière la haie
qui me regarde
avec sa barbe et ses cheveux roux
est-ce un tronc d’arbre –
on nous souhaite dans le jour presque noir
en colonnes par deux
ou par trois
le soir nous n’en parlons pas
varge, borse, clutoris, vagon
N’est-il pas certain
n’est-il pas certain que tout soit incertain
il n’est pas certain que tout soit incertain
n’est-il pas incertain que tout soit certain
il n’est pas incertain que tout soit certain
il n’est pas tout que soit incertain certain
il n’est que tout soit certain incertain pas
n’est-il
fumer
une
biche mouillée
j’ai tant besoin de toi
j’ai tant besoin de toi
si tu me prends la main
une femme amoureuse peut-être un peu trop rêveuse
love like
regarde-moi droit dans le cœur
dans le cœur
d’un orage, goutte
somme
serre
serre
borde
voilà la mer
on entend pas
on voit rien
ça pue
^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
^
un poème avec des entrées ouvertes et fermées sur l’arrière, avec les guillemets
entre le panneau central et l’écran là
ça clignote, et l’espace dans le contre espace, les étoiles au loin, les commandes virtuelles, le porte tasse à café, les freins, tout le nouveau bordel à roger qui dort dans la cabine, la radio en vrac, le môme qui dort sur le tableau de bord soutenu par epac
le robot gagneur
il
tend vers la pente la plus exposée au soleil »
entre une seule guillemet
que tu te la guillemette »
entre un seul guillemet
ornement »
rituel d’une bulle de bd, diluée, qui pète
je dirai:
tendait », vers la pente la plus exposée »
dixit la citation du journaliste
prompt à montrer la vie du corps du vaisseau
loin des ailettes »
.
« attention toute chose aura droit à une autre
hier j’ai vu un zicos pourri faire de l’ombre à un corbeau; sérieux quand il s’est ramené au coin de la rue la bête s’est échappée. On peut toujours ramener ses cagettes de clichés : on ne sait rien. La photo est floue. Tout au plus on remarque que ce ne sont pas des gens comme les autres. Ils ont un regard sur les choses à la fois plus pesant et plus léger que les autres. Ça se voit. Ça se voit dans leur manière de regarder. Ça se voit dans leur manière de faire des conclusions dans leur tête. Ce type, il était tellement usé que son regard pesait mille tonnes, et en même temps, ne pesait rien, comme un fantôme, comme une ombre; en jean, avec plus ou moins de fanfreluches, plus ou moins de minimalisme, ou plus ou moins de ferraille. mais qu’est-ce qu’on s’en bat les couilles. Il est passé comme la mode de la bohème sur les années 2OOO à Paris. Et dans la sécheresse des visages ce jour-là, comme tous les jours en fait.. putain ce mec collait carrément bien en fait.
eh mec revient! baltringue va.
never mord, se consola le corbeau en observant le déchet transitif
latence cosmique égo musique insulte héroïque
demain j’irai marcher
là où les chevaux s’entraînent à regarder les hommes.
pit
dans la campagne jaunie par l’excès de pluie, de sécheresse brutale
fin de la ville, fin des rosiers, déchirures piquées du quotidien
je m’octroie quelques plaies; idées bruyantes, dans un concours de silence
quand tout à coup
pot
je refrène une envie de crier
mais qu’as-tu?
rien
c’est passé.
non c’est rien… non c’est rien du tout ça va.
pat
dans le vent de Wittenau s’envolent trois vies antérieures
je voudrai me perdre jusqu’au marais
pénétrer dans une nature oublieuse des bruitages
des bacs à sable
des boursoufflures de béton
toits en terre battue, courts de tennis
joueurs inclinés
mathématiques éliminatoires
ce n’est qu’un geste, [parmi d’autres]
tandis que le gitan chante
sono mal réglée
les technos ont bu du rosé
deux bouteilles j’ai compté
plus une sans doute avant mon arrivée
donc tandis que le gitan chante
et que la foule fait « olé »
à contre-temps mais s’en fout
jouit
tape dans ses mains
tape du pied
et les technos d’essayer de rattraper
leurs erreurs en
rots
rosés
moi
moi je m’ennuie
c’est du chiqué
Canastera
« Aurore aux arbres
tu es l’air et tu m’emportes
aux arbres à l’aurore
tu me prends et tu m’emportes »
« Bohémienne, toi qui tisses
tes paniers sur les ponts
avec si bonne mine et d’un air si beau
pourquoi dans le caniveau tu dors
dans l’eau ? »
« Ma mère m’a giflée lisse
un jour pire
et je suis partie
en cela réside la mie
de ce que j’ai fait souffrir ».
Sin Motivo y Sin Razon
« Sans justice et sans raison
j’ai fait qu’elle pleure un jour
pardonne-moi maman
que je comprends à présent
la souffrance de ton amour »
« Et son visage était glamour
son corps ancienne sculpture
mais l’âme, elle l’avait
au charbon comme la structure
d’un vieux bateau noyé ».
****
La semilla del encanto
« Que c’était pour du bien
et je vois à présent qu’on endure
les angoisses du néant »
« Que c’était comme un jouet
et maintenant prend figure
la fatigue et le fouet de la mort sûre ».
« Dans une cour
du grain d’un charme
la violette d’amour »
« Dans une impasse
j’ai semé mon amour
le germe d’une passe ».
« Que je te cherchais
de visu tu me disais
de toi rien je ne tolère
étant fille de colère »
« Manuel, j’appelle ma mère
et puisqu’elle ne répond
je prie du fond la Vierge
à la plage et à la mer »
« T’a pas de chance
qu’au cours de ta danse
à la foire des artistes
il t’ont trouvé dans leur liste ».
« Folle j’en suis sortie
qu’aucun hochait la tête
moi je voulais mourir »
« Folle j’en suis sortie
que j’étais pas raisonnable
puisque je voulais mourir ».
« J’ai un panier
plein de cosmétiques
tout entier ».
****
Con Mi Sangre Te Curas
« Presque mort
et tu te soignes avec mon sang
tu étais si malade
d’une maladie de mort
regarde si je ne t’aime
que mon sang je te le donne
et toi tu guéris et moi j’abandonne ».
« Au pied de la Mort
tu t’es embaumé de mon sang
dans l’agonie ultime
considère mon amour
que tu reviens à la vie
et je me noie dans l’abîme ».
« En or
deux chandeliers en or
à mon Dieu j’ai offert
le jour où il puisse m’accorder
si cet homme que j’adore
n’arrête pas de m’aimer »
« Regarde à quoi ça donne lieu
de t’avoir un jour connu
que toi tu te sens perdu
et moi une folle malheureuse
qui ne croit plus en Dieu ».
L’eau des tribunes
Coule dans l’eau
des tribunes
coule dans l’eau
des tribunes,
je vois la mer.
Dans mon casque,
je vois mes yeux.
Dans mon nerf,
je capricionne
j’éructe, me casse les dents, finit par tuer pour exister.
des choses et d’autres
iroquoise résistance
panique vulture
lois du réel
midi idim
forces et choses
voix lactées
renseignement
rack d’ampli
des fois ouais
liqueurs
concentré
fleurs et choses
flores et laisses
fibres azteques
moi ce soir
c’est la vitesse
églantines
reconductibles
nombril
strange number
and encounter
mike branché
branché rec
ouvert rec
esrev and verse
photocopines
accélères
dame de coeur
verlegenheit
staapler
illico
1000 flaques
sauvage rec
La vie entre les lignes
dans les rues qui m’épient
oh je vous entends
vos pas secrets comme une
corde, tressée de lin multiforme
escapade enthousiaste
mon ego vit aux fers
suit la tiède humeur du jour
s’effondre en bavardant rue Amée des songes
Oyez
Au gré
Le kébab d’en bas est fermé
je le vois de la fenêtre
inexplicablement
cette fermeture m’affecte.
Le ciel est bas
le kébab fermé
du noir sur la rétine
et d’anciennes
cicatrices.
au train où vont les choses
maxell qualité filtre
temps libre et persuasion
ces grondements d’insectes
claviers et christianisme
les bronzés font de l’ombre
racisme et cachotteries
europe et lac des cygnes
bienvenue chez les chtis
les femmes somaliennes
les femmes egyptiennes
les travellers czeck
gommé filigranné
kenda bieanne
kendra brianne
des noms oubliés
des plans qui se disjoignent
des discussions sur skype
des insultes entre hommes et femmes
des rapports de peau lisse sur mes mains calleuses
des écrous en liberté
café serré
des problèmes de jambes
des nombres entiers
des amorces en plastique
et toute une série d’hivers choyés dans ma mémoire.
les fuites au loin s’épuisent
de laisser couler l’aura
quand les huit au lin se disent
que divisé par quatre
ça fait deux matins
que je n’ai pas dormi.
.
.
.
ta lueur s’égare
un plug-in absent
sans tête ton chameau
porte en ville je bosse
de tes maths mon agneau
se retire je note
.
.
toi la fière et fidèle
je t’aime obstinément
que des contes d’hiver
soient en tout et rien
jamais je ne mens
suis de garde toute la vie.
Je crois que les poètes d’antan camouflaient leurs pensées sous des métaphores. C’était vraiment une façon d’être pudique. Aussi parce qu’ils n’avaient pas le poids de l’histoire sur les épaules. Les choses n’étaient pas plus simples, mais elles n’étaient pas plus compliquées. Le tissu du réel en projection écran pub pub fake fake d’aujourd’hui nous pousse à faire simple, pour exister, pour respirer, alors qu’avant c’était peut-être le contraire qui prévalait. La dérive des sentiments était la même, les sautes d’humeur également… Non, vraiment, ce qui change, avec notre époque, c’est la flambée des supports. Tout brûle et se consume en une fois. En une soirée. Autant le peuple a désormais accès à la culture s’il la désire, et non plus seulement les érudits, les bourgeois, autant l’esthétisme intellectuel moderne n’intéresse plus les gens, les jeunes, les firmes, et soit-même… Intransigeant, tu chasses le poète qui est en toi, le minimise, le positionne comme un soleil dans l’axe des pierres un soir d’équinoxe. Pour ainsi dire jamais. Vaste épopée des travaux intérieurs! Comme il était rustre, auparavant, de faire simple, d’inventer la langue brute. On déliait sans fin les choses entremêlées, et tissions de nouvelles trames au temps qui passe. Comme il est vain aujourd’hui de poudrer les nuages, de redessiner une branche, d’orner la langue comme un goret qui va au concours. Il n’y a plus de scènes intellectuelles; tout ça s’est arrêté à la beat generation, au bauhaus, aux gothiques, au socialisme journalistique, aux professeurs, gardiens du temple, même plus les clés.
Non vraiment les poètes d’autrefois étaient proches de la nature en ville, et s’activaient comme des paons devant leurs belles. Techniques dégingandées.
Aujourd’hui, on fait des expériences de laboratoire.
J’aime bien aussi.
C’est juste que tout s’est renversé.
j’aimerai trouver une drogue qui permette de rester concentré
j’aimerai
trouver
une drogue
qui permette
de rester concentré toute la journée
pour s’échapper
débordé de cris
internes et solides
qui prononce: la chair
qui dévore l’écran
des bords de l’écrin
souffle la matière
renforce les liens:
Collé au mur
collé aux portes
monte je te torche
t’allume et fier
te colle aux fers
tu es monté, lumière fidèle, réseau
lent, peu de poches
saison d’hiver
te presse les reins
je me retiens.
Efforts, éclairs!
j’aime tes mains
lampe de poche
tu me libères
tu n’as pas l’droit
rentre à midi
connais tes droits, laisse tout en vie
plan, peu de roche…
raisonne à pert-
e pour tes proches
que tu discutes
manque certains jours
mais tu sais flûte!
manque de jours
tu n’en sais rien
tu déraisonnes
manque à gagner
réseau hagard
tous les pistons
blanc, peu de fièvre
cambouis sur ta
face en étage
dans la nuit noire
blan, che de poche
lampe de moche
tu t’apitoies
sur les grands jours
d’un calendrier de nain.
ou d’une photo de bossu
sur son dos
à chameau
alors que sous le blouse des pompiers
on remarque qu’un nain
en porte un autre
sur ses épaules
comme à dos
de chameau
au bord d’un cagnard sans suaire
on capture les brebis du bouc émissaire
l’allure et hideuse et drôle et
la lignée maudite et pleureuse
: une fois attrapée, au bord du lac
l’animal sanglote tant qu’il devient larme, puis flaque
/ catastrophes dans l’éther
et rouge dentelles de secrétaires
/ chaire fracas, sang aqua
Calcutta et tonnerre à Antigua
/ rumeur du zip d’un jean
c’est Danaé qui tâche d’urine
/ et le liquide rubis, à terre, qui brille
dix ongles en rubis
la première griffe
une cuisse pleine en jean
et quelques sempiternelles gifles
d’une danse furieuse
l’autre tire les cheveux
glisse et frise alors un sein capiteux
pour qu’enfin elles se mordent
carmin sous derme et l’oreille d’or
au perroquet bleu qui chante
feu de lèvres, feu !
Manifeste pour Generale Vendetta Safica : le portrait, la liste objective des qualités et de la nature de la femme se réclame INEXORABLEMENT et STRICTEMENT de termes du genre féminin (liste à compléter et arranger, même si pléthorique) :
la fainéantise,
la fatigue,
la sauvagerie,
la maturité,
la folie,
la colère,
la luxure,
la gourmandise,
la paresse, (à noter que quatre des sept péchés capitaux sont de genre féminin)
la lune,
la sexualité
la terre,
la sensualité
la magie,
la haine,
la douceur,
la fantaisie,
la nature,
la métaphysique,
remix du 01:20
Au bord d’un canard sans suaire
d’allure et hideuse et drôle
lignée maudite, queue pleureuse…
Malgré,
… qu’une fois attrapé, au bord du lac
l’animal sanglote autant qu’il rame, ma lame
et clac!
Un magret.
et le commissaire qui confisque
les confis… bœuf carottes.
d’une pièce allemande il s’est trompé
alors que, vlam !, le suaire et de sang
et le corps hideux réifié dans le marais
« Et l’enquête émissaire ? »
« Maigret la pleureuse va ! »
– Nommes Pas
– Nous sommes pas là
– Nous sommes pas là
– Nous sommes pas là pour
– Pour la vie___________!
.
.
.
.
.
Le regard c’est la possession
.
.
.
.
Je tapote sur la table
c’est pour me calmer
ou m’exciter
passe les clairs, les lunes,
ma souris.
A mesure que ces moments
glissent
la plupart de mes envies
tissent la toile.
je suis le ciel
je suis le soir
je suis ceux qui savent goûter
aux plaisirs déchus
je n’ai pas pour tâche d’enseigner
ni de faire ombre
j’ai parcouru l’absence sur des montagnes de feuilles –
autant de mise en perspective, de recul bruyant, de décalage social. Pas envie d’être là. je fume.
neige à peine ébruitée par l’eau colorée –
ne vous alarmez pas.
encre bleue d’une fenêtre sur le ciel –
premier vide immense
chapitre un –
chapitre deux.
Quatre essais croisés séchés (la langue)
dure feuillage de métal croisé
dans les grondements inquiétants que provoque une dure conduite
se répète
le signal –
le signal
taper comme on marche sur le clavier
seul déplacement des jambes
sur la terre, céramique
sculptures brutes qu’un jour j’obtiens
déjà la cendre – et la facture
la terre meuble sans cuisson
je me souviens des fours anciens et je pleure
reste la dure conscience et l’œuvre molle
une terrasse dans un vieux souvenir
peut-être un heurt, mes idoles
invitées un soir
les enfants dorment
je sers le vin
convaincu que ce moment annexe a été exploité à égalité avec les autres comme un objet qu’on lance, qui retombe, ce flottement, œil du cyclone, calme avant la bataille, pétri de conscience, je me replonge dans la clarté de l’appartement, fais sonner les bouteilles, attrape le cendrier, vous oublie, désolé
Je médite
m’acquitte
d’un kit
de batterie
………………. je débite
………………. du kick
………………. aux prélats
………………. sans lendemain
La pluie
critique
des charleys
coniques
………………. j’offre en
………………. soutien
………………. les clés
………………. du chemin, arborescence de mes larmes sous tension
la musique
la musique
la musique
texte initial de Juan Asensio chipé sur fb :
…
La plus ridicule bande de sable saupoudrée de touristes me fait irrésistiblement songer à la plage du monde, celle, vierge, sur laquelle le tout premier explorateur, épuisé et reconnaissant, pose son pied, celle, symétrique, où le dernier homme s’aventure, à la recherche de vivres comme dans La Route ou Sécheresse ou contemplant les derniers descendants de l’homme, comme dans La Machine à explorer le temps. Avec la certitude que la beauté, et l’harmonie, sont plus fragiles que les petites constructions de sable édifiées avec obstination par les gamins.
Lili Frikh. Je suis petite sur cette plage avec tous les gamins du monde. Je regarde la mer reprendre le sable de tous mes châteaux en hurlant de joie. Je n’ai pas le temps de mourir, j’explore le vent
Hier, j’ai tourné le dos à la mer et je me suis enfoncée dans le sable, comme une tortue, je n’avais rien d’autre qu’une lourde carapace sur mon dos, rien sinon des écailles pour affronter les grains de sable qui m’étouffaient et me signalaient, par là, que je n’avais aucune chance de retrouver mes racines. Je m’étais trompée de chemin, et m’extrayais avec peine de mon piège, quand la mer m’envoya une claque monstrueuse dans le dos. Je me retournai et je la vis, une fois de plus, triomphante et amusée de mon dépit. J’étais alors une femme noyée parmi tant d’autres, et je repartis, longeant de sinueux chemins jonchés de chardons bleus, ne sachant pas même ce que je faisais, sur ces rives sauvages.
kicked over the traces.
xxxxxx ruer dans les brancards, … heureusement oui
il y a quelques secondes · J’aime
Live le médecin chef est en retard
Il y a 2 secondes · J’aime
on se soigne alors tout seul
Il y a 2 secondes · J’aime
Auddie Live et on lave le linge sale en famille
Il y a 2 secondes · J’aime
Rédiger un commentaire…
Je suis arrivé à un niveau d’interprétation des poèmes
qui me fait marcher, et qui vient avec l’angoisse prémonitoire, ça fait longtemps
que je me posais la question d’une poétique de Nostradamus, et me voilà
qui perdu dans le noir je trouve l’oracle. Mais je commence à me sentir la marionnette d’une intelligence
artificielle que quelqu’un a suspendue du plafond du pensable. Tout passe.
Je dérange l’ange et le damné, la lampe tremble comme la musique d’un Adieu.
Le plaisir nous surprend quand la joie prend fin, se termine le tanin
dans la mélanine et le pourpre de Satan, la pluie sur Paris,
amer est le tanin, purulence est le flacq d’une nuit et la larme du matin
est le prix de la ruine, lourde comme de l’urine et tant pis
si sourde et sans foi est la Vierge et l’hypnose de la foudre, soudain.
Servira de remède ? Peut une vérité purifier la ville entière ?
Rétive est la misère et l’espoir insensé et la dernière dignité.
Ecrire pour que le temps cède et du jour soit frère le soir,
si pour avoir de la bière j’abandonne le thé et le café. Tout est publique,
et secret. L’image de la vie future est le tournis d’un faire mine de Paradis.
Si tu savais les folies qui empêchent les lettres sur la Lune…
personne du ciel ne peut revenir poète, mais l’athlète
qui défait ses minces lettres, et ne laisse écrite aucune.
Lola ? Alloh ?
La Religion du père est obscure, les soldats volent avec les ondes des astres pourpres,
la bombe est silencieuse, l’incendie est habillé de musique par l’eau fécale,
la chaine de production est fatale. L’aliénation est un mot qui pète. Pour pressentir des désastres
les âmes familiales le fétiche stimule d’un grand blanc chimique et d’une bulle papale.
La longue Lola était encore un enfant qui tourne en femme sans qu’un père le sache,
la mère était pied-noir, éditrice, je ne dois parler d’elle. Sinon, la juive apache
échappe dans le gris chicorée de Clichy et je me soigne à la hache.
La longue Lola était jeune comme la neige et le restera dans la noirceur qui la cache.
La Religion du père est obscure, et ma figure a payé le talon d’une dent qui lâche
pour que ma voix soit murmure et le pain du jour soit le léopard suicidaire qui se mâche
soi-même dans la folie des prisions de la ménagerie où le fauve devient vache
je suis le devin qui a perdu la mémoire et qu’un jour a rempli de feu sa tache,
les yeux dessinés sur mon torse par des femelles à la chasse, l’esprit potache.
Certains se fâchent, seule compte Lola qui quelque part sur leurs livres, crache.
toi ta chevelure
de feu
début de soirée dans l’été indien, effluves des arbres, des herbes, ou plutôt: le chiendent.
Nous faisons tout pour être calme.
Jasynthe devait passer mais elle a une soirée à Versailles.
Passé l’âge d’être mal à l’aise. Nous nous comprenons. Rayonnements synthétiques.
Il est chaud (le champagne).
Le week-end prochain c’est « minus », rebel rave.
et puis non, l’actualité est aussi lointaine que Mexico.
Les reverbs sont courtes dans ce morceau,
et quand on essaie de s’élever?
… on y arrive.
Le présent n’est plus qu’un souvenir. Nous fondons ensemble sur des beats monotones
la désinvolture, non. Ce n’est pas le mot. Plutôt l’envie, la frénésie.
Ce qui nous contrariait n’est plus.
Ce qui nous transformait se goûte
Nez à nez
nos longues régions alimentaires deviennent des vallons pirates
le fleuve creuse
paroles
pupilles
affinités électives
dans la transe les mots à la bouche
vacillent sur nos prénoms.
Nous sommes des singes (la banlieue rugit)
dansons sur le tic tac des soleils blancs
des bougies au fond du lac
au son des bourdons
je ne sais pas si tout se tient
(si je n’ai vexé personne)
la sueur coule le long des murs.
Pas de guitare dans l’air solide,
pas de simagrées inutiles
pas de rôles symptomatiques,
de cruauté parisienne.
Un libre enchanteur avait tout préparé.
par l’image elle vit pour des milliers
ses plumes électriques sur papier glacés
et un zèbre est un livre imprimé
BLUE OFF
La main n’est pas tendue. Elle n’attend pas, elle étend quelque chose. Une extension de fond, elle est arrivée à destination.
Les yeux ne sont pas fermés, ils sont crevés, la fibre optique déchirée à force de laisser passer des rayons x, y, z.
Sur le bout de carton, je lis :
Couleur épuisée sans prière de renouveler le stock.
Chimiothérapie à la lumière du jour.
Having a lot of fucking bloody fun
Bobby traînait Rita en laisse
celle-ci avait du mal à marcher à quatre pattes
une vraie plaie
fallait la tirer sans cesse
contrairement à Lola, qui te faisait ça en pro
mais Lola était prise ce soir par trois députés
et voilà que Bobby tirait Rita
n’empêche qu’il prenait un sacré pied !
Lee, en profil egyptien
la tête façon secousses pigeon
sur un rock grec, au black
avant et arrière,
avant et arrière
comme Bobby sur Rita
ou comme Sally, bien salie de pénultièmes fessés
un rasoir pour ses poils
dans la main de Lee, le long de la jambe
qui lui retire la peau
sud ouest, nord est, dessus, dessous
peu importe les députés
qui scande « ENCORE »
il est tôt : à peine minuit.
Thérèse ne veut plus entrer dans les ordres. Elle veut entrer dans son bikini.
Thérèse aligne ses bikinis, en ordre et par couleurs.
Pour plaire au dieu Ra, sa ligne se purifie :
« J’irai nue sous mon paréo! »
« J’irai fraîche et sensible, au devant des hommes,
un vent de grossièreté, caressera mes formes ».
Des pensées en sommeil: mais tout le monde est nu!
sur cette plage au soleil… à son corps défendu.
Que son corps est menu.
Au petit pas des anges, s’allonge la malice.
Des images vous démangent, elles tournent comme l’hélice.
Et Thérèse s’offre à vous.
.
[…]
.
Vous m’étonnez, Mr HO. Je m’attendais à votre obscénité ordinaire, à votre cynisme légendaire.
Qu’est ce qui se passe avec la petite Thérèse? Pour un peu, vous l’empêcheriez de faire le trottoir et de donner à chacun ce qu’il attend d’elle.C’est vrai qu’il y a quelque chose d’insupportable à la regarder donner le meilleur d’elle même au plus démuni ou au plus dégueulasse. N’oubliez pas que c’est son choix, son choix de servir Dieu corps et âme. Elle aurait pu rester, heureuse, dans son joli petit couvent italien. Elle s’y plaisait tellement ! Et non, la vocation de Thérèse l’a poussé à sortir du cloître, à aller au devant des hommes. L’âme de Thérèse est belle mais son corps aussi. Pourquoi aurait elle dû se contenter de la prière pour faire du bien ?
Néanmoins Andromède se fait rare à moto : elle n’a pas de jumelle pour recommencer.
A Thérèse de ne pas souffler. De prier pour que le reflet de son cuir la protège des sarbacanes.
Les néons se troublent là, dans l’onde du caniveau, traverser par la bécane ; qu’elle s’attache ;
des panthères à Zanzibar, un dadaïste à Lisbonne passent et baillent mais la pute travaille, somnambule :
sa grâce dans le collant, un mot en latin entre deux dollars ; son sacerdoce à quatre patte, son nombril – et un, et deux – qui parlent, ses lèvres qui cachent, ses dentelles qui valsent, trois étages de sommeil… le quatrième déchiré.
et Andromède qui passe…
bikini …………………. prière ………………….. vocation
kikinie…………………..bruyère …………………volution
couvent…………………italien ………………..constantine
tellement………………..bon!…………………….Et non,
mais…………………..son corps………………… d’épines.
ps: aussi
mais j . . . e m’ap
je suis ………………………..A…………………………..tilla
dans un rap……………..catholique …………………….sur
radio mike ……………… courtoisie…………………..les ondes
en direct…………………….fait ………………………un mardi
le jour …………………… comme ……………………..la nuit
pe le son
colombo du beat
thérèse exstatique
un cheveu sur la langue
elle s’avance, devant l’écran
N’oubliez pas qu’elle mène sérieuse entreprise et que « c’est ton choix d’être elle au masculin » qui l’a poussé à sortir du cloître, qu’elle aime, qu’elle montre la langue, la plus censée
colombo : » et qu’a t-il répondu? »
colombo du beat: « ma chère, … »
thérèse extatique: « je note que Mr HO m’a bien cernée. en effet je vis comme je l’entend, et j’aime ceux qui, dans le sens du cœur comme dans celui du fleuve qui les habite, savent pécher avec humour ».
Ainsi dit, et répondu en vitesse, car thérèse s’y rend, s’y offre, fonce, qu’on s’y abandonne, qu’on s’y évanouisse
tant et si bien que la plage lévite. Les baigneurs, les vacanciers, les mères
de tant de hauteur
assistance médusée haut près du poids des pages, contrôle sa danse, en suspend au dessus du sable,
lisant: « A tout prendre », une revue clandestine de mobilier marin
et surtout, regardant l’effort vibratoire, constitutionnel,
l’illumination même de thérèse
convaincue de ses lacunes mais elle prie à l’envers
mon dieu décides-toi!
contraignant les lampes les leds, celles
qui flashent, faites pour la nuit, des lumières de location, qui tournent encore l’après-midi, oubliées
dans l’astre du soleil
par défaut
s’indigni, se désoli, se dédariser de la terre
prendre la marche en déclin
s’élever même
à la corde
au milieu de la fête
tous éveillés
au dessus du vide
puis reprenant le cour de la vie normale
esprits surpris au fond de la part enlevée, saisonnière de Thérese et son arrivée
ce qu’elle est belle
et politiquement femme
donc un homme comme tout le monde
***
correct kid / 2011 / San Fransisco
***
Improvisation à la salle littéraire espagnole sur Paddington road, le 13 septembre sur la terrasse devant la plage.
Son: Richard Halemora.
Nous saluons la présence de Jimmy Heide et de son frère cadet Henri à la trompette
et remercions vivement Pete et son chien timmy pour la déco.
vous pouvez retrouver colombo : » et qu’a t-il répondu? »
colombo du beat: « ma chère, … »
et thérèse extatique sur
Internet:
colombo tout attaché du beat@eastside.co.us
vous pouvez retrouver
l’eau coule baptismale dans les éviers
où Thérèse lave les queues
Dieu les a faites et Dieu l’a faite pour elles
de même que sont taillées pour ses lèvres
diverses incantations
non finies à ce jour
Thérèse commence mais n’en finit point
de croix
Thérèse commence mais n’en finit point de croire qu’elle ne rentre plus dans les prérogatives ordonnées, le sens des directives a dévié sa course,. Télé-réalité du ciel est balayée (par le vent). Elle ne se fie plus aux ordres.
Elle ne croit plus en dieu. Elle doute de son corps. Elle ne croit plus en dieu. Elle doute de son corps,
se voit dans l’écran, total: elle croit aux dieux du cirque, aux marques sur la peau
aux marques de maillots, miroirs,
contre vérité lyrique.
Sainte Thérèse.
Contre divinité.
L’est scintille. La nuit vacille.
– Thérèse s’estompe.
– C’est qu’elle n’est pas une employé de la sensualité.
– Oui, exactement, c’est une mystique de l’érotique.
– Je la vois bien, là, elle disparaît.
– Où ? Sous le lampadaire ?
– Oui, doucement, elle monte, ce n’est plus qu’une brume regarde !
– Je vois… Et seulement la lumière la révèle.
– Demain elle ne sera déjà plus qu’une rumeur.
– Elle reviendra dans la nuit va.
Gazouille. Zinzinule. Alors que là ou il fait nuit. Maintenant, mais ou ?… disons peut-être dans quelques harems, ça tabasse sévère. Les limbes retombent toujours en linges à dévêtir.
» Les limbes retombent toujours en linges à dévêtir »
superbe
Contre divinité.
sujet de tableau
en dire plus… rien
Je sors dans la rue, juste pour faire une course, l’impression d’être entouré de sociopathes, errants… pas de communication surtout pas, c’est tabou.
J’attends qu’Arthur-Louis chevauche pour pouvoir grimper en croupe
Tandis que j’attends je mange du yaourt mélangé à des raisins secs
THIRSTY ANIMAL
Le tango, dans le labo, dans le noir, claque de murs en murs jusqu’à la cage.
Une patte entre deux barreaux, l’oreille triangulaire, l’animal halète, halète, halte à l’oasis
un zoo dans le dos le tango goutte contre les murs, de cages en cages, mp3 128kbps
Halète, halète encore quand les motifs de sa fourrure dessinent des nouvelles cartes
Halte à l’oasis, halète dans le labo, un zoo, un tango,
la soif dans un cage c’est un déluge de désespoir
le tango du singe en cage encagé
souffle court
râles
halte à l’oasis le puits est à sec
du sable au fond de la gorge
râcle
le tango du singe qui tangue
dans le labo dans le noir
désespoir est un mot mais déluge de désespoir
l’image est belle
le singe est-il sensible à la poésie tandis
qu’il tend
la patte entre les barreaux?
les endroits où l’on ne va pas
les endroits où l’on va quand on ne va pas
les endroits où l’on perd des droits de ne pas
quel capitalisme, quel cupidiscence, sinon que l’on devient
des esclaves
Sinon l’enfant toujours
libre ou inconscient d’être esclave
s’égaye du singe, du dessin d’un canard et d’un lapin
la philosophie est pure comme de l’eau d’un songe
ou la touffe de romarin et de menthe sur la tombe de l’ange
Sinon l’enfant toujours conscient
au délà de la mort, blessure ouverte dans les pupilles
qui regardent encore, là où il n’y a que la police automatique
du fichage des ombres et des grimaces
qui marche de ses bottes de revenante
j’ai mangé au sommet
affamé, l’oeuf
puant de l’aigle, son seul souci
dans son orbite
l’oeuf du saint esprit
porte la chauve-souris
Enlever la fille du président sans savoir comment
Elle, la carte de ses désirs et son long voile noir
Enlever la fille du président sans savoir comment
Elle, les satins les soies les toiles frémir tard le soir
Enlever la fille du président sans savoir comment
Ses seins libèrent les chauves souris
Au sommet l’aigle est mon virus oursin
je me suis trompé d’endroit, mademoiselle
las columnas, las esfinges,
estas imagenes grises y luminosas
que reivindican la libertad y el
descanso
el jade negro que no existe
y que te mira y se bebe
el agua que te limpia
del paso de los dias, del mecanismo
de la chinche y de la calle
de la importancia que se desperdicia
y acumula las partes del cuerpo
en la fosa comun que gira
sobre su propio eje, salivando
como una boca con prepucio de
cristal
los dos cuerpos en el lecho de pensamientos
las mascaras de plata agusanada
las isis y las venus tricéfalas
se duermen ridiculas en la misa de
cerbero
el romero no quema antes del viernes
el sexo es una flor inutil que no
encuentra un empleo
salvo el orgasmo furtivo de las
decisiones rápidas y del juramento
lámpara, despertador, barómetro,
calidoscopio
os hacen compañía las vidas que
os importan poco
el cuadro al óleo, que tenía que ser
pequeño
de un amigo muerto
arrumbado contra el lecho respira
mis contradictorios versos
la cálida guitarra de tu espalda
y el dolor oceánico de mi cuerpo
que desea otra caricia y
hablarte
si no fuese tan tarde, o si tu sexo
despierto se dejase – y
tus ojos de muñeca me diesen
su premio
Caramba !
lámpara, despertador, barómetro,
mis contradictorios versos !
el dolor oceánico de mi cuerpo !
calidoscopio !
oh ça me donne envie d’apprendre l’espagnol
Marcel Duchamp est un fainéant
las columnas, las esfinges,
estas imagenes grises y luminosas
que reivindican la libertad y el
descanso
http://3.bp.blogspot.com/-xFlsNXmE2i8/TnpHad55pHI/AAAAAAAACHI/gvtrgwnZ0eg/s1600/love%2Bme%2Bplease%2BBN.jpg
el jade negro que no existe
y que te mira y se bebe
el agua que te limpia
del paso de los días, del mecanismo
de la chinche y de la calle
de la importancia que se desperdicia
y acumula las partes del cuerpo
en la fosa común que gira
sobre su propio eje, salivando
como una boca con prepucio de
cristal
Sinon, l’esclave rêve ? et qu’est-ce qu’il rêve ?
sans importance ou gravissime
s’abîme la sève de la spine
Le stoïque ne peut que plus pédant
si l’accadémique finit par le croire
et le pantin du plaisir s’exerce sur la tablette
Je veux vomir le méchant qui était dans mon bonheur
je l’ai la boule noire au coeur à l’estomac au pubis
que le diable sorte en la lait de tes seins et la noire bile
épaisse et gluante comme un parfummé goudron chaud
de volupté
le vomi du sang du cochon
le vertige de l’âge des sectes et du dieu empereur
ho avuto molto piacere a ascolttare il poema dal Pound
potrei li mettere ci ?
fratello
Si !
Qu’il chante !
que le curseur avance tout seul
bordel
que l’esprit ne serve qu’à cliquer les touches
je lis du Montero et comme chaque fois
qu’est-ce que tu peux faire après ça ?
si le curseur n’avance pas tout seul
ou bien comme Arthur-louis
mettre en exclamation un Si!
que le chant continue
sous un nom ou un autre
Ils disent : « nous dépensons beaucoup à soigner les malades »
ils vont exclure quelques boucs émissaires
de toutes façons l’argent faisait rouler l’industrie d’abrutisseurs
maintenant un peu plus d’arbitraire
il s’agit d’un régime de terreur
au bain marie, ouais, la terreur non-politique de nous avoir tous rendus malades
en plus c’est la faute à ceux qui sautent le tourniquet du métro
à ceux qui ne peuvent plus sur l’estrapontin et occupent un peu plus de place
à ceux qui chantent
quand il faut
semble-t-il
se taire, et se laisser faire
comment être physique
dans l’amour,
quand
nous aurions dû d’abord
l’être dans la révolte ?
poubelle bien élévée, l’or
decore l’ordinateur qui fait le tri
pour te compresser, te récycler
te mettre une chemise et bâtir sur ta mort
un cauchemar d’intelligence tordue
la caméra du flic se pare de bijoux
dissimule
la svastika et le nucléaire qui est déjà là
pour la fin du monde à leur goût
des pensées sorties de l’égoût
ils tissent leur cordes
pour pendre le noir de tes jours
et le blanc nuage de l’enfance, de ton premier
voyage en France
J’ai dans la queue des pourquoi qui anguillent
Dans l’air
De longs tétards qui saignent des larmes de vase
Amère
J’ai l’étant qui s’ensperme et le coït
qui doute
Ma terre a la chair faible l’homme a bouffé
Sa croute
A quoi bon des semailles
Qui germeront sous verre
Atrophiées des entrailles
Prisonnières sous la serre
Je veux jouir sans semence dans des calices
Stériles
Aimer sans rejetons jeter ma gourme
Aux arbres
Fertiliser les champs de mes poussières
D’argile
Semer mon ADN loin des sanctuaires
De marbre
La bourse reine mitraille
De grenades numéraires
La vie qui s’encobaye
des petits d’homme de terre
ça bouscule mes reins sur des riens de
demain
Niquer tous les banksters en leur laissant
la dette
faire l’amour à ma femme en partageant
le gain
de l’unique plaisir qu’aucune carte
n’achète
J’ai dans la queue des pourquoi qui se cognent
J’aère
De longs tétards qui saignent des larmes de vase
Amère
J’ai l’étant qui s’ensperme et le coït
qui doute
Ma terre a la chair faible l’homme a bouffé
Sa croûte
Je suis vide
j’ai trop écrit
j’ai trop lu, sur les réseaux sociaux, des choses vides, personnelles, le personnel des autres, des petits mondes en soi qui rebondissent, secs, sur ma table de travail, produisant un son de balle de ping pong très agaçant.
Je relis, les poèmes de cette plateforme d’écriture
et me dit que l’idée est bonne
mais que nous sommes, une dizaine
à présenter autre chose, qu’une envie de reconnaissance
puisque nous sommes dix.
Je suis. J’ai gardé la petite
regardé la tv allemande, peut-être la plus idiote de toutes les tv, avec la coréenne et la lettonne.
je me demande comment font les gens pour ne pas se défragmenter sur place
ou brûler des voitures, ou brûler les studios
Je suis vide
j’ai trop écrit
tourne et gronde et vire insatisfait
cette semaine, autour du 29 septembre 2011
seule la musique m’offre la garantie d’une réalisation satisfaisante.
Traduction perso d’un texte de Shine, dans la room allemande
Da weil ich mich im Spiegelbild sehen kann,….
doch nicht anwesend weil ich mich nicht spüre.
Zwiespalt verwirrung und tausende von Fragen.
Fragen zur Selbstfindung und Umsetzung der Gedankenzüge.
Kurzum lerne das NEIN sagen um endlich zu dir selbt zu finden.
Hinter Tonnen von Beton verborgen,
hinter der Fassade des seins,dem Schein von vorgegebenem.
Liegt es verborgen, dein SEIN!!!!
.
* * . * . * . * .
.
Ici car je me vois en image
Pas vraiment présent car je ne me sens pas
Confusion, contradiction, questions, mille
Questions à l’auto-présence et au déplacement des trains de pensée,
Bref, en un mot, apprendre à dire NON, pour enfin se trouver.
Derrière des tonnes de béton, derrière la
Façade des êtres, le théâtre des apparences
Se trouve caché ton ÊTRE
j’ai un ami qui travaille chez sound cloud
un chez facebook
un qui bosse à tf1
un autre bosse chez myspace, mais il n’est pas payé ça ne compte pas
ah j’ai un ami qui bosse sur france inter le samedi soir
un autre qui bosse chez twitter, un bon celui-là
et enfin le dernier, qui bosse, je vous le donne en mille, chez moi.
mais je ne connais personne qui travaille aux renseignements généraux
internet glacial mais l’argent fait ses comptes
le plaisir est là qui sait vous prendre
quand vous relatez une tranche de vie première
celle des égales égéries du sport
sans le corps
AMORCE D’UNE CHOSE NEUVE :
Le ciel était bien trop calme. Indignés par l’absurde suffisance de ce décor radieux, des nuages s’y sont installé comme un troupeau d’éléphants boueux dans une mare limpide. Maintenant, l’orage chahute la vieille ville avec jubilation. Ses contours extravagants s’écrasent sur la vitre de l’une des salles de bain de l’hôtel de Palerme et des Palmes.
oh dis ça recommence et on
me dit rien j’arrive par monts
par mon sentier vernaculaire
ne rien faire en spectaculaire
je voulais dire vespéral
vernaculaire c’est pas mal
33
cette
sœur
sept
chœur
mi-
neur
mi
ré
si
mé-
lo-
pée
do
fa
do
là-
haut
la
beau-
té
l’eau
et
moi
nez
froid
pour
quoi
pour
d’a-
mour
la
colle
lois
folles
je
vole
je
peux
le
bleu
le
nœud
je
sens
le
blanc
le
vent
le
nerf
le
ter-
rible
chère
cible
sur
cible
sur
dou-
blure
tout
love
vous
love
sur
love
pur
et
dur
et
tant
et
tant
de
temps
de
gnose
je
pose
trois
roses
bleues
pique-
feu
triques
ma-
giques
soit
des
trois
dés
un
dé
saints
nus
seins
vus
des
nues
vé-
ri-
té
si
dé-
cri-
ée
lan-
cée
d’en
haut
sang!
faux
hache
ô
hasch
rouge
flashh
rouge
mal
rouge
voile
faire
voile
mer
(point)
air
(point)
pa-
(point)
ra-
(croix)
a-
(croix)
di-
(croix)
i-
(trait)
i-
(trait)
soooooooooo
(traaaaait)
J’allais écrire un courrier mais j’arrive pas. Voici donc :
Je suis très content de l’expérience que tu viens de faire. Je te prie de m’excuser auprès des amis si je ne suis pas au détail votre travail. J’évite facebook, et j’espère que vous puissiez comprendre. Je crois que la saison s’annonce pleine de beautés, et qu’il n’est pas nécessaire de vous encourager comme si vous étiez de débutants. Si nous faisons cela, ça remonte quand même loin, mes frères, bisous,
Manuel
ha ha ha ha ha
Et le vent est tiré
de mon cépage noir
Parfois une tempête en free
jase
et summertimes…
Ella
tangue
C’est loin du mono
Tonne
Orage
tu viens à point
tu fuis à temps
quand
Autumn leaves
sur un pré vert
la mer efface sur la grève
les pas des chimères et des fables
De grands chevaux sauvages
galopent dans ma tête
Ma vendange sera fauve
comme un érable en rut….
axiome 1 – ou l’absence de chemins mûrs, de sens, ramène à l’assurance de l’exagération toute vaine, à la profondeur périlleuse dont parle qui vous savez ou pas, l’exposition UV, la sauvagerie des grands émois exaltée usant la vie olé.
désaxia oxeux – les principa, concepts cliniques, la théorie pure, excluent ce qui vit, les vertus du vrai : touché, intuition, flou, sentiments.
fourre-tout transparent, but paradoxal d’en moi, du haut, clef des champs lexicaux : vivre est un truc de toxico.
vivre est un truc de toxico
faut toujours rallumer les joints qui s’éteignent
si on veut que les fleurs restent rouges sur fond noir
et que ce soit vraiment mieux une fois qu’on a brisé le miroir
qui était dans l’entrée
et donnait de l’espace
la théorie pure de rip ouvre les parenthèses de l’écriture
reste à savoir si c’est vraiment mieux une fois qu’on a brisé le miroir
ne pas jeter la pierre à Michel Petrucciani surtout
pas jeter la pierre !
Hendrix de la 4 cordes
Bird de la clef de fa
70-80 réinvente tout en virtuosité le pizzicato-bass dans le jazz et le rock
manche fretless
groove
usage de la double-croche
de la dead note
des harmoniques
accords
sens mélodique
et par là même change les couleurs de ces musiques
grand monsieur parmi les plus grands
soupe au lait pastorisé
mort à 35 ans tabassé par un portier
sdf
dans son port d’attache
en floride
comète punk-jazz
invitation à la puissance
à la bipolarité
schizo
encore un
faut rallumer les fleurs qui s’éteignent
si l’on veut le baiser de la lune
et vivre encore
dans un ascenseur
…
du miroir le plus beau
c’est quand je dors
lune asthénique et voluptueuse
absente et attentive
sur Madrid
le portier du Ritz, peut-être
un brin amoureux du malheur
de tant de clients
fainéants
quand je fume dans la rue
et jouis du premier turquoise
du matin
me dit mon premier bonjour
j’ai une minute pour changer
la dent d’un D par un S :
–
du miroir le plus beau
c’est quand je sors
manou, tu veux que je corrige?
non, le deux comptent
le D de dent
et le S de sent
pourvu que l’on sent
la dent de patate
…
la rame est full
qui coupe intramuros
grafs tags la fosse
Paris la foule
pas de bagages
sinon sous le regard
et sa guitare
dans le passage
en collant Well
se laissant emporter
par la marée
de Saint-Michel
oah elle baille
ça s’appelle un matin
un lendemain
de fiançailles
paname a la drôle de couleur
de quelque tableau romantique
paname est de tous les pleurs
de quelque beauté nostalgique
ouf respirer
quitter le métro ivre
à fleur poursuivre
en bus à pieds
ou en taxi
n’a pas pris sa mini
on a retiré son permis
sur les conseils
de nimbus cumulo
protégeant au
moins deux soleils
fait-elle un vœu
sage de se poser
dans café
un bar il pleut
paname a la drôle de couleur
de quelque tableau romantique
paname est de tous les pleurs
de quelque beauté nostalgique
les petits yeux
prédits dans les oracles
que le spectacle
des amoureux
la nuit fut blanche
de ces nuits hystériques
et historiques
où tout s’épanche
déjà c’est calme
un vent célibataire
embrasse l’air
secoue les palmes
le jour pourfend
passent les bateaux mouches
ouvre la bouche
se sent comment
paname a la drôle de fêlure
de quelque passé passionnel
paname d’une rupture
qui s’offre sous un arc-en-ciel
Haikus parisiens :
Dans la mairie
Le portrait change
Ta tête de con
Elle, est restée.
Dans mon duplex
du canal Saint Martin
Je me plains
De tous
J’aime bien.
Cravate de contrôleur
Couleur
Cancrelats.
Le dernier qui partira
Éteindra
La ville lumière.
Le romantisme
A été tabassé
dans le noctambus.
La tour Eiffel
a un amant
Chinois.
A paris
Ne souris pas
C’est malpoli.
Ferraille qui roule
M’emmène
Vers bourse.
J’ai envie
De t’aimer
Dans 18 mètres carré.
1- Un bon pianiste
Parfumé et bien mis
2- Qui surgit hors de la nuit
La profonde nuit
3- Zorro blanc
Plurichantre au verbe ironique
4- Impudent cavalier
Faut-il épeler son nom ?
5- T’as une tache, moustache
LE FOU DE SILS MARIA
*
Qui veut dire non à son cœur ? Moi je ne crois pas aux idées, pas à la philosophie, encore moins au genre humain, je crois à la VOLONTÉ DE PUISSANCE.
N’étant pas un garçon sérieux (futile, frivole, filou -FFF-, oui, superficiel par profondeur, courageux alors, mais sérieux, non), n’y voir aucune présomption d’innocence.
*
Le surgrégaire est-il surexcité, saoul, éthanolisé, extasié -avec sa corne en téflon sur le crâne ? Le fameux renversement écologique des valeurs ne serait pas d’ordre sociétal, enfin tribal, des fois ?
*
Le fameux renversement dansant des valeurs, si c’est un jeu dionysiaque, je veux y jouer. J’peux jouer ?
*
Pour surdanser, il faut des mégabasses.
*
Notre pomme trop homme passe le postiche de Dionysos, tue le père Dieu – ce n’est quand même pas la guenon de Léautaud – et on lui attribue une nouvelle herméneutique (dont la musique rend la complète herméticité des sens), un christianisme post-nietzschéen : par delà le risible ploutocratique, c’est encore tellement mal rémunéré.
*
A la Société Générale, un type se pointe avec le masque de Dionysos. Couche-toi, c’est surement un hold-up ! Exhibant la quincaillerie, le vilain petit dieu prononce : bonjour, je viens retirer de l’argent. Il ne plaisante pas. On l’a forcé. L’étranger a beaucoup marché. La farce a tourné.
*
Il arrive qu’on s’évade. Chercher à s’évader, c’est légitime, animal. Pour le bris de clôture, on s’excuse, ne tirez pas.
*
Pourquoi nous ne sommes pas nietzschéens ? Nietzsche lui-même ne le serait pas, sa pensée n’admet pas le dogmatisme, trop bête, figé, réducteur. A ce sujet, Zarathoustra demande qu’on jette son livre – ce n’est pas le plan de la prison, son livre.
*
L’art martial de vivre selon l’âme Cheyenne. Écoute le combat des fleurs.
*
Sois quelqu’un sachant bien vivre. Sois ce que tu deviens.
*
Fragment : capture d’un éclat mort ou furtif réfléchi dans une facette parmi mille milliards d’autres; clichés.
*
Un moment X de la subtilité YZ. L’instant est chaud et la complexité est une moto-crotte.
*
Trouve-t-on encore des éminences dénuées d’instinct ?
*
Se fait-il toujours de solennels professeurs ?
*
La vérité, c’est que tout bouge, se transmute, relativement, et qu’il en va des univers, des mondes, comme des saisons, du temps : métamorphiques, variables et toujours mêmes. Garçon, la même chose !
*
Sur un air de déprise, chorégraphier la Volonté. Au passage de la comète, case l’extase dans la rubrique esthétisme
lol
*
Bouffonner tel le fou du roi Lear signifie peut-être juste tenter sa chance, mettre à part
mdr
*
Refermer le dernier grimoire pour l’avènement du premier ouvrage ouvert
ptdr
*
Comme quelque chose sonne faux dans le Nietzsche de certains auteurs de XXe siècle pour ne pas dire arrondissement de Paris
JJJ
*
Rationaliste : brute socratique, grossier personnage.
*
Vitaliste populomythomane : cueilleur du jour qui s’offre, passeur vers la fusion souterraine.
*
Taillé sur démesure, le Grand Style est l’existence même.
*
Le vouloir être : l’érotomanie, la concupiscence.
*
Infranchissable comique, le philosophisme.
*
Potacherie, le gauchisme.
*
Mon Nietzsche est un poète incompréhensible. Mon Nietzsche est un sage chinois opiomane.
*
Ronaldhino, ça veut dire petit canard ?
Haine obtuse, sentiment solaire. Crème de bon sauvage. Indice un-dix.
*
État de haine de l’état –
Au glaive et aux cents appétits
Poison du plus froid des monstres froids
L’antipoison
*
Hors le bien et le mal, l’humain se plait à châtier et jouit de sa cruauté. Dépouillée de ses atours moraux, la faute nue redevient dette envers la cruauté chérie.
*
Le SM ou sadomasochisme en langage châtié, c’est juste une affaire de goût vestimentaire.
*
La vengeance n’est pas de bon goût, pas empathique, la cruauté ne s’y trouve plus.
*
Une métaphore du nihilisme : la catalepsie. Une autre : le vol parabolique à 47% en non pesanteur. Par lui-même.
*
La vie ne vaut rien, est moche, dure. Mais on ne se suicide pas. A cette mort exclue, rejetée, on substitue l’amour. On veut faire la fête, oublier, lâcher. Dire banco à la vie à condition de ne pas en être l’esclave, même si c’est un leurre. Les contrôleurs aussi ont leurs leurres. Tout ça c’est du bonus, la prise en passant.
*
Goûtes-tu dans l’amour ce qui est létal ?
Le blanc manteau qu’il advient des amants floconneux
Le rendez-vous chez le marquis – d’où le fouet
La petite métempsycose
*
Bizet, Wagner, les deux dans le même sac !
*
La musique, c’est 1- le premier temps, 2- le deuxième… La création, c’est empirique ?
à l’usage de la varrin de komodo
avec les politiques tu sors l’artillerie lourde sans scrupules tu flingues à bout portant ces fils de pute d’hypocrites professionnels number one
en 1-appeler à ne pas aller voter pour tous ces connards quels qu’ils soient quel que soit leur bord et encore moins aux présidentielles 2-rendre un petit hommage à Jean-Michel Baylet et ses 1% formidable qui veut légaliser le chichon chon chon même si à mes yeux il n »est qu’un charles pasqua de plus à qui il ressemble étrangement d’ailleurs et à plus d’un titre je suis bien trop à gauche même pour baylet qui reste un républicain démocrate 3-montrer aussi le plan com’ du ps gros comme une baraque : baylet à gauche de la gauche vals à l’extrême droite tous les courants politiques représentés et donc dénoncer cette mascarade en direct sur france television la plaine saint denis à 2 pas du stade de france 4-parler de créer le parti sociétaliste où le vote n’a même plus lieu d’être 5-et je pose la question à taddei : si on parle pas de mon bouquin qu’est-ce que je fous dans cette galère ? parler des primaires socialo avec des érudits sur le sujet en plus ya forcément rien à dire à part si t’as écrit un bouquin sur le sujet
faut arriver raide défoncé c
vals me fout les boules, et de montebourg aussi
ces mecs puent
par contre j’aime bien martine aubry. je la trouve sexy et disons.. normale. de caractère.
hollande je sais pas. c’est un soldat. un soldat de la lourdeur politique. il en faut je crois.
OH DIS HEIN
irrespect ton de la ruina
c’est trop difficile je crois
que je ne suis pas démocrate
à l’état un coup de savate
quant à martine c’est mon pied
de cannabis hollande hé
c’est juste l’autre pays du…
merci auddie le peuple est lu
S’ADONNER AU GOÛT SÛR
l’appel poignant des ohms tri-tri-beaux
soif vindicte vengeance haro
relié vie des siens hypothéquée
art de voir de créativité
malheur n’est pas vain heureusement
apte aux types de comportement
grain de bon à rien que vanité
nihilisme animal bien dosé
l’aquoibonnisme mis en balance
prophylaxie la part de substance
vide sans lequel le plein est ordure
grande meute aux soyeuses blessures
destin
destin
destin
c’en est fait trop tard je t’aime
doppo
come un sorriso
e come una hostia
adonata alla levitazione
e nella qualle il caffetto
comincia a sobornare la bianchezza
dei virginale zuccheri
la luna doppo il matino
quando tutto era turquesa
nella debilità e la trasparenza
dei pressaggi senza objietto
ridemanda a guardarmi
per l’occhio nero del vuol
Madrite-Parigi
questa volta ella è di colore
di thé, ella è d’oro vecchio
mai non potrei sappere
si la deità ha voluto
suggerire
qualche bellezza più
durabile qu’humana
nel pensiero qu’io
inevitabilmente porto di te
.
la notte sarà una cena
di magiale tutto come
i chinesi mangiano il cane
.
ma ricorda ch’io non ho
mai provato
il semplice e dolce
palazzo
della piccola matrona
dal ciel, quella
che ha uscito le spine,
tutta diligenza, dalla fronte
d’una agonia chi collazionaba
l’acqua ed il vino agrio,
la charità azzidulatta e
feroce dei soldati
.
selvaggia stella, clinamen,
fuoco bianco femenille ed
lieto ed soffrente
nella gangetica gente humida
e nuda, nella pennata rossa
selvaggia qui vien d’uccidere
i bisonti
cosi il pardone fulgura
nel latte di dolcessa
d’una fantasia concessa ed
assicurata
.
nabe
nabes
nabem
noberum
nobis
nobis
déclinaison
enculaison
D
est-ce
Ka
qui
encule
ou
l’encoulée
qui
écrit
jouit
bande
encore
comme
un
gorille
sous
la couette
de
pixels?
violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violence violette
MOSAÏQUE CONCORDE 1
les hommes égaux naissent casquebottés en bleu
et meurent libres drap blanc
la liberté ne suit pas à autrui
la propriété non plus
la sureté aussi
la résistance à l’oppression non plus
toutes ces garanties de jouissance, ces droits imprescriptibles, tombent en arrêt devant la loi par nature – rouge
Lors d’une soirée dans un squat de chicago, un poète fait une lecture avant une série de concerts. J’arrive en retard et la manque de peu. Il est seul sur scène, une scène en béton brut qui ressemble à un quai de livraison dotée toutefois d’un éclairage savant. L’audience semble pétrifiée par sa performance; où bien les a t-il tant subjugués qu’ils ne peuvent plus dire un mot? Toujours est-il qu’il est immobile lui aussi, très calme en apparence, et ça me donne l’impression d’une absence de spectacle. Y en a t-il eut quelques minutes plus tôt? J’en doute, et pourtant, je lis sa performance à l’aune de cette respiration, de ce débriefing mental, preuve d’un engagement total et excessif. J’en connais d’autres qui tracent tout droit, seuls à travers les pierres et les ronces, et ce n’est pas la bonne direction car personne ne les y accompagnera. Je l’observe; il semble secrètement excédé de ne pas trouver l’écho qui devait lui revenir; nous ne le méritons peut-être pas. Je devine soudain que sa concentration n’est là que pour camoufler sa frustration, sa violence: Ce qu’il y a encore d’humain au fond de lui, c’est cette politesse-là. Tout le reste n’est plus. Après de longues secondes, interminables, il nous demande si nous avons des questions. Sans réfléchir, je prend le micro, c’est un Senheiser sans fil, et m’adresse à lui en anglais:
– La forme de vos poèmes est-elle déterminée par le sens? Je veux dire, avez-vous toujours fait passer le sens avant la forme, jusqu’à revendiquer un aspect décharné, minimaliste?
– Non.
J’ai parfois cédé aux sirènes inharmonieuses d’une poésie chaotique, défoncée, et je n’ai jamais su si ces accès de folie étaient à prendre au sérieux ou si je me devais de les garder secrètes. Il est probable qu’elles étaient nécessaires à l’élaboration de quelque-chose de plus orthodoxe.
.
.
(à suivre)
MOSAÏQUE CONCORDE 2
la loi morale, force noire
soit qu’elle protège, soit qu’elle punisse
ne peut tout à fait défendre ce qui est bon
d’où le devoir d’obéissance sur-le-champ
ou l’assurance d’un devenir condamnable par la résistance illégitimée
quand le présumé innocent sera déclaré coupable
et continuera à purger son châtiment préjugé
la loi doit promettre aucune imposition et taxe
sinon pour la rançon du chef
ou faire chevalier son fils ainé
ou pour marier sa fille
un tenancier de bar ne peut être mis à l’amende sur le serment de douze hommes du voisinage réputés de bonne moralité
quant aux comtes et aux barons, ils ne doivent être redevables qu’envers les barons et les comtes
dixit le grand duc
hou hou
MOSAÏQUE CONCORDE 3
dispenser des lois et leurs exécutions
au fond et en soi
est illégal
c’est l’illégalité pure
MOSAÏQUE CONCORDE 4
les hommes sont tellement doués pour la vie, la liberté et la recherche du bonheur qu’une milice bien organisée est nécessaire à la sécurité
comment atteindre au droit de détenir une arme (stylo 22 long rifle) ?
pour but : supprimer, écraser impitoyablement toute exploitation d’un homme par un homme
la foret, le sous-sol, les eaux, le bétail et tout le matériel pour la conservation de la nature, cette inébranlable décision d »arracher l’homme à ses sillons impurs
homme masqué de respectabilité, de l’incompatible esprit citoyen et fraternel
masque au gout du jour barrés d’un rictus psychotique effrayant
nul esclave
nul serf
nul ne sera soumis
soyons nuls
MOSAÏQUE CONCORDE 5
syllogisme professé par les membres de la grande famille primate et adopté, embrassé par ceux qui adhèrent à l’inaliénable
à marquer au fronton des bordels quand même
à partir de l’âge nubile s’il vous plait :
toute distinction est discriminatoire
le droit à la liberté est amour physique
donc
discrimination normale
libéré de la crainte et de la misère, vite on se soucie pour le pays
tout appel à la haine étant sanctionné par la loi
comportement infantile
se convaincre de sa contribution à promouvoir la dignité en survêtement
jouissance quelque soit l’état matrimonial
shémas-quoi, modèles de comportement, élimination des dits préjugés, des coutumes, de l’infériorité comme de la supériorité
bref
des rôles stéréotypés
à l’heure pérenne de l’exploitation de la prostitution et du trafic du vivant
torture
très aigüe
infligée aux fins d’obtenir renseignements et aveux
torture
vieille punition
méthode d’intimidation qui seule à fait ses preuves
ainsi, l’état, l’E.T.A., de guerre et la politique intérieure ne peuvent être invoqués pour justifier le droit qui n’est que leurleurs
MOSAÏQUE CONCORDE 6
un enfant a toujours moins de dix huit ans
avec lui son droit inhérent et scolastique
s’animer, survivre, de développer, jouer
un enfant discerne, pense -et panse
eu égard
pour protéger contre l’illicite, toute mesure est bonne, comme ne pas s’abstenir d’enrôler dans les forces armées (FA)
le droit implique l’accomplissement des rites
permet d’octroyer des dérogations pour les parties hautes si s’épand la vilénie
trompettes
aux confins la jurisprudence et la coutume
légalement, nul ne peut être ni se voir
pour la seule raison que personne n’est véritablement en mesure d’exécuter une seule obligation contractuelle
MOSAÏQUE CONCORDE 7
quitter n’importe quel pays
adieu pays
expulsons collectivement puisque la peine de mort est abolie
n’ayons pas peur de l’avion
la diversité impressionnante
la mise en présence d’une foule de sous-ensembles spécifiques
autant de réserves envers le concept d’universalité des droits multicolores
tous les temps étant des temps d’espérances
inquiètes d’un vert tirant sur le sinistre
encore des idéaux de justice naitrons de fécondes frustrations et défaites
pour opprimer
de nouvelles formes apparaissent
d’anciennes subsistent
nul ne peut être l’objet de massacre dans l’œil
si l’autodétermination est imprescriptible
alors le flic est le droit
incarné par un voyou
haute mer, fonds des mers, espaces extra et intra atmosphériques : patrimoine de l’humanité
???????????
MOSAÏQUE CONCORDE OUTRO
comme tout traité ne saurait produire aucun effet
les charges cessent d’être exigibles
la personne est inviolable
rien ne peut avaliser la domination
en vérité je suis votre seigneur adorez-moi
aux droits de ceux qui ne complotent pas
peuple
tribu
clan
saine justice de l’essence totale
sauf si
sauf sur
dans la voix de l’autarcie
traiter, confronter, imposer
c’est le devoir sacré et c’est un devoir d’honneur
de quoi payer en somme le tribut prévu par le code
adorez-moi
c’est la vérité plurielle
A QUELQU’UN MAUVAIS GOUT EST BON
en tant qu’invitation canonique art déco-
ratif division du langage en bord égaux
arithmétique quand é rime pas vec è
la validité du son net vaut par l’effet
pauvre rimard celui qui tel Homère est riche
le métier qu’on voit là césure à l’hémistiche
la moindre carence ne se peut nue montrer
un ratage et c’est qui le poème est gâté
l’action la chute que se meurent en l’antienne
chœur soit la tragédie que de l’europe ancienne
la résurgence en corps césure à l’hémistiche
scandé affuté un vers pour deux coutelas
danse joue contre jour mutation degré 3
magie magie de la césure à l’hémistiche
les hommes naissent fibres et egos
egos en droite
ligne
de la poésie
pure
exprimez-vous
votre adresse
email
ne sera pas
publiée
plan A
plan B
plan C
plan D
plan E
plan F
plan G
plan H
plan I
plan J
plan K
plan L
plan M
plan N
plan O
plan P
plan R
plan S
plan T
plan U
plan V
plan W
plan X
plan Y
plan Z
puisque le q est pris je prends le plan c
curieux ce ballet des parapluies dans les rues des quartiers nord.
Ces hommes déambulent comme de petits insectes à tige
tiges à bout déployé comme un chapeau de peine
palettes d’excuses, d’antennes, d’humilité
à ne pas supporter d’être mouillé
alors que le corps est composé d’eau à 75 pour cent
ces parapluies se faufilent, et s’agitent
impression directe de la petitesse de l’homme, de son dérisoire orgueil
de sa petite frimousse, gueule d’ange noir sur l’humus frais
joie fugace d’un boulevard enfantin
.
.
(paris 2003)
je prend sur moi le choix de conserver ces pages en l’état, de les garder exemptes de tout dialogue direct. c’est un choix esthétique.
Ce n’est pas
pour le tableau que j’avais
peint, je fais
pouce « me gusta », comme au
cirque, au triste cirque
perdu, mais pas seulement par fétichisme
d’art, ce que j’aime c’est la beauté de cette femme.
Il faut escalader les
pentes du Sinaï à genoux
et subir les piqures des
rosiers nocturnes du viol et du
remords, pour se rendre
devant la tigresse, la Voie
INVITATION
un gourmand n’aime pas être dérangé
le don du taulard : se réincarné avec la conscience de ses vies antérieures
la verticale de la conscience se transmet aussi par la morsure des petites phrases
les mots raffolent du déguisement, du grimage, du postiche
ya pas comme un mot pour l’accoutrement
toute personne exprimant la moindre idée politique rêve secrètement de renverser le pouvoir
à moi ! mes sens ! je fuse !
la zonzon : crime et bâtiment
comme toi Roland, décoller !
épiphanie du ramage
et nos seuls mots sortirons déchirés d’un olifant
nous soufflerons les sons pulvérulents
rétif à ton appel cubital
nous baisserons pavillon
c’est que, tu comprends, on ne veut blesser personne
je suis décidé à réhabiliter le péripatétisme et la consultation des oracles
la rhétorique ne dissuade pas comme un 6.35 braqué sur toi
des larmes pour le purgatoire
j’écris. pas d’action. voilà
du sang ! du sang partout dans ma mémoire !
la poésie ça décore
tout est plagié, de la réalité au dictionnaire
vérifie toi-même, les percussionnistes sont toujours sympathiques, c’est dans leur nature harmonique
la sagesse isole du monde réel qui est incorrigible
pourquoi se référer à un droit qui nous a déjà donné perdant ?
se rendre utile : tuer un assassin ou plus simple, se donner la mort
il s’avère bien difficile de se montrer tel qu’on est vraiment, voire compromettant
laisse-moi tranquille
à 33 ans, je ne mourus pas
mieux, vins-je au monde
l’attente, sur place, de mon sauveur, l’antéchrist
les larmes du 3e œil
¿ quel français ?
correct égal chinois
rien n’est jamais aisé
vaut mérite
vaille fumée
juste
de
la pei-
ne
espagnole
Sucre, fondu des acides
Sucre, café serré, descente en pente douce,
je te regarde, j’ai envie de toi
je vais te baiser, je le sais.
sucre, non, alcool, et sucre, prit entre tes hanches, laissant des strilles solides quand tu te retournes,
quand je te retourne
sucre, renversé
sucre brun, sali par terre
les yeux au plafond
ta tête dans le mur
tout remonte en moi, se libère
accès haletant, énergie salace, dégueulasse
tu m’appelles avec des mots empruntés au pire de l’internet gratuit
je ris
je fond
serre les dents
t’es con
je n’ai plus d’attache avec toi je m’envole, me réveille, te reprend, te lèche, m’écroule, ronfle, finit les flacons.
sucre, comme toi qui comprend
que je t’ai respecté, avec ma fureur
nos corps glissants esquissés mais qui sait?
Si nous nous reverrons un jour.
.
.
.
auddie. berlin . en réaction à la poésie à deux balles de « poésie carnet », profil bas (facebook) qui fait des phrases pleine de vent, genre minimale house, trop cochonne ah ouais, j’ai dit « je te prend dans ma bouche », et mes poèmes font 20 mots, trop pop trop mielleux. putain.
.
La prière des moteurs hydroliques monte vers les débris qui volent dans l’espace
…
mais l’espace, c’est grand, et la prière est petite. Pourtant une connaissance m’a dit que Ghandhi a dit:
« Tout ce que tu fera sera dérisoire, mais il est primordial que tu le fasses ».
Quel genre de tendance revendique soudain un « jeune » quand il ne fait que remettre au goût du jour quelque-chose qui existe depuis la nuit des temps? A fortiori quand cette tendance est une activité privée qui rassemble un nombre minimum de personnes. A fortiori quand ce nombre minimum se réduit encore quand il revêt les attraits de l’humanisme à tendance média majoritaire, dans son expression la plus inversée: l’exclusivité d’un ressenti auto-destructeur, d’une pratique clandestine, intime. A fortiori quand l’assurance manquante devient un frein. Quand ce frein vient remplacer le cheminement courageux. Quand quelque-chose manque, ou a manqué. Quand ce mystère reste entier.
.
Alors quel genre?
…
Un musicien avec des velléités politiques
un Dracula même pas brun, mauvais figurant et nonobstant
diplomé et chiant et charmeur, de serpents, des serpents de son modem et son synthétiseur
je l’imagine pas avec une guitare
tenir une guitare est comme tenir une femme
et tu devras admettre qu’un seul baiser volée de ma folie
substitue son sushi, sa créativité qu’il découvre grâce à toi et le papier glacé de ses fesses
qu’elles soient ramollies ou de cycliste lubrique
quand le verre à la main il récite comment il te nique
là, qu’il dise quelque chose, que tu n’as pas été sa première fois,
à la salse rose, avec une liste ou bien qu’il te soit remerciant
puisqu’il a très bien compris tout et c’était du jamais vu
…
Tu n’es pas seule, triste malaimée qui se masturbe,
tu courbes les pensées de bronze de tes doigts sur le clavier
à touche unique de tous les souvenirs et toutes les fuites en avant,
le poète est avec toi, en djellaba, comme un père somnambule qui pourrait te violer sous hypnose
ce sont des pensées noires pour la magie rouge du désert dont seul
l’éléphant de mes prières est auprès du sable de toutes ces colères qui palpitent dans tes pupilles
le poète est avec toi, le traître que tu ne pourrais pardonner, l’unique qui t’a vu nue dans le stupre
tu appartiens à un autre homme qui te conseille à mon propos,
lui, il est tellement gentil et tellement fade,
il te dit que je suis un sous-homme, pire qu’une pute, et il est si compréhensif
mais je suis à la vulve des femmes solitaires la parole qui pénètre
la violence qui seule connaît, étant toute-elle ignorance, le plaisir
il me fait vomir à le lire, dans ses articles et ses programmes, il est partout
il a fait devenir une partouze de rats les chambres annexes et mal éclairées de nos deux solitudes
les touffes petites et féroces fourmillent dans nos messages décadents à personne, sauf à nous deux, aux cris dans la grisaille et à lui
que je veux que tu suces et avales jusqu’à venir pleurer sur le canapé de mon atelier, un jour, peut-être jamais
insekt drones
petits moustiques
qui dans vingt ans
auront beau dire
seront chez nous
espions qui blessent
nos contre-jours
contre drones
radars frontaux
n’auront de cesse
de surveiller
nos devenirs
buildings
contrebuildings images inversées
réseau théorie du signal
nulle impertinence mais belle insolence
tout s’emplit de signification
plan de l’urbs électrique
permeated with the truth
je pousse
elle vole la salive et la prière
telle la cuillère à onguent se munit
de la salive et la prière de gelée royale de l’abeille
ou du khol semblable aux frissons de la louve
ou encore si je prenais ta main
je dirai ce que je vois dans la corne
translucide et pas prisonnière du jade mais du jade qui est le jade
en secret entremêlé le jade de nos adieux, je pense à toi,
à l’amour, je remue la cannelle d’un café et je cloue
au girofle et au cacao la délice des ongles
pour seul sujet de poème
les ongles non vernies
toniques griffes et mesure des soupirs de résine
du couple qui doit traverser le temps
partouze de rats les chambres annexes
l’alarme retentit
c’est la chambre qui pleure ?
par une issue scélérate
on voit passer les rates
rats des villes et rats des champs
par la césure se cale, un remonte-temps
les hauts qui disent le train d’enfer
les bas sorti tout droit d’un rince-gosier
vendu 3 francs
aux âmes salées.
je me demandais: pourquoi sommes-nous si ville?
je veux croiser des gens.
en spirale, je voyage jusqu’au petit pont, et disparaît vers un monde lointain
tourbillon dans le ventre,
désir soudain
armée d’insectes drones qui m’épient même dans ma chair
dieu bientôt est là, ce sont des hommes derrière un bureau
derrière un écran
c’est une hiérarchie alerte
qui boit trop de café.
mais contre toute attente, je m’accroche au bord
attaque le marbre avec les dents
espère qu’un mouvement plus lent
fera taire ce vent mauvais.
On lui pressent des voltes faces
mais pas des grondements de silence,
-suicide collectif de ses entrailles-
ni l’imprévisible, véhémence cathartique
ni la puissante concentration
ce qu’il n’a jamais fait.
Nous ne voulons plus de ces arborescences stupides !
toute cette nature sans yeux ni nom
Voulons nous voir, simple visage
séparés de nos champs verbeux
tout ou partie et non, le nombre
non
l’essence reconnue,
l’unicité
non
amoureux
non
ensemble
oui
Deux mains fermes qui se tiennent.
Deux mains d’hommes en charge.
aux étoiles je dis : partez:
vous n’avez pas encore reçu
le droit de dire milliard d’années
et nos yeux
combien de temps?
Et sur toi, combien de temps?
Et sur moi, combien de temps?
Des ondes entrent par ce passage, et ressortent blanches, chargés de sens, signées de larmes, et agrafée, violemment, une feuille d’arbre, tombée sur nous un jour clément.
…
Tauromachie…
oui…
L’ange de la mort était le corps;
et personne n’avait saisi
qu’il portait le démon dans l’hostie
déposée sur sa langue. La blancheur
du péché mortel en photographie
est que le corps qu’on cache lâche les chiens de la mort.
…
Jadis coulait le whisky, le cazalla, encore
cet automne fumaient parfois des joints autour de l’arène.
Les vieux se souviennent de l’ivresse
et voient tacitement là-dedans
ce qui manque aux taureaux de nos temps.
Les vieux disent que public et taureau
son sous calmants, sont à moitié morts,
depuis le premier coup de lance du picador.
Autrefois l’on risquait l’aine battante d’artères
en communion avec le danger de l’éveil
d’une corne ou d’une malédiction,
les femmes ne connaissaient le mot hystérie,
elles suivaient de près le taureau malgré les misères
du sang et des mouches en pose moleste sur leur visage de poèsie.
Cet automne je pouvais encore fumer des blondes,
mais nul insecte, nulle vomissure, nul pistolet,
est venu enfin me rendre digne d’écrire
et de faire l’amour conjugal dans la grandeur
de porter sur soi la grande blessure d’un jour de fête.
Les temps amoindris pourraient faire le sujet
des remarques des vieux qui nous éclairent d’un jet
d’ironie dans le brouillard d’une déception pas encore comprise.
…
Les planches circulent encore et les négatifs et tout
remue sur le bureau d’Eve, la valise aussi
est rouverte, je n’ai de prise
sur son matériel, je l’ai inspecté à la hâte,
le vernissage est vendredi.
…
Tauromachie,
…
telle a été l’arène
des reproches esthétiques, du poignard dans les coulisses,
autour de quelques photos de corrida,
des journées passées à Madrid, à l’Hôtel Ritz.
Reproche manichéen de ma part,
de la moindre prostitution par le chromatisme
qui salisse la noirceur et l’innocence de l’Art.
Ce sont des ébauches, les pigmentations sans pedigree
des photos couleur du Ritz, ce luxe n’est que pour se faire la main,
je lui dis, dans ma fureur maniaque; l’on se déchire,
pour du sel d’argent et des rebords du négatif.
…
J’insiste sur ce que la couleur est le croquis
dans la caméra photographique qui ne peut faire
un chef-d’oeuvre que dans sa précoce vieillesse
d’un négatif noir et blanc, et qu’il est en cela
que s’inverse la loi de la peinture,
le hasard est une statuette taillée au canif
par le prisonnier du corps,
l’ange de la mort; et pour lui,
le deuil s’impose, comme l’ivresse au sang de l’animal,
que l’on se doit de rester dans l’affaire
et le mystère même qui peut rester d’une corrida.
Des têtes qui s’interposent, morsures
de flou sur l’image, la mort nous apprendra
à lire les pensées de viol, de vol, de tous les outrages
du gitan espagnol ou d’une quelconque noblesse.
Là où l’anarchiste Gilles Deleuze
parlait du cinéma en tant qu’un art bergsonien,
l’on peut revenir sur l’idée grecque
et morte du repos et de la saisie
du mouvement par la statue d’un acmé,
par le moment sous clé de ces photographies.
…
La Tauromachie
…
ne peut se rendre image
que dans la gravure, la pureté du cinéma classique,
et le sens tragique de sa photographie,
je hurle à Eve comme on ne peut que hurler à une déesse
dans une ancienne tragédie. Elles sont sacrées,
et ma dévotion seule peut profaner
les hosties de ses clichés et le choix des idoles
du hasard, les platitudes sensuelles de toute épiphanie.
…
(pour ce qui est de moi…)
Pour la gravure, rue Recoletos l’on se procure
les tirages complets signés par le ministre de Franco,
de tout ce qu’a gravé Goya sur la corrida;
c’est mon lot de ce travail, à présent de malmener
leur noblesse par l’art adolescent du coloriage,
tel l’aurait fait ma mère avec l’illustration linéale
de ses livres de contes qu’un soir tombèrent dans mes mains,
enfance d’héritage, répétition de la sienne.
…
Quand vous trouverez dans l’exposition, soit au vernissage,
soit après, d’une part la série des chevaux noir et blanc,
le cheval noir et le cheval blanc
sous la bruine perpétuelle de l’hiver, d’autre
la tauromachie, souvenez vous du soir
de votre vie. Sachez ce que l’ange
de la mort à dit à Eve et de la poésie
de la douleur dans les cornes, les épées, les regards
assoiffés ou méprisants d’un mari méprisant,
d’une discussion absurde et précaire, d’une folie récursive.
Le poids de la Hasselblad, cette lourdeur
propre au cadavre d’un fils né mort,
toujours trop légère pour qu’on puisse rien lui dire.
…
Hexar : elle prend partie à la fête, voit tout du taureau,
elle doit ensuite donner quelques clichés
pour les paniques et les scènes du dernier moment.
On a dit de la Hexar qu’elle était, pour
ainsi dire, la Leica du pauvre,
et pauvre est l’humanité dans la tauromachie,
rituel carnivore et péché de la Chair; bon pour la Hexar.
…
Nikon FM2 : elle connaît les caresses
d’Eve mieux que mon corps lui-même, arrivé
déjà tard pour comprendre ce fidèle et discret appareil.
Quand Eve laisse tomber la couleur et me prends
pour de vrai avec la Nikon, argentique,
je sais que je suis aussi important qu’une corrida.
…
La nature de l’humanité, dans l’intrigue
entre toréadors en fin de corrida,
est une des photographies qui ne viennent pas
de l’absolu nouveau de la vieille Hasselblad,
mais de la pratique adroite et directe de la Nikon, sans merci.
…
Tauromachie,
…
telle a été l’arène
des reproches esthétiques, du poignard dans les coulisses,
autour de quelques photos de corrida,
des journées passées à Madrid, à l’Hôtel Ritz.
Reproche manichéen de ma part,
de la moindre prostitution par le chromatisme
qui salisse la noirceur et l’innocence de l’Art.
Ce sont des ébauches, les pigmentations sans pedigree
des photos couleur du Ritz, ce luxe n’est que pour se faire la main,
je lui dis, dans ma fureur maniaque; l’on se déchire,
pour du sel d’argent et des rebords du négatif.
…
J’insiste sur ce que la couleur est le croquis
dans la caméra photographique qui ne peut faire
un chef-d’oeuvre que dans sa précoce vieillesse
d’un négatif noir et blanc, et qu’il est en cella
que s’inverse la loi de la peinture,
le hasard est une statuette taillée au canif
par le prisonnier du corps,
l’ange de la mort; et pour lui,
le deuil s’impose, comme l’ivresse au sang de l’animal,
que l’on se doit de rester dans l’affaire
et le mystère même qui peut rester d’une corrida.
Des têtes qui s’interposent, morsures
de flou sur l’image, la mort nous apprendra
à lire les pensées de viol, de vol, de tous les outrages
du gitan espagnol ou d’une quelconque noblesse.
Là où l’anarchiste Gilles Deleuze
parlait du cinéma en tant qu’un art bergsonien,
l’on peut revenir sur l’idée grecque
et morte du repos et de la saisie
du mouvement par la statue d’un acmé,
par le moment sous clé de ces photographies.
…
La Tauromachie
…
ne peut se rendre image
que dans la gravure, la pureté du cinéma classique,
et le sens tragique de sa photographie,
je hurle à Eve comme on ne peut que hurler à une déesse
dans une ancienne tragédie. Elles sont sacrées,
et ma dévotion seule peut profaner
les hosties de ses clichés et le choix des idoles
au hasard, les platitudes sensuelles de toute épiphanie.
…
(pour ce qui est de moi…)
Pour la gravure, rue Recoletos l’on se procure
les tirages complets signés par le ministre de Franco,
de tout ce qu’a gravé Goya sur la corrida;
c’est mon lot de ce travail, à présent de malmener
leur noblesse par l’art adolescent du coloriage,
tel l’aurait fait ma mère avec l’illustration linéale
de ses livres de contes qu’un soir tombèrent dans mes mains,
enfance d’héritage, répétition de la sienne.
…
Quand vous trouverez dans l’exposition, soit au vernissage,
soit après, d’une part la série des chevaux noir et blanc,
le cheval noir et le cheval blanc
sous la bruine perpétuelle de l’hiver, d’autre
la tauromachie, souvenez vous du soir
de votre vie. Sachez ce que l’ange
de la mort à dit à Eve et de la poésie
de la douleur dans les cornes, les épées, les regards
assoiffés ou méprisants d’un mari méprisant,
d’une discussion absurde et précaire, d’une folie récursive.
Le poids de la Hasselblad, cette lourdeur
propre au cadavre d’un fils né mort,
toujours trop légère pour puisse rien lui dire.
…
Hexar : elle prend partie à la fête, voit tout du taureau,
elle doit ensuite donner quelques clichés
pour les paniques et les scènes du dernier moment.
On a dit de la Hexar qu’elle était, pour
ainsi dire, la Leica du pauvre,
et pauvre est l’humanité dans la tauromachie,
rituel carnivore et péché de la Chair; bon pour la Hexar.
…
Nikon FM2 : elle connaît les caresses
d’Eve mieux que mon corps lui-même, arrivé
déjà tard pour comprendre ce fidèle et discret appareil.
Quand Eve laisse tomber la couleur et me prends
pour de vrai avec la Nikon, argentique,
je sais que je suis aussi important qu’une corrida.
…
La nature de l’humanité, dans l’intrigue
entre toréadors en fin de corrida,
est une photographies qui ne viennent pas
de l’absolu nouveau de la vieille Hasselblad,
mais de la pratique adroite et directe de la Nikon, sans merci.
…
LES SEINS glacés de LA REINE
rationalisme corsé
psychodramaturgie du voile violent
idéologies appliquées
pas de péril, des xénophobes
maladie le nationalisme, même corse
dignité : impossible de s’entendre sur le terme
terrorisme religieux, des paradoxes, encore des paradoxes
tentation de ghetto volontaire
appel de la sclérose
la foi frappe au cœur, inconsciente, contrainte
la tyrannie n’est pas théocratique par excellence mais étatique
la croix comme perchoir pour le faucon
ça sent le sang ça pue la merde
intégrer, désintégrer, pacifier, radicaliser, distinguer
barricade de foi face à la ferveur
devoir de bon voisinage ha ha ha ha
il faut s’attendre à plus de terreur encore
bombe démographique fameuse
réduire obscurément réduire
spiritualité conceptuelle : bavardages
pas un jeune ne tombe dans ce piège
topos nocturne
ontologie honte au logis
tuer au nom du père le père
missionnaires crucifiés par les japs
doux jésus !
la victime chrétienne devient innocente
l’anthropocentrisme roboratif de la foi
dieu des chacals à tête d’homme
pas plus romain au colisée au palatino qu’à la basilique saint-pierre
néantisme antimétaphysique
nietzsche est mort
dieu m’a fait athée
intelligence bornée bêtise sans borne
hybridité facile du flux transitoire aie! ouille!
bouddhisme chrétien
traversée profonde du texte
plaidoyer : la vérité est prisonnière
nouveau toujours pour son époque
faut du talent
peur sur la ville où la foi s’enracine
lire athée comme l’iliade, l’odyssée
littéralement con
jésus, le p’tit jésus, sémite, rabbin, mort vieux à 35-36 ans
la parabole de front sans enjoindre
le p’tit jésus est une personne
un sucre d’orge
dieu est un intermittent du spectacle
fine fleur de la création : la femme
évangiles droit-de-l’hommistes
ceux qui font les malins qui roulent des mécaniques
jésus l’insolent
éternité commencée dans sa résurrection
chrétiens poètes menteurs
prédicateurs de la fin du monde
XXIe siècle
la viande de porc
Bonjour AVANT PROPOS, c’est gilles vARESA
NO qui parle j’avoue maintenant j’attends peu
Du genre narratif un peu c’est déjà ça
Le public est un peuple de fantômes bleus
Plantons un décor de théâtre avec cinq portes
Donnant sur cinq actes : un sas d’ubiquité
Un porte s’ouvre un acteur… tonton je porte
Contrapuntique par-dessus d’l’art le marché !
Sans rythme endiablé je sais ce n’est pas malin
Le temps passe pour rien n’est dévoré l’auteur
Par son opuscule on comprend du spectateur
La déception prenant livraison du machin
Comme dans le cercle dans la réalité
On dirait que l’ordre des évènements est
Flou n’y est pas et que la vérité si vé-
Rité niche plus loin de même pour les faits
Le sujet : avec cent kilos de ki-
Ff on fait deux cent cinquante G de tebesla
Pour cracher trois sonnets pipés une vie
Of patachone of course l’humour est le gras
Du préjudice et la poétique son deux
Feuilles libidineux si le pourtour n’est pas
Fantasmagorique palsambleu alors quoi ?
A TOUS LES LISEURS ET DISEUSES – katkat2
On demande l’Assimilation du migrant
et l’espagnol n’est plus européen que le grec
ce sont des frondeurs, à mettre à plat
Tauromachie
n’ayez crainte ce n’est pas une agression
la fumée bleue
du merveilleux
cannabis
introduit mon
âme aux salons
d’Osiris
c’est pas l’idée
mais l’envolée
d’un cœur fort
percussionniste
au sein d’un triste
château-fort
la fumée bleue
du merveilleux
cannabis
la prison m’a
porté voilà
de l’amour
la moisissure
restera sur
moi toujours
miroir argus
joue le fœtus
au ballon
c’est l’hémistiche
pas le haschisch
aux cochons
c’est pas la ville
pas la mer
la geôle
ya pas de gilles
pas ta mère
en taule
c’est pas l’hôtel
pas le Club
l’écrou
ya pas de sel
pas de pub
au trou
ya pas que des vauriens
ya des voleurs honnêtes
et ya qu’ceux qui font rien
qui vont pas aux assiettes
c’est pas l’espagne
le bagne au
maroc
pas la campagne
pas rio
le bloc
c’est pas d’enfer
pas banane
pas drôle
le gnouf les fers
la cabane
la taule
la fumée bleue
du merveilleux
cannabis
introduit mon
âme aux salons
d’Osiris
c’est pas l’idée
mais l’envolée
d’un cœur fort
percussionniste
au sein d’un triste
château-fort
la fumée bleue
du merveilleux
cannabis
c’est une femme à bagarres
une branche de cerisier qui cille
c’est une blessure sur le ventre du luth
du temps des noces de la mouche et l’interférence
tiens, prends le corps, on va pas parler
et puis c’est mieux dit dans ta bouche d’orange
et je m’excuse d’avoir dévoré la pulpe sans apprécier
j’ai soif, je suis malade, mais je peux encore donner
mon sang pour teinture d’une usine entière de culottes de réveillon
en Espagne, je préfère, mais sinon sur place, pas de problème
bises à la petite mouche de ton regard penseur
bises aux grande-mères avant qu’elles ne meurent
et pas beaucoup plus
qui sinon Manuel aurait volé
une plume mince et funèbre à l’hirondelle
avant qu’il n’y ait plus d’hirondelles ?
la sonorité, l’exagération et le blabla de Manuel
le surréalisme doux, franco-français ou présidentiel
(dans le cas de Senghor) est forcément tiède pour moi
chaud pour elle, conspiration du loyer, et puis manger
ça me fait mal, je m’amuse tendrement
des espagnoles qui connaissent la faim juste maintenant
comme une nouvelle coquetterie
quand j’ai passé toute ma vie
à faire comme elles annoncent sur leur balcon
être dans la privation
entre les pierres d’un moulin à moi rue des putes
jour et nuit, pour ne pas aller
tremper dans le béchamel de mon père et de ma mère
professeurs indigestes qui voulaient me faire enfermer
pour avoir éjaculé partout dans leur salle à télé
et lire ce qui peut-être est la cause de ma pensée
…
Monsieur Mon Terreau,
Si dans les trois mois vous êtes toujours fou/cinglé/chtarbé, vous pourrez bénéficier d’un SUIVI MENSUEL PERSONNALISE avec l’un de nos pr..prrr..praticien.
Avec lui, vous ferez un point régulier sur la possibilité de devenir NORMAL, vos difficultés et les nouvelles actions à envisager pour rendre ce TRAVAIL le plus efficace possible.
Dans ce cas vous recevrez un courrier vous pr..prrr..précisant l’heure et la date de votre pr..prrr..premier rendez-vous.
Veuillez agréer, Monsieur Mon Terreau, mes salutations distinguées.
ps- Bon courage, accrochez-vous !
Votre pr..prrr..praticien.
si c’est à cause du Ritz je peux expliquer, mon pr..prr..praticien. Celui de Paris va fermer, mais pas celui de Madrid.
ci joint un échantillon de mon travail de recherche du NORMAL par la voie difficile, comme il sied au niveau d’exigence qu’il faut pour pas avoir besoin de prendre de la coke pour se rendre chez vous. Je vous rappelle à ce titre que mon surdosage de ginseng n’est pas sans bénéfice pour le bien-être général, mon générique, euh, pr..prrr..praticien…
pr..prrr..prendre de la coke pour se rendre chez moi vous dites
hem M le haschich ça soufi pour danser sur mon beat troglodyte
bon pr..prrr..produit votre échantillon là par la face nord hivernale
cherchons donc Lafaille sur les pentes du Makalu au Népal
La nuit du premier jour était venue,
J’avais rêvé la veille d’une ancre moirée et acier immense qui descendait du ciel…
Azraël est posté sur le haut du rocher, face à la mer.
Les larges bandes de son sarouel volent dans le ciel étoilé.
Des bandeaux de couleurs siennes, kaki, bleues opales dansent avec le vent, et lui souffle sur le visage une musicalité orientale.
Une élégante silhouette contrastée par les nuages amorçait le signe de notre destin.
Son regard perçant scrutait l’horizon de l’océan.
On pouvait voyager dans ses grands yeux bleus syriens, les traits fins, bien dessinés, le nez aquilin, les bras l’un autour de l’autre; s’ajoutait à cette vision romanesque la beauté troublante des hommes du désert et de ses montagnes…
La corne de brume retentit.
La masse de la proue du vaisseau écartait la brume disparate…
libre
le bras
le bleu
le sang
le pieu
le temps
le tien
le lieu
le mien
krise krève kroupis kreuse krevasse krinière krime rouge et crie
libère l’hiver super duper lisière tes nerfs je t’aime donnant
donnant
Barnabu St Loup Gérard Clément Henri Lanvin St Michel Clotilde Cristelle
L’étan
l’es tu?
les vents
Les sons
devant.
quand ça devient graphique, c’est que la poésie n’y est plus. mais c’est l’écriture, le texte, c’est toi c’est bien. Mais comment taire?
je ne me tais pas.
reviendras-tu grand échassier plongeant lourdement dans le vide
ouvrant sans hâte ta spectaculaire envergure
quel contraste entre toi et le monde
ton vol puissant et bas décrivait ensuite un large cercle
vers le grand sud le plein midi
mon bel oiseau d’évidence
dans la clarté d’un ciel brossé et séché
tu repassais au mépris des terrestres
offrant ton profil de concorde
fixant l’œil de feu
me laissant orphelin
et je t’attends dans l’eau soluble dans l’eau
Autour des petits choix de vies qui minimisent la plongée dans l’irréel
mon grand docteur interne me conseille de ne rien dire
je circule
Au travail, j’espère seulement que rien ni personne ne viendra me voir
pour me dire: mais que fais-tu là?
sans qualification.
Peu m’importe, mon grand, ma grande, que ton ombre s’enfuie
car tu portes en toi, la légèreté d’un quotidien noir, et sale
tu ne voudrai pas que j’accouche?
Que te dire, mon grand, ma grande, je ne les approuve pas, tes qualifications
je ne veux pas me perdre à journer sans vie
dans de frêles occupations
Je reste sage, petit.
Je ne voudrai pas me perdre en route.
Le compteur tourne, dégage.
Elle n’est pas seule, il n’est pas dit, qu’ils n’auraient pas raison. J’écoute
Mais sans haine et sans peur. D’autres nécessités sans doute.
Je mets en avant, un coeur à dessein.
Une chose punk. Un regard droit. Libre souci de faire
ce que d’autres n’entendent pas
J’ai choisi… ahem, le travail solitaire,
le … travail de fond, tu vois.
Non, non. Je ne veux pas de vos offres
ce cadre inesthétique, catégorisations
en famille ou en groupe
je me suis fait une raison.
Je me fous de vos pairs, vos engins démoniaques
vos gens, atmosphères
j’en ai rien à foutre, putain.
j’avance masqué
je te le dis: débites
c’est ta tronche d’ahuris…
J’hésite,
mais je reste aux commandes
de ma cause égoïste.
Si tu me provoques:
en piste.
Que tu me subordonnes
je te réponds: de l’air
ton ensemble a vu naître
autant de vies stupides
je n’ai pas senti pourquoi
l’acide?
Je sais bien qu’il est tard…
Je reste.
la bataille des années, empeste
et mon sort est maudit.
Je simule un accord,
qui me glace les os je le sens.
Et je sais, je sais, je sais bien qu’il est tard!
Mais j’ai mes raisons. Je suis con?
C’est non.
Je ne dirai pas, pourquoi
sourire au coin des lèvres
invisible, et narquois
je crois.
Je ne suis pas ton élève.
Ta voix ne porte pas
sur moi.
J’ai… d’autres choses à faire…
J’ai besoin d’argent.
Je n’en ai pas.
Je n’ai pas besoin d’argent
c’est là.
J’m’en fous
vraiment je m’en fous.
Buddha sangsue soleil noir et crinières
des chevaux de plombs
cognent aux parois d’un diadème. Patron? Carton. La misère est en route. La misère et la honte? Combustibles immuables, retournés en concerts, en portraits atomiques. Je gronde, heureusement, comme un chat solitaire, devant mon reflet blanc, halo lumineux. C’que tu veux me faire faire? J’le peux.
Le mieux.
Mais tu va me foutre la paix.
Arriver la-haut, débrancher mon masque, ma radio? vivre… tout court? Quoi? Démon de piété sournois? Moi? Pyramide et néons, tubas, voilà, et des analogies du rêve: allez: la montagne, la roche, le bloc, la surface, des sports, des inactions, fugaces. Des images qu’on charrie, comme nos poubelles internes, faces glacées, puante d’éther, minées, tronquées d’avalanches! Ce que tu ne sais pas, c’est qu’on retombe très vite. J’y reste moi, m’y m’éternise, lévite, re mise tout ce que j’ai.
je
thèse à crédit
dans ma peau à spirale
c’est permis, en décamètre
secondes et munitions.
extase et tourbillons.
Tu regardes le peu
que j’ai?
c’est mon tas, là?
Ma gamelle. merci.
ma tas
se, mon panier?
ma terrible excuse? ok.
mon beau rêve de maison.
c’est ma thèse empirique?
Saumon remonte le cours
de toutes ces vies en fuite
somatise
c’est ma thèse
je veux bien.
je veux rien.
je m’en fout
j’aurai tout
je rendrai tout.
Il n’y a pas de conclusion.
Ce n’est pas fini.
.
.
.
.
.
berlin, nov 2011
titre:
« petits choix de vie »
J’ai dans mon coeur tout l’amour
je peux me laisser aller et draguer l’univers, ses planètes et ses terres
j’ai fait la touche positif, je suis dans le même danger
que mes victimes, que mes cellules, le sable et la poussière
à la mesure où se dégrade la prière, le rat et le dragon
le chien affamé peut tuer toutes les bêtes, s’il a des compagnons
Ce matin je manipulais des explosions en champignon, j’avais la destruction atomique qui s’allumait devant moi telle une colombe de magicien au moindre signe de mes mains.
Mais mes mains se brûlaient et s’oxydaient et devenaient des lambeaux comme chez un lépreux. L’on criait dans la rue, l’on criait dedans moi, mes pensées devenaient les phosphores qui se montrent au lémurien sur l’arbre de sa perplexité.
Pas possible, je sais juste constater qu’il n’est pas possible d’écrire. Or ces livres que j’avais sont le fait d’un glissement, d’un miracle. Ils sont tombés du ciel.
Et à nouveau se dressent dans mes mains les champignons de la destruction, la splendeur qui n’est fleur mais la consommation du silence, le hurlement de la pure et insaisissable matière. Je ne pouvais pas. La jeune femme, le temps passant, devenait une princesse de l’Histoire, une inscription de musée, telle l’adroite Shahrahzad, et Shahrahzad y avait peut-être explosé entre mes mains.
Je la rencontre dans le Maryland, USA. Je prend une maison et m’isole du monde, loin des frasques de la vie mondaine, des agressions, des attaques fratricides divulguées par mes pairs. Imaginaires. Elle reste à mes côtés, aimante, dévouée, jeune. C’est une vie simple. Nous sommes heureux. Mon monde d’avant reste enfermé derrière mes yeux. Mais, un jour, le passé m’appelle, une commande, un travail. Je dois me rendre en Europe. Pas très sûr de moi, je lui présente la situation, car j’ai cette vision terrible : « je la regarde, mon amour, je vais l’emmener avec moi, elle va découvrir le monde. En chemin, elle va s’approprier ce que j’ai délaissé ». A la fin du séjour, dans un hôtel, avant de repartir, je lui déclare : voilà, maintenant tu connais autre chose. Tu peux me quitter si tu veux, tu peux vivre ta vie. Tu viens de te rendre compte que je suis quelqu’un de commun, et que tu peux croquer d’autres fruits, absorber d’autres poisons. Tu es libre. Je vais à la cuisine, regarde à la fenêtre. Je ne l’entend pas arriver, elle se tient derrière moi et m’enlace de ses bras menus. Je reste. Je reste avec toi.
alors comme ça tu lis
les contes, impeccables
des enats-uti
de ce corps inavoué
.
Il traverse sans cesse
de vous retrouver
dans la maladresse (error)
des rimes obscènes
du calendrier
.
L’avis est une personne
elle se donne
au placard
aux étagères
bien rangées, bien rangées
.
je t’ouvre
tu me tuyautes, tu me happes,
tu me happes
isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk R isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk isk
Risk^^
Skippy le kangourou s’est pris une décharge en sautant par dessus une barrière électrifiée : au dîner on a eu du kangourou grillé
avancer il a fallu en regardant la danse, le tableau de R. c’est en allant travailler, c’était il y a sept ans.
aimer il a fallu 5 secondes, m’a paru troublante, l’aspect sombre, le verni, et surtout l’opacité du visage, au début je l’avais trouvé, et ce malgré toutes ces années, ouverte au public, derrière une des salles.
il faut leur dire aussi, de notre gueule, les artistes, s’il se foutent, prêt à être attaqué, des explications, des réponses claires, accepter, se mettre à disposition, avais préparé, pour chaque chapitre, il me faut bien avouer, à ce propos.
cette force toujours pas compris néfaste comment réguler, à tous points de vues, je n’ai. Je me regarde et me dis: comment peux-tu être une chose pareille? On voit chacune de tes expressions, chacune de tes activités, chacun de tes tremblements nerveux, hagard, fou, énergumène, agaçant, et puis équilibriste, on t’as pas demandé de tenir en l’air comme ça, tu voudrai pas te péter la gueule une bonne fois
.
.
.
je voudrai des demis virgules, des quarts de virgules
.
.
.
.
je me bat contre cette tireuse de carte
être de boue
homme qui marche
corps tendu comme une laisse
au bout l’animal
au bout l’homme
au centre le monde
La dernière minute est une maladie
L’ENVERGURE PAMEE
tout flatte est dur flottant comme une coccinelle
harmonie tellement tenue précise et belle
haricot magique mailles métaphysiques
je tiens en suspension je suis dans la musique
les interférences n’auront ce qu’elles goûtent
à réclamer toujours de me gâcher l’écoute
coûte que coûte telle est phonie ce matin
et la tension pointue le son est aé[rien]
et la détente le rythme le Temps déferle
un arbre séminal dressé de mille perles
gorgées de jus commun sourd le coeur cogne aux flancs
souffle en endurance lactique et suffisant
oh le torrent de miel passe et porte le break
je vole raie manta king mélomane trek
des oreilles de fée grossièrement taillées
merveilleuse est la coupe en la volute ambrée
de lumière les yeux hallucinés le chef
piteux bat mollement avec des spasmes brefs
la mesure j’étais venu chercher je l’ai
fumées l’om tintouin le nom de non de muet
dans la cry baby le hou du coucou du temple
des montées des centes spirales serrées amples
des vertiges feuilles mortes piqués fusées
verticales non sans x fois d’oiseau montrer
son dos dans le bouquet en un enchaînement
exécuté cambré dans la mousse invisible
THC endorphin [for flat]té par l’audible
puis sourd le silence et plus rien n’est comme avant
« dans la cry baby le hou du coucou du temple »
17 APOPHTEGMES OISEUX (mardi)
La fureur vient de la clémence, des frustrations et des carences. On n’a pas d’idées, on conçoit et on y croit.
L’érudition écarte de tout but primitif, du moins mieux, le perd en route, à la reprise des convoitises.
Une bonne dose vaudra de candeur pour parvenir à ses fins ou d’imbécilité invétérée.
Comme une équipe de foutbol qui, pour conserver le contrôle du match, quitte à changer de sens, joue en défense.
Comme un marin pêcheur jette une bure aux épaule de Neptune et rentre au port bredouille after cent jours de mer.
C’est une avarice sans peur de s’autoproclamer seigneur. Passant, on met des coups de bec comme aux échecs.
Où moraliste pitona, le poète dévisse et choit. Ah, le bel esprit dix-septième (pas arrond., siècle).
Oui Serge, intellectualiser est un raisonnement vicié, mais c’est une question de mort ou de surcorps.
Je n’ai pas peur du bestialisme, cela n’est rien pour un blaireau, je n’ai pas peur de mon prochain, pas peur des chiens.
Partage chien-chien et pouvoir profane. Va chercher ! Savoir, dès lors, n’étant plus scientifique mais esthétique.
On dit archétype, on eut dit socio-déterminisme, animalité, spécialisme en hic, de stup trafic.
Ou, moins péjorativement, analogique agencement du global village ou, moins chic, droit hiérarchique.
Mars attaque, chaos nimbé ! L’entendez-vous morigéner ? Lune, encor de soleil un jour ! – Bien, mais quel jour ?
Déroule ton tapis, vieux temps ! Lorsque les astres gravitants retournent, sphères pastorales, toi, tu étales.
Les dieux peuvent-ils davantage dire sur eux que nous sur nous ? Hé, il semblerait que non hein, il semblerait…
Feu professeur Choron dans l’poste : « courrier des lecteurs : la riposte des cons ! » Puisque c’est un professeur qui professe…
Bouffer la poule et le lapin, ils aiment aussi et nous bien. En revanche, les redoutables sont imbuvables.
hé audi 80 tu roules de nuit !
Et wai, tout pour la rime, pas grand chose pour le sens
bonne année vieille bagnole ;)
on kiffe sur l’autoroute de l’information
bonne année à toi aussi !
ONE LAST FOR THE ROAD (passagère place du mort) ;D
entre un soixante-cinq et neuf… dix…mètre oblongue
les cheveux : du crin de la paille du foin noir
cerné cilié l’iris en pull marine Wong
l’albert camus bouche lippue pour baiser boire…
des joues remplies la moue la fleurette espagnole
seins : quatre vingt cinq B beaux quetsches exaltées
no bide gros cul V6 la hanche est frivole
quiche qui queute à quia quiconque est enquêté
mollet rond petit pied houha la belle bête !
ô merveilleux orteils ragoûtant mis en scène
mais cette gamine n’a pas « ça » dans la tête
je suis pas amoureux on se connait à peine
Si tu joues une chanson dans chaque phrase
laisse moi tomber sur la moquette et respirer en pleurs
je suis peut-être heureux que tu soies venu
cette fois-ci qui me revient en mémoire
…
les miasmes et l’ombre profonde où je dois rester calme
et ne pas renverser ce qui dort dans la noirceur innocente
et respecter la beauté de l’esclavage, l’injustice de l’équilibre
la liberté me semble une obsession, une fièvre que je mâche
pour pas la cracher sur ton corps, inconnue qui me sourit sur le strapontin
…
sacromonte
Dos puertas rojas, embovedadas, donde embobados entran los soldados
sin saber si entran a la muerte entre amapolas o al amor soporifico
+
Des deux portes, comment lire à temps la bêtise ?
Choisir n’est pas redevable, mais être entré et se faire la vue
rouge étaient les portes, mais une seule est la couleur de ta bouche
une seule est la saveur de ton baiser, celle du cuivre oxydé du désir
tirer une cigarette tremblante, briser le miroir et vouloir partir
l’on ne peut trouver le ciel, il nous avait béni et nous avait puni
le ciel qui était le même qu’un bijou de turquoises efféminé et qui me fait honte
je suis sur la chaise, sur la moquette, accroupi dans l’impasse souterrain
elle a choisi la musique, elle a quitté ses bottines, elle me méprise
la joie lugubre de la guitare et le barman du rêve, le réveil inutile
seul, sur la neige
je pisse c’est osé
sous ma prisonière
résidence étoilée
les yeux dans l’eau
échantillon de sève
enneigée sur la rive
symbolique de table
de multiplication
formule dessert, le sucre
seule sur le sable
les yeux d’en haut
la matière fatigue
c’est ma prisonnière
à carreaux rouge et blanc
[et closé] la matière à deux tables
redoutable séquence
évanescent verni
comme un verre posé là
mais à chapeau sans bite
sur la nappe à carreau
une feuille mâchonnée, réécrite puis
oublié du stylo
blanche à bravache
bâtarde sans fin,
des formules à risques
pas seul, sur la place
je miss, c’est posé
sous ma prisonnière
résidence étoilée
ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls ahlls halls
Limace, face d’anus, nu s’en fout, ou parti, ou pas là, lamantin, laminat (chez lui), Che Guevara, rat des villes, vilain coquin, quintuplés, clones en blanc, racks d’amplis, p’tits pédés, des otages, âge de vivre, âge d’en rire, renégats, alicantes, rétamés, grosses montées, étudié, look… déguisé, quelques perles, trop d’années, longues portées, Noise (ambivalent), fibres aztèques, ésotérisme du cul, photogifles, longues gigottes, petits bigots, tech-house, murs qui suintent (à la mort). Diminué; quelques langues, j’ai grugé (l’entrée), ai passé une nuit formidable. (je ne reviendrai pas?)
about blank 17/2/2012. Berlin
Nul besoin d’autre
asile que ses geôles
enluminées de morve
de merde
de sang caillé.
Les as-tu vues lavées
aux crachats de ses fous
dis, les as-tu vues?
La voie lactée
un râle obsédé
court, court
par le nez
on la remarque
bavée, grillée
une illusion tryptique
un cerf-tapis
un élan volant
tu vois
les voilà
je te les montre
c’est un trophé.
Tu veux vraiment savoir ce que je veux dire? OK
je veux dire que pour la première fois j’ai vraiment franchi la ligne
en septembre
avant je défiais
le destin
traverser le périph à pied ce n’est pas vouloir mourir
c’est jouer
se projeter en permanence en situations à hauts risques
ce n’est pas vouloir mourir
c’est aimer vivre à 2000 à l’heure
et ne pas savoir vivre ‘comme il faut’
c’est craindre l’ennui pire que la mort
c’est vouloir vivre
légère comme la mousse tout en voulant boire la lie
je veux dire qu’à force de défier
le destin
il s’est vengé en me privant de vie
parce qu’à force de situations à haut risque
pour élever mon fils j’ai dû au sens strict m’amputer
l’ultime sacrifice à la société
je veux dire que j’aime l’extase sous toutes ses formes
mais que je suis une violente
autant qu’une contemplative
que mes extases sont eau de feu
enfance cruelle arracheuse d’ailes
je veux dire qu’une part de moi ne s’est pas réveillée aux urgences
en septembre et que l’autre s’est enchantée à l’hôpital
des fous
folle d’extase primaire à nouveau amputée
mais de ces vingt dernières années en gros
dix de folie être encore fille avec enfant
dix d’ennui à tenir bon à dépérir à haïr ce monde du quotidien
ordinaire des autres qui se contentent de ça ? VRAIMENT?
à haïr ceux qui me tiendront à jamais grief aussi fort que je me castre
de ne l’être jamais assez
d’être sauvage
primitive
et comble du luxe : cultivée
raffinée & brute
je veux dire que je suis libre aujourd’hui
et que si pour vivre comme j’aime
je choisissais de mourir
ça me regarderait
et ce ne serait pas une défaite
mais ma victoire sur la pesanteur
car on ne meurt pas, tu sais
on explose au sein du cosmos et c’est génial
La pluie pieds nus
repas de rois
pieds nus et froids
essaie du bon parfois
pantalon essoré
drapeau claquant / mollets glacés
essaie du bon parfois
Ce sont des rêves
je n’ai pas léché la vulve de ma mère
mais ça semblait vrai et nous étions chauds comme tout
c’était une citation de mon excitation
tout comme mes phrases interrompues
par le frisson de nos mains et la gorge serré d’un bonheur déplacé
je serai aussi mauvais dans le domaine
de la poésie, sorte de rhétorique enfin
que le plus oubliable de tes amants
seul me soulage le calme de ne parvenir à en être le plus mémorable
Ton corps, souvenir d’une adolescence infinie
ponctué de velours de piété et des défaillances de la dévotion
et quand je te vois me tourner le dos je pleure pour que mon regard
soit brillant au moment des caresses
et puis la connue pantomime du coït a toute la nostalgie
d’une aspirine qui nous rend comme avant
comme ce qui nous avait uni
ce que nous ne pourrons communiquer
même pas à nos fils
à moins qu’ils ne te lisent
après l’expérience
après les caprices
après l’impertinence
après midi au seuil
(de la) déroute ou (de la) compassion
la lignée sans doute
des mots et des tons
ressemble en surface
à des prières d’ombres sur le sol
la pierre grise, des pavés
ou l’allée, connaissent
de plus grands soupirs
ou cette Anne sur la plage
quand je l’ai vu pleurer
et qu’elle plie le fond des sondes
parti pris à la sauvage
je gonfle
tu sors
je reviens
me retrouve enchâssé
vite, partir au secours
je lâche enfin les freins
squelette épiderminque
osseux serein
quand tu cours
oh ce sera
du verbe et des angoisses
le plaisir d’être lent
(d’autres ont pu croire à la vitesse)
mais non
l’heure tourne
à s’en saisir
à s’en éteindre
la voix du nord
le pas du monde
à s’y méprendre
à nos côtés
annie est une jeune femme de l’allée princière. elle est en week-end à la campagne, au sud de Paris.
venus avec elle de sa plus tendre enfance, deux amis sont comme des vautours.
Leurs jeux sont simples mais les mises en scène sérieuses. Ils ont le teint frais et les lecture alerte,
souffle laissé en rang net, comme des fleurs déployées sous les aisselles, sous les côtes, dans les poumons
d’acier, de la limaille, ça brûle déjà, la cigarette, les courses folles comme des cambrioleurs, contre des tambours
cette noirceur juvénile, ils se l’étaient montré de nombreuses fois. Et dans la pagaille de leurs cheveux dit-on
sentait encore les flots du bonheur séché
or les parents, toujours aux seychelles, ne passaient pas la main dans leurs bouclettes, pour faire tomber les quelques centimes de sperme.
ce jour-là, c’était vacance, mais l’ennui qui les poussa.
on comprenait d’avance qu’ils n’avaient plus tout, là
leur vicissitudes, leurs pesante, estimable liesse
volait d’autres combats
laissant ces choses à la maison
ils reprenaient la toute
bien calé dans les appuie-tête, les pensées nénuphar. posé le ciel bille tête
plongée dans le soir
arrivée, tête baissé
photo de près
une rivière de musique
c’est bon
on tombe
les masques et prière, de m’en laisser
qu’elle leur dit annie
qu’elle a faim
qu’elle veut cadenasser.
alors bien tranquille juché sur un rondin de bois
arthur luisait ses moustaches
hector n’avait plus ses stades
il était mort, quelque-part
et elle, cadavrée
montante de toute part
la peau livide comme une porcelaine
ça bute dans les soleils
les champions des lampions
comprenne que pourra
mais dans la cavalcade, elle jetait de ces regards
jamais directs mais
contemplait le pâle
dans la bruillère
tout ce bruit
cartable
et ploc, et ploc
rentier à misère
époque en carton
étape, mauvaise
j’ai senti!
j’ai vu,
elle m’a regardé, j’ai vu ses yeux, j’ai vu ses yeux, cette femelle m’a regardé avec de ces yeux les gars!
je sentais son haleine
je l’aurai dévoré
Haikus Parisiens Volume 2
Capitale naine
Ne mange pas
De banlieue
Assis au fond
Du métro aérien
J’atteris
Pousse le bouchon
Dans ce rosé
Volé
ED
laisse pisser
plume de
rat volant
gris et roucoulant
Paris, ville muselée
Pas de vente au bétail
Dit-il
Poliment
Les roues du métro
Éparpille ton corps
Sur plusieurs mètres
Police partout
Police plus tard
Le regard vide
la moustache noire
Saute mouton
La barrière
Terré dans l’ombre
Le contrôleur félin
Immigration modèle
Partout chez moi
Et moi chez eux
si peu modele
un banc public
De la villageoise
Et trop
De choses a dire
Cette piquette
Ravive
Mon plat picard
Gay pride
Techno parade
Nuits blanches
Violence
Violence
A l’arme blanche
Paris
C’est bien petit
Pour y tondre
Arletty
On pourrait s’aimer
Et rentrer a pieds
Dans ton 18 mètre carré
Le garde fou
De la tour Eiffel
Brise mon rêve
D’icare
La tour Montparnasse
J’en ris
encore
Le grand Paris
N’englobera pas
Neuilly
Banlieue province
Se déverse
En apportant
La peste
Paris s’éveille
La léthargie
Commence
Paris, me manque
Ou juste
ses cremeries
Non,
chère boulangère
je ne prendrais pas
comme d’habitude
Du poing
Du vin
Et du Marocain
Le chauffeur de métro
Croise
ton dernier regard
La vraie classe
C’est finir
Au père Lachaise
Si j’avais un euro
Chaque fois que je croise
Romain Duris
Le parisien
C’est grave
Relou
A comprendre
Sa race
Le grand Paris
Toujours
J’en ris
Haikus parisiens
pense à demain
entre créteil et liberté
entre ombre et mort
il n’y a que l’air
du matériel
matin avide matin adolescent
je cours si vite
no inprint
sur le rebord de mes vingt ans
en dessous le quai
les voitures glissent
l’étan le temps les pierres
c’est pas vraiment
un sentiment
pesante et farouche sans doute
les complaintes et
la voix distante
compères au bord d’une rivière
de clopes et de cafés
aigres et frais
et gargouilles
et folie
tu passes tu fier
tu désémantes
ta relation
innassouvis
ne t’arrête pas
ne respires pas
courrons
et la vue basse
basse de plafond
rivière cupide
de salmentons
la vie au moins n’est pas pixellisée
alors, sur ces nouvelles bases je me disais: mais combien d’autres que moi?
désordres efficaces brandis comme la palme de la palmeraie
décors z’en coco et en peintures lurées
île impeccable, pour la température
et puis des puisettes, cavalcades noisettes sur les pistes en terre
dans la poussière
sur des pistes de sable
J’ai vu le luxe d’un fondeur
bijoutier qui à la fin du jour
rayonne entre les boulevards
et les faubourgs, ponctué
de l’or authentique du génie
d’un prisonnier marquis,
ce soleil communard et gris,
sur la verdure du vieux canon
qui tire un obus dans le…
front de Dieu.
*
Les préoccupations
et les précautions
d’une blonde aux allures
d’autruche ou d’espionne
donnent la touche
farineuse à la noirceur
lumière d’un bonheur rare.
*
La pure abstraction éclatée
du président maniaque
reste encore collée en confetti
sur le parvis des regards,
la peur joue au poker
avec la joie et la routine.
*
Dans ce cadre magnifique
d’une femme nue
se posent les pensées
des messages et les nuages
d’alcool ou de sagesse.
poitrine de bois
ça sonne creux
echo logique
et si je brûle?
est-elle toujours dans son intime sphère ?
séparée du monde par des rêves de gamine
complètement prise dans le mouvement de la communauté
comme dans une secte sans doctrine?
un rôle à jouer, strict, sensitif, et quelques loisirs, tromperies, sensitives
« j’ai donné, j’ai payé mon dû à la société, maintenant je peux sortir toute seule ».
Mais quel dû ? Mais quel don? Et quel rôle ?
Comment peut-on marcher
si loin de la réalité ?
Je chante le soi-même
Je chante le soi-même, une simple personne séparée,
Pourtant je prononce le mot démocratique, le mot En Masse,
C’est de la physiologie du haut en bas, que je chante,
La physionomie seule, le cerveau seul, ce n’est pas digne de la Muse;
je dis que l’Ëtre complet en est bien plus digne.
C’est le féminin à l’égal du mâle que je chante,
C’est la vie, incommensurable en passion, ressort et puissance,
Pleine de joie, mise en oeuvre par des lois divines pour la plus libre action,
C’est l’Homme Moderne que je chante.
Walt Whitman, Feuilles d’herbes (Traduction de Jules Laforgue)
Sol en paillettes
créole si sonique
le code barre
pardon pour tout ça
je me regarde
dans un verre d’eau
Le véhicule
allume des thermostats
bitume bourré
Ah, non. ça non !
bon
bonbon
comme tu veux
Presque canapé
le maillage s’y méprend
fin de transmission
dans les formules
se cachent
des mystères personnels
Infinie boite
slogans en flashs tachetés
pas de lessive
pas de lessive ?
sous les cocotiers,
on lave son linge sale en famille.
Parmi les tuiles
le gaz digitalise
et le fil brise
Les punks sont partout
Rémi n’est pas leur maître
Merci Nicollin
Des tags sont tombés
avancer à leur suite
la porte au corps
Ongles de pigeon
au tutti-frutti tramway
portables croisés
Voiture tousse
par derrière dans la rue
le balcon bulle
Message: remplacer le fichier, du dossier destination, par le fichier en cours de déplacement.
Musicaliser le tenseur, le tendeur d’acier?
Il passe sous mes fenêtres, a la volée, ouverte aux bouts de champs. Entre le blé, les bêtes, le son du canon, et Rome travaillée. Puis s’exfiltrer………avec ses bottes.
Les mêlements,
les mots,
les mors mêlés,
nous même.
Si sémaphores
tes iris auréolent
la fuite rétro
Exhibition
Excitation
Exit
à l’Extrême droite de la scène
un espace que nul ne verra jamais, pas même les acteurs
un lieu d’Exil
où se rassemblent les Expatriés
puis le show recommence:
Exhibition
Excitation
Exit
A l’évier doublant
un gant cache l’acide
les mousseux twittent
Analogique
au cube qui épile
ce sourcil fluide
Les porosités safranées,
du souvenir, des lumieres
embouties et réparées
dans le marbre,
ont pris le dessus
en me tombant des mains
dans des trous de mémoire
ou j’ai retrouvé intacte
sous leur neige
le permafrost
de mon corps corrélé
de signes, qui l’ont rendu inconcevable
s’il ne se signe lui-même.
Au loin le deux tons
laisse un frisson kiné
en mille écrans
Mille tons claqués par instant.
Les deux aiguilles dans l’axe de la poupée,
jointent l’ouïe vivifiée, et livre le reste autour, s’entend,
catastrophé, que rien ne suspend.
L’accélération
retourne et clignote
maintes transactions
J’ai retrouvé la main
que je n’avais jamais serrée,
du perruquier hybride du temps.
Sa tête sculptée de singe dans le bois du vent
soufflait le verre de sa flûte liquide
jamais vidée;
en buvant aux souches du néant,
un fond de lune impondérable,
tel la chimérique silhouette
de l’horreur cousue a la beauté
qui ne parcours jamais
qu’un lit défait de routes.
Je suis resté tel que je m’étais abandonné.
Des failles,
dans le surgissement des restes pharaoniques,
d’hibiscus géants,
pelant sous le soleil
des cristallines corolles
leurs imagos, leur mues devenues
encore pleines de ruines circulant,
comme le jour dans le sang
tissant entre les artères nuitées des frêles chrysalides
le schème immatériel
du désir fourbissant sa propre ruine,
ruminant son néant, avalant le monde d’une seule bouchée de ressentiment
étouffée par le bref et fragile renouvellement incessant,
de la douceur inconnue
d’Éden luxuriant.
Des villages de pierres blanches et moussues,
en surplomb des océans mêlés de lumières et de voiles
que zèbre un fin lacets de route
a travers des arcades rutilantes accrochées aux falaises,
et le vols majestueux, des rapaces emportant la couleuvre
au-dessus des desserts d’absolu solitude
ou l’esprit se voit,
dans sa beauté,
de pic en pics,
se contemple,
dans le crissement de cuir des chauves souris
pendues au branches des pins
au fond des rivières casquées de roches
ou s’abreuvent
aux lagunes infoulées
des essaims sauvages
butinant la depuis des millions d’années
La langue porte les pièges
je les aime tous
réseau immense de chemins
faussement, aisément engagés
je vois ainsi les hommes
que j’aime, l’un après l’autre
Sur les chemins déjà déviés
là où ils vont continuer
en morcelant le droit devant
Eux,
ils ont remarqué
La Bifurcation…
Ton overdose
parfumera l’incendie
des centres villes
Tir un gaz,
un pas de coté,
pour que le soustrait paraisse,
l’immémorial pourtant nié,
puisqu’il revient
lorsqu’on s’en balance,
comme le rire d’un enfant quand tout a échoué,
dans les tilleuls en fleurs,
cette terre détestée,
perdue puis redonnée transfigurée de bonheur.
Penser, convertir,
l’amour est la liaison
qu’une autre réalise.
Car mes mots criblés de dettes
forment un serment,
ou les cent plumes d’oie fouillées
sous l’alambic des rêves, se précipitent
en une grosse grappe d’yeux
vendues comme interprètes
sur un plateau d’argent,
en nombre imaginaires
impaires et retournés,
comme les dés jetés,
sur une louche de jazz,
cliquetante roue du temps,
dans la timbale d’étain,
que la ténèbres fume d’essences incertaines,
pleine d’ivoires interlopes,
de crabes bleu,
de cors emboucané,
qui rongent le sol des certitudes,
ce faux plafond des abstractions
cette mâchoire d’acier,
ce ciel plein de plaies,
tombé dans l’éprouvette poétique,
pour que le serment soit vrai,
et que la porte s’ouvre
a l’ôte apprêté,
revêtu de se comprendre,
découverte inespérée,
don et volonté.
Radio aphone
traits rouges qui s’éclatent
lèvres de chevêt
Fermes les yeux,
tout ce que tu vois les yeux ouvert est mort, irréel ou biaisé d’un cote ou d’un autre, aussi
si quelque chose est
cela est forcement autre que ce que j’en peux comprendre, puisque je ne comprend jamais que des choses cassées, sans jamais supposer que c’est moi qui les brise parce que je les comprend qu’a moitié.
Soleil!Soleil!Soleil!
L’énormité montreuse d’un astre pourtant si familier….
…….Veux-tu la voir de prés ? ….ça te tente, hein ?…et pourtant, ce qui est capable de t’écraser si tu t’en approche trop, t’attire aussi comme si, cet écrasement n’était pas, même au prix de la mort, trop chère payé pour que ce que dit ma voix soit réel, et éternel comme l’est l’idée de ce que je dis, et que n’illustre qu’un instant la terre.
he bien Voit!!….je te l’ordonne, je te le dis. Si t’as confiance en Moi est infinie, alors tu vois ce que je vois, les morts renaître a la vie.
Tu trembles?
….»non putain j’ai froid maintenant»…
Soit une fille
le magasin de jouets
rembourse les Dieux
Le train vapeur
a renversé,
par la fenêtre
un chinois dormant au fond de la fumerie,
sur un lit d’odorantes rivières de parfums,
ou coule en murmurant l’essence des pierreries,
sur les pages froissées de la nuit.
Bien avant que,
l’eau du bain par dessus le bord du temps,
ne déborde de boue.
Les journaux avaient dressés la liste des solitudes,
épinglée au mur de soutènement,
ce saut de puce dans la calandre du néant,
fait d’écoulement,
d’espace liquide,
dans la vitesse et son vertige,
d’ablutions
des vers luisants.
dithyrambe en caleçon, en briques,
cale-le toi sous tes trois pulls
ma bulle je te pète les doigts
glissant sur la poitrine
courtes respirations
dithyrambe en caleçon, en briques
cale-le toi sous tes trois pulls
je te pète les doigts
glissant sur la poitrine
ma bulle se régénère
en courtes respirations
dithyrambe en caleçon, en briques
cale-le toi sous tes trois pulls
ma bulle se régénère
je te pète les doigts
glissant sur la poitrine
courtes respirations
Tous les carrefours
Mode et média franchis
En loi remisée
l’inquietante polyphonie des voix réglées à sonde bâtarde
je t’ai démasqué
débusqué dans les nuages aux couches supérieures, inférieures, aux mouvements d’air contrariés, plans de brume, blancs mouvants aux vitesses variables, j’épenchais mon dicton:
« ni de près ni de loin »
un blason de musique aux sept têtes de singes, ornées de feuilles de cannabis, au centre un démon aux six yeux sur la poitrine, flanqué d’une hache et dans l’autre main, une poignée de terre.
Cinq automnes, suite de nombre
accepté (ta gueule)
quatre pattes, que tu veux
trois étapes, clotureux. Tu pars à l’aveuglette?
Non pas d’histoire.
regarde le sol qui tremble, se disloque sosu tes pieds, s’ouvre devant toi.
Veux tu le vent dans ta soupente?
Non. laisse bon restes dogme, daigne accepter mes efforts tendus
pour la gemme
quel effort,
des sacs de sables, des corps
il en faut du temps
barricadés sans voix alors qu’à l’étage
Fender Jazz Précision.
Eux,
La Bifurcation…
inq automne , suivit d »un nombre
puis le jeu retombe sur toi,
ça danse,
oui……………. ;, mais je ne sais…..pas.
Le lait hélas las
rayon frais à rémiges
Baffles espionnes
D dans la cour mes yeux furètent P puis remontent le long du T talus
se C cognent dans la tour de verre puis D disparaissent dans un désert vers le C ciel on voit que ce B bleu
atmosphère c’est une M mer, comment ne pas voir tout ce P plein
T tout ce beau
Inversées les étoiles C chassé le tandem
les R racines plongent dans le sol
elle R emontent
elles R essortent
forcement quelque-P part
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ Trouées ! Semelles perlières,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ du vent,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ la mire phacochère,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ de vos craintes arrosées
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ par de théoriques pas de danse élastiques
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ soucieuses des représentations plastiques,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ logiquement vraies, §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ semblant de réalisme,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ mais si différent
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ des grooves historiques,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ de C. Mingus
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ ces distorsions d’entendement,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ qui donne au regard,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ dans la caverne aux chimères
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ cette putain de raie de tous les engouffrements,
§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§ du vent. §§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§§
L’iris ouvert de la contradiction
perçoit le spectre de la beauté
tombé au fond des fleurs
serrées en astres,
découpé en heures;
de cash cash ,
des mondes
sur le bout de la langue.
au gui l’an mort
j’ai fêté la fête des mères avec les mots convenus des anniversaires de décès
ou de la nouvelle année
folie, quand tu nous tiens
au gui l’an mort
j’attends un amant qui n’est pas toi
Autoportrait.
Ô bête foireuse, qui s’effraie elle-même…
le secret du songe te mord la langue,
de ne pas savoir qu’elle bête tu es?
Qui cherche le désert sans beauté,
ou s’abreuver,
trouve l’autre désert peuplé de beauté
ou se reflète la vie
prolongé des noyers.
Autoportrait.
Ô bête foireuse, qui s’effraie elle-même…
le secret du songe te mord la langue,
de ne pas savoir qu’elle bête tu es?
Qui cherche le désert sans beauté,
ou s’abreuver,
trouve l’autre ,
peuplé de beautés
se reflet vivant,
et prolongé des noyers.
Il est niveau gain
Cette sortie de secours
jus de garantie
Trois coeurs
l’amour des morts
dans la fumée qui tient ici
juste un instant
…
la fille de l’art est buveuse
et l’on dirait une clocharde
si elle ne s’était pas tenue
sa langue dans ma bouche
…
…
energy drink with hard alcohol
after a muslim shot of hasch
and prepare to courteus love
…
…
les nonnes sont des grandes amoureuses
des maîtresses jalouses et minutieuses
des mégères solitaires
qui ont besoin qu’on canonise le coeur du Christ
pour pas tomber dans les excès de Catherine de Sienne
…
…
elle ne sera pas décevante
ni castratrice, jeune fille qui sera témoin
de mes caresses et de ma fin
actrice, querelle et charisme
il n’y a pas de chute après la mort
ainsi parle l’assassin
ou le vieillard qui est en nous devant
l’or de la fin et la vie inconstante
…
Carnage,
le caméléon sacré
sous un nuage de Magellan
s’immergea dans la mer de la tranquillité
en suçant les racines du temps
les moellons d’or des portes renversées
a dos d’âne du vent
distillant de l’effroi, l’essence intégralement émaciée,
dégorgeant de sourires menaçants et lourd de décompositions qui,
toutes composées qu’elles soient, de chimères, et de vide
ne dessalent, pourtant pas,
le livre des poisons.
Les lettres sont tombées
calligraphiant les sept couverts de la lumière
a même la peau des runes
taillées dans l’os transparent de la lune
l’outre parchemin froissé,
du prisme vivant
l’insaisissable reflet,
grimoire de soie moirée
intarissablement entées
sur le monolithe compassé
comme l’horizon plat de l’unique scintillement,
autour de l’équilibre impondérable de la Brûlure,
le rythme du discernement
du vide cardiaque,
lorsque manque un seul battement
a la guerre des bulles de savon.
La canicule
c’est rue de l’améthyste
que l’on va salir
Coup de grand pinceau,
Du badigeon, sur des mètres carrée
filandreuse lumière,
entre les jambes d’une foule
qui pogote rituellement
ton fruit obsessionnel.
Je cherche la clope
que j’ai laissé tomber par terre.
(… ?)
Stade du manoir
La double file morte
capte le capot
Contemplation.
La vision défunte
c’est la victoire
de la force qui a échouée,
trempée dans de trop solubles
encres sympathiques,
son attachement profond
aux fond des baies marines
longeant des caps de ronces
ou germe, dans le mystère des fractures
la lumière sous l’anfractuosité
de nos vues torves,
comme une veine de bois
les ongles fuyants,
la perspective des lois,
et les succions de la terre,
vers les colimaçons terrés
de parfums fous,
mais refilant nos fibres,
embaumant nos tissus,
comme l’écharde des nuits,
dans la chaire de la vie
ou le muscle déchiré
aveugle est ouvert.
Tes cheveux noir peignés
vibrant alphabet,
au fond de tout mes paysages,
ou la transparente se forme,
devient l’image
qui viens me retrouver,
au miroir sans reflet lustrée d’inquiétantes lueurs,
mais plein de surprenantes sources,
de visions déchirées
de nos jours
sous le soleil unique
inhabitée, portant au cœur de flammes sombres,
et des armadas naufragées sur les récifs de la pensée,
entre les filandreuses lames
du dur siphon d’oubli,
ou se rejoint l’homme
dans le nom, de l’être oublié
pour y être accueilli
par la clarté vraie de l’idée
et sa longue vue transcendée.
De la larve androgyne,
la semence partagée,
attachée au pourrissement
sur la stèle….
De la grandeur du vide….. !
Il n’y a rien a soulever !
…………………….(quel travail pourtant !)
Le tombeau est vide,
le vernis craquelé
l’image doit ternir,
pour être renouvelée,
par ce qui n’est pas une force
mais un don incréé,
réalité a auteur d’idée
laissant flotter
l’enveloppe charnelle
offerte a tous les vents,
une bure de moine muet
que n’agitent,
pas même en ramassant,
cent coquillages
sous d’antiques hélices
tombées hors d’usage
en mystérieuses pièces
mécaniques
de l’Instant.
L’institut ferme
l’adage des sauvages
passager gauche
Le corps caché dans mon corps
s’est soulevée dans les hautes herbes,
comme une herbe de plus,
quittant le sol, pour la lumière.
Pas de clarté blanche,
mais des frétillement d’huître
au fond du tiroir a ténèbres.
Loin, se perdre sans bouger.
Le lierre, grimpant sur le mur, sous la grande fenêtre éclatante et pure ne répète pas la nuit ce qu’elle voit le jour, sous d’autres cieux, qui partent sans elle, chercher lui donner a revoir les faces cachées des lobes qui l’inquiètent, et qui roulent , immenses leur feux en elle, flottantes sphères miroir du temps passé a naître .
Pauvre dissolvant
attablé en terrasse
l’horodateur fou
Riche encrier
Terrassé à table
Euro speedating fou
L’expérience des rouleaux faits marrer les copains, qui jouaient aux échecs en mangeant les plans du labyrinthe. Sur des pagodes de pailles, couverte d’ivoire, nous descendions des chutes vers des ports de brumes, dont la lumière déroulait tous les fils. Nous suspendions nos lèpres, sur cette corde a linge, avant que de laides vielles, qui semblaient motte de terre rhizomées, decoquetant des verbes d’amour vrillés milles fois, leur filtre de cactus, au fonds de alchimies glauques ne nous crachent leur reflet en plein miroir. J’en gobais deux comme des mouches, qui brûlaient de me dire dans ma langue de crapaud, que le monde n’est qu’un babil de chien enragé écumant d’astres et de spermes sans fin, qu’il vient, a devenir, cette poussière roulant ses sphères à nos pieds, que nous soulèverons du pas du premier jour; l’écoulée qui ne s’écroule pas, dans la flamme, de son effroyable beauté, gresillante comme un grelots au coup des prés ; leurs abominables laideur laverait mes péchés dans l’expérience des rouleaux, qui jouaient aux échecs les plans du labyrinthe.
à quoi sert tout cela?
cris transis lancés sur des pentes de glace
ou alors,
chuchottements dans la fournaise
on ne comprend plus très bien
Je voudrais redonner une impression de soi-même a mon lecteur, mieux, «rafraîchir» son impression spirituelle de lui-même, enfouie, masquée et étouffée dans un langage rationnel et prosaïque ou elle ne peut plus paraître parce qu’elle ne peut plus être dite. Ou il ne s’inscrit plus en possesseur (même potentiel) de la vérité mais en connaisseur de sa non-vérité (qui est l’alpha et l’oméga de l’amour); et ou la beauté donc apparaîtrait avec toute l’évidence de l’absurdité d’une explication immanente, qui ne commencerait pas par se ressentir comme l’incarnation d’un désir infini de ce qui pourrait éclairer et aplanir ma propre contradiction; ce qui ne veut pas dire qu’il n’y a pas d’explication, mais qu’elle m’est inaccessible, secrète comme un Verbe transcendant, dont au mieux nous ne pouvons que formuler notre immense besoin; de sorte que chacun de mes poèmes (qui ne sont que de vulgaires crottes de cacographes inexpérimenté) est formulé, et produit consciemment, comme une énigme, qui tendrait (sans y parvenir encore) de toutes ses forces a imiter la manière parabolique qu’a l’Écriture Sainte de rendre l’incommensurable commensurable; de sorte que le «poème» n’est plus que ce qui reste d’une écriture devenue énigmatique, qui par l’intériorisation de la contradiction chasse hors d’elle la vérité qu’elle recherche pourtant, mais qu’elle ne peut se donner elle-même, puisqu’elle veut la recevoir comme un absolu, et non par la médiation de nos saisies relativiste du réel fini. De sorte aussi que le poème ressemble alors a un animal échoué sur une plage, qui ne laisse voir que son squelette de contradiction qui la mine ; le hors texte étant l’essentiel, le texte n’étant que le geste, contradictoire ou la tendance a la croyance a la possession de la vérité s’élimine elle même, de sa monstration; le langage ordinaire, non poétique est toujours entièrement soumis a l’idée rationnelle que l’explication est a portée de main; et la littérature d’une manière ou d’une autre, du roman noir a la nouvelle fantastique, est toujours plus ou moins sur la voie de ce suspend de la vérité….le chrétien le pousse a sa limite, puisque c’est la condition existentielle de sa foi. Aussi je ne me contente pas de chambouler tous les sens (au sens Raimbaldien), mais je vise surtout a atteindre pour le «renverser» ce présupposée rationnel par excellence, ce cœur de la raison qu’il faut détruire pour que la réalité vraie apparaisse dans sa nouvelle impression christique de miracle («réalité en vertu de l’absurde», dit Kierkegaard). Ainsi désorganiser la langue en lui insufflant la contradiction qu’elle cherche toujours a chasser d’elle pour se poser comme vérité, c’est comme injecter au plus profond de nos impressions de réalité la seringue du désir qui , pour être cohérent avec lui-même, doit prendre conscience de sa propre contradiction; aussi, bien que ma poésie (nullissime je n’en disconvient pas) puisse paraître nihiliste, elle ne l’est pas puisqu’elle vise tout au contraire et très consciemment, a réintroduire au cœur du désir la conscience de sa contradiction (qui est la mort de la raison, mais aussi la condition du miracle, la « folie » chrétienne) que la rationalité tue pour s’ériger en lumière dont on sait qu’elle accroît le désespoir des hommes parce qu’elle n’explicite nullement sa contradiction fondamentale, anthropologique et première du désir, mais au contraire la refoule et la cache dans le non-dit, l’inconscient et tout i quanti. Bref redonner au lecteur l’impression spirituelle de son être, qui est en contradiction avec la raison, a savoir, par exemple que le moi se possède dans l’amour en se renonçant. Voilà j’espère avoir répondu a vos questions cher Anonyme. Bien a vous jerome.
Ne prenez-donc pas les doutes d’un anonymous (qui n’est autre que moi) comme argent comptant mon cher Jerôme, votre poésie est rudement bien, et vos textes tout autant. C’était moi-même que je fustigeais, car comme à mon habitude en ce moment, et vous l’aurez remarqué, je broie un de ces noir qui ferait fondre une tonne de sucre sans jamais pourtant nous reveiller. Bon, mais si d’aventure… si d’avancer… si d’ouverture, je ferme les vannes morbides qui m’animaient alors, je pourrai bien revenir à une charge plus équilibrée, bien que je ne démérite pas de trouver la sombritude tout à fait inspirante. Gageons que je ne fasse pas souffrir moi-même et mon entourrage pour de simples raisons égoïstes… Car, l’artiste m’emmerde. L’écrivain et ses complaintes m’emmerdent. Le musicien m’emmerde. Le poète me navre. Et tous ces gens, c’est moi, et les autres, et ceux plus loin, et ceux d’avant, et je ne saurai dire alors si je préfèrerai militer pour l’ordre des choses, tel qu’il est entendu, ou pour encore plus de doute, encore plus de chaos, encore plus de risques idiots que personne ne capture entre patience et curiosité. Bon… je crois pourtant bien que j’ai la solution: elle est brune et ne parle pas un mot de français ! Sur ces belles paroles pleines d’espoir et de rémission, je vous salue ! Bien à vous, auddie.
Je crois que les philosophes font fausse route, lorsqu’il classe l’avenir dans les catégories du temps….ce n’est pas une part du temps, c’est le contre coup de l’instant impossible a vivre, qui s’ouvre au delà de nous, et nullement dans une continuité avec l’instant. L’avenir s’offre a nous, comme un atome d’éternité ou l’on ne peut par renter, qui exprime entièrement notre impuissance a exister (et c’est peut être ce qu’au fond on entend par être « jeté au monde »), le chat de l’aiguille par lequel nous devons passer. C’est peine perdue que d’envisager l’avenir a partir du présent…rien ne peut définitivement nous en assurer la possession…il flotte devant nous comme un spectre, un de ces éléments qui se mêle a l’air, sans être aucun de ses éléments chimiques. Le risque pour lui-même, c’est comme l’art pour l’art, c’est idiot. Comme est idiot le fait de croire en un avenir que tout en nous conçoit comme quelque chose de sombre, une puissance qui nous anéantie, parce que nous n’arrivons pas a la saisir; a la maintenir sous le coude fermement. Mais qui croirait que pour la tenir comme une promesse pleine de joie, il faille en toute occasion répéter l’idiotie qui nous a jeter entre les bras de l’avenir, et ainsi s’y tenir. Kierkegaard la cru et l’a conceptualisé. Il y a quelque chose chez vous cher auddi du « chevalier de l’absurde » de Kierkegaard. Mais parce que vous ne comprenez pas a quoi vous sert votre folie, votre risque, et parce qu’a caque fois vous risquez gratuitement, sans but, vous anéantissez vos propres cartouches, ou plutôt, vous les mouillées de vôtres rage et de votre tristesse ; souvent cela se termine dans les sueurs froide de la mort, et la mort même vous ignore au fond de votre effroi. Alors la rage répond a la tristesse , en une houle qui donne le mal de mer plutôt que le désir de se faire marin. Ce tatoué, que la brûlure a rendue doux, a suivre la carte de sa folie, de son trésor, quitte a y laissé une jambe, une main, un œil…quitte a ce que l’ombre nous dévore tout entier, du moins que le marin puisse faire dans l’épreuve l’expérience , au moins une fois, de la certitude de l’amour, de l’intelligence de la folie qu’il confère, et qu’en rentrant au port la marin, devenu sage, enseigne et repende ce qu’il en a compris du sens ultime de l’être. Bon voyage cher auddie….bien a vous , jerome.
– entre autres dialogues il en est un, et c’est bien pour cela que j’ai crée ce lieu, qui ressemble parfois aux entretiens rêvés qui se manquent à chaque tentative défaite.
– rage et tristesse sont pourtant jumelées avec calme et transparence
(comme le seraient deux villes européennes)
– cage et vitesse comme autant de rebonds dans la boîte à musique, disque rayé, et puis, loin de chez soi, on reporte à demain les diagnostics.
– Que vous dire …
– Vous semblez me dire, et vraiment, nous ne sommes pas sur le divan, simplement l’un de nous deux n’a pas la météo dégueu ni le tourbillon constant dans la poitrine. Ok. Vous semblez me dire, que la marinière me sied, mais que j’ai le pied terrien.
– Que cette dualité est vaine: la mort, ou la folie. Voilà, à elles deux, ça fait deux.
– que la troisième solution serait d’être prof, ou, par exemple, terrien, la tête dans les étoiles. Terrien, tourné vers la mer, et qu’aucune des idées d’alors ne puisse se perdre hors les murs, nous ne parlons pas aux poissons, nous ne parlons pas aux pieuvres, la libre aventure se doit d’être un jour jugulée en une prisonnière raison mise en boîte, prête à être démoulée le temps d’une après-midi, d’une semaine de lecture, d’un mois de courte tension: la littérature.
– Je ne sais pas si je ne suis pas que l’acteur puérile et pathétique de mon propre aquarium dans lequel vous vous êtes invité. Un jour peut-être le verre se brisera. Il n’y aura pas de fête. Il n’y aura pas de fiel, ni de miel, ni de pourtours haineux. Ni même d’amour. Ni même de clauses arbitraires. Comme vous dites la rage répond à la tristesse. Dois-je ajouter que le silence répond à la solitude, les mots à la vie.
– Chevalier de l’absurde, c’est une situation risquée, et de ça je ne veux pas. Pourtant oui, c’est frontal et binaire, ça s’en va et a revient.
– Pour l’instant, acerbe, haineux, morbide, violent, retors, caduque, entier, lanterne, et soupir, je ne peux qu’aquiesser à vos encourragements. Puisse mister Hide sentir en lui la honte de la luzerne grise, spectacle rampant, attaque terrestre, monstre enseveli…
– Puisse mister Hide sentir en lui la honte de la lumière fluide, si fluide qu’il ne la voit plus, n’y pense plus, comme mister Jekkil sent en lui la honte des méfaits qui ont brisé …
– Puisse mister Jekill ne plus jamais démeriter
– Puisse et coulisse, puise et coule les fonds marins. Je ne suis pas sûr de réussir. Pour avoir tant essayé. Et puis même si j’y arrivais, à quoi cela me servirait?
– Voyez-vous cher Jerôme, elle est là la vraie question: l’absurde certes, des paroles et des actes. Mais on est en 2012, et ces histoires ne font que se répéter. J’ai dépassé les doses prescrites. Mon futur ne passe plus dans le chat de l’aiguille. Tout me parâit vain.
– Et puis je m’en fous.
– Et puis ce n’est que là.
– Et puis je n’ai pas peur.
Aie, c’est rapé pour la brune indigene?
Tenez Jerôme, un peu de musique pour vous et tous les autres !
http://soundcloud.com/f4disques/f4-collective-album-vol-1
http://www.editionsf4.com/product.php?id_product=49
ALBUM OUT NOW !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
hasard quasars
avec
pulsation
sans
alternativement
être ni néant.
Le courant du fleuve électrique
a travers nos cerveaux scintillants
que jointent et déchirent,
nos doigts
pleins d’aurores boréales.
Merci pour le lien. Beau boulot franchement.
Tout est synthétique ? Vous n’utilisez jamais d’instrument réel avec son son propre ?
A l’abord chiant
formule triple action
purge donc les tocs
Urgence dense
fermeture assurée
la carte bloque
Bouche cousue,
de la dette mutuelle
d’amour, qui délie
le tortionnaire du serment de fraternité
qu’écrit, sur le sable,
de nos humeurs vaporeuses
toute langue,
appelant gracieusement
par la cordelette qui a servit au pendu
a prendre forme au cœur du néant
et a rendre au tortionnaire
vivante l’image de sa crainte niée
pour son éternel châtiment.
Pourquoi mentir ?
Pourquoi nommer vie ce qui n’est que mort,
liberté , l’esclavage volontaire,
sérieux, ce qui ne doit susciter que notre absolu indifférence
Que gagne t-on a rester insensible a ce que l’expérience des siècles pointent comme étant absolument sérieux ?
Pourquoi honorer ce que nous méprisons ?
Pourquoi répétons nous toujours librement, les mêmes erreurs ?
Sinon parce que nous ne voulons pas vivre radicalement, mais paraître, un peu ceci, jouir, facilement, de quelque paix de registre, bien codifier dans le livre des impôts….Des millions d’gens se laissent dominer par les classeurs..ça leur évitent des déconvenues tu comprends, vu qu’ils sont dûment enregistrés dans les cases prévues, reconnue depuis toujours, ils sont l’impression d’exister par ce qu’ils ont des paix de registre, des réconciliations de notaire, des gammes sans harmonies, des contenants vide, des structures a profusions qu’ils appliquent rigoureusement c’est a dire a rien de ce qu’il désire, combien n’ont de leur vie que des appréhensions partielles, des demi impressions d’eux-mêmes, aucune absolu; car celle la elle s’apprend pas dans les règles, mais dans l’engagement, la décision, le choix; la légèreté leur néant,il la mettent en image, ils appellent cela de l’art, et ils ne comprennent même pas ce qu’ils font, de la distance d’indifférence qu’ils battissent comme une carapace; mais ça leur va bien, ça les dispense de ce plus, de ces débordements qui font toute la substance de la réalité; c’est pratique, ça tient en paix, ça rend civilisés; le gestionnaire les appelle tous les trois quatre matins, mais ils s’en font pas une montagne, tout est en ordre dans le livre des comptes, bien ranger, une ou deux virgules a ajouter pour l’équilibre des bilans, les résultats comptables, la transparence du financier; hein, c’est pas la Jamaïque putain la république!….rien que le nom déjà tu sens que tout est a sa place, que les atomes ont finies de bouger; on n’est pas des espèces sauvages non répertoriées!! des oiseaux rares des îles, des fleurs en papiers, ce seraient un crime de lèse majesté…la vraie insulte…l’unique crime possible contre la société…n’être pas référencé…putain t’imagines pas toi le bordel que ce serait si chacun était un être tellement particulier qu’on pourrait pas le caser dans le bordel…l’ insulte a l’esprit, au trois milles ans de découpage, de décodages, d’interrogations fébriles sur le mystère de la nature, l’insulte au naturalisme, aux empailleurs…au cul les fées. Des en-to-mo-lo-gis-tes, je te dis; la réceptrice de la secu, a la buraliste qui me tend mon paquet clopes parce qu’elle me le sert depuis tant d’années qu’elle a finies par se convaincre qu’elle me connaissait, et le mec des assurances, qui tous les ans m’envoie sa putain de cartes de vœux hypocrite et mielleuse a éviscérer un sapin de noël, tous ils bectent sur le cadavre de mon idée, tous ils savent mieux que moi ce que je suis, il veulent me caser; ce que j’dois faire, ou j’dois allez; rendez vous, permanence, consultations, et aucun ne se fait la même idée de ce que je suis; le pire c’est qu’ils y croient…aucun ne soupçonne qu’au fond je suis comme les flics…j’emmerde la loi, ce grand principe de la thermodynamique des gaz a effet de sphère ou tournent les sociétés faussement dites «civilisées» autour de leur mensonge, héritage contagieux des familles, qu’on se refile autour de l’inconnaissance, comme la sainte communion dans le commun naufrage partagée, encouragé, révélée; on ma foutu a l’eau, j’savais pas nager, y’a pas de place pour moi sur le radeau de la méduse, je voue en solitaire sur des rails de souffre, parce que j’avance en consumant mes fautes, en perçant le baril de poudre, pas en le jetant a l’eau en criant eurêka, regarder j’ai colmater ma soute a coup de gros bisftons; j’pisse pas en petro dollars et j’m’abille pas dans costume sociale; de toute façons j’en ait pas;tous vos palais ne sont que taudis, ou vous cajoler des cachemire les boues putride de vos congestions gazeuses, qu’en rotant vous arrivez encore a blasphémé: magnificat..;magnificat mon cul, les pignons sur rues sont soldée, pli bagages, roule ta tante, soulève ta poussière au lieu de prendre racine dans ce qui ne ne sera pas absorber …mais surtout, plus que tout, je ne veux plus parler avec vous, couper le lien , le cordon , le liant acoustique poisseux , dénué d’idéal, votre langue de l’épaisseur sémantique lexical d’un dialogue de hamster étouffement m’horripile me tourmente sans fin parce qu’a vos yeux, si parler rend libre, alors j’atteste de votre esclavage et vous concluez parallogiquement du haut de votre bêtise qu’il faut me conspuer, m’onir, me congédier sur le camps. Vous il suffit que j’apparaisse pour que vous ayez envie de me briser les dents, j’en jouis d’avance parce que si vos lois vous l’interdisent , la mienne me contraint a vous briser la langue directement dans la boite crânienne, a tout tourner en charpie, comme un gosse mal élevé qui balance des rands coup de savates dans le meccano du voisin; non pour le faire chialer, mais pour jouer avec lui, pour reconstruire, un lien une langue dans un dialogue, basé sur la reconnaissance première, n’empruntant jamais la voie du lieu commun, mais tournant et contournant, jusqu’à ce que naisse l’accord sublime des cœurs qui s’entendent; et non dans l’autisme, et au fond c’est juste la forme autistique de la parole que le poète fou en l’air. combien de bas bleu, de forcené de la rigueur sans atmosphère j’ai fais blêmir, parce qu’il comprenait rien au jeu, a la source de la sociabilité. ….l’art s’essouffle parce qu’il ne rempli plus sa fonction..;préparer la tombe, retourner la terre du caveau, ouvrir la tabernacle creux dans l’esprit subversif de la beauté, qui invite la différence absolue a désinscrite au cœur du devenir de toutes les identités, la sienne propre et éternelle…la technique est l’exacte contraire de la beauté, pure prolongation de la cruauté sans carme des esclaves de toutes sortes, pérennités de toutes les sales soumissions, plus multiples et contradictoire que l’unique obéissance absolue au dieu, ce monde faux sans liberté, ou les coléoptères achoppent sur le verre du prisme au lieu de les traverser d’un seule et unique élan de foi, a la rencontre d’eux même, n’est au fond qu’un éclatement , une implosion sans scintillement de l’unique condition de la liberté qui était l’obéissance absolue envers son dieu, envers le destin, la providence, l’insaisissable devenir de la réalité dont nous prétendons connaître les secrets de l’identité…a la belle blague !!..la pensée n’est pas une faculté toute prête , c’est un effondrement existentiel qui rené au delà d’elle même en rupture avec elle même lorsqu’elle a trouver sa condition de sa fausseté, de son rejet, de la vérité ors d’elle-même ; celle qui fait l’existence sensé, le désir affronter a la désespérance du monde, mais trouvant en elle de quoi subvertir la boue en beauté, la mort en vie, ;
il n’y a pas de système de la réalité, c’est pour cela que nous vivons tous dans l’illusion de l’avoir créer; et ceux qui mieux que les autres parviennent a faire croire que l’illusion est vraie, que «ça y est!!» on tient enfin le mot ultime, la définition dorée du réel, le mouvement dialectique de l’histoire, des société, des arts des sciences, de tous ce qui bouger, jusqu’à moucherons coincé dans ta calandre, qui explique tout et couronne le sommet de tous les classement qu’elle justifie, reçoivent toutes les récompenses ou meurent noyés sous les bouquets de dettes, de reconnaissances attendries, enthousiastes, sincères, comme s’ils avaient déverrouillés les cœurs , mutilés de peur et d’angoisse, devenus muets devant l’indéfinissable, auquel la communication, la vraie, la communion dans l’esprit universel ou toutes les identités enfin reconnues, en vérité, pour ce qu’elles sont, venait de paraître en une du canard enchaîné,,pour y mettre fin et enchâsser la liberté dans son écrin de société… il y a longtemps que j’ai cesser de crier mon enthousiasme devant cette fosse a purin des fragrances frelatées ; l’opinion publique désire la transparence des identités, elle les réclame comme s’il s’agissait de l’évangile nécessaire a l’entendement, mais les définitions, sont vicieuses par principes, puisqu’elles forment un cercle dont on ne peut jamais triompher, un cercle fascinant de langues qui pesé leur poids intangible de menaces , de décompositions et de recompositions inexplicables et incompréhensibles , miraculeuses et inespérées. Par delà les abîmes, les jours les distances, par delà les renversements, les points de vue , il est des recompositions ultimes, définitives et improbables de immensément grand dans son contraire, de la fin dans le commencement; et des recompositions d’astres morts dans la vision granulée de la nouvelle certitude de la fin du temps écoulée, du dernier jour du monde, dont les eaux refoulées entre les failles de la joie , coulent en vivante optique du mystère, qu’aucune mention légale ne stipule dans mon contrat d’assurance vie, qui pour cette raison, s’adresse a un tout autre que moi, qui ne fuit pas le risque de finir noyer dans plus que de la joie.
Production des conditions de la vie
qui consiste entièrement a produire les conditions de la vie
qui consiste a produire entièrement les conditions de la vie…
Ô l’abîme sans fond, la belle glissade l’image rognée, le bégaiement incontrôlé sur
lequel roule notre langue
dans les égouts du prêt a jeter.
Pourquoi sommes nous infiniment plus rapide a produire les conditions de notre destructions que celle de l’éternité?; pourquoi sommes nous infiniment en retard sur nous même, infiniment lent a porter du fruit ?
L’amour au rebuts, pour des raisons techniques,
obsolescence prévue. Quelle immense sagesse est celle de notre siècle, entièrement nihiliste!! L’amour du rebuts, forme hystérique des crises existentielles savamment organiser et entretenue en programme politique, en culture du désespoir, devenue identique aux stratégies commerciales, ultime justification, ultime raison, clef de voûte de l’arche de nos vertèbres invisibles. La belle époque… !
Je ne sors plus de chez moi,
car des que je croise un homme,
j’ai envie de pleurer.
Le monde m’est devenu pur objet de pitié.
Au jardin d’Éden, clôturée de champignons atomiques,
le cadre moyen est fier de son nouveau supermarché, il ne comprendra que trop tard qu’il fut le proxénète du babillant désir des putassassières monstruosités. Lorsque le mobilier de son vide mental emménagera la transhumance d’éternité; et que dans l’autopsie chirurgicale des abîmes de la lucidité, il sera contraint de s’aimer, de se juger, de s’avouer sa monstrueuse erreur ; lorsque la greffe immatérielle sera rejetée loin des adipeuses chaires boursouflées de mort, que la main du néant vient fouillée jusque dans nos reins, pour en extraire le fruit, ce pépin au caractère indélébile, qu’aucune lobotomie de matamore, vidangeur d’arenne ne pourra purger du sang des jours d’accouplement de vain labeur et, qu’infructueux, ingrat, il rendra son âme au fils, qu’il avait banni ; mais qui vit, encore, comme l’esprit vit dans le verbe, enseveli sous quelque langue dont il regrettera d’avoir voulu perdre le souvenir.
Mais a l’ombre des bois, sous l’épaisse voûte des châtaigniers en fleurs,
je n’ai besoin de rien, de ce qu’il me vends ; ni ne veut rien non plus qu’être un peu de lune rousse halant la nuit, comme flotte sur l’ombre des arbres, l’encre inconnue du traité du bon usage des maladies, de la souffrance et de la mort. La brûlure des cires renversées, brandit sa lueur sombre et peuplée. Inexorablement trop léger pour traverser la mort, trop léger pour en être prisonnier, et trop lourds pour m’y enfoncer, sans la traverser de part en part, de fond en comble, comme un regret scrutant les moindre trace du souvenir de l’intériorité, je laisse faire l’œuvre de la souffrance polir mon âme de sa transparence absolue. De la boue primordiale qui a tout façonnée, je n’imagine pas de limite au ressort du désir pour atteindre la réalité vraie, sa forme éternisée, parachevée en elle même , reposant sur elle-même contre le sein du vide ou elle fut sculptée.
Ce triangle clair
en temps d’échanges seules
au sol de javel
Auddie, c’est vous bissecta?
Putain ce soir c’etaitt bon…contonneux, envoutant, et nerveux…tout a la fois. Quand je sors de la salle je sais plus ou j’abite…pourtant c’est cez moi…mais il me faut une réelle attention d’esprit pour revenir cez moi…On pisse un bol dans le jardin. …on r’met ca….re pisse…mets ca…on ecoute…bof, pas mal…critique, ect….
Interieurement j’ai pris mon pied. absolu, intense comme le vide parfait des chinois…
Puis tous le monde part. Le silence. La nuit . La tete d’ampli dans son fly….et les papillons qui n’en finissent pas de buter contre l’eclairage au dessus de l’entrée…. Chan-ge de gam-me….
Evi-dem-ment;
Ton va-gue a l’a-me……
M’obl-ige a va-riér….
@ Jerôme . Non, bissecta, c’est Carine. auddie, c’est Brieuc.
Évide le noyau.
Socialnetwork ment
le langage révèle mon intention.
Rien sur la chaussée
se borne rouge sa pointe
qui sera plaque
Des pastilles bleues
valves prêtes à tromper
l’abat jour fluide
Toujours plus au Sud
je rêve la beauté du Vésuve
j’appelle aux lisieres
à la mémoire des rives
le joueur d’ombres et de courroux
Otes moi d’un doute
si je hais Naples tu vois Rome ?
[rire] bien sur que non!
et au contraire
j’ emprunte alors si peu de mots comme des chemins
et si j’ hésites?
-« ouvres les yeux au ciel cent fois rends coeur puis réponds »
enfantillage? mort ou folie?
[hé] jardinier
(toi que l’on enterre)
où seront
les papillons dorés
à tire d’ailes
d’ores et déjà …..envolés
…
Parfois je vais par là,
et
parfois je vais par là.
Cynisme civique de la personne
qui montre.
Perdu dans des phototypies
hallucinantes la première fois,
puis didactiques, scolaires.
Puis la couleur et le triple amour,
la volcanique amie qui nous lèche jusqu’au coeur.
L’adultère du Nord et du Sud, l’orbe absent.
Parfois quand je suis venu
je sais que tu es ailleurs, et que moi je dois danser pendu à mon adolescence.
J’écris pas de nom sur l’enveloppe de la dote,
je suis un dieu fatigué et rêveur.
…
Cher Manuel, je comprends mon erreur, l’odieuse brutalité avec laquelle je vous avez abordé sur cette même plate-forme il y déjà quelques temps, en provoquant tous le monde …c’était d’autant plus idiot, qu’après avoir découvert votre site j’ai pris conscience de que non seulement votre art était travaillé par le religieux, mais qu’on outre votre intérêt n’était pas feins. Encore une fois, veuillez m’excuser, et mettre ma maladresse sur le compte d’une irascibilité sédimentée par de longues années de lutte contre une médiocrité humaine dont je ne supporte plus la puissance d’exclusion et de bannissement dont j’ai déjà fais les frais bien souvent.
Une chose m’intrigue profondément sur votre site: la théologie rococo….qu’entendez vous par la? S’agit il d’un concept a l’œuvre dans votre peinture? Un concept esthétique? Est-ce un courant, «underground», de théologie mystique que j’ignore?, une catégorie historique? Ou bien votre «invention»?
Apparemment vous situez «la théologie rococo» du coté de Mme Guyon et Fénelon, plutôt que du cote de Bossuet….(si je me trompe dites moi le…); donc du coté du quiétisme plutôt que du cote catholique…donc vous cherchez une théologie de l’union dans la vie, par la vie, une union de la vie se redoublant en elle même comme un grand acquiescement infini, hors des sacrements catholique, qui peut être vous paraissent limiter ce redoublement (il existe cependant des ostensoirs «rococo» de toute beauté, qui font du moment liturgique une véritable transsubstantiation de la lumière)
Mais j’ai beau tourner la question dans tous les sens, je n’arrive pas a saisir ce que vous pointez par l’adjectif «rococo»….est ce que «rococo» est synonyme de «baroque»? faites vous une nuance entre les deux? …..pour vous le «baroque» est il strictement espagnol? Et dans ce cas qu’est ce qui se joue de spécifiquement hispanisant dans le baroque…
Votre concept de «théologie rococo», me semble pourtant et malres tout, d’autant plus pertinent, que nous y revenons en plein avec le développement des modélisations cosmologiques sur la bases des arithmétiques fractales du type de l’imagerie mathématique désenveloppée par Benoît Mandelbrot ( http://images.math.cnrs.fr/Benoit-Mandelbrot.html )
….car rien ne ressemble plus au «rococo» que le fractal…et rien ne donne mieux une impression de dieu que ce genre d’image (qu’il faudrait aussi comparer d’ailleurs au mandala bouddhiste)….
Mais est-ce vraiment une impression de dieu? Personnellement je ne crois pas…c’est juste l’infini de la liberté, l’en soi du sentiment qui prend forme, qui s’exprime dans une vision sans fin….qui certes nous rapproche de dieu, en nous rapprochant de nous même, mais pas encore de dieu puisqu’elle nous rapproche essentiellement que de nous même, nous fascine comme Narcisse devant l’image infinie de sa liberté. Je serais d’ailleurs très désireux de parfaire ma piètre connaissance de la littérature espagnole et connaître les auteurs qui désenveloppent ces mises en abîme (mis a part Calderón bien évidemment ou Miguel des Umano)
On peut cependant légitimement se demander si le fractal ou le baroque, sont identique et dans quelle mesure il ne s’agit pas la d’un canon absolu de la beauté, de sa structure même (et il serait pas inintéressant d’ailleurs, d’aller voir du coté de Leibniz quelle esthétique on peut déduire de son système de la nature (puisqu’il est me semble t-il le philosophe baroque par excellence)….si par hasard ça serait pas fractal, ou baroque)….ce qui phénoménologiquement n’est pas inconcevable puisque le fractal comme le beau est pur redoublement en lui-même, pur mise en abîme.
Ainsi votre problématique (que j’ai du mal a saisir cependant dans sa spécificité me semble avoir une résonance très contemporaine, voir avant-gardiste. J’ai l’impression ( dites moi si je me trompe..) que vous voulez faire surgir cette coïncidence entre le passé et le présent (et la il me semble que vous voulez mettre en application les leçons sur l’histoire de w. Benjamin) , entre un modèle esthétique passé (le baroque rococo) comme pressentiment d’une esthétique contemporaine….mais peut être je me trompe….Bien a vous jerome
Le jour semblait fuir dans sa trompette bleue,
torrentielles écailles de fluides cascadantes escaladée
qui battaient ses os sur nos peaux tendue de muse,
ou la mort prise au piège du squelette
souffle, halète vainement la mâchoire des mots,
vers le sommet manquant du temps,
glisse et fond le cœur,
un monument de cire,
vraie ruine cependant
dressée en un tourbillon de poussière
ou digère le néant
l’air embaumé des morts.
Le jour durait,
et dans la lumière qui pense
fuyaient en une sifflante mue
l’air percée des langues
le déséquilibre des landes,
l’étouffement du secret,
fêlant le chez soi
l’esprit rampant et inhabité
dégonflé des nues ondoiements
d’abstraite durée.
Qu’est ce qui brûle sous le papier peint?
Mes mains tendues si proche du feu ?
L’ombre chinoise
des cadences immobiles
sautant par dessus la suture du cœur
depuis l’ourlet du temps
qui en se refermant jointe au matin,
l’aube du verbe.
Nul avait creusé le Puits,
puissant de la splendeur tournoyante,
ou le faune , la fourrure tout juste a peine percée de milles étoiles,
viens puiser, silhouette de la nuit,
l’essence versatile,
de l’Un,
au brillant éclaboussement que jette dans la lumière, les reflets véritable , tous moellonnée par l’anneau d’Alliance.
Un seul des fils de l’invisible lien suffirait a soutenir un corps
qui tourne en lui-même,
son trop peu de chair sensible,
au goût intangible
des sensations que procure le contact avec l’inengendrée
de ta présence,
a travers l’impalpable lieu.
Par dessus le Puits,
la poulie couine caque fois que
j’ai vue s’enfoncer dans le noir
les jours de bonheur
ou toute différence entre dieu et toi
était aboli pour moi,
que ton amour offert
en sacrifice de libération
se refermer devant moi, et que tu ne m’offrait plus l’asile absolu de tes soins d’amour.
Jours tissée de lumière absolue ou la sérénité se double posément a la mesure d’elle-même, sans excès, ni insuffisance d’aucune sortes en pure joie insouciante ; jouissance sans culpabilité; en jour de fête permanent.
Le souci n’est que la loi du cœur, son prescripteur, ce percepteur d’enfants, qui n’est pas lui-même ce qu’il enseigne, mais enseigné par cette insouciance qui prend douloureusement conscience d’elle même
Si l’irréalité de de nos craintes pouvait cesser un instant de nous angoisser. Un instant, sans souffrance, ou je cesse d’exister sans cesser d’être; alors je pourrais connaître la pure joie céleste, être effacer de la mémoire et du jugement de tous les hommes. Inaccessible retraite, moulée comme le marbre extasiée de terese d’Avila, dans la souffrance du rejet qui seul donne de la présence aux êtres.
Présence faite d’absence.
Il m’est absolument impossible de respirer en dehors de ta lumière.
Sous les falaises de Fontarabie, nagent encore, en cercle
la descendance aquatique dont l’obole fut produite,
sans scandalisée le monde,
pour payer le tribut de l’entrée dans la ville…
En mémoire ils brillent désormais
comme des monts inaccessibles.
Reste ce qui me fuit,
et qui ferait de moi un monstre
si je le redoutais.
Rien est toujours partenaire de la danse.
Personne n’a toujours été là,
l’ombre permanente,
l’immense nuit première
celle qui doit disparaître,
en un clin d’œil, en un instant,
ce monde, dans la synthèse de la lumière ou l’escarpolette de la dame,
se perds en ultime vision d’extase
du marquis couché dans l’herbe.
Soufflé sur le magma stellaire
en gouffre, la réponse, pour que tout se mettent a bruire
et que se forme perdu,
le poids sémantique le plus lourd
de l’etre,
qui attend l’âme depuis toujours
cette vie d’obole a l’amour.
Il n’est pas le repère de la Nuit qui efface Tout.
Son fond, sans fond, n’est recouvert d’aucune eau morte puisée au lourd remord du Styx sur la barque de charron.
Mais peuplé d’algues noires filandreuse comme des ombres
poignantes naufrageuses,
en ondulant vous étouffent dans vos mots
désormais vide de sens
cliquetant éperons au vent
du pas mat des nécessités n’abrégeant rien
de ta sublime limaille étincelante dans l’air.
L’encre
de la mue
Qui coule entre
les lèvres noires
des sillons, illuminent
des rivières
ou meurt le grain
au gouffre, en élevant de rien
l’amour dans sa folle et sublime
transparence de l’essence éternellement connue.
….On a longtemps pensé que la lumière n’était pas une réalité matérielle…
La parole est la communauté première.
Sorts de mes dents, des grumeaux dans la salive.
La parole retient l’Un en présence.
Et pour parfaire l’oeuvre, en quelque sorte,
les apparences sont mouvantes dans un siphon noir absolu et géant.
Par ou fuit la lumière,
du coeur
le fluide exacte de l’univers.
Les Séfiroths coulant du verbe
distinguent l’ombre de la lumière
et la passion le pressuposé du sens.
Car dans la bouche de Dieu,
le Verbe ne remuait pas sans raison
Du sucre immaculé à l’héritage des baies de lauriers méritocrates
– Idéaliser ces simplicités au marketing direct.
– Acquisition d’un désherbant sur cité à la pureté soudé au chlore.
– 99 pour sans âge des camps de civilisations.
– L’uniforme de la masse mixe alors les deux tiers du premier au tiers du troisième.
– Liste auto-référentielle en troupeau facile.
– Volume de poudre que tube le métal cloitré aux deux bouts alités.
– Une tresse, un tissu, un fil médium y pénètre dès que le choix à le dos tourné.
– Enflammer cette cascade du réel à la cachette électorale.
La boule disco
ne voit pas droit dans les yeux
pleurent les couleurs
Mais la simple évocation du Paradis est prématuré si l’on s’occupe vraiment d’un dépassement de la fixité du prisonnier. Les prisons n’ont plus de points cardinaux, puisqu’elles sont par essence la suspension de tout déplacement. Et si l’on veut en sortir, il faut pas non plus regarder Dieu face à face. Elle est d’ailleurs prudente l’attitude de Moïse et celle de Persée surtout, se servant du miroir pour que l’ange puisse se mettre en présence de soi-même, et évitant de projeter sur lui un regard humain.
Jaune au courrier
rouge pour les spectacles
vers l’assurance
f4 ouvrez votre boite mail s.v.p
c’est fait, bien reçu t.h.x
les femmes finissent en A
les hommes pas en B
au delà de B
platoon party fond de cour salle de boxe
les coursives ne donnent que sur soi
assis sur des boîtes dans une boîte
nous sommes l’art en position d’autiste, récéptacles du bazar
et quand on se rassemble, rien ne fait
il n’y a pas d’art
seule l’amertume et le regret sonnent aux abonnés absents
complète éphémère série de regards butoirs et même pas entonnés
chanson du visage
et même pas simulée, on se regarde dans les yeux des autres et la beauté est un corp sensible en survêtement, quand le décalque des joires sur les coeurs et l’ardoise effacée
on se montre comme au réveil, comme au salon, devant la télé
on se montre tels que nous l’aimons et on cherche les résonnances car tout est vérifié, calculé
nous prolongeons la butée du temps à tout court
vitesse des pollutions, des rencontres, nous buvons l’ême et procédons à une vague sociale et tout court, même sans les mots, parvient à nous faire grandir puisque nous sommes calmes
nous aimons être des enfants enfin adultes, protégés par nos années de fêtes, mais, ténu, ferru d’osmoses naturelles et d’ombres chinoises à défaut d’écriture, ou de pont plus solipciste entre les cieux du retard ou de la raison accessoire. là, évitant les écueils de la noblesse ou de la lipidéée, trop grasse aux natures ou collante de matière azotée, la bibliothèque des têtes pour un soir de gabegie d’yeux appareils photos, on dépasse même les portables, les handy sourices, les mémoires inutiles, alors qu’on en a une, et elle surgit des décombres, 5 ou 10 ans après la première déculotée contre la machine. La vie, ainsi redécorée, s’éfilochait dans une ville de 300 mouchetés, dans dit et autres messors, mélange de messieurs et de trésors, et des citadelles, mélange de belles et de sidérantes.
ou de savantes
L’invité violet
ses longues dents sont blanches
une pluie rubis
mise en abîme d’une loop sur répondeur, ou comment faire bien quand on aurait pas dû répondre, il ne fallait pas le composer, etc… fractale qui dit aussi que si tu l’as composé tu es quand-même un artiste, et qui de l’artiste ou du répondeur a joué dans la boîte vocale? ce club aux allures de fil mental, file métal dans un câble est piégé par l’attente, car, évidemment, la ligne est prise, d’où le déclenchement du répondeur, la minuscule mise en abîme du crime de lèse MAJ.
BASE :
« J’aurais voulu être un artiste, pour pouvoir faire mon numéro, mais à chaque tentative je tombe sur ma boite vocale. » (DDamage JB)
Info service
prestidigitateurs là
sel aux quatre coins
Mesure ici
cette justesse doublée
la règle a froid
Menstrues le doublement
cardinal de la main
au point saignant du jour
Tasse orange
cyprine sur la tombe
pèche survoltée
Un squelette vaut bien son poids de feuilles sèches
dans les cités d’opulence métaphysique,
aguichées d’épices mordorantes,
les lâches attributs léchées de la masculinité,
fomenté par de troublantes mitochondries
de schizophréniques bipèdie dialectique
de vue louches,
d’irréalité,
d’encéphale réalisme de la volonté sexuée,
et grumeleuse comme la peau d’orange
non limpide
comme la course d’un atome dans le vide,
une raie de lumière
maigres comme l’oubli des honteux
dans le muet vacarme des villes martyr
et plat comme les murs aveugles
cachant l’ennemi invisible
dans le siphon du fluide non-identifié.
Librement
je peux choisir
ma perte.
A la prochaine, lune, un paysan, me parlera en rêve,
et aucun verbe ne sera accordé
a son esprit.
Des colliers de mots
en bandoulière de chasse a l’homme,
sur des têtes épinglées de la cinglante couronne
désincarcérant le bonhomme,
du véhicule de son corps
du lieu cité depuis la mémoire de la pensée,
ou il fait cité
sous sa tente,
plantée entre deux bornes de temps
criblant la revue
les chèvres
qui traversent sa vie,
et exercer sa vue a percevoir le monde
comme une réalité digne d’une idée
et connaître son âme,
pour qu’elle ne trébuche pas
au premier pas de son entrée
hors de sa tromperie,
titubante et aveugle
effarée et perdue
sur l’autre rive
de rencontrer ce qu’elle n’avait pas prévue.
Couronne donc,
de mots
lacérant les doigts d’ivraie
qui poussent dans nos têtes,
posées en virgules douanières de soupirs
étouffés par la matière même de leur expression
au coeur mort-né de l’éternité.
La chaire de la présence
dans tes mains gantées de fusil
en bas d’azimut,
chassant la virgule magnétique,
dans la respiration d’un ange,
juste avant,
la décharge noétique
l’éclair sémantique
du coup de foudre herméneute
de langue suturant
l’évidement de l’incarnation,
pour qu’elle se renouvelle
entièrement a chaque instant
la bonne blessure..
L’oeil éviscéré,
oubli que
les taches solaires courant sur les poumons du souffle
ne sont que des gouttes
flottantes
en bruine
autour du jet d’eau,
de la claire fontaine
disparue aux sources.
Éclaboussante et lointaine
inestimable,
inappréciable tout des contraires,
elle est source très reculée
dans les coordonnées de l’espace et du temps,
formulé dans les termes d’un contrat
avec la lumière de chaque instant
qui engouffrent les lettres et les recrachent
en les tracant dans mon esprit
dans le but de produire
une gerbe d’accrétion immatérielle
mais symboliquement vraie,
chamboulant l’abscisse et l’ordonnée des cartes monstrueuses,
le moi du lieu a venir
non encore complètement donné dans son apparaître.
Ou le malheureux pourra étancher sa soif,
des douleurs de sa naissance
aux fabuleuses
fontaines de vie
cachées derrière les cataractes
archaïque, et l’imagerie du singe social
déchue,
dévoilant la chantante source
qui réjouit le coeur.
Nous sommes outre mondain,
rêve félin de saut a travers les corolles enflammées,
cercle, blanc nacré
mouvant son propre reflet,
d’arborescence infinie,
et pourtant simple bacquet d’eau
suspendue au contact,
la rose d’un oeil
metamorphosé
par la main anonyme
en l’oeuf translucide
la perle du matin
le cristal du discernement.
La source est trop effroyablement démesurée pour qu’un homme puisse
la voir, la percevoir, l’embrasser.
Mais elle chante,
comment ,
elle reconnaît,
le besoin des errants
et toute autres affabulations
que l’histoire des hommes
ait pu produire a son sujet
lui supposant un discernement
de la facon dont on s’y rapporte
est une idée absurde
qu’il ne faut pas négliger.
L’oeil
formé du deuil
renvoie
l’intelligence
a une interprétation du sens de l’être
qui n’a plus rien de commun
avec la société civil.
Six laits et deux pains
d’un papier hygiénique
faire le malin
Et voilà et tu crois que le monde s’arrète, sur un coup de tête
impétueux, tu tente de retenir le cheval qui déjà rue, tire sur sa bride
puis l’oeil fou se retourne sur toi
mais, tu n’es pas déjà lancé cavalier maître,
Que chez toi d’autres que moi puissent faire le vide ou caracoler en tête
je ne supporte pas.
si tu es maître, tu dois recentrer. Laisse mourir le disque, la queue de comète, le bruit s’écoule
calme, déjà
tu laisses.
Je refuse qu’aucune tragédie ne me réduise à une somme de mots étouffés
dis sur un air mauvais, la certitude au bout des lèvres. Tu ne m’appartiens pas.
Et nous de même. Debouts sur une lune défaillante. Studio en attente.
Le grondement de feu s’arrète.
Je ne sais pourquoi l’amour est si chimique, même maintenant.
quelque chose dans les réglages me gêne.
Je ne suis pas content.
Et pourquoi en faire un titre? Une tragédie?
Pourquoi, depuis un mois ou deux, je n’arrive plus à écrire de poèmes?
Je le sais mais m’en dédie.
Accepter la force d’autres que moi, et prendre à l’avantage un morceau de génèse, une drôle de passion, quelques embouteillages… et on arrive, certain comme au départ,
à programmer ici et là quelques départs, d’autres feux
je ne suis qu’en gerbe
en pourtour neigeux, fleurs estivales qu’on aura mal apprises, ces enfers un peu blancs qu’on découpe à la tondresse ou aux ciseaux
mon fit fête un ténor brumeux
ou mon fit fête un décor de brûme
tu ne dira pas « cheval! » aujourd’hui
tu regardera autour de toi et tu croira, et voilà et tu crois.
Tu ne réagira point
tu réarmera un à-plat d’histoire
les tiennes aux marques du pays
la montagne aux aubergines
la conce conce s’allonge on croirait un arbre à plaindre, à coucher des champs de séchés, des champs de cognés
le timbre en diffracte tu parles en signes avec tes mains, autoritaire, maternel, les enfants subjugués, spéciaux dans la foule
tu en fait des vainqueurs, et elle, une icône
I
L’écoule heurts du ciel
a de faux taureaux tatoués
au dos.
Ce sont en réalité,
des nids d’abeilles
qui symphonisent
la bourre du crane
dans sa parfaite imperfection,
façonnant
le ciel
par la boue des âmes,
la joie céleste,
discernable,
par des peines innommables,
qui s’effacent
absurdement,
en lieu et place
du céleste enchantement.
On regrete l’innommable
qui dévore
toute âme
débouchée
perce de vers la langue,
cette rivière d’expiation,
dans l’immense trouble jour
du travail,
du temps,
l’a nouveau des forges
rougeoies ses joues devant les fours
jusqu’à ce que la flamme poétique du Bien
déserte les lieux
politique
que la conscience des hommes
lui forge,
comme paix
rendue méconnaissable.
II
J’habite un corps
de fleur tatouée
sur les lèvres
de Dieu.
J’ai entrevue
dans les brassées d’herbe
des essences sauvages
nidifiant l’herbier
de leur trésor
soustrait
aux réducteurs de têtes
peu avide de fouiller le désert de la vérité
mais prompt aux éphémères secrets
extirpés des merles croassant
pour la galette de cire imprimée.
Un harpiste croassant,
un étranger
de provenance indéfinie
m’avait certainement volé
l’essence du baume
de la rédemption.
Il faut bien vivre avec l’énergie de la mort.
Dans l’interrogation
forgé de vue
sensible au contact
de la lumière mystérieusement habitée d’arbres sans genre,
ni espèce,
chacun étant,
son propre temple
fait d’ossement sans age,
j’ai blanchis la moelle
de la lumière a l’ombre
d’un astre chaux
et poudreux comme un talc.
Le scintillement sans écart
sans l’indicible faille,
la distance émolliente
ou paraît l’humus étoilé
du corps de l’instant
me paraissait plus grande
sans paravent.
Cher Auddie, j’espére que ma familiérité envers vous ne vous offusquera pas, je ne suis le maitre de personne, et je ne vous appartient pas dans la mesure ou vous le refuser, car je considere chacun comme mon frére, celui avec lequel on etablmie des lien secret, non publique. Je parle et poétise comme je peux; j’essaie de retranscrire une experience fondamentale, tres particuliere, qu’on nomme Foi. Cette experience (que des millions d’hommes ont fait avant nous, a ete nourrie par une culture deux fois millenaires, et s’enfonce dans un heritage juif qui remonte a six ou sept millenaire, ce qui n’est pas rien ) j’y ait masserré pendant pres de vingt ans avant qu’elle commence a prendre une forme coherente et exprimable. Je suis autoritaire c’est vrai, mais d’une maniére suffisemment douce, pour que l’un s’annule par l’autre, et fasse de moi, comme de tout chretien( cela n’est pas une originalité de ma part, mais une determinbation antropologique du rené, du theantropos), un temoin de la vérité, une source de la repetition de l’amour divin. Je ne suis en compétition avec personne, ne recherche aucune gloire, mais la félicité et la part de sainteté qu’elle implique,; au mieux je dialogue, parce que j’ai mes convictions, et croyez moi, elles ne sont pas seulement gravé sur le bout de mes levres, mais tellement enfoncées dans le coeur de ma vie, qu’elles en sont l’axe invisible autour duquel gravite toute mon existence.(aime dieu de toute ton ame et de tout ton esprit); j’écris, d’accord, c’est mon péché mignon…j’écris la nuit, apres des journées de travail usantes de chaleur dans la fournaises des champs…et ce n’est, sommes toute que cette experience la de la vie organisée autour du verbe que je traduit dans mes poemes…qu’on les aimes ou non je m’en contre fout…ce qui m’interesse c’est de progresser, dans ma propre lucidité, comme, a mon humble avis, il revient a chacun d’en faire de meme, mais chacun selon sa voix, sans comparaison ethique absurde. Je suis autoritaire pour etre critiqué.
Peut-etre aussi Auddie n’avons nous ni le meme age, ni le meme parcours…mais vos secherresses, vos doutes, sont absolument normaux, ils sont le terreau de quelque sublime miracle a venir….comme le sont pour moi certains de mes poemes, qui litteralement coule de source chez moi (et en disant cela je ne pretnd pas me vanter de quoique ce soit, mais bien temoigner a moi-meme d’abord de la reelle metamorphose de mon etre dans la foi….qui est ce que je recherche dans la vie…par contre le neuf aout bye bye, vacance, parce que la je suis a bout de force.
elle oeuvrait fluette
sur le pas, sur le pas
sortait à mots couverts
les talus, les talus
les voitures passaient, violentes dans la stéréo
les triangles, solides, des voitures qui glissaient, miracle sans expression
juste des blocs de phares, la lumière qui balaye, la tête en avant
comme des aspirateurs, partant pour la Hollande
puis Frankfort, en camion, sur l’épaule,
Et Berlin, la licorne, blonde comme une mousse à bière, une pub pour un savon, une aubépine et quelques galons de vase,
construite sur un marais…
elle oeuvrait fluette
sur le pas, sur le pas
sortait à mots couverts
les talus, les talus
Par contre, j’oublié, une chose me ferais plaisir de savoir…si vous avez compris quelque chose de l’elucidation de la foi dans ce que j’ecris…..mais bon, je suis pas tres doiué pour la communication avec les hommes, je cherche essentiellement non a transmettre un message, mais a me comprendre en lui…
SOLWOS
Cher Jerome.
Je ne comprend pas bien ce que vous essayez de me dire (à moi personnellement en tout cas). J’aprécie vos poèmes et vos textes, et ne suis pas le seul. Votre foi (ou votre exercice – sans vouloir les réduire-) donne à votre prose l’impression de dire pleinement, sur un mode qui comme vous dites, est millénaire, et par lequel s’est forcement formé (en autres hérésies) le langage. Disons, quelques-uns d’entre eux.
Je crois bien que vous avez pris mon dernier texte comme argent comptant (et ce n’est pas la première fois). Je vous rassure (ou vous déçoit), il ne vous était pas addressé. Le cryptage que chacun insuffle à ses textes a un sens, et passer à côté du code ne nous amène pas forcément à passer à côté du poème. Les dérapages ou glissement sont d’ailleurs l’apanage des non croyants, en tant qu’ils permettent à leurs esprits de rebondir à leur guise, débridés, libres, ou alors, emurés vivants dans leur liberté moderne, exsangue; fous, hoquetants par association d’idées.
En ce qui concerne – je vous cite- votre « élucidation de la foi », je vous comprend, et vous lis. Permettez moi cependant de conserver ma réserve sur ce sujet, et ce pour de multiples raisons (ignorance, inquiétude, doute, temps, priorités, contexte).
Je me renseigne en ce moment. Et réfléchis à une autre poésie. Eventuellement revenir en arrière. disons que je n’ai pas peur de me remmettre en question , façon aussi pour moi de pouvoir affirmer et défendre plus avant les intuitions qui m’ont fait prendre des chemins contemporains (qui nécessitent des explications, qui nécéssitent de pouvoir se positionner artistiquement et politiquement). C’est au programme des prochains mois (des travaux critiques).
En espérant avoir mis fin à vos inquiétudes,
Bonjour chez vous !
auddie / f4
Ah non merde! La j’suis vexé, les catéchumenes c’est plus c’que c’était; dire je j’avais commandé un super bic quatre couleurs d’occas sur ebay, (une véritable affaire, malgré que la cartouche verte soit vide…) et un billet d’train pour Lourdes ou j’comptais bien laisser un petit mot de remerciement a la Bernadette, pour mon premier converti….bon j’en fais quoi du bic maintenant?
Bien cordialement, je vous souhaite bonne vacance.
jérome
Sur les bords de l’innocence comme sur ceux d’une piscine pleine d’eau chlorée, je marche sans savoir si quelqu’un me regarde. Bien-sûr, quelqu’un me regarde, mais qui?
dansant avec lui meme
seul et grisé de son propre émoi
il se noie dans le ciel eternel
attaché au branche de l’adversité il ne peut se couper la jambe
il est alors partagé de tous
silence du loup dans la bergerie / ne montre pas les dents / ne remue pas la queue / ne déplace pas d’air / retiens les odeurs / seul le blanc des yeux … / ajoute une étoile / au firmament des ogres / de tout poil avec vous / de tout cœur aux efforts / croque, mord au zéphyr / et continue de penser / caché dans la bergerie / bien déguisé en bouc / silence je te loupe / façon boucle étudiée / mes faits se répètent / exactions, soupirs / et dans les matins clairs / le sang qui monte aux joues / sourires phénomènes / oh, pour tes phéromones / n’analyse que le bien / pour une belle prise / et, défaire l’aumône / voix mène battements / (sur les) territoires de l’ombre / pour qu’une belle grise / adoubée de pensées / qu’à plus forte raison / maintes fois étudiées / une épée oligarche / aura désenclavé.
Silence je te boucle /
façon loupe étudiée /
Violence de laborantin /
Corinthien sans voyage /
offert aux masques fautes /
au shop des accessoires /
logiciel sans dommage /
je corrige au-deçà /
de ce corps sans visage
provocation contre enfantillages, enfantillage de la provocation
communication inversée, sens en berne
autant d’attention pour un résumé sauvage
quelques mails qui sentent le soufre
oui chérie, l’art n’est pas un volcan
c’est plutôt, le massif central
de tes émotions.
facebook ne prend pas en compte votre avis ni vos fantasmes
ce site les détruit un à un au fil du temps
plus vous maugreez, plus vous rugissez, plus vous rougissez, et moins l’on vous croit
il n’y a pas de question individuelle. Il n’y a pas de constat philosphique, politique.
et surtout:
nul n’est plus seul qu’un autre.
Votre liberté se rétrécit à mesure que votre rayonnement s’intensifie
votre message se perd
il n’est soutenu par aucune colonne du temple de la justesse
vos posts se perdent comme des bouteilles à la mer (polluée la mer)
vos liens n’interressent personne
vos histoires sont familières
vos gestes sont fats et communs
vos accents ne sont ni graves ni aigus, ni secrets ni retranchés, ni profonds, ni légers
ils sont « facebook ».
vosu devez le savoir
votre temps c’est rien
enfin, pas grand chose
on apprend qui vous êtes
un de plus, un de moins
vous vous figurez un contact particulier, partenaire supplémentaire
mais votre âme se divise en cinq
votre cul s’évanouit
vos mains pâlissent, deviennent transparentes, disparaissent
votre corps s’éteind.
Votre pensée est une petite bougie dans une église que personne ne visite.
dieu n’existe pas
dehors, quelques conversations vous font voir le monde de toutes les couleurs
si facebook s’en détache, c’est pour asseoir une position sociale à l’âge du flirt
après l’âge de pierre
vos animaux intérieurs sont un peu moins vivants
la cage, dérangée, efface, efface
vous vous effacez
vous vous exposez
vous vous effacez.
Innocence retrouvée
Innoncence retrouvée
vous vous effacez
Coupable acculée
Coupable acculée
tu peux bien m’écouter
copier une à une les fables
d’un homme libre
plus libre que n’importe lequel de tes rêves
je suis habitué
Je suis habitué
au pompage des alertes
des tons des combats
je suis habitué
au forage des puits
heureusement je dis à côté
et parfois je mens
et maintenant je cache
les autres arrivages
au port de mon nom
et de ma pensée
Laisse quelques miettes vivantes
et en mon honneur
le port ce sauvage
débarque à l’inerte
dans le noir profond
les quelques cagettes
de sable améthiste
dragué dans le sable
de ma permission
Des pélicans emportent des fèves d’avenir dans leur goitre migratoire. Et décochent l’ombre du rires sur le giron des femmes pleines; butent aux portes du vent dans de grands pincements d’ailes et arrachent au ciel des sifflements frayant la couche des tempêtes de sang sous les dents des enfants. Puis s’en retournent, graviter autour de l’ombre des lances des chevaliers errants, leur japper quelques chiennes visions d’ébullition et d’aise, dans leurs moelles d’étain toute gravées d’armure pour les eaux fortes du ciel ou de clémence ils déshabituent la peur.
L’effroi poigne au sternum, comme une baguette de sourcier, et agit comme la mine d’un crayon qui joue du fifre avec les os du pendu, l’air de toutes les sarabandes in-connues de la peur. De l’ultime contorsion de toute la masse des eaux, a l’insinuante vague des contre courants glacé du fibreux contact avec la mort certaine, vibre un tressaillement unique de peur qui est l’esprit, le grand bailleur de fond, au bras de la grande inspectrice des lucidités a venir et des inventaires du grenier a grain, déballé au pied de la sagesse de Salomon. Sur le quai elle assiste au déchargement des fonds, et veille a la restitution du vide des cales. Elle tend Les câbles et les nerfs des vaisseaux de ballaste pour les laisser glisser entre la gravitation des eaux pour l’échange aux étranges cotes magnétiques, de leurs balles de coton. Les paliers de la chute dans les palais de la lumière, étaient enfermés dans l’a quais des paquebots et le flot de mes peurs.
Disloqué, toqué et retoqué
Dissolu dans l’illogique généalogie
Fragmenté, fracturé
Organisé, bousculé
Bousculé, organisé
Parmi les strates métamorphiques
Concaténées en dystopies,
Les sillons tranchants des synclinaux historiques
Balayés de vents viraux,
Arpentant les plissements civilisés
Perclus d’éruptions idéelles,
Se figeant en furieux conglomérats
Insensiblement érodés par l’univoque causalité
J’erre hagard dans l’impensé détritique
Et le battement sourd des religions primitives
Pétrifie mon sang
Ô Pagayeur de verbe, serpent pèlerin, fourré aux trousses des jungles, arpenteur d’aspirine, bouilleur de cru, bourdon d’airain, cinglante langue d’hécatombe abattant la distance, en une chevauchée a rendre la corne des sabots au fouet du vase des nuits, la longue course des labiales, ont un chuintement archaïque, (ô clôture de l’oreille interne! De la voie de la pensée, du son de la mort) de la mémoire sustentée de musique, l’âme , l’intériorité dialectique a elle-même, le doute et le néant, le mélange. Et Mercure lavant d’ambre les coraux, n’est pas plus limpide qu’un aveu tout tremblant. Tu arpentes selon les vents de l’effroi, par ou te fuis la peur, guidant ta main aveugle sur la robe des ravines ou sont l’ourlet du gouffre, et le glissement des formes dans tes caves orbitales, véritable oeil de boeuf dioptrique cages de verres, kaleidoscopiques miroiterie des songes, matrice des tristesses a venir, des levées d’aube et de monde, ou la veille est sans parution, sans attente possible. Tu les as traversé, brisé, délié, comme s’appuie sur sa faute, le temps qui ne passe plus, qui s’arrête, comme achéve sa course, la langue de la vague échouée sur la gréve: tu les as traversés comme on rechape de l’océan défoncé, et baisant les limites du regard, tu as échoué sur ces brandes peu accueillante et désertique, que taille les pluies d’été dans la glaise rouge des terre inhospitalières d’Espagne, ou rutile l’oranger. Cette veine d’opulence, qui illumine l’hiver, d’adamique substance de satiété offert aux terres brûlées par leur cornes d’abondance stériles, que le fruit recouvre pour ne pas tenter. Ô miracle! La terre icic est gosse de couleurs inengendrées, belles comme des orages purs des colères contre le monde, ou le germe de la mort monte en sève, le fruit noué par le vent.
J’algue, bascanie
a travers les persiennes moulées des murs, vers des renouées de lune désembuées.
Des renouées de renoncées sauvages, et vierge comme les friches de la mort immaculée.
De l’éther livide et bleue, du ciel de gaz plein l’azur, au coulage des pétales fraîches,
il y a la rosse extase du temps! La terre et le feu, et tous les éléments antécédents.
L’unique manquante au bouquet.
L’inquiétude, clapote entre deux portes comme une mer immense entre deux ports, les milles claques du désespoir, les pilonnages d’obus sur le marteau de l’oreille interne, qui troublent la vue, donne le bourdon, d’un temps ou le bouton de rose n’existe toujours pas et ou tu peux désirer le voir paraître, figée dans l’aube aux pinces de gel. Ta mémoire ne te donne pas cet instant désiré, mais sur le fond de l’oubli, renée, d’eaux usées de vaisselle, la possibilité de la pureté du motif, par la virginité de ta mort unique, pour que le dessin tout entier remonte a la surface du remugle et le recouvre comme un tapis dépose toute poussière.
En silence ils travaillent chaque jour a replonger la lumière dans la lampe du démentis, pendant qu’aux étages le souvenir éventre les valises, dans de somptueuses gerbes de détails et de plans d’architectes voués a l’oubli; cet humus du ciel, aussi noir que le fond instable de nos visées dans la nuit, la vision du lieu sans lumière, acéphalique, sans lien, assynaptique, aussi nécessaire au corps, qu’a l’âme vierge, pour que le noms des villes s’effacent des panneaux de signalisations, et recomposent, autour de la gravitation de l’intime, le silence et toutes les hauteurs du son ou ils prennent un autre sens. Quand on met le pieds, la ou finissent les routes, sur les mers incartographiées, du langage, et que le lieu déménage dans l’impavide et obvie virginité des ostentatoires et vaines manies de la monstration, quand la monstration menstrue, et que la castration, dans l’orbe de la faille, tourne la myopie au bénéfice de la vue, la circulation du parler commence de vivre, d’habiter la grammaire du désir, de se disjoindre et de se rejoindre dans la parole habitée, le point commun des hommes.
De fibreuses fenêtres vides enchaînes leurs perspectives , comme on passe la tête a travers le joug de la guillotine. Livide, je jette tous le fatras des sacs de couchages aux flammes rutilantes des enfers et recouvre le lustre des semences. Et je me méfie, du fruit que couve la parole au coeur des creuses cavernes, parce qu’elle câble dialectiquement, par la gueule des vents coupés, d’irréels projets a la base du coeur resté au front, mais n’écope pas la vase, par le fondement dynamité, et sédimente le boyau de lumière, ornant sa beauté rupestre au risque de disjoindre sans fin le rêve et la réalité, comme on tâte un indéfinissable trésor a travers un fond de merde, sans plus pouvoir l’attraper.
Les baroudeurs de l’info 16/9 fourbissent leurs rédactionnels acéphales
Offrant leur profil putassier à l’objectif décati
D’où giclent les traits de pensée unique
Dans la face du plus-petit-dénominateur-commun
Gavé de séries, de sushis et de pompe biogojnik
Une fois encore tout le monde sera d’accord
Et pas d’accord avec l’évangile médiatique
Tous les jours, le réel rétrécit un peu plus
Pendant que les Guignols de l’Info enfilent les lieux communs
Testés et contrôlés par les clones des sitcoms universellement cons
Et le Bouddha médiamétrique, Grand Timonier de la révolution du Pareil au Même
Ponts et chaussées
L’apocryphe in-humanité des incarcérations noétiques,
brocarde la rançon sémantique des souffles au coeurs,
enfoncent les claies et fonde les enceintes d’incarnation dans l’ombre venimeuse de l’Aguapa,
ou blossit l’intempestive et accusatrice victoire sur le temps sous le paraphe cancellant d’Adramelech muant les règnes de la terreur, en l’eau plate des anorexies du coeur.
Choeur d’Abaddon : « livrons nous au calculs des représentations graphiques des courbes d’énergies instables, et nos coeurs enfermeront le chant éternel de la victoire dans le circuit fermé de tous les déplacements de temps! Mettons nous a l’abri, dehors il pleut des catégories d’entendement, et sur la
table battue de cordes, les miettes du paradoxe giclent sur les reliefs du repas…… Instituons nous inventeurs, créateurs de nous-même, tirons la nappe jusqu’à la glaise, suturons l’ébrêchement du ciel et du coeur, refermons l’oeil hagard par ou s’échappe le souffle de l’effroi, et nous bâtirons nous même l’Eden promis…Inventons une forge a la mesure de la contradiction de l’instant! toute une industrieuse production de marges divertissantes d’où nous pourrons conclure, au sec, a la lumière de l’âtre que nous avons choisit, la gloire des oeuvres et le néant de l’esprit! »
…aussitôt, tous rempilent aux ateliers de confections ; s’engouffrent dans les puantes vapeurs d’usines, s’enfoncent miner le coeur de la terre, prévoient l’usage des spectacles qu’ils pourront faire des vides sidéraux reliant les noyaux d’atome, projetés sur le fond creux des âmes sensibles. En Babel bâtie on nomma sublime, hors de grandeur, une simple tour de cinq cents mètres de hauteurs, et de ces baies vitrées on incendia la sémantique des ordres de grandeurs, on défenestra la beauté. Le crépitements des brasures buissonnerent un instant de feu grégeois et enfin furent soudés les vantaux du rêve, on cartographia l’ailleurs, on ferma les guichet d’embarquement. Ils furent transformés en cinéma ou disait-on, s’exhiber encore, en images d’outre monde, les résidus d’une filiation possible entre le coeur et le ciel, mais les images étaient mouvantes et floues, et bientôt on se passionna et ne vit plus que l’ombre chinoise des molécules de mercure sur l’écran géant. Et l’abouchement du ciel et du coeur fut comblé, comme on rebouche un trou une artère. Partout on pouvait voir et sentir, la graisse des béliers brûler dans la tenaille des jours, le mauvais sang refoulé de la terre, et le front bas des soucis chercher a chaque instant ce qui ne se trouve pas, ce qui était oublié. Et l’homme ploya vers le charbon, céda au diamant, pervertie son coeur d’une pensée imparfaite. L’humanité dans la nuit de son errance, travaillait dans l’oubli de sa perte, en vain et le mal prospéra….
L’existence est un seuil…tout projet y achoppe a sa propre faillite, a son propre démentie d’effroi devant la nature transcendance de ce que toute pensée attend et cherche pour qu’être, ne soit sans porter témoignage au coeur de la certitude éternelle. Personne ne peut inventer le ciel sous lequel le coeur est toute lumière…..cherche le comme on cherche l’inconcevable, par un unique désir, qui lève le couteau contre lui même plutôt que contre la transcendance, de sorte que c’est l’ombre du meurtrier de toi-même qui se forme dans le monde et disparaît avec lui en un clin d’oeil pour que tu sois sauvé.
Ô amant prend le temps de filer l’écheveau de ton coeur, et de produire au clair la transparente assise de l’éternité ou tu germe fossile. La est ta tache…conçoit contre toi-même ce que le temps ne peut t’apporter ni détruire….prend le temps de produire dans l’ordre de l’attente tu ne regretteras jamais ta souffrance. Et la pensée te rattachera a ta fin qui est la victoire de l’amour sur le temps.
Alors, dans la mort le désir accomplira la connaissance de soi et la science de Dieu deviendra réalité, mais il ne signifiera rien pour celui qui n’en aura contre balancé la douleur par son poids de gloire et d’éternité pendant qu’il en était encore temps. Car le désir n’est pleinement signifiant qu’entendu comme attente habitée d’une pensée qui se libère pour recevoir le don.
Qui dira combien il est sublime d’être homme?
Soudain, dans la campagne pisseuse de septembre un vol d’étournauds écarte la nuée, et s’ouvre un passage pour monter, a travers la lucarne, sur une pensée embarquant toute l’angoisse, vers la conclusion d’amour ou s’écaille la levée d’écrou. La clef avait été fondue dans le détail des impatiences étales de leur ailes, par le potier de ma stupeur foudroyée au Zénith tournoyant encore l’orbe de la terre dans l’aire dans ma monade. Mais l’oeil de l’aigle se délasse et se concentre a mesure qu’il tourne. Et si une plume de flamme le trouble en volant, il mords la poussière, et se désintègre dans les anneaux concentriques du Boa.
Comme lui, nos envols se justifient, et l’ablution aux eaux de l’abnégation et du repentir, les ailes du désir, rend saint. Et comme le prêtre lisant sur l’écritoire du siècle le règne vermoulus des attachements , je sens l’oiseau battre la cage ou le monde s’achève dans les livres, naître un désir de ciel,dans son corps moulu de livre lu, et je fond a sa vue, comme une anguille de feu volage.
Je courais sans but, piqué par une incroyante frénésie. Le décor patiné de mon existence défilait devant mes yeux fous. Je désirais l’explosion des circonstances usées, l’annihilation de mes relations oxydées.
Je courais, je courrais
Dans la ville maudite qui me vit naître
Je courais pour échapper aux égrégores
Je courais vers les étoiles
Je courais pour tout quitter
Je courais pour me laisser derrière moi
Je courais sans arrêt, comme un débile mental
Je courais pour courir, pour vivre et crever en même temps
Je courais
Je ne sais
Je courais
Dans l’eau mystique ou fut noyé le monstre.
L’inventaire fou éclot des bras et des jambes par milliers,
qu’il est impossible de clouer a la vierge intention,
Ou est la patère? Le miroir qui mangera mon reflet, et l’incorporera a sa sève?
Le corps céleste du pantin démembré, s’articule aux plans brisés des centre ville sans fin.
Rendre cohérent la liberté est incompréhensible…va et ne pèche plus…
qu’a chaque battement de coeur, comme au dernier, tu ne puisses plus te rétracter d’avoir aimer.
La malice toujours comprime
jamais ne confesse
et forge la certitude facile,
de ne pas vouloir mourir
comme motif de ne pas vouloir aimer
ce qui est plus que certainement ne pas vouloir paraître devant Dieu.
Cette certitude est si aisé a bâtir, subjectivement et objectivement,
si instinctive, qu’il faut, pour s’en délivrer,
commencer par croire a son existence, alors même qu’en luttant pour en établir
la réalité on ne l’approche que pour en déconstruire la réalité.
Ainsi chacun lutte contre lui-même
Non contre la vie ou le monde.
Ainsi aussi, la transcendance devient une référence nécessaire
dont le christianisme dit assez bien,
la difficile, parce que paradoxale
position de réalité
ou l’approche de la projection est impossible.
Comment j’ai noyé le monstre dans l’eau mystique?
En plongeant le paradoxe dans les incertitudes d’Heisenberg.
Dans la baie des offrandes visuelles,
Des chevaux esseulés se réveillent en robe
Une fièvre amuse ton identité flottante;
Tes yeux, ma muse, sont adultes.
Tel un ibis dans la soupe du mois de mai,
Tes genoux se moquent des zonas et des lois.
Ta naissance a javellisé mon studio.
Pour une science libre des mots inutiles.
Pendant que j’opérais l’indolent cadavre de la mort, je rassasiais de charognes métaphysiques la gueule immense du silence, tout piqué de vers hermaphrodites et des semences d’extase,
et avant d’ouvrir le coeur du silence, pour y clouer le sens de ma haine, j’affamais les ronces enragées de toute la hauteur de mon mépris.
Elle fana dans son jus, on aurait cru, une ombre ramassée sous son hémisphère bleue entre les pages d’un livre, ou
sous le couvert de la mer, les brisants regrets des reliefs du désir, éperonnés de la mort qu’on s’inflige, et dont Dieu nous fait grâce, de ne pas participer,
pour que le cours des langues n’en soient pas déviée,
s’Il veut que la langue,
que parler est un sens
et que l’être qui en est doté
puisse produire une vérité le concernant éternellement
se dire et confesser tout son être,
et produire le coeur et la pensée,
qui ne sont point organe sans être habité
ni fleur qu’on saurait faire pousser autrement
qu’en esprit et en vérité
dans l’ordre d’apparition des organes métaphysique de la nouvelle naissance.
Calfatant la barque des rêves dans son épave de paupière, baignée des eaux du lavement
j’enveloppe de rêve délavée, d’esprit, comme le drapeau noir frappé du pavillon des limbes,
flotte en ordre serré de pensée, le désordre calcinée des sphères, pleuvante poussière d’atome, tombé de la poche d’un vêtement inutile et sèche au miroir aux alouettes, ou tourne, et vire au réalisme spectral, le refus de théorisée la logique du pense-bête. La permission de s’oublier…
…bien évidemment refusée.
Notes fantômes, sur la nature immatérielle du moi de septembre
…..prisent au large des tuiles mouvantes, ou le fer chiffonné des cages, pends des mains du pécheur, que l’étau de parole engage sans restitution. Son domaine est humble, et fertile son terreau ambiguë, pour les floraisons fantôment dans les vergers de la nuit, des nuits de septembre ou la terre semble tenir notre bien, dans ses fruits, ses moissons, ses vendanges, moi ou le temps prend le sens de la vendange, dans l’idiosyncrasie du paysan, moi ou l’on ne sème rien, sinon, a regret, les enfants a l’école, pour qu’ils apprennent que le meilleur reste a venir, savoir utile, si on rattache l’ordre des heures a l’écoulement des saisons, et au rythme qu’impose ce cycle a toute la substance vivante des symboles. Certainement, ce rythme a lui seul apprend, que c’est pour vivre éternellement, que ni les cerises, ni les pommes que je serre par la fourche, et qui demain ne seront plus, ne sont autre chose que des morsures d’écailles, des perplexités de retards, des joies partielles, et partiales plus ou moins longs démenties de moi, de tout mes torts, pour que serve de matière a l’immatériel référent, toute la tromperie, car la lumière du ciel tombe toujours comme le désaveu d’une condamnation justifiée et compréhensible. Et elle tombe dru, aussi sûrement que la pluie d’atome des anciens, comme l’aveu de niaiserie ou finira ma vie d’avant la vérité, dans le brouillon des heures ou le ciel griffonne des poissons d’avril aux paliers des apnéistes, juste avant la bouffée d’air salvatrice, l’infusé d’ange baleinant l’abîme des souffres, ou flotte une éternelle fraîcheur.
L’animal humain se distingue parce qu’il est le seul a tenir si peu a une intention droite, qu’on peut se demander si elle est une force ou une faiblesse pour lui, et pour en développer toutes les perspectives, et s’y révéler et s’y anéantir, et s’y comprendre, un, mais s’il cache son vice dans une vertu ostentatoire, il se trouble.
esclave enclose
en dedans la routine
exsude libère
la substance commune
enclave des choses
ramenant ses machines
instruit construit
la maison opportune
conclave explose
dans la brume aspirine
mijote concocte
les lendemains risqués
Cardiologie herméneutique et non-scientifique des constats apophantiques de police faits a l’occasion du transfert des cendres communicantes d’une pithécanthrope qualité trop humaine, d’Athènes a Jérusalem aux cours des siècles.
Rature, gorge, écorche, gratte, écarte, souligne, vrille, souffle, souille et rince, brûle et écope les cendres des soutes,
voyage léger, coupe, colle, assemble rassemble et articule
tous les éléments de la voie, découvre des perspectives insoupçonnées au progrès étendues aux dimensions absolue de l’attente
du caché derrière demain,
entre les mains du désir
qui consent a la faille,
a l’éveil profond de la rupture du plan d’horizon,
d’où t’échoit l’insaisissable certitude du bien.
Jette au feux les brouillons de l’intelligence,
l’amour n’est pas moins un lien
et a sa propre intelligence psalmodiante et pensante comme on prie.
Puis éventre les sacs aux oreilles pleines de songes,
écarte et brasse le suc et le fiel des mots, a la lépreuse beauté de mure sous la dent,
et de ta langue vierge tâte comme l’iguane l’humus des forets primaires,
des attouchements nu de l’esprit
dans la nouaison renaissante et innomée,
des pensées qui enfoncent des dagues dans le dos des déserteurs,
comme les mâchoires caîmens sans age,
vivantes créatures innaccouplées au temps, au bords des marécages de la pré-histoire
lapant le long souffre de l’air encore brûlant tes chaires, tout en recrachant des bouffées d’azur pur et transparent, par les naseaux non percés.
Elles éclairent plus profondément que le ressouvenir, leur lumière est plus pénétrante que la lumière, elles percent a jour tout ce qui est crée, car leur sens plus mystérieux connaît toutes les sentes intérieure de ton être, elles s’infiltrent partout, te précédent et te suivent, te guident dans les zones inexplorées de l’esprit, te soulèvent et te transportent d’effroi et de joie, même lorsqu’elles révisent le connu, elle t’arrachent a toi-même, te suspendent a dieu, comme Socrate en son panier l’était a lui-même. L’intelligence éternelle que dieu a de toi est ton sang, voilà le genre auquel appartient ton être. Cela veut dire, qu’aucun recel ne leur échappent, que tout secret leur appartient, qu’elles mettent a jour le secret qui est leur unique objet. Mais encore, que le sentiment immédiat que tu as de toi-même, est saint. Par elles, aucune borne de ton domaine ne te sera plus cachée; elles sont la légion d’anges de la transparence, oeuvrant dans les fibres des phosphorescences psychologiques pour les enflammer et les rendre lumineuses. Laisse la ta dépouille battre au vent! ces pensées n’ont pas jaillit du coeur de l’homme, mais elles le parcours, le mettent a nu et le tissent comme une créature neuve devant dieu, remise entre tes mains. Le fil de leur lame est plus tranchant que le rasoir des regrets, plus prompt que la sanction morale, plus profond que la pédagogie de la loi, elles seules peuvent te former pour l’éternité. Et lorsqu’elles tombent en toi et te traversent de part en part, tu dégel si tu étais statue de sel, et te soutiennent lorsque tes genoux viennent a flancher. Quoique toujours elles tombent, a travers le martyr du coeur et de la raison, c’est dans le discernement de leur pluie fine, qu’elles retombent sur le joug éblouissant de la splendeur divine. Et si elles ouvrent le ventre de tes mots, si elles te les enlève de la bouche, c’est pour sceller leur message sur la couture de tes lèvres.
Et par les chemins empruntés, flanqués par tous les cotés,
de chiens de garde passe l’ironie nonchalamment,
parce qu’elle sait de toute éternité,
que la moindre des choses,
en esprit et en vérité
est de ne pas vivre de mots empruntés.
Mais de ceux que la pudeur emploie,
pour fleurir
dans ce qu’elle en comprend
du sens de l’être
ou le moi repose en sa pneumacie,
des principes premiers fondés sur eux-même
a décharge de l’occupant,
semblable a l’impression de ta chambre claire
lorsque tu y reposes alangui,
femme baignant dans son violon d’Ingres
a l’abri sous le chapiteau des ombres ou roulent les récifs.
C’est en régressant dans l’aporétique chemin de la stérilité parfaite,
que le langage fait signe selon le sens de l’indicible.
Le paradoxe est une catégorie de l’entendement,
il conserve au savoir
la fraîcheur de l’indétermination de l’Un,
la vie et le mouvement dans la pensée,
l’être et le mouvement du moi en dieu,
et a la conscience la science d’un être,
et au coeur d’un être l’éveil et l’appel toujours vivant, vierge de tout savoir,
si vite oublié, l’impression et la volonté première
l’unique raison d’être,
l’instant fulgurant du premier concept d’amour,
le bain sémantique, la liaison ultime du sens
ou les failles, les atermoiements du coeur et les banqueroutes de la raison se referment invisibles,
sur l’esprit conservé dans la part de vérité éternelle que comporte l’ironie
le rapport aux assises du fondement, la fondation de soi par le mouvement même du fondement,
toujours manquant dans l’apparaitre,
mais éclot au coeur de la vertu dans son voeux de refuser a l’apparaitre le nom de vérité
tout en remisant a plus tard et ailleurs le sens vrai de la parousie
la vraie parution faite d’entière dissimulation,
la floraison des plantes célestes.
Mais les anciens n’avaient du bien
qu’une connaissance de rêve
un dieu sans présence,
ils ignoraient encore la réalité du mal,
la moderne contemporaneité de l’absolu
qui éveille la pureté du coeur
a l’incorporation des personnes.
Dans l’eau claire des célestes ablutions,
pourrissent et empoisonnent
les mots fanées,
les courants d’opinions
les frelons du quand-dira t-on,
les anciennes nageoires des fausses sciences
et l’ornière des jours dans l’enclave des criques amputées du rêve,
a moins que dans la lutte, le désir a nouveau s’éveille au savoir de soi fondé dans l’inconnu
et écrase la tête de l’oubli dans la parution dissimulée de l’indéterminée source de lumière,
reste l’écueil du ressouvenir
et des visions de dieu,
floues comme des aquarelles de Turner.
Frappe alors d’humour le tapis,
cette prémisse de la sainteté,
qui prends au sérieux le réalisme paradoxal du mal,
avant de t’allonger sur la vague toujours renaissante du sens,
expérimente l’impuissance effroyable du ressouvenir,
et touche du doigt la grâce offerte
ce vide qui veut t’habiter de l’intention transcendante du créateur,
avant de déserter son accueil effroyable,
de reculer dans le rance de l’oubli
de t’établir dans l’ortie
saisi toi de sa portée,
et tends ton oreille vers l’atome hors de portée,
hâte toi d’accorder ton instrument aux tensions de l’infini.
Rappelle toi de ta première pensée,
quand tu ne sais pas ou trouver ce que tu veux,
quand bien même tu ne savais alors ni ce que tu vouais, ni ce que tu cherchais,
déjà tu pouvais aimer ton bien
et que cette pensée te porte a le chercher,
te fait cherchant certain du bien dans toutes situations absolument indéterminées,
lorsque l’immatériel domaine des idées communie
et que tu jettes ta vie dans une direction connue que de toi seul.
Ton secret, ta véritable identité
échappe même a ta langue maternelle,
mais la teinte première de sa chaux
en réchappe et te porte dans l’éternité
avec un sentiment de vie sublimée
par l’accueil de la différence résorbée du mal,
qui ne l’éclair pas qu’un instant,
mais en définit pour toujours l’accord!
Tout, est en permanence et continuellement, ce qui n’a lieu qu’une fois.
L’angoisse est ton univers,
ne croit pas qu’il y en ait d’autre au monde
l’indétermination de toutes choses est aussi absolue et immuable que la lumière
et pourtant, l’univers se redouble sans moi. Me fuit, m’échappe et s’exile en lui-même, se rapatrie et se rétracte hors de moi, dans des sphères ou il ne m’est plus possible de le penser infaillible, parfait horizon de provenance, comme il l’était il y a un instant seulement, et qu’il n’est plus, qu’un mur tout fractionné de signes et de failles illisibles accouchant d’alphabet en rut, de maison envolée, d’abri soulevé déchiré dans le vent, la toile de l’un moulu en aube de crépuscule, en grain de café, ou la menace guette, comme une averse de langue inarticulée forme la structure de toutes les inquiétudes, tombe sur l’homme désarmé devant sa perdition sans fin de la langue vipérine tâtant le pouls sans fondement de sa présence effroyable et inhabité.
Des miettes du paradoxe étaient tombées sous la table des doctes,
en les mangeant je suis devenu humble comme une ferme exposée sur le dos nu des peupleraies et lorsque tout est a ma convenance, et que le réel advient sans heurt ni fracture, dans l’unité pleine et entière du sens, ou nous pennons chaire, j’entrevoie la matière au sein même de l’incréé. L’origine des fractures se suture, se referme sur l’unité de sens a laquelle tout appartient. Les heures passent, elles ont un goût d’éternité, je suis sans sommeil, sans perplexité quand a l’avenir, sans colère, sans haine, patient et confiant dans le fragile enclot d’amour, l’oeuf infaillible, l’atome d’éternité.
Le désir est la droiture de la sainteté, cette manière de vouloir l’être advenir dans la suppression de la possibilité de faillir.
Comment existe l’univers?
Que signifie ce mot qui nous a vue naître? Et dont nous sommes chassés irrémédiablement, peut être?
Comment ai-je pu y exister si son souvenir doit disparaître? Si je n’étais pas en lui comme je suis en moi-même.
Des magnolias géants fleurissent d’épaisses porcelaines, rose comme le cuir des selles, au calice del Turia, ou le printemps en messe de jardin, verse l’arche de joie sur la chamaille des boucles folles et le citron son lait de beauté amère, sur la tête des chardons plein d’étonnements, tandis que la groseille en larme de sang s’offre aux chenilles prisent aux vrilles des rires des enfants.
Un papillon de nuit s’accouple a un laurier, une sirène s’enfonce a la proue des cancrelats
dans les collants d’un joueur de luth,
portant béret, et peau frisé de mouton,
sur le crane osseux d’un corps d’acteur dans sa présence au public dégarnie,
comme un trou de flûte, jouant Hamlet, ou tombe a pic sur Orion,
la loupe d’océan et les nuages émulsionnés dans leur reflets apocryphes tressaillant d’effroi,
un frisson d’avant l’envolée de rideau
sur l’explication de toute la physique évaporée,
dans les logorrhées d’un crapaud léchant le con
d’une vierge inspiration aussi noire et intense
que le fond du ciel,
la limite de l’hostie-monde que nous devons avaler
pour ne plus jamais la recracher.
Au buisson du silence, ardent comme une ruche, le temps a fond perdu, souffle le scandale d’un chat, par ou se déloge de l’oeil, l’occulte du scorpion, et son aiguille glissant dans la poussière ocre les derniers restes de la mort.
Sans doute m’a t-il mordu sans que je m’en aperçoive tandis que je bâtissais mes déserts, mes jets de pierre percé de nids d’amour, ou l’oiseau d’oubli mange et digère les sauterelles languides des cathédrales gothiques, ces abris d’apocalypse de joie déjouant le drame ou se sont mêlés tous les outils du jardin polluées d’or et d’abeilles lapant le vin des fleurs a l’office barbant des prêtres noyés dans leurs ciboires. Le scorpion plissé t’attend, dans l’ombre du grand magnolia les jours de pluies et d’éclipses.
débat compromis facétieux malade risqué solide cœur enfoui pas de mots compliqués recettes miracles pas de clinquantes remises pas de cercles cérébraux pas d’antiques analyses que des beaux journaux retrouvés en nous et les théories se croisent, les époques nous caractérisent, mais les théories se croisent, la pensée se confond traces croisées de l’air en condensation, les idées croisées n’ont provoqué aucun accident d’avion, mais vu d’ici… Dans les airs, les couloirs ont des zones communes, et parfois c’est le choc, sous terre aussi, j’ai changé de route, oh je voulais que personne ne le sache, mais j’ai bifurqué. je voudrai penser le monde avec des yeux neufs, savoir la vérité, éléments de réponse élémentaires, minerai de l’action critique, force des uns et des autres, organisations spontanées, marcher sur les villas, les immeubles, avec nos claviers, nos pouces levés, nos fines dentelles, et couper … les têtes .. et bourgeons, du rosier d’un banquier, d’un mafieux, d’un religieux, et puis repartir, satisfait, fier là du beau geste, de la grande parade sur les routes, graciés de tant d’impertinence, de liberté mal acquise, de vite, laisse papa, arrive l’hiver, par la force nous ne seront jamais égaux, par la foi nous ne seront jamais fiers, par la faim nous ne seront jamais obligés, de mentir à ce point, liberté d’être un autre, ou de comprendre le « truc » parasite libéral, l’organisation de la vie à ce point-là, monter sa boîte, faire bouger des pierres, les fracasser ou les monter les uns sur les autres, ou pousser de l’épaule les génies des autres, ou subir une métaphysique, laisser les autres mendier, haïr les faibles, les peu vaillants, et pourquoi auraient-ils les mêmes droit que moi? Du centre aux étoiles, années lumière, je m’enroule dans le strict effort incongrus de n’être qu’un homme imparfait, et je repousse du bout des doigts l’assiette tendue, regarde: le travail qu’on te propose, et ce costume, et ces gens. Non. alors, non, jamais, et jamais si bien organisé qu’en profiteur, à la cueillette de bouquets numériques, de gamelles géantes, de réverbères monstrueux au dessus de moi, et parfois, je décolle. Ce centre, tu le sais, n’est pas un usurpateur. S’il se déplace, c’est pour mieux faire graviter les expériences, et faire de toi un homme paradoxal. tu es né. Tu viens, comme un cyclope, de ne voir que deux toi. l’ancien et le nouveau enfin recomposé.
J’aime beaucoup ce que vous dites
davantage ce que vous ne dites pas
Et je surveille mon bac à frites
C’est à dire qu’on ne me la fait pas
oui, il y a de la magie dans l’image
au moins autant que dans le pâté
mais que pensez-vous du fromage?
je veux dire celui qu’est bien fait
Cette façon de démouler le chaos
ces mots mariés entrechoqués,
sublimés oh tout la-haut
prophylactiquementt étherés
l’amour l’amour, léger léger
Essorant l’atmosphère des regrets
L’intelligence aussi, tu crois ?
je ne sais pas, oui, peut-être, quelque fois
Cher Michel, je pense que le fromage est comme le concept une question d’atmosphère et je pense qu’une infime proportion de philosophes ont su respecter cette immixtion fondamentale et réciproque du pathos et du concept qui est l’éternelle vérité de l’ironie perdue, enseveli dés la mauvaise répétition du socratisme dans le platonisme, avant d’être redécouverte et subvertie dans les grands siècles de sermonage chrétien ou le logos entrait dans la catégorie de l’édifiant. Comme tout français je suis gastronome, et j’ai horreur des boites de conserve du rationalisme, fut-il absolu, autant qu’analytiquement aveugle a sa propre déchéance. Je suis Chrétien avant toute chose, mais je poétise comme un chevalier de l’absurde, et philosophe comme un partisan d’une dialectique paradoxale des sauts entre les ruptures qualitatives de l’extase s’appropriant elle-même, que le magister de l’ironie a toujours affirmé être aussi des différences d’atmosphères autant que de concept (un concept développé dans une fausse atmosphère est une erreur (ou si vous préférez, un paté) et inversement) qui contrairement a ce qu’en pense la double crânerie sartrienne et heideggerienne est bien autre chose qu’un petit bourgeois fasciné par son vide intérieur, ou dont le meilleur de l’oeuvre se réduirait a la part la plus explicite du penseur religieux tout en perpétuant cette sale erreur de croire que seule la langue allemande et pure dirait, elle, le sens de l’être. Foutaise foutaise et encore foutaise; le sens de l’être se dit en toute langue aussi mal qu’en grec. Milles merci pour vos compliments et vos remarques, en gros vous doutez de la valeur édifiante de mes textes, et c’est ce qui me blesse le plus, mais f4 est une plate-forme de travail pour des écrivains en herbe, et pas un lieu d’édition. On dit que Midas transformé en or tout ce qu’il touchait, moi c’est l’inverse, j’étais venu ici d’abord en lecteur, j’avais trouvé le site très intéressant au vue des niveaux lamentables de ce qui se pratique souvent ailleurs: M. Agnés et sa jubilation tragique la première me frappa directement au coeur, elle n’est jamais reparue; Arthur Louis et son très jouissif principe de dyslexie sémantique, Manuel le dramaturge extatique, Bissecta la fée chirurgienne aux adorables lèvres coupantes comme un scalpel de cristal, Auddi qui écrit comme on se cherche….et d’autres…sutterlandIl et ses guirlandes de gerbes pour nos sapins de Noël….tous ont une écriture qui implique l’immixtion du concept et du pathos…. et ca ca parle de suite a un kierkegaardien, de suite on sait que ces écritures ne mentent pas, qu’elles sont des logos, j’ai voulu jeter mon grain de sel dans la conversation et leur dire que le principe de leur écriture était certainement paradoxal et religieux….ils ont tous fuit. Je ne suis vraiment pas fait pour les relations humaines, il suffit que je serre la main a quelqu’un pour que je me méprenne, je crois qu’il me salut, alors qu’en réalité il me quitte et me dit adieu.
(Milles excuses cher auddie, pouvait remplacer le texte precedent par celui-la, svp, merci.)
(auddie: done)
Exemple: personne ne niera que la culpabilité est aussi, entre autre chose, un travail de l’intelligence
qui a la forme d’un doute ayant pour objet ma propre valeur de réalité. Mais a quoi se rapporte cette intelligence , si elle est intelligence de quelque chose qui se dénie? Elle n’est pas l’intelligence de rien puisqu’elle cherche justement l’havre de paix de l’intelligence, ? Elle deviens pure impulsion élan, comme toute la vie de saint augustin ne fut qu’une tension vers dieu. Mais alors aussi, elle est sans fin, un gouffre, une faille parfaite pour les faillites ontologique absolue . Sartre fait de toute la conscience une néantisation, ce qui est une erreur d’atmosphère. La néantisation , au sens originel, kierkegaardien est réserver a la culpabilité. Et dans ce cas cela devient une maladie de l’esprit, qui va a la mort, non comme la cruche va au puits pour se briser, mais comme Ashaverrus et Faust et Don Juan , elle ouvre l’errance a téléologique des faculté humaines qui est le seuil du démoniaque, objet d’étude de Juan Asensio, ou l’esprit ne peut s’incarner a nouveau qu’en parlant une langue étrangère; Le paradoxe ontologique du jugement de culpabilité, est une forme de jugement que Kant n’a pas pris en compte dans ses catégories, me semble t-il? Il concerne l’existence comme réalité, comme totalité. C’est tout ce que je voulais dire dans « cardiologie des rapports de police » Est-ce que je fais fausse route cher Michel? Un jugement qui dénie le prédicat de l’existence, et cela de manière absolu est bien plus qu’un jugement de raison, c’est l’unité elle-même de l’esprit qui se dénie, se répugne, comme si sans une langue transcendante l’accord avec soi-même était impossible. Non? Je sais pas, je cherche moi aussi….
Saisir le bleuissoir
et comme sur l’horloge
bleuir tous les volets
En décaper l’ire
n’en garder que lavande
l’oiseau sans tête, immobile,
perché au sommet de l’arbre probabiliste aux innombrables issues,
orchestre le ballet des hydres frivoles,
séminalement gorgées d’angoisse et d’euphorie
Cher Jérôme, ne vous méprenez pas sur mon compte ou sur mes agissements, il est vrai que j’ai réagi à vos propositions poétiques, qui m’ont touché, spécialement celle qui précédait mon intervention et qui me semblait directement s’adresser à moi, je l’ai d’ailleurs même enregistré afin d’y pouvoir revenir à loisir. La mienne d’intervention avait quelque chose de sacrilège, ce doit être mon côté punk qui fait des siennes, j’ai eu envie de tout ramener à un plan très trivial, de faire le boute-en-train, de faire un peu chier, je suis comme ça de temps à autre ;) Ce genre de blague, je me les administre aussi très facilement à moi-même, lorsque je me sens devenir trop doctoral, donc je vous en prie, n’en prenez pas ombrage … c’est juste une blague à la con, avec sa part d’ambivalence, ça va de soi. D’ailleurs après avoir pondu cette boutade poétique, je me suis demandé très sérieusement si la poésie pouvait être drôle. Je suppose que oui, mais je note tout de même que c’est un fait assez rare. Vous êtes donc chrétien et croyant; en ce qui me concerne je suis juif mais pas vraiment croyant, j’ai des irruptions de foi très volatiles qui survolent toutes sortes de régions, celle du judaïsme, du christiannisme, du bouddhisme beaucoup, mais aussi d’autres zones pas nécessairement cataloguées dans les religions traditionnelles; mais la plupart du temps cette foi se prend le mur de mon humanité trop humaine. Je ne doute pas du tout de la qualité édifiante de vos textes, je les reconnais comme tel, je ne suis par contre pas toujours dans la capacité d’en gravir les degrés. Je vous lis bien souvent et apprécie beaucoup votre langue poétique, bien que j’ai tendance à m’embrouiller dans les très grands formats, surtout sur internet. Pardonnez-moi aussi de ne pas pouvoir vous suivre dans cet échange philosophique que vous me proposez, il m’est arrivé de lire Kant, il me fascine, mais c’est une lecture assez aride que je n’ai pas pu mener à un terme où je serai à l’aise pour en parler. Cependant “Le paradoxe ontologique du jugement de culpabilité” me parle évidemment.
Le principe de dialogue ou d’échange poétique, qui me semble être l’intitulé de cette plateforme est assez délicat … pas évident comme projet de faire dialoguer des mondes bien souvent clos … mais la simple juxtaposition est déjà assez intéressante
michel :
des mondes clots sont clots ainsi on peut les toucher sinon quelle frontière?
Il en est de même avec les discussions politiques. Il est permis de se tromper, mais les avis tranchés (et pourquoi pas exagérés) sont apréciables, car l’on sait alors clairement à qui on a à faire, et le débat s’organise de façon plus directe et productive. C’est faire montre d’une sorte de respect, de politesse didactique pour son interlocuteur. Trop souvent les personnes « impliquées » se meuvent avec des ballerines aux pieds, et l’on ne sait pas si, vraiment, ce rugby pourra se jouer, et puis, il a plu la nuit dernière. Quel respect, alors, pour les autres joueurs? L’insulte des demi-mots est de l’anti-jeu. Et puis, l’engagement permet à l’autre se se positionner, d’avoir plein pied sur le réel, de grimper sur du solide, avec des prises franches et sécurtisées. Nous sommes des corps avant le sens qu’ils produisent, et ces corps ont besoin d’être entiers, devant des sens porduits par des corps tout aussi entiers. Le réel encore, le réel, et non l’inconstance, l’hyprocrisie, le double langage, le mensonge, la peur, l’hasitation. On entraîne tout le monde à la chutte avec de l’hésitation.
jerôme:
Soit. interpréter son texte avec la légèreté de celui qui croit, apporte à l’ensemble un poids supplémentaire, mais avouez que cela ne vient pas nous éclairer sur ce qu’est l’informe, le changeant et l’inconnu, dans notre société. Vous avez ici tout le loisir de nous montrer comment la sève remonte d’un centre sans frontière, aussi large que l’espace, et puis, au paroxysme de l’élan, trouver la force échapatoire (et ces liens qu’on dit perdus); le ton venu d’en haut, les interférences amicales des créatures infidèles qui se piquent de le savoir, l’incarnation sauvage, amère, ou lizarée, qu’une couche de ciel protège éternellement, les résurgences mystiques, sont toutes et tous, les constituants originels de notre langage. Autrefois on « croyait ». aujourd’hui, pardonnez-moi, mais l’on sait, on sait notre monde. Et toucher au but, la lumière, la réalisation de soi, est forcement plus pénible et fractionnée, car inventer du nouveau, c’est se trouver soi (comme vous dites). Personnellement je trouve cela plus interressant. Tout dépend évidemment dans quelle ville, et dans quelle vie on vit.
mais … Je vous met au défi de réussir ces prouesses langagières et sémantiques, de trouver l’inspiration extatique que vous recherchez, ou apréciez de lire (que vous voyez même partout), sans jamais penser à dieu, ni à une volonté ou une force mystique induite dans la nature des choses, sans jamais projetter un quelconque principe régulateur (ordre ou chaos, ou les deux), et sans vous référer à aucune forme de discours connu. Vous verrez alors que vous réussirez la même chose (alors, vous serez passioné, sentirez votre coeur battre plus fort, et quoi qu’il arrive, une confiance supérieure guidera vos pas) (quelque-chose doit « s’emballer ». Tout cela est physiologique. L’écriture est un état).
nous pouvons aussi nous livrer à l’exercice de la contre expertise, en simulant un discour incarné, fort et subtil, de celui qui avance avec un oeil géant au dessus de lui, irradié de pardons, de mercis, de référence au createur, et voir si cela nous fait changer notre écriture. Alors, territoire fossile d’une réthorique instinctive, nous ne serions que les enfants de nos pères, mais j’anticipe là à dessein et conclue trop hâtivement).
Parlons de dieu, si cela vous chante. J’ouvre une rubrique spéciale que je nommerai « habité ».
In Hell i sing sing sing my sweet spell
oh demon of uncommon changing herself in parisian camerinos
just fake oh demon of pleasure and wisdom of a hemp smell
thanks to gods and passing whispers of the fall here i found some love
Merci milles fois, Michel pour cette mise au point.
Mais Auddi, si la foi n’est qu’un état physiologique, alors l’esthétique n’est qu’une jaunisse, le crime un rhume des foins, toute l’éthique un discours obscur, la liberté une endive qu’on cultive sous terre au fond du jardin, et nos identités des codes barres génétique défroissés livrés a la lecture et a la merci du premier tortionnaire inculte venu.
L’esprit est indicible au langage courant, vous le dites vous même dans votre dernier texte…ne vous contredisez vous donc pas en affirmant que le rien est un état physiologique?
PS; vous mettez pas martel en tete c’est juste une boutade…
vu de la lune oui, très certainement
L’écriture est un état. Non, notaire est un état, la glace est un état, l’eau liquide un autre, être né homme est un état, plus complexe qu’aucun autre, puisqu’il comporte sa propre opposition des contraire c’est a dire la nécessité de devenir ce qu’il était déjà en nous d’être, et que nous n’inventons pas, mais que nous recevons de dieu, en nous laissant créer lorsque nous devenons, ou que la vie nous rend énigmatique a nous-même, plus étrange et plus monstrueux que typhon peut-être, c’est a dire lorsque nous devenons le secret d’un Autre. L’écriture est un devenir, comme la vie est un redoublement de soi en soi-même, comme l’être est en dieu quoique exprimé dans une création qui pour rendre le motif conscient, doit ne pas le confondre avec l’oeuvre, mais en toutes ces formes d’un même redoublement, l’être, ironiquement, humoristiquement, ou en croyant, savoure la meme joie d’etre tout ce qu’il est en lui d’etre, toute la sève de sa propre poussée dans l’efflorescence successives de ses ramifications sensées, qui souvent se sclérosent dans les formes avariées des conditions sociales, et d’une manière générale se perdent toujours dans les malentendus nombreux que ne manque jamais de susciter une communication indirecte dans un contexte absolument indéterminé, surtout lorsque l’angoisse vise son dépassement dans l’explicité a travers l’indétermination de l’Un. Son concept philosophique n’est qu’un trompe l’oeil, comme son expression sociale, si l’ironie ne défausse l’intelligence du poids sémantique finis en lequel les conditions sociales sucent la substance vivante de la connaissance infinie et revêt, par pudeur dit-on, l’esprit nu, des haillons de la finitude ou il expire sans s’être jamais connu. La philosophie qui reconnaît la réalité de l’esprit est toujours paradoxale, mais manque toujours l’explication de l’essentiel jouissance, toujours inquestionnée par toute reconstruction a posteriori, ou se confond le motif et l’oeuvre qu’il faut discerner au contraire absolument pour qu’une tache puisse se déployer dans l’ouvert d’un avenir ou elle ne peut aboutir qu’a son propre jugement. Et ainsi non pas expliquer la jouissance sublime de l’absurde, mais lui donner toute son aire, et en renouveler l’intelligence dans les changements constant de notre condition. Le désir est l’incognito de l’esprit, et l’état possible d’un amour qui pour devenir réel a besoin d’avenir, pour qu’en une oeuvre il puisse s’exprimer indirectement, se connaître différent se former comme un secret, comme une parole qui ne convainc plus que soi-même dans l’absolu indifférence de ce qu’en pourront penser tous les autres. Et comme l’esprit est l’état d’une visée qui devient elle-même, le redoublement n’a pas d’autre forme parfaite que la confession, ni d’être parlant autre qu’eternellement juge de lui-même, ou l’on parle de soi selon un motif que l’oeuvre a pour but de formuler en cachant, d’exprimer indirectement, d’engendrer en nous comme un secret. L’écriture est un jugement qui exerce l’autopsie de celui qui le porte, et pour autant a de l’accointance avec les permisses alluvionnaires et sporadiques de la parousie. Mais l’expression parfaite de cette appréhension par le redoublement n’est pas l’écriture, qui peut juste faire comprendre de quoi il en retourne lorsqu’il est question de vie intérieure, mais l’amour.
» L’écriture est un jugement qui exerce l’autopsie de celui qui le porte »
magnifique Jerôme
devrait-on dire » L’écriture est un jugement qui commande, qui prononce l’autopsie de celui qui le porte, et qui le trahit ?
Oui même en l’absence de tout commandement, immanent ou transcendant reconnu.
Oui même si l’impératif Kantien n’est qu’une vision mythique de la subjectivité
Oui si on pense que notre identité se définit par notre intentionnalité.
Oui parce qu’il n’y a pas de commandement autre que celui que je veux bien mettre en pratique.
Oui parce qu’il faut trahir pour desceller la ou on doit mettre sa confiance.
Oui , enfin, parce que la confiance parachève la liberté et se dévoile progressivement dans les trahisons qui discernent le commandement.
Oui si la trahison est un moment constitutif d’une mise au point progressive, un mouvement des crans dans la focale pour cerner une visée qui est une raison d’être.
Oui si la trahison n’est qu’un moment de la révélation de soi dans la confrontation a l’exigence d’identité qu’est l’écriture
Oui si la trahison s’intègre dans la nativité d’une jouissance faite de la reconnaissance et de l’écrasement du nihilisme.
un petit bout de ci de là
du tissu de ton coeur défaillant
suffit à me mettre en mouvement
dans le vrac de l’ici-bas
la géométrie de nos rapports ambigus
multiplie mes accès de ferveur
par delà mes écrans calcul terreur
vers les horizons du radical nu
Rêvons d’un soleil irradiant
de la caresse d’une brise irisée
exquise sur ta peau parfumée
le sol se déplace, ébranlements
fragile ductile impatiente
l’attraction tactile de nos univers désirants
dérègle tes tableurs idoines un instant
Et trouble réellement mes attentes
L’hôte du fantôme
1. Le saint homme éjectait des passo-doble contre mutin, qu’il digitilalisait par la trappe ouverte de ses cavalières insolvables, comme s’il avait jeté chaises et tables au rien, a travers son air de crabe interstellaire par les fenêtres toujours ouvertes aux veines pulvéreuses des fins de saison, par une béante aspiration avide du parfum des fruits de l’inexistence, des moissons de la mort, du ciel de l’esprit, qu’un vent soulève et apporte comme un instinct a rebours, avec une dernière bouffée de chaleur et de sucs automnale, par laquelle la nostalgie chasse l’odeur de paille des murs les plus dense, au lieu de s’y rependre en pure perte.
Les fruits s’étagent dans la lumière, ou l’on ne parle que la langue de dieu, qui ne dit pas tout et son contraire, comme les langues humaine, mais, par Dieu, dans l’effroi suprême, te juge et soupèse ton bien, avec celui de tous les noeuds défaits.
Lève les yeux au ciel
toutes ces choses qui nous dépassent
auxquelles nous ne pouvons rien
et contre lesquelles nous luttons vaincu dans l’idée
parce que nous croyons que ce qui nous dépasse
ne connaît pas mieux que nous
notre bien
notre unique
notre existence.
Toute cette lumière qui passe
et repasse entre les orbes magnétique de nos perceptions contradictoires
toute cette lumière
qui tisse et trame
la condition de se voir
n’est jamais vue
jamais perçue pour être jugée
autrement que comme une menace indéterminée.
Jamais perçue,
on peut cependant s’en faire une idée
comme d’une déliaison de toutes la tourbe dialectique
qui s’achève dans la parousie d’une vérité
et non dans une hyperbole démoniaque
de la mort
ou une sur valorisation de la réalité du néant.
Tant de choses devant lesquelles nous ne pouvons rien.
Contraint par impuissance aux choses de l’esprit
qui jongle,
auprès de sa découverte
avec l’absence de l’être
l’idée du fondement,
la connaissance de soi
librement contenu
en elle-même,
dans sa propre dialectique
ne se dépasse pas,
est une nature qui ne sait rien de l’effroi
un animal qui habite la subjectivité non religieuse
comme un cancrelat qui la déchire de l’intérieure
l’éjaculation des souffrances
projeté dans l’univers
ébranlant la voie lactée
qui tire la langue aux hosties de sang.
L’âme doit traverser tous les univers
et les transcender tous,
la petite monnaies comme les grands déballages,
pour que naisse en elle un désir de l’absent
qui relativises les conditions
accompagne de science
l’être qui se construit
par le savoir sachant qu’il est su,
la part d’indétermination reste,
mais elle cesse d’être menaçante
et le pathos
mûrit,
comme un alcool se condense
de vie a trepas
a l’abri du jour et de la lumière
asphyxiée,
la terre
libère ses parfums.
n’aies pas peur de ton image quand tu bouges comme ça. c’est rien. Ce que produit la société en toi est bien pire, et ta « tenue » circonstanciée est un concept à méditer. Lâches-toi car ceux qui te regardent le jour t’ont déjà lâché. Ton corps est en toi. Tu n’es pas dans ton corps. Ainsi, tu es protégé. « Ils » te suivront. Bien obligés. Cette joie, aujourd’hui, combien d’autres l’appellent. Ainsi, ce n’est pas obscène. Acceptes-toi, dépasses et comprend qu’il n’y a pas d’avant ni, d’après. Il n’y a que toi et profites-en. Le théâtre d’une autre morale que celle-là se piétine des pieds. Sois fou et roi. Ta semaine est devant. Tu es un trait, une seconde. Détache.
A l’angle mort,
de la muse,
en cendre et couverte d’eczémas,
la mandorle d’astre convertible,
encore fumant a terre
jusqu’à la face cachée de la lune
tout le dedans des étoiles,
ou la lumière en voyage évide un monde
aux ombres qu’elle façonne,
hors le luire en gloire
mais déjà au-de la de la ténébreuse confusion
toute fripée de bruit et de fureur
dans son rebours incohérent
d’idée noire spiralée de poison
stagnante comme un cloaque
ou se forme le diamant
d’une inspiration déserteuse,
qui ne suit aucun chemin
mais les ouvre tous
a se perdre,
et s’en détache.
Justifiant l’espace et le temps,
par l’aspiration transcendante et secrète
innervant l’atome imperceptible
de l’homme intérieur
par une fable éternellement vraie
un conte jeté dans la lampe d’un phare
grand comme un vase d’horreur
contenu en parole
a distance,
l’esprit mauvais
l’ombre s’éclaircit
comme un fleuve lapé par le soleil
et depuis reposé au-dedans de toi
ramassé sur tes cheveux immenses
poreux et buvant
l’encens qu’ils bouent
d’un hochet noir
frappé de mort
le chaos.
Sans la révolution d’une langue
nous ne savons pas ou nous sommes,
tous nos chemins s’entre dévorent de mots
impuissantes et fragiles vagues du vide d’esprit frappé d’inconscience
par le charme enjôleur d’un souci formel de liberté sans substance,
d’un profond désir de somnolence
dans l’analgésique contrée des certitudes abstraites
ou l’insonore glas se confond avec matine,
ou l’esprit s’apprend, s’éprend en confusion
ou Perrette glissa sur son lait,
toute désemparée de la clarté de son chant
sa victoire sur le vertige
et dépareillée de l’enthousiasme écoulement de la totalité sensée,
l’esprit cuit a l’étouffer dans sa danse macabre d’imparution des vanités,
l’anathème réflexion désuète,
comme si c’était un signe
d’intelligence
de la part d’un être
que de soustraire des plans a la parole
de lui supposer la platitude mathématique
lui préférer la sécheresse de l’abstraction
parce que la supposer vraie
implique de la croire incarnée
alors que la connaître vraie implique de la savoir désincarnée
flottante et cachées
faire être et paraître un moi devant dieu
sans s’effondrer dans sa poudre vue
fort de la pensée de l’immuable
mis a l’index,
excommunié des sociétés civiles
il ne perce plus le coeur
et la perle c’est évaporée des états
de civilisation a vide
mouvant la double échelle de pensée
envolée sans battre des signes
usagés, les ailes mortes
des langues
ou chacun né.
L’alcaline poudre
se rhabille de qualités d’emprunts
indexées au divin rachitique
qui tient dans la main pendant qu’au désastre tendu les noirs mystères avalent
avec toute la science précise de la vie
le remède logique et scandaleux,
s’en va disparaissant, vieillit, emmolié
la présure de l’arrêt de mort,
l’enzyme caillé au cieux,
le germe oint,
l’or souffrant,
d’un abattage d’angoisse a la mesure précise de ton van devant dieu,
hanté par Bizaam mort-né caressé, tentateur indécis
la féline apparence de la décision,
une étourderie anthropologique renfermant la bêtise congénital aux hommes
destinés a l’esprit
des pensées incalculables a leur surface de parution
par la lentille univers
mais extrêmement sensibles a la certitude subjective
de ce qui doit paraître en personne,
avec toute la pensée,
qu’un être a de lui-même
lorsqu’il entre dans l’idée de son personnage
et conçoit logiquement,
qu’aimer
est un vide
qui est au commencement
soit une confusion,
selon ce qu’on y cherche,
soit un lac transparent
ou il ébroue son âme avec la crinière des constellations en berne sur le vide,
et grandit en amour
la précision de la pensée
dans le savoir de l’aimé
qu’il veut
un jour le voir
resplendir
en Gloire,
lui qui est pris dans la glu de l’indécidable matière
de son désir affranchit
du chemin d’abaissement
il se perd
le soufre au coeur
aveugle et sans idée de l’Etre
s’en détache si précisément qu’il peut a nouveau l’accomplir
malgré l’incessant courts des tentations de l’obvie confusion
des consciences qui achètent dieu par de petites additions
ou l’obscur concentration des oeuvres sans amour, éclipse la lumière,
et attise incontinent la vigueur des flammes,
ou brûle par la cornet l’oeil des sciures,
croyant flairer le flux remontant des émeraudes jusqu’aux racines des troncs sans vie,
mais remontant insouciants a la gueule invisible
de la vipère qui tue,
en étirant sur sa langue des beautés sans joie
et la tentation incohérente des ondulations de son oeuf hostile
a l’angoisse de la nature rhabillée
par le néant contraste des splendeurs.
bas bleu badin d’une mamie qui prend l’eau
bibine critique d’une hypocrisie crémantique
jeu de gamin, regard comme un rideau
Hypocoristisme récurent de ceux et celles
écœurant aveu de faiblesse
satire un peu vite mais l’écoute est ailleurs
serpillère. tenue de combat
Compendieusement on nous dit la cuniculiculture
la frise un peu grise et les météorismes
facile de stagier d’un prurit Stéatopygique
fesses claquées oh je te choque
à te dire que je ne suis pas ton xapmat
… ont parfois la splanchnologie du doute
(moi pas)
ainsi, je conserve les plans d’autres batailles murales
papier peint au stylo puis gardé dans les pierres
sa muse le baise mal mais on se pâme quand-même
oh dis-donc gnon grognon sous un drap qui sent l’âne
et la pire des dégrade ne vient même pas de moi
beurk. instant suicide
tu peux chercher à te rapprocher de l’instant techno
coin coin tout l’attirail, rolequetter du stylo.
Sais tu qu’en hôte-tienne la raison prosternée
comme une vache à ressors, peu loquace et vivace,
et, caché dans les trains,
tout ce qu’elle ne voit pas
n’entend pas
ne sait pas
meuuuh
(à chaud après une sorte d’erreur judiciaire, fallait pas l’inviter)
ps: je méprise les suisses.
il y a un autre visage dans son visage
quand je dis « son » visage, c’est tous les visages
De très près il y a toujours quelque-chose de pregnant, j’ai une sensation d’étrange, la plastique m’informe d’autre chose. je vois quelqu’un d’autre.
Hier, c’est arrivé plusieurs fois. De loin, le visage a révélé une autre personne, par un profil spécial. Ce fut l’emmanation d’une autre personalité, c’était un être que je comprenais mieux mais que je ne pouvais pas mieux apréhender. J’ai vérifié. Et puis, j’ai oublié.
Aujourd’hui je me dis que c’était peut-être son futur enfant. Ou un ancêtre. Ou.. quelque-chose.
héros fada rasoir
beau comme un rostre
du peps, du pif, une tranche de foie
blêmit devant le brave yéti rasé
plaide annuellement
échoue régulièrement
revend ses jouets
et le sud détaxé
Eole éthylé étouffa Ithaque
et l’amour remisé derrière un grand mur de bronze
laissa pendre l’esprit d’un homme a l’égarement des réflexions apatrides.
Sur l’île l’étrangeté était chez elle,
et la pensée hors de chez soi.
L’égarement tourmentait la conscience restante du chemin
et la science devenait aveugle aux failles de l’amour
qu’emprunte tout être séparé de sa réalité,
qu’ignorent ceux que la vie traverse sans impressionné.
Heureuse âme naufragée, loin de toute voie humaine,
que l’aiguillage des points de vue n’atteins pas
qui a oublié l’appris
durant son long voyage
et qui s’applique a être ce que sa pensée sépare.
Dans la clarté d’un jour ou le soleil
perdit son reflet dans la mer,
et qui depuis ne se lasse pas de briller
tant qu’il ne peut la reconnaître,
notre héros,
perdu sur la grève
était tombé d’un ciel
ou chaque nuit était plus étincelante qu’aucun jour.
La traversée des éléments premiers,
des océans, de l’air, de la terre sous le feu,
par le déséquilibre des dos d’ânes, par l’écume des radeaux de fortune et des poussières du sillage des sandales,
qui prête a tant de malentendu, avait allumer la vigilance exacte
du désir et sa défense contre lui-même,
et les dessins de hasard soufflé par le vent sur la roche,
ne tentaient plus sans reproche la fatigue et la souffrance
dans l’alphabet de sa matière
ou souvent la joie, la paix, et la victoire semblaient venue,
comme le gazon d’Ithaque au pieds et dans la chair;
il suffisait alors qu’un arbre fut étrangement palmé d’horizontales feuilles
désaxées sur la mer, pour que la quiétude soit révoquée,
et convoqué l’insomnie et les dangers au chevet de l’inconsolé inglorieux
a la parole neuve jamais transmise ni apprise d’aucun homme
mais fruit du dialogue intérieur des errances inhumaines qui prêtent le défilée de leurs drames a la voie tragique de la chair encore vierge
du tourment de sa naissance a travers les éléments du monde
dont la réalité ne faisaient pas oublier
qu’ils ne le sont qu’a travers la quête de ce qu’ils cachent
et ne disent pas être enserré en leurs reins muets
taisant qu’aucun lien entre eux
jamais ne fait paraître ou disparaître le visage de la réalité,
qu’aucune frontière ne peut
non plus faire oublier son unique différence
quoiqu’ils soient eux voués a disparaître
alors que l’amour non
qui sera notre héritage
selon son propre testament.
Un caprice qui dure,
c’est ça la vie.
Un peu comme une coquine remise de clé.
Complicité contaminante.
Avec cette illusion de force
alors que la fissure se sait divine.
Dialogue et récit.
Avec cet esprit qui coût la chair.
C’est ruminer,
en regardant passer ce train étranger
et prophète dans nos têtes.
Nos têtes qui se croient.
Cette importante inutilité.
Construction qui se doit.
Le doigt de l’autre rive.
Bouderies calculatrices.
Encore trois.
huit huit huit huit
Votez gelé !
wap wap
la jasse aux fées
gaine de menthol
délice si lisse
silice des lys
émoi et moi ?
potage arabe
zinc codé
racket d’avion
tweet tweet tweet tweet
Né espace
n’est l’espace
nez est ce parce
que sans DAB
et confit d’oie
l’intelevidée
décréte le punkamour
incrée empire d’un dire bulldingue
o sens incloturé contra verdit
malattachant faussjetée
colhuille porte le malaxedetachement
des méfinancier briséants,
louvenir des charges
mangeoient l’esprié
qui comprend,
né espace
n’est l’espace
n’est elle parce que….
La vérité bien sur,
un dé « Sir »!
l’incrée dure hasarmerou
et gens contre-ré alite ma contraddiction
senssu’elangsue, l’appetition
de l’hormis scriptibleulu
émir conscrite a sa neigeailéggation
mue en expension
de disparimutation
du réel sens solupartenance.
L’étain peu mort,…….. été fragile,………… bougée, ah………enh crêper les lipides sustain débases pixies.
(veuillez nous excuser du dérangement)
l’or d’encore
Laurenz putain gape!
l’aminombres
essortrèsort.
T’on ressouvenir
et non ta certitude immédiate
est le critère du vrai, car c'(est) lui, x, a qui
advient, a nouveau, en soi
ce qui avait disparu
jusqu’à l’inconscience
et la mort
dans l’iDée.
L’iDée De l’iDée
n’est plus une abstraction,
mais une réalité
reconnaissant sa propre ignorance,
une conscience,
voit la réalité
d’un besoin absolu de vérité.
…et puis mes gerbes d’étincelles
dans la nuit des phares……..j’ai froid, je rentre
apres avoir symphos galva hisser les voix tarifs fables.
Tu tires des galaxies.
Je bande mon arc…
Cette voie n’est pas celle du troisième oeil.
Je te sais caché à l’affût
au fond du trou noir.
Invisible.
Je renifle ton essence stellaire
et souris : Sirius sait te pister !
Ne le vois-tu pas,
là-bas,
à l’horizon invoquer tes hurlements.
…..espérons qu’il n’invoque plus qu’un hurlement de joie..
Lorsque
nous contemplerons
a nouveau cette vie
elle ne sera plus qu’une étoile
sous un ciel enchanté.
Lorsque
nous contemplerons
a nouveau cette vie
elle ne sera plus qu’une étoile
sous un ciel chanté.
chanté ciel insoumis
étoile qu’une pluie serre alien
vie sept fois nouvelle
contemplons-nous
lorsque …
Dualore
Souffler n!!t pas jouer!
ubique numsquam tracts
Déessexy-angue.
Prance a foire mille fillieux mots vague de re-verbe-errance, jeter au contre-mesure de sauvegarde des pépins polygenes, pour produire en polyacier le motif d’une induction fantome, d’une interjection infinie de la pensée, une relapse d’immanence eternelle, d’errance dans l’absolu in-conclusif, puisque la mort seule est une conclusion, sans reopere ni forme pour permettrev a la conscience d’avoir des a present une idée de ce qui l’attend.
L’oils fall que daal ssfun….
lefli qu’et verrbere
strop at you’r moon….slaschhhhhh———————t—————————————————–
t————————–t-t——t—————————————————————————————————————————————————————-t————————————-tttt-tttttt————-tttttttt—————————t———————————–ttttt——————————————————–t—————————————————————————-pppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppppp——————t—————————————————————————–t,t,ttttttttttttttttttttt———————————————cymbale? grand orchestre et tout et tout; LA Concorde putain.
A moins qu’il ne s’agisse de la theorire des chants,
des implants d’imodium palladium de crasse, et de concert de merde………
tu m’ecouite , tu me recoit,
c’est toi l’aigle ecarlatre …………………………..et conautaire ou l’la con,utaire ou l’la confum……………………;;blance empa…………….thique a de so sentit ………………………..cimei sint de l’égposalité democratique, ……………………………….;mdet ———intuver, ————————dans un comsementmun non-sens sblance a tous les hoes, posiblese on relavant iuole the sees;
fo arrêter de fûmer la bible Jerome ! :)
Ok, demain j’arrete….
Tout homme tombolant a travers l’épiderme anticyclonique des êtres habitués aux contrastes violents, cherche ce qu’il fait disparaître en le concevant, l’amour est une chiure de laine sémantique tombée du fil d’ambre souvenir presque éteint de l’éternité, mais sa piste toute parsemées d’ombre et d’or de la chute mène au coeur de sa propre emprunte, sur la trace d’un secret, qui suit le fil électrique conducteur, jusqu’à l’interrupteur de son ampoule, ampoulant la lumière, bien plus qu’éclairant la rampe noire des langues qui descend et monte l’hélice des souffrances, des impasses, dans tous leurs transparents détails, mais s’enfonce toujours dans le ventre d’un escalier de terreur qui se perd dans les yeux d’une morte nous rejoignant toute endormie, le regard encore attaché a la cloche de verre d’un rêve, ou avait fleurit le vide des vergers absolu dans les cendres étincelantes du néant, la lumière réelle de ce que tout homme atteins par la souffrance et le souffle glacé des sphères limoneuses de l’incompréhensible transubtantif. L’assise du verbe éternel est a ce point dénué de syntaxe en nous, qu’aucun point de départ, sans fil, sans électricité, sans ampoule et sans chaire, ne peut remonter dans aucune bouche qu’il n’a pas lui-même façonné, qui ne lui appartient pas, mais sans lui, la langue humaine n’a pas même la peau de chagrin du ressouvenir pour se recouvrir puisqu’elle n’est qu’un sentiment plein d’une pensée de ce qui n’a pas encore eut lieu.
Heureusement les autoroutes nous gardes!..et la poudre des canons de beauté!
Alors,
L’automne prend feu,
affiche tous les temps de la grammaire des flammes
toutes ses braises,
et baies rougeoyantes
saucées d’or et de lies de vin,
écoulant l’air chargée de toutes les huiles de contre-bande de hautes densités
au creux des cockes noires de l’insolvable vacuité allumée,
saturée de matières simples
alchimiques comme des saturnes écrasées,
des martellements d’oiseaux de Mars, fugace et cachés sous le lierre écarlate,
grésil des premiers pas de la neige qui s’avance
en semant l’étain et le cuivre,
les germes extralucides des saisons froides comme l’enfer
endoscopique glace
sur le corps pourrissant des roses,
des chardons pulvérulent, des boues rutilantes comme des plaques de cuivre,
toutes gorgées de marres de café, de faux chocolats, et de marrons glacés.
Le dépôt flamboyant,
au fond des bouteilles
ambré du fantasme animal
nous revêt,
en nous quittant,
de la nature céleste
semblable a cette force
dont la source parle,
sans s’épuiser jamais.
Ainsi de l’automne.
L’or y tombe en lui-même,
s’y nuance infiniment,
se fond dans dans son reflet,
se reflète a nouveau différent du reflet avec lequel il se confond, s’absout
absout l’errance,la dévore, et la défecte, plus belle encore,
l’immobilise en la prenant au piège de son propre jeu,
en la mirant dans la teinte du renoncement caché par les couleurs de l’été,
le noyé dans ses ors d’alambic
émerge comme le premier vol du feu
par un moi de novembre,
a la barbe des arbres,
descendu par les vignes
en vert magma incandescent
fauche les jambes des vendangeurs
sciés, rompus a la table de Pan.
A la première flambée dans l’âtre,
l’image de dieu descend
sur le visage de tous les hommes
et le monde remise ses éclats
dans l’humide reflet des yeux caves.
La forets lentement alchimise,
et brume dans la cornue
le blason de la treille volatile
sur l’écu d’un chevalier des pluies
qui la traverse a bride d’errance
entre ses mains hermétiques d’amour grincheux,
montant Pégase sortant des eaux de l’esprit
tout harnaché du souvenir de la Méduse
et de son sang giclant sous ses sabots
comme la glaise fangeuse du plomb fondu, un sol étrange,
une mélasse détrempée de larmes mystiques,
absorbant chaque foulée dans la gorge limoneuse,
et glissante comme un insaisissable fondement
ou même la raison perd ses assises,
une sente dédoublée,
chaotique voyage dans la sensibilité,
humeur ingrate,
que le tarot sous la selle
arrache et replie au secret,
hors de la retenue infernale,
et que le fer du cheval piétine d’impermanente chasse,
signant a même l’effacement d’une infalsifiable histoire du renoncement
écris non dans la glaise, mais par elle
et le chevalier sans nom
et son double qui s’avance
du plus épais du bois,
marchant toujours a travers son péril quoiqu’il fasse,
cherchant l’esprit perdu de la toison d’or
qu’emprunte a l’avenir la pensée du ressouvenir,
vivant d’une ombre de vérité,
du souvenir d’un être perdu revenant a lui,
sur ses pas de velours entre les mâchoires de l’argile cuivreux
sous les mêmes teintes écrasées ou circule, l’esprit
et son idée éteinte dans le sang entre le coeur et la tête,
casquée du chevalier errant
par la pénombre
d’un ciel lourd comme le plateau d’argent
ou roule encore le chef décapité de Jean,
l’oeil de mars roulant de nids en nids,
avec un roucoulement d’hirondelle,
et se perd en un gazouillis de sources claires
qui suffit pour éveiller la soif.
L’autre main sur l’épée de mercure
se balançant dans la cassure du temps,
avec les deux ombres pourpres des premières lueurs mystiques
qui le précède et suive
croise et saisit l’odeur d’un feu,
qui le guide jusqu’à la clairière
ou il baise sur la terre le retour de l’automne
en s’effondrant dans l’herbe immaculée,
enfouie sous le cadavre encore fumant du temps calciné.
C’est Chronos,
calcifié qui expire l’âme des éprouvés
en étamines sépia
a l’orée du bois,
frappant les esprits comme des fleurs de pissenlits avec la branche d’un prunier
Il interroge du soleil les fleurs,
qui s’épanouisse pour toute réponse,
exposant aux yeux des hommes,
tout le souvenir de leur parcours,
soufflant de mystère histoire d’odeur,
de parfum dissimulé mais architectes
de l’insensé dans leurs histoires ou elles reposent éternelle rêvant de leur beauté,
achevée et restée en suspend.
Chronos les frappe alors avec violence, les chasse avec un tue mouche, un pilier et une lanterne de pierre
qu’il leurs passe a travers les yeux,
et ce qui n’a pas de chair frisonne,
de tout un brandons d’étoupe,
d’étincelles jaillissante comme une sueur de sang.
Il interroge chaque être,
il est principe d’intelligence,
principe d’un monde qui ne peut être
que sensé,
une hypothèse qui demande
« Ou est l’esprit…dans la question? »
qui interroge la réalité,
cette foret, et cette neige
sur le corps épuisé du chevalier.
Mais chaque flocon qui tombe se soulève comme de la poussière
évidé et déserte, poussière échappée d’un lieu qui n’a jamais exister, d’un lieu qu’on a quitter,
vers lequel on ne retournera jamais,
sans jamais non plus pouvoir inventer notre avenir éternellement,
sans trouver le repos dans une clairière de la pensée;
l’ultime reste soulevé par le départ,
des bienheureux en esprit revenu intègre
de l’exil auprès du feu aqueux,
que le coeur avait léché comme une flamme le noire charbon ductile de sa sagesse,
le centre dialectique du repos
loin de l’ailleurs si familier des ombres du printemps, des troncs translucides de sève dans les boyaux ferrugineux des bois,
ou l’on prenait l’effroi de la mesure réelle,
son intensité pleine et active,
ou se dissout l’âme des hommes
le crible
de l’éternité éprouvé par le saint chevalier,
que le ciel trempe de pluie ignée
et réveil tout emmêlé de noirs présages,
souillé de boues,
coagulés dans le cloaque,
non comme un nuage dans la pensée d’Odin
,
mais pris! au piège de Pan.!
AAAAAAHHHHHHYHRGGGGGGGGGGH………CHRONOS……..VIDE CERVELLE OU ES TU ? ……………………………………..
« ne m’interrogeras tu pas moi aussi, pour que ma paix se fasse »…………..Chronos!!……la matière du don, n’est pas le donateur…….je ne peux te comprendre…….mais je sais que tu es la force ou l’illusion, la plus puissante après dieu, de la réalité sensée de l’un………………………………………………………………………………………………..
———————————–toutes âmes se condamne
…. selon son propre jugement————-je suis chronos sans jugement————————————–être sans être–doublement ———réelleèr—–ou « je ne puis pas mon reflet »…——–…l’être….la réalité…….la matière de la réalité, sans être aucun des êtres qu’on y rencontre réellement………..——je suis le temps ou tu t’es perdu, que tu a acquis pour l’éternité, j’ai remplis ton grenier de grain et je souffle les étamines——–sur l’instrument innocent de l’angoisse des chaires formatrices par maladie———————————————————————————————————————————– immatérielle—————————————————————————————
———————————————-je ne sais pas parler,————————————————–
——–je n’exprime ni le silence, ni la science,————————————————————-mais je suis la condition indispensable du mystère, le kairos permanent——————————————————————————————————————-
la—————————————————————————- condition permanente de l’impermanence….je suis le temps, ce par quoi s’éveille et se crée une âme immortelle, l’être capable de s’interroger sur la réalité de la justice de dieu lorsque prévôt celle de l’abîme …..et que le chaos …..vient se nicher dans la confusion…….pour que le coeur pris s’instruire par mon outil le façonnant comme le plus bel instrument de la création…………je suis le silence et le vacarme…….je suis le reflet double de l’être, que tu as en permanence sous les yeux, la jauge de la réalité possible, qui se tient sans lien apparent, dans l’insaisissable cohérence…..je suis l’écrin et la forge, le bassin ou je te lave, et celui ou je t’exhorte, a reverdir l’organe qui voit l’invisible……je suis Chronos, Parques et destin a la fois…………..
…la pluie se remise a tomber.
Le chevalier se releva
son regard brillait comme une étoile blanche
sous ses longs cheveux et sa barbe creusée d’un sourire
ressassé, avait roussi en avalant une bouffée de neige
tombée de l’orage infaillible qui l’avait traversé et qui ne le blessait plus.
La plaie de Thèmis sur sa joue,
devenait un sourire dans le visage de la vérité.
La toupie d’ipséité dissoute dans l’alluvion cosmique,
se retourna une dernière fois sur sa cause,
et juste avant de quitter le monde,
en un clin d’oeil,
se figea de joie en apercevant l’Un trine
selon l’imposition des ordres
ou elle se compris comme elle avait toujours été comprise,
la volonté brisée, se découvre résolue dans la recherche de la vérité,
l’entendement éventé, danse toutes les gigues, devant chaque recoins ou elle aurait pu se cacher,
et face auquel la sensibilité au reins brisé,
a cesser de trembler,
et perçoit enfin toute la réalité de l’amour
qui fane tous le reste
comme la dépouille mortelle du chevalier
retombant sur le sol sans vie.
Tout autour la forets brumeuse avait disparue dans le silence,
c’était maintenant une densité, une force automnale blonde comme la pulpe d’un iris divin refermé en s’ouvrant, feronnant sa herse de blé pour l’ombre inexistante de l’oeil humain, soumis a l’ardeur contraire des vents qui le séparent de la douceur métaphysique
qui touche au plus profond de l’instrument
au noeud coulant de l’accord avec le filet d’eau de son chant,
le vide accroché au pommeau de la selle,
Pégase esseulé quitte la scène s’en retourne au fourreau du sang de Méduse,
purgés des lévitations du coeur
et le sabot vide de l’âme du chevalier,
s’en retourne ruminer son foin au fond des chant métaphysique
que la pluie de l’automne enfonce au coeur brûlant de ses trésors brûlés.
Les langues fushias en grappe
s’étirent vers l’écume de la turquoise illimitée.
Tiges juteuses que galbe
la malachite en photosynthèse extatique.
Des milliers de jonquilles sauvages
envahissent et parfument
le champs à l’horizon incertain.
Ô ce soleil au centre de cinq pétales nivales !
Confiance, avec ces inondations qui libèrent
la terre de ses propriétaires.
Et cette étendue éperdue d’absolu,
reste cycliquement immuable à travers l’espace
qu’entrelace le temps.
Bourgeon cosmique éclatant.
Le flux fleurit l’infini.
Transe.
j’ai viré mes fastes
et les bites et les cons
j’ai purgé ma villa
des lamas pipés
j’ai rayé mes châteaux
de fado, de raki
j’ai accueilli le gel
sur la dalle nue
j’ai bu avec les ducs
la mort en gésine
j’ai viré mes fastes
attendu, attendu
« BLUE STRIP »
J’y vais,
J’essaye la nudité avec un homme.
Je lui montre ce que j’enlève.
Tant que qu’il peut voir ce que j’enlève, je ne suis pas nue.
Tant qu’il peut toucher et prendre ce que je découvre, je ne suis pas nue.
Je lui dis: » Attend. ..Attend… » Il ne peux plus .
J’ai encore de quoi ne pas faire l’amour.
Il va jouir bien avant que je ne sois nue, jouir parce que je ne le suis pas.
Tant pis ! Je continue toute seule…
voici le poème du degré zéro
il est écrit noir sur blanc
il dit les choses comme elles sont
ni plus ni moins
il ne télescope pas les catégories
ni ne sublime le réel
il n’embellit pas le monde
ne l’enlaidit pas non plus
ses mots sont simples
ses phrases sont sèches
ses images sont plates
il restitue le monde
dans son degré zéro
la liliGraphie s’écrit en rouge ? Comme le sang qui coule / de ma mâchoire abîmé / car j’ai trop dit / j’ai trop dit de conneries / Le corps est une image en trois dimensions / il m’a fallu une piqure / pour que mes repères se perdent dans un intérieur / la pointe fouillait la chair jamais participée / jamais dépeinte / jamais peinte / l’intérieur du corps est un lieu imaginaire / comme le monde est lieu du voyage / chaque général, chaque soldat / l’a su avant nous / maintenant nous pouvons faire / le chemin inverse / pour pacifier nos terrains communs, nos sèves numériques / et pourquoi pas demain / le totem de nos voix.
L’amour n’est pas un mot obscène.
L’amour attire les fluides.
C’est un escalier qui dépose ses marches
au fur et à mesure qu’il avance sur le précipice.
Respire dangereusement la sérénité,
le corps étoilé absolument à tout;
véritable challenge du jeu sans règles
sauf celles menant vers la liberté
au code d’une mise à mort méthodique
connectée à perpétuité;
respire sereinement le danger.
Et petit à petit grandit ce malaise immaculé
où s’injecte électrisé le sang qui lie l’univers.
L’amour attise les ondes.
L’amour n’est pas un mot obscène.
les vierges sont un labyrinthe
l’absinthe de louve du lever de scorpion
est une absolue brûlure
les poissons avalent une eau toxique et bleu
tous sautent dans l’avanie et les morves des cieux
les jumeaux sont des mythomanes
il y a pas de signe qui soit pas mythomane
cancer est mensonge pure, sorcier et aquatique, nocturne
plus encore le fauve roi, déraison du sang
le bouc le centaure la cruche le pénis laineux
la justice perverse est folle, le ciel aussi avec sa lune pleine anonyme
Bêtes ficelles des prises aux prises avec l’emprise du mirage marchand.
Au fond de la mort j’ai jeté un miroir de cartomancienne ou mes mots ont chantés la mort renversée, entremêlée a une vieille croyance rejouant, dans le dénouement des chiffres des horloges orphelines le fil des heures du minuit.
Je m’y voyait jeter ma vie en vain, devenir écrit-vent.
L’âme informulée de la demande courait sur le papier sans s’arrêter a aucune réponse digne d’une interrogation absolue, d’une estampille sacrément frappée qui attend réponse de tout ce qu’elle cachette.
Je restais muet, comme un amour violent et plus encore, en me rendant compte que je n’avais pas de langue pour exprimer toute mon idée de la réalité scindée.
Ma souffrance déliait les notes de l’arpège supposée, mais mon chant de fausset ne rendait qu’une harmonie terrifiée. Le fil manquant pendait dans la plaie sans réduire les fractures.
Cependant le père dingue sécrétait l’asile du vers a soie qui ne peut se recevoir,
qui, sans lui n’est qu’une syncope de sang offerte au vampire ventriloque des sombres geôles noétiques de la pensée sans tiers.
Le fils du cerf optique était captif de son double égaré,
perdu avec des meubles a moi,
et les cailloux du rêve, lacérant l’aube de la gloire
guidèrent mes pieds jusqu’à la tombe des blessures,
où jaillit l’appui ferme des paroles et l’immuable accord des lectures
en tout temps du sens du désir et du repentir,
lorsqu’elles enfoncent leurs griffes dans le visage des plaies et des matières absolues du schisme, de la folle résistance du démon, qui rend la langue poreuse a la présence réelle sous l’image urticante et irréelle de la vie qu’efface l’inoculé poison du miracle, l’eau de vie baignant la mort du démon.
La vieille peau prise au crochet des reflets
pourrie d’orgueil dégonflé
évente alors l’image du miroir,
meurt et avec elle, la méfiance
fascinée par son savoir, son propre intérêt,
libère de la laine, des écheveaux touffus du cocon monde coque en pâte
bien mâché qu’on voudrait que je prête a porter
en vrai cochon aimant le vrai carton
a y coucher dans la paille du poulailler
le besoin des souffrances du schizophrène
d’être salué et gracié.
La bigarrure hérisse ta souveraineté,
cosmophore enchaîné d’innombrables facettes.
Savoir être dieu au lieu d’être mortel.
Le lait t’en dira des nouvelles…
L’os de mes os à la pourpre du Phénix,
trace sur la table d’émeraude, le miroir.
Mercure sublimé aux coulisses du rêve,
renverse le sablier en étranglement médian.
Le dédicant prépare son kriss d’amour
à la séquence des saisons sémantiques.
Et le cri du crible en croissante cible
exulte le frémissant deux fois né.
Les corps spiritualisés dans l’espace culturel
Les chuchotis amoureux et polarisants
L’agaçante stridulation des dinosaures
Le soleil dans la froide clarté
Des fêtes de fin damnées
L’image cubiste des gens et des choses vers 15h27
La question de la poésie en relation avec le jus d’orange
Les employés subalternes qui font des mots d’esprit
Nous n’avons aucune idée
l’hiver luisait, égalant en haine, ce drôle de juif boxant les races
ici, un puma triait ses sequins, en ramonant sa soeur
les rats festoyaient en feulant
sous l’égide des huns
en l’île d’Eve
Oooohhmmmm fioulait la limace axée dans son jus
Mookaaaaaah suppliait le coq otage au gilet radin
Des potins merdeux accoudés sur le mur verni
se miraient dans les eaux de la vengeance kantienne
Qu’un homme ne soit jamais en guerre
voici un idiot, le ventre mou et boursoufflé
qui sursaute comme un lapin
de plaisir et d’angoisse
écorché
(écorchez Bouddha,
cependant, c’est bon)
consommé dans la consumation
vie jobarde du micheton
Un volontaire catholique
à Grenade ouvrait les gens
à la gorge et avec grande adresse
pour l’hilarité des parroisins
introduisait sa main dans la gorge sanglante
pour tirer la langue par en bas, comme une cravate
comment prétendre qu’ils aient laissé fumer
après plusieurs semaines d’interrogatoire
avant de l’achever
mon grand-père impliqué dans la honte de l’athéisme ?
Il était chemiste, tout son atelier a été passé aux armes
parce qu’ils fournissaient à la croissade
des obus au déclencheur bloqué
par un obole
foncez dans la chair des images ovales
comparez les prix du cubi de fées
des bouées tartes vagissant du cul
adonnez-vous, votez, ça monte
saoulerie de fin du monde
clignant des datas
ich bin ein Gong
no comment
neige incandescente
du beige clair
d’un fauteuil de bordel
aussi fort qu’un yo-yo
l’attirance du poète qu’on peut pas féliciter
parce qu’une force nous repousse et un rebond
nous attire vers son corps
………………………………………………………………………………….. forward
– Percée de la pivoine bleue sur le sang pastoral.
– La glissière cherche ses larmes d’acier.
– Papa est une céréale vengeresse sans lessive.
– Un gang n’ose faire bang devant la sister.
– Manger des kohakus sur vos tombes.
– Le cercle lamine ses gouttes au coup par coup.
– Pas de recul sur le geyser de l’artère.
– De la couleur criante recouvrant les canines.
– Coule à l’humiliation, la jouissance clinquante.
– Ouvrir des ventres le cœur enfin à l’air libre.
– D’un frisson recoudre cette tendresse à ton lobe.
– Sanglots suceur des heures dilatées.
– Et croire le carmin d’un konban wa.
………………………………………………………………………………….. rewind
– Pansée du houx sang sur le sang hérétique.
– La rape a trouvé ses sourires d’hommes.
– Maman est un silex ému sans vaseline.
– Tout seul a fait pchitt devant son bro.
– Rendre des ramens sur vos vengeances.
– Le carré tut tut ses poussières en continu.
– Pas d’avance sur recette t’as pas de veine.
– Du noir de cire dessous les ongles.
– Et ça sèche, à la flaterie, aux émois, aux promesses.
– ça ferme le dos, poumons pleins d’air vicié.
– Cerveau pris dand la laine met les cheveux en effroi
– Sans glas sans paroles sans fin!
– Je me souviens de l’écarlatte d’un wasibori épicé.
– Blesser par chêne à lymphe d’immaculée conception.
– Une scie sème certaines grimaces sigillées.
– La bonne a une étouffe si nitescente!
– Quelconque quidam décalquant des culs.
– Digérer Naruto sans les queues de Kurama.
– Ton triangle toise toute matière alternative.
– Au recul kiss-kiss des cuisiniers sous soude.
– Kératine nivale bokuno kokoro.
– Réhydrate le mépris, le gel, le gouffre.
– L’utérus inversé de lieux communément.
– Amygdale, petit, petit, petit, n’a pas perdu sa toile.
– Avec des clochettes, avec des risettes, avec tact direct et taquin.
– Amnésie donc ce koshihikari irradié, bouffon!
– – Réparer par hêtre ou ne pas lèpre la peau d’un dieu immature .
– – – Un si cime à cri et à corps et à sourire. Et à si j’y suis.
– – – – La mauvaise a une bouffée si délirante ! … et déjà la descente…
– – – – – Celle-là même qui frotte et s’y frotte, vaincue. Odeur de poudre.
– – – – – – Ingérant Narita et ses avions et ses pistes et ses soleils.
– – – – – – – Son triangle, elle se la carre, puis ronde se noie comme la matière.
– – – – – – – – Déflagration bank bank des plongeurs sans défauts.
– – – – – – – – – Kétamine bonne main et visage dans les étoiles (tohu bohu dément)
– – – – – – – – – – Assèche la route, réhydrate le printemps, la sécheresse, le col.
– – – – – – – – – – – De L’Uranus back office, trompé de lieux évidemment (le pôvre)
– – – – – – – – – – – – La mygale descend sur l’onde d’un geste de maître anxieux.
– – – – – – – – – – – – – Avec des morceaux de house dans le casque, des tracks mielleux des rigolades.
– – – – – – – – – – – – – – Souvenirs souvenirs, cette petite musique qui me berce et me glace à la mante.
Qu’on en finisse enfin !
Qu’il arrive ce chaos de couleurs
Déluge de matières
Pluie d’éléments brûlants
Cendres sédiments
Matières chaudes, rouges sang
Formes crues hurlantes
Saccage matériel ahurissant.
13. Procrastination des cacophonies chaleureuses à la porte minute qui te hante.
12. Sans mousse en dehors du plastron pisteur, là s’y taire ce sage.
11. Le poulpe rentre ses voix, une flèche entre les yeux.
10. Césarienne du rythme, l’assurance des gorges profondes.
9. Déluge des enceintes et éclosion du trisomique plumé.
8. L’air en auto-fellation par exactitude congelée.
7. A l’échelle des disparitions, l’interface réelle.
6. Ce terrorisme du tarot tinctorial en quête du pasteur.
5. Yokohama mange sa magie mise en boite.
4. Cloute donc ton poitrail, coquin crématoire!
3. Fumette salivaire sous claudication galactique.
2. Avec le pal sodomite, avec ce flash, avec récompense fugueuse, avec ce sourcil à arracher.
1. Ô suicide social! Où caches-tu le crâne de l’aubépine ?
Brille la joaillerie du Bronx sud
quand frissonnent les kevlars
Kidnapper la fille du président
sans savoir pourquoi.
PLAN A
Deux serpents enroulés
sur les colonnes d’Hercule
$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$$
sifflent
que :
– l’Eros est l’enfer des fées –
qu’ils :
– « ils » n’empoisonnent jamais-
Chin chin
le dragon passe Atlantique
Hé hé
sous l’ile de goré
feu de menstrues
elles colorent la mer
Kidnapper la fille du président
sans savoir pourquoi
PLAN A
son coeur pulse aux lèvres
– BASSES –
plus capiteuse dans le reflet d’un zoo
Car la la gloire est une jeune femme
sur laquelle les bijoux ne tiennent pas
$$$$$$$$$$
$$$$$$$$$
$$$$$$$$
$$$$$$$
$$$$$$
$$$$$
$$$$
$$$
$$
$
– BASSES –
kiss
dans les caresses de la femme velue
non-épilée
le plaisir de pas savoir
dans les jambes qui s’entrecroisent
lesquelles sont les siennes et lesquelles les miennes
toutes miennes, toutes siennes, centaures de nous mêmes
tout est luxe, tout est beauté
les livres pourrissent, sont déchirés par de mains délicates
qui n’ont jamais travaillé
tout est calme, tout est volupté
rêves dissociés au théralène, diètes du hasard
… charge de police anti-émeutes dans l’imaginaire
et senteurs d’ail et boudin dans un baiser sur la bouche
Que c’est beau… Baudelaire…
et tout le bruit du froufrou métrique
est un fou rire d’enfant numineux
d’un oiseau et d’un vieux
…
…
Les filles noires de l’ombre froide
affirment leur marche vers un éclat trouble
reconnue d’elles la voie s’évade
et elles vont ensemble à la double
souffrance du crépuscule malade
on a dit que la condition contemporaine
était de revenir sur le passé
et que ceux qui étaient les plus désuets
étaient ceux engloutis par l’actualité
ainsi reconnaître tournade à côté de la tornade
au risque de pas choisir le mieux
respire feu de présages l’Etna, voyade
d’échec pour un père insoluble
et piétine le dos net du terrain
et mord fumant le frein de sulphure
comme à Sodome la tombe ardente
d’un comte ou d’un marquis pour peu de chose
…
…
La cire céréale orne les champs
domaine d’intelligentes luttes
distinction d’un ordre garantissant
division du cocu et homme-pute
une houri du Paradis voulait m’embrasser
mais comme je n’avais pas l’anus propre à ça
elle renonça et m’envoya au Purgatoire
peut-être c’est ça mon problème avec les femmes
Thomas d’Aquin, en revanche considère dans sa Somme que la merde des bienheureux a bonne odeur et bon goût, et qu’il n’y a donc aucun dégoût à l’embrasser ou la lécher dans les noces célestes
dans la forge de la lutte actée
pavée de clameurs équivoques
je danse sous la voûte de l’étuve zoologique
je chante au nadir de ce que je fus
un nuage grêlé rit dans le canyon
ruine conjurée à l’amante
bleu densité de la femme louve apeurée de perdre son sang.. je ne t’aime que par bribes et par tout les pores de ma peau .. ne sois pas dans le crime de la relation vis la jusqu’au fond de tes tripes jusqu’à en imaginer la fin et le début tout les soirs mon amour.. les passant sont livide les matin ou je ne t’entends pas le café est beau dans l’œil de l’arbre et de la solitude. manges a ma table pour combler le désir adjacent .. viens dans l’ombre de ma folie et de ma déchirure
si le doute t’appartient alors tue moi dans la jouvence de l’amour fou et calme
tue moi de désir sur le ciel évanoui
dis moi combien de fois je ne t’ai pas cherché dans le silence de ton toi intérieur.. dis moi combien de fois je n’ai pas quitter le navire sans chialer..
dis moi l’opprobre du ventre dans l’accalmie du sang.. ds moi les couleurs des précipice ils sont beau mon amour.. je t’aime pour le crachat dans le bleu du venin .la déchirure est pour d’autre combat
…
Escribió buena poesía
hasta tener pareja estable
o simplemente una pensión
luego cambió de estilo para poder poner cuernos
con ejecutivos de la cultura
a lo sumo funcionarios del anarquismo
y tener dinero extra
…
Il est vrai que tu as
une certaine infatuation
mais
chez toi on a de la poésie de qualité
du sexe de qualité
de moments légers
et cela compense le reste
je veux dire ta personnalité
l’ensemble est bon
et l’on se sent bien
avec toi
…
Qué bien suena todo en franchute
vamos
como si a uno le hicieran un francés
en realidad escribo en chino
pero traducido
pensamiento Mao Tse Tung
…
Sometimes my mind and thoughts
are far enough to sleep
standing up and talking
this would be frightening without
if I wasn’t artist
living up in the bubble of future
…
Intimiste à souhait hérisse cette silhouette gélatineuse zéro regret sur le set ectoplasmique que la métamorphose insuffle fulgurante d’icebergs en cloques germinales ou gemmes pluviales pendant l’ébullition sonique se soudant au courant privatif par cycles désireux d’orchestrer le comble de leurs plénitudes devineresses privées en herses qui expulsent ce magma corporel premier dernier lui aurait aimé concevoir la panoplie dermique querelle des cocons crevés d’un souffle arctique dont la lave globulaire erre au tréfonds des iris pécheurs d’ondines enceintes d’étoiles frémissantes sur les xylophones nœuds vivificateurs heurtés délicatement lors du transfuge intime des désidératas piquant le fluide formel absolu négatif car initiation spectrale où jongle l’air volcanique polaire pulsé hors ces sphères d’étincelles cliquetantes à l’affleure assoupi de violoncelles amoureux personnels universels scellés ni d’envies hérissonnes ni d’abnégation polissonne nébuleuse d’une pulpe globulaire semi-solide de laquelle mute le vent inverse des banquises au gouttes à gouttes mercurial sans creuset sans écho océan terrestre tintant ses circuits prêt à éclater à oxyder à dérouiller à démanger à s’accoupler par esses sylvicoles vaillantes des fois débutantes intimistes gage de l’ombre terminale épineuse flasque sous le remord neuf avec sac onirique et fantômes présentiels trainant leurs mues translucides brisées éventées tamisées pour les éclairs qui crissent leurs larmes bouclées durant la chute de cloches à peine écloses entre les parties partagées que l’on cache pourtant afin de se poursuivre tout intimiste
poésie d’une poitrine de silicone
pitre salivation d’un prêtre
et je te clône pour plus de satisfaction
et alors, elle a dit
« you are gifted »
…
gifted
gift
cadeau
cadeau empoisonné
trou noir abyssal ou solitude solaire?
je suis injuste
je devrais être reconnaissante – dit merci à la dame!
attend je digère, c’était donc ça… mieux vaut tard que jamais, maintenant je sais.
est ce que je sais vraiment? mais pourtant elle ne sait même pas compter la petite!
et la mère « tu peux même pas acheter une baguette! tu rends jamais service! »
« mais si maman, je m’occupe de papa apres sa chimio,
je suis là, je nettoie le vomi » – ha non elle ne l’a pas dit ça.
« oui même si j’ai 29 ans et que je suis une grande fille,
j’ai peur d’aller à la boulangerie… » – ha non elle ne l’a pas dit ça non plus.
en fait elle ne dit rien cette idiote.
gift gift gift gifle gifle gifle
pourquoi ça explose toujours si fort dedans…
pourquoi je cherche à savoir pourquoi?
reprend ton cadeau j’en veux pas!
SONG FOR ROWLAND
Tentative d’enluminure pour une œuvre électrique
Quand on a l’âme romantique, faire pleurer d’amour une fée est une volupté inestimable. La fée que Rowland S. Howard fait pleurer est Électricité. Il la caresse toujours langoureusement, pince ici pourpre et pique écarlate là, pour enfouir plus loin. Sous les spotlights d’un club australien, la lilliputienne irradiée bousille ses lèvres de toutes ses dents : elle crie pour noyer l’orgasme dans ses larmes : l’Éros est l’enfer des fées.
Sa gueule reptilienne d’aristocrate jamais consacré ― qu’il tire comme un fantôme son boulet ―, presque disparue dans la fumée qui s’échappe de sa cigarette, le fait ressembler à une vieille péniche ; le manche de sa Fender Jaguar émail et lave a une proue décadente. Il passe dans l’horizon électrique vertical comme un cadavre à demi retourné. Il traverse une pluie argent qui pénètre une Danaé excentrique, incandescente et bouleversée.
Quand on a l’âme romantique, laisser pousser les ronces dans sa chair est un délice tout à fait inexprimable. Rowland est vénéneux : ivre de ses riffs qui la lacèrent d’amour, Shéhérazade elle-même n’en dort plus, intoxiquée, le sang de son cœur se précipite pour colorer de vermeil ses lèvres prêtes pour le baiser. La distorsion est le seul poison viril. Rowland, le seul homme parmi les empoisonneuses.
Sa voix, aussi bien chez Orphée que chez Néron, tout à la fois sacrée et désespérée, est un miel nocturne et salé : le miel des menstrues des fées. C’est celui-là que Rowland, désolé, récupère les soirs d’orage pour chanter. Quand il passe, courbé sous les branches, pour le recueillir, il s’inspire de la chasse des jaguars fatigués.
*
Il pense que la gloire est une jeune femme sur laquelle les bijoux ne tiennent pas.
À ses pieds, dans le noir, le guitariste récupère les bracelets-chaînes, bracelets-jarretières, colliers, sautoirs, anneaux, boucles et dormeuses, se lève puis, découvrant la sublime créature, laisse, envoûté, tout l’or tomber une nouvelle fois : Rowland S. Howard a l’âme romantique.
Une abominable âme romantique qu’il traîne comme un fantôme son voile.
Rowland S. Howard (1959-2009)
Playlist
The Young Charlatans : Shivers
The Birthday Party : Jennifer’s Veil
These Immortal Souls : I Ate The Knife
Rowland S. Howard : (I Know) A Girl Called Johnny
Rowland S. Howard : Autoluminescent
mouchoirs blancs et libellule
(plus que) trois mois!
mais elle qui fait du zèle
tu le sais pourtant bien qu’elle est toxique
ex ex ex exit excessive possessive
elle t’as tout grignoté
avec son gros Zégo de vilain dinosaure
Zégozoruss Surdimenssionuss
Elltatouzécrassuss
elle parle trop fort, elle comprend rien
c’est long treize ans,
maintenant tu réapprends,
tiens prend
Tu ne vois plus trop quand ça n’est pas bien…tu sais plus très bien
tous tes petits doigts, tes petits cils, tes larmes qui remontent de loin
donne, c’est pas grave, même si parfois ça me brule comme de l’acide, je veux bien
(écoute ce secret : moi aussi, je peux être sèche
comme la mousse sur laquelle tu glisses)
mon grand méchant loup, j’aime être la petite
à qui tu mets des fessées et que tu fais rougir de plaisir,
celle qui panse tes plaies.
la virago, jpeux pas lui couper la tête,
alors jte tiens la main, jte tire, jte pousse galipette viens
Cassandre
Cassandre
mais je sais
-non!
mais si
-et pourquoi, comment?
je sais, je sens, c’est tout, crois-moi
-non!
j’ai mal que tu ne me crois pas
tu vas avoir mal et je le vois
et j’en ai mal, mal pour toi
mal que tu ne vois pas ce que je sais déjà
-BAM!
mais je ne dirais pas que je te l’avais dit…
à la place, je t’embrasse
Cassandre
Cassandre
et maintenant je suis bonne
à ramasser les cendres…
l’hypothèse de la princesse
la poupée brune et pâle et polychrome
l’hôtel neutre et etouffant à Genève, puis le voyage à Rome
des revers du plaisir, des frissons dans l’avenir
des enfants qui chantent dans les étoiles
des cobra dans la gorge des promesses
et des sourires qu’on oublie
Je bouge ma tête en flirtant
déjà au lit, parfois glacé
il y a une femme à la chair rose
il y en a toujours, jamais je serai seul
je sens son con me dire
pourquoi tu m’embrasses pas ?
je sens le silence de son anus
à quoi peut-il penser ?
je l’embrasse, lui, l’anus
privé de parole, tendu profondement
je sens que c’est difficile d’aimer bien
nous sommes des blessés
je ne connais pas cette femme
qui monte dans le Calvaire
qui a fait de moi le mauvais voleur ?
pourquoi je deviens Pierre ?
pourquoi on m’oblige de réssusciter ?
la femme est un chateau
qui a deux portes
par l’une entrent le Père
le Fils et le Saint Esprit
excités comme des boy-scouts
par l’autre le diable
quoi qu’elle te dise
et quand elle ferme la porte au diable
sache que ce sera le jour
où le diable ce sera toi
Cher tous, A.L. Cingalte cherchait une « machine » littéraire, je suis tombé sur ça, ça vaut c’que ça vaut: http://www.barbery.net/psy/hypnotron/index.htm
et pour ceux qui veulent s’initier a la BD : c’est très ludique….et on peut assez facilement faire exploser l’outil…
http://www.pixton.com/fr/create/comic/7zye91u1….
C’est gratuit et l’inscription prend deux secondes. Bye.
Blouse Blanche à dit
« sur » tu es
Petite Pas Sure à dit
pourtant c’est « sous » dans mes souliers que je me sens
Blouse Blanche à dit
« sur » se sens « sous » c’est courant, c’est sur
Petite Pas Sure à dit
je me sens dessus deux sous… et si et si…
Blouse Blanche à dit
« sur » doute, pas de doutes, c’est ainsi
Petite Pas sure à dit
c’est cela, sans doute!
-Bis-
Blouse Blanche à dit
“sur” tuée
Petite Pas Sure à dit
pour temps c’est “sous” dansent mes souliers que je me sens
Blouse Blanche à dit
sur ce, cent sous c’est courant, c’est sur
Petite Pas Sure à dit
je me sens décue dessous… et si et si…
Blouse Blanche à dit
“sur” dou(t)e, pas deux doutes, c’est un si
Petite Pas sure à dit
c’est ceux là, cent doutes!
-ter-
par temps, c’est “sur”-dense mes souliers, que je me sens
^^
Du moins, tu comprenais ce que je disais,
malgré les va et vient du fantasme,
petite fille aux allumettes.
Foutre-Dieu
quand Ils me frappent
mes colibris d’assomé
sont les derviches de la Vérité
Sous leurs robes
– à l’ombre soufi –
guirlandes d’Athénés
querelles de Putes saintes
et vestales déchaînées
et les colibiris ?
Ceux là, ils dansent
volent les yeux fermés
sur des sabres casaques
et des bouteilles, à la vase, brisées.
Franchement François France 2 francs fric frac
Fatigant fastideux façonner foncier font chier
Fondamentalement facile
Frigidairement fromage
Fongique à fond
Fièvre phtisique
Frange réfringente
Fières fanfreluches
Mon secret bien gardé
Dans une fête secondaire
Sans plus de buts ni d’horizons.
Mon corps se donne au monde entier,
mais je suis désœuvré. A chaque nouvelle idée, le bar autour de moi plonge dans le silence, et mes fronçons d’alors, yeux de mèche et gestes hurlants, la rage au bout des cintres, armoires, étagères, mobilier de ma pensée, agrippines insolentes, bathyscaphes des 5 heures, cafés agrippés au ventre, remèdes impeccables, joints fumés jusqu’à la dernière goutte, bain d’humeur sans déodorant, cœur sans mains qui plongent, Ostkreuz encore dans le noir, clope et recorder, absent devant la lune, devant le sauna, sieste de 19 h, cheveux qui retombent graciés, toute portance invérifiable, car l’aspect de mon environnement extérieur – réel- choses, rues, appart, lumières bleues, jaunes, rouges des tabacs, h24 ouverts toute la nuit, boulangerie qui fait l’angle, univers en sur-brillance, veule et bouquin comme le vôtre, palpable quand on tourne la tête, forçant le timide, l’emprisonné, à libérer les sens, et l’on perd la tête.
Mais que dit-il? Que dit-il? Où en étions-nous? Il est en Allemagne, à réclamer de la lumière. Mais quel est le héros de ce texte? Un instant à décrire? c’est donc lui le poète? Il n’a pas la fusée facile, la secrète imprononçable ou le cœur démonté? La secrète imprononçable, mais c’est quoi ? ! Nous on veut du liquide, du temps qui coule, du bien vert, du bien compréhensible, comme :
« si je suis si heureux, dans le noir avant l’aube, c’est que je suis encore vivant, encore jeune, je n’ai pas commis l’irréparable la nuit dernière. »
(BLM, « France Textes ». Acte 1)
je me ferai un maquillage
moi, l’homme qui revient
je ne sais si les algues comprimées que tu m’as données
avec de la salive
je ne sais si le rouge à lèvres je ne le mettrai sur mes yeux
ou si je laisse se clochardiser pour toi mes traits
ou si jamais je te reverrai
la mère de mon fils, artiste aussi
qui habite pas à Paris
a reçu une lettre de toi, dont elle me taquinne
j’aimerais t’imposer la discipline
d’un retour à l’amour
et foutre tout comme avant
plutôt que d’être ménacé par des commères
que je t’ai appris à manipuler
Toute cette mousse et ce lichen
orange fluo, les chasseurs,
petite impatiente et les balles perdues!
toute cette mousse et ce lichen
mon amour mon amour
ils ne m’ont pas eu!
toute cette mousse et ce lichen
bientôt je te les amène et même mon coeur
ma chair et mon chat!
Nous étions en train d’évoquer le dysfonctionnement de la filière viande
Tout en injectant du vide swag dans la filière infos
J’avais pris un steack de porc grillé avec des herbes
Le docteur Schweitzer avait une consistance préoccupante
La salade de fruit, très acidulée, nous rendait nerveux
Ensuite six heures de route
Manuel Montero a través de Paragraphe Librairie
Hace 41 minutos ·
• à mon avis Carla Bruni symbolise la Vierge Marie.
• Indignez-vous ! édition revue et augmentée . Stéphane Hessel
• http://www.bdlivres.com
• Présentation de l’éditeur C’est l’an 1 d’Indignez-vous ! Près de quatre millions du petit livre beige répandus sur la planète. Du jamais vu dans l’histoire de l’édition. Un peuple…
•
•
•
• Me gusta · · Dejar de seguir esta publicaciónSeguir esta publicación · Compartir · Promocionar
•
• A Arthur-Louis Cingualte le gusta esto.
•
•
• Manuel Montero j’écoute avec une volupté masochiste une chanson en boucle de Carla Bruni quand je suis ivre et j’ai des fantaisies
• Hace 39 minutos · Me gusta · 1
•
•
• Manuel Montero je me sens à nouveau emprisonné et soumis à ces tortures que les médecins ne corroborent pas
• Hace 38 minutos · Me gusta
•
•
• Manuel Montero les visions du mystique font honte au juste
• Hace 37 minutos · Me gusta
•
•
• Manuel Montero le vandalisme de l’imagination ne manque pas de charme
• Hace 33 minutos · Me gusta
•
•
• Manuel Montero celle-ci est la genèse de la mémoire
• Hace 15 minutos · Me gusta
•
•
• Manuel Montero KILL ME OR NOT, I’M IN LOVE
• Hace un minuto aproximadamente · Me gusta
•
•
• Escribe un comentario…
Viles images mêlées
de mots hantés de peine;
tout de soi je suis toqué.
Des bagues agrégées
en faculté de liège,
des bottes huilées d’art verdi;
tout de soi je suis toqué.
c’est avec moi que tu as eu le cancer
comment ne pas penser à mettre à mort la bourgeoisie ?
Kinsâme et bissecta sur la radio l’Eko des garrigues.( F4 est cité)
http://ekodesgarrigues.com/mp3/Podcast/Rimbaldies-On-Tape-27-03-13.mp3
A Paris c’est (quand même enfin) le printemps. La mort et la vie frappent à la porte avec la même gaieté.
déjà le jour se plisse comme une serviette
comme s’endorment les colommbes
déjà fume le petit vice au grand feu
d’Ignace de Toyota idéologue et laveur de cerveaux
que s’installe un état maniaque propre à l’écriture et à la peinture, foutre Dieu
Bisous (fake)
les poèmes de certains
ressemblent à du slam, sachons nonobstant
qu’ils sont souffrants et en manque d’un clavier conséquent
ou d’opium ou de sexe et tout
qu’ils giclent leur verbe incontinente comme une fontaine
foraine
Ode
cliquer ici pour entendre
Le producteur était Pierre Merejkowsky. La notion de metteur en scène restait dans le vague, que ce soit moi ou que du fait de sa présence annoncée soit un dénommé Sébastien. Les actrices ont formellement protesté d’avoir à lire mes textes, sur lesquels je croyais qui tournerait la pièce. La prise de vues à été au flash, parce que la caméra (une professionnelle) engagée par le producteur avait des états d’âme et n’est pas venue. Marie-Agnès, qui avait travaillé sur la mise en français, même topo. C’est vrai que Lydia m’avait offert de venir filmer, mais comme elle est fascinée selon ses propres mots, par les bas fonds, je lui ai dit de ne pas venir. Merci à Patience Tison de son énergie qui fait couplet avec la démarche énergumène de Merejkowsky et de moi-même (s’il y a des énergumènes passifs). Merci à Sarra Majdoub pour sa participation et une sorte de production métaphysique de l’oeuvre. Deux encres de Chine et une toile à l’huile ont été faites le même soir pendant la double séance.
Le cathéter scande ces nausées en gaussant les chiffres écarlates du radio réveil qui soudainement vocifère l’enfer augmenté.
Lève-toi et tape !
Chère entreprise, l’office des attaches ne gâche en rien le sceau du bureau où se badent en ignorance superbe ces pourritures bipèdes aux systèmes d’exploitation intriqués à la Meat Life.
Lève-toi et tape !
Toutes touches trinquent en : salut ! Ça va ? Kikoo ! Moi aussi ! Lol ! Sans troll à sniper puisque les ressources humaines moisissent sur ces stockages de masses difformes enfournées au pas cadencé du tram, métro, bus, allant rejoindre leurs claviers crématoires.
Lève-toi et tape !
Personne n’a le temps. In a social network like we trust, no one is innocent but the dead can walk, talk and chat. Personne à la laisse du téléphone ? Death ring aux synapses liquéfiées car elles vont bientôt s’amasser à la pause coucou écran !
Lève-toi et tape !
Les fesses soudées sur les chaises psychiatriques savourent le pus post-moderne calculant ses évasions salariales en paye tactile mais la 3D c’est surfait, mieux vaut la zone V.I.P de la télé et ou du dernier camps branché.
Lève-toi et tape !
Attention incarcération technologique ! Solitude suprême, si glamour. Véritable guet-apens où les mort-vivants attendent de venir déchiqueter tes chairs grasses de super prédateur, pseudo indice du dernier stade de l’évolution.
Lève-toi et tape !
Déjà, les zombis sont là, autour de toi, en chaque cercle, en chaque contact connecté, en chaque collègue ajouté. Les zombis marchent du bureau à la banque, de la banque au bitume, du bitume à la biture, de la biture à la baraque, de la baraque à la barbaque et ainsi soit-il, pourrissant en chœur !
Lève-toi et tape !
Juste quelques mots avec tes doigts décomposés laissant une lymphe futile sur ta souris frénétique.
Zombi !
Lève-toi et tape !
De ton poing qui se putréfie au fond des poches publicitaires, aire de repos du super mammifère.
Lève-toi et tape !
Peut-être avec ton pied gangrené dans un avenir proche perdu car plus vu puis entre tout claudiquant dans la marche des zombis.
Lève-toi et tape !
Assure-toi l’efficacité d’un de ses rôdeurs croupissant en lui démantelant les bras et en lui brisant la mâchoire, tu trouveras ton meilleur ami.
Lève-toi et tape !
Ensuite laisse couler tes glaires le long de l’égout social, fosse sceptique communautaire gage de l’hygiène mentale mondiale.
Lève-toi et tape !
Comme tout le monde, they want you in the zombi march, du bureau à la banque, de la banque au bitume, du bitume à la biture, de la biture à la baraque, de la baraque à la barbaque, car en fin de compte c’est bien ce que tu es : un beau tas de barbaque !
Et aucun cathéter ne chantera pour toi dans ce coma.
Juste le rythme tremblant de la marche des zombis.
AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGGHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHHH!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
GRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
http://www.ekodesgarrigues.com/sommaire.php3
Immédiat en tour de magie à la mémoire.
Tu es au futur maintenant,
même avant cette phrase.
L’un tient vaut mieux que deux qui lâchera.
Et ton social bât très fort dans ta poitrine.
Avec l’illusion d’un baiser sur tes lèvres.
Vilain, vilaine, grâce à cette familiarité.
Tu rêves que l’on te voit, que l’on te touche,
mais l’humiliation du groupe
prouve la solitude de ta cervelle.
Alors tu fais du bruit avec ta bouche
car tu veux tout de suite du mensonge.
le soir attardé
ta bouche dans ma bouche
c’est la même molécule
Dennis ne voulait pas me laisser seule
il avait tout de suite senti que j’étais conquise
finalement il accepta
à condition de me chaperonner
Peter avait une expression
de « petit garçon perdu »
Tandis qu’il me montrait la vue superbe qu’on avait
sur le fleuve il ne détacha
pas son regard de moi
j’étais
persuadée
que cet air vulnérable
faisait partie
de son numéro habituel
avec toutes
les filles, mais
Doué pour la rapine visuelle
Dans la joie rance des os à moelle
Il se sauve avec mille lardons
Et huit bidons cagneux en transe
Et je ressens le besoin de dire
Trémie à cacahuètes dopées
gagne en couette
Éventuellement ça peut servir
Créma huppe chromée
contre jacta
cils ouverte
chers tous, j’aurais besoin de vos lumières pour étayer une vague idée qui me trotte dans le cigare : est il vrai qu’heisemberg le physicien aurait a la fin de sa vie lu kierkegaard? et si la chose est vraie existe t-il des notes même en allemand de cette lecture?….merci d’avance; je suis preneur de toutes pistes. Biz.
elle est en vie
elle est tant vie
qu’elle ne veut plus partir!
elle trouve que tout est toujours aussi vilain
mais elle veut rester avec lui
avec lui tout est beau, tout est bien!
« Hou la menteuseuh, elle est amoureuseuh! »
: – )
Avant toute chose le poète sait pardonner, car donner l’immortalité, n’est-ce pas être coupable du plus beau des pardons: celui de favoriser.
le silence sidéral qui crève l’oeil des soleils d’un moins 270°
le silence de l’enfant qui ne dort pas dans votre sommeil
le silence du tombeau qui récuse tout vie non sacrifiée
le silence de dieu qui luit dans la pensée
le silence de l’innocence dans le tableau d’apelle
le silence devant Pilate qui s’en lave les mains
le silence de l’in-fante qui confine au mutisme
le silence des forêts primaires prises dans la neige éternelle et qui attendent l’été
le silence rupestre des mains dépassées au frontières étayant l’indicible mur des cavernes
le silence nécessaire du secret des oeuvres
le silence de maman après que papa l’ait cognée
le silence savoureux des amants rendus savant
le silence des musées qui perdent en foule la mémoire au guichets
le silence sidéré de l’horreur qui perds son latin dans un bain d’éthique foudroyant
le silence du monde sous les morsures des chiens à la descente des trains
le silence libéré d’un instrument fêlé accordé au sublime
le silence de la lumière qui boue l’eau du café avant de mettre les bouchées doubles
celui de la nature qui chante et s’angoisse pourtant
le silence immobile de la nuit qui s’avance dans le labeur d’un écrivain
celui d’une orange grumeleuse comme milles soleils figés
le silence du vendeur d’assurance sur ce que tu viens vraiment d’acheter
celui du donneur de conseil qui pense comme son banquier
et celui de la sève sécrétant les sucres de l’été
J’ai beaucoup travaillé l’architecture
l’espace en relation avec le temps,
j’ai créé des espaces conviviaux
pour nos amis les pingouins
afin qu’ils se sentent bien
et oui oui oui oui oui
oui, ils se sentent bien;
j’ai imposé le présent
partout et tout le temps;
j’ai démystifié les tenants
des obscurs ailleurs
j’ai fait tout ça
par soucis d’homogénéisation.
Aujourd’hui tu te réveilles d’une autre nature
comme après une infâme biture
+ une version avec un accent robot espagnol:
https://soundcloud.com/michel37meyer/homo#play
le visage fond des mains en ablutions
l’eau de l’âme effervescente
compression du vide béton
les gestes démolis
siègent comme une ombre
sur la somme des douleurs
bielle ébullition parhélie
la fête oui pareil pour moi
le mot même me fait blêmir
sueurs froides et viande chaude
célébrant je ne sais quel non-évènement
la fête comme garantie de se faire bien chier
mais alors bien bien bien bien bien
l’afête, oui là soudain on comprend mieux
une bulle de glue dans laquelle on se désespère
invoquer le mot et convoquer son antithèse
parce que si je dis dormir, je suis encore bien éveillé
et arrêtez de faire mine de vous marrer
ou alors faites des stages
Vos grimaces et simagrées sont tristes à pleurer
la fête encore un mot à jeter
gaffe quand même il n’y en a plus tant que ça
il faudrait créer un parc naturel pour préserver les mots
les regarder de loin à la jumelle
voir comment ils se comportent quand on ne les emploie pas
les employer, oui c’est ça le problème, on emploie trop les mots
ces pauvres trucs sont complètement rincés
moi, président j’interdirai de dire les mots
du moins je règlementerai sacrément leur usage
dix mots par personne et par jour
sinon au gnouf
on déconne pas avec les mots
je suis désolé mais il faut comprendre la gravité de la situation
les mots sont en danger
ce que nous employons à longueur de temps ne sont plus des mots
je ne sais pas vraiment ce que c’est
ça ressemble extérieurement à des mots mais à l’intérieur il n’y a plus rien
nous disons n’importe quoi il faut le savoir
il faut le savoir
Par un soliflore déchirer le voile du couloir orgasmique – Koki ha shinu tomo – More movements for my private monster – Tierces trouées sûrement tumultueuses au geyser joyeux – Yume ka utsutsu ka – Can I really rape me like this ? – Zist dentelé ornant la vulve avide – De sekkusu seinaru jiku – Cupid is watching my enjoyment – Mentir passionnément avec ce clitoris tout puissant – San ku-kai yubi kureiji – Jingle these viscera hungry – Grisette et risette d’une découverte ombrée et mouillée – Iie kodaina bara – Rare globule for this juicy instant – Quelques pétales éclatent sur la pétillante cyprine –
tant de neige allactée
poivre-éclat mise et qui vogue
en dessous la vie noséographique
chante ô zénith des manifestations
une grêle sans âge inca ou non
bruine marbrée à la menthe
tendre à gorge de l’hallu lactée
épave déclameuse et qui voque
je d’en dessous la vistule graphique
chante ô zénith ce que je fus
un nuage gris ou un camion
ruine conjurée à l’amiante
dans la forge de la lutte actée
pavée de clameurs équivoques
je danse sous la voûte de l’étuve zoologique
je chante au nadir de ce que je fuis
un nuage grêlé rit dans le canyon
ruine conjurée à l’amante
non, juste comme ça en fait –
tant de neige allactée
poivre-éclat mise et qui vogue
en dessous la vie noséographique
chante ô zénith des manifestations
une grêle sans âge inca ou non
bruine marbrée à la menthe
tendre à gorge de l’hallu lactée
épave déclameuse et qui voque
je d’en dessous la vistule graphique
chante ô zénith ce que je fuis
un nuage gris ou un camion
ruine conjurée à l’amiante
J’ai nourri avec des sardines en boite à la tomate
la sorcière, la négresse chatte du hasard fatal
affamée, elle attendait à ma porte, mystérieuse
des semaines durant
Au lever de Catherine, à son départ, elle a trouvée la chatte au seuil
c’est elle qui a décidé de la nourrir et elle voulait du lait
le lait est pour la chatte blanche
j’avais des sardines à la tomate
elle voulait une assiette en porcelaine
l’assiette en porcelaine est pour les invités
et Catherine m’a fait recevoir en invitée la chatte
obscure du hasard et l’accident, la logique du tragique
l’éclat sec de la pluie de mai
Le robinet goûte un rêve
tout a jamais fini de se dire
un cher noyer des clots, un être
a la langue en filtre l’épave
posé sur une branche, une ouïe fleuve moire
au-dessus des écueils a la mesure des folies qui perdent pieds
sous les plus larges lueurs d’horizon
tourne en rond la pensée disque disjoint au son de l’imparlé.
Dent fissure du monde
creux de carpes remuées par le doute immobile des ordres en abîme
qui pansent les mains d’asiles récifs certifiés de récits
et jettent des ponts aux vagues impatientes
qui loin des bords du brasier,
en prise aux vagues mer de la substance
tendent les mains aux peuples affamé de comprehension
froides viscére des créatures insensibles
leur coeur retroués
d’offices de bouches oasis dans leur mers de sable
vers le seuil d’eau et de feu
ou claque le vent et le cristal du sel
la méche du fouet invisible
qui éclate d’impermanence la matière
depuis le feu de la réalité éternelle de l’esprit
jusqu’aux domaines des ombres
ou il ne luit plus.
A suivre
en vain le cri
a tout englober
de silence!
Mais du fond bleu azur
l’age sans barreau des anges montant les chevaux blancs du ciel a surgit!
La perception du percevant
pâtit
de la télé
réalité.
L’indirecte gobe tout
des uppercuts successifs
aux hyper cut festif
s’emplit d’évidement
d’horreurs égales.
Tout ventriloque
de vent loquant l’isolée.
derriere sa porte d’énergie rare mais free
engluée veuve
d’un noeud de sueur froide qui noue
le corps de la perception sexuelle
la boue intronisant la mort
a consommer l’immaculant
mur mur en vue
des tremblements de la caverne
habitée de soucis
d’un parterre de pensées
d’une confondante pourriture
qui fleurissent peut-etre
et sevrent l’ardeur de la sève par l’énergie de la pensée
du choeur au coeur
la bulle engloutie
ruinant la ténèbre ou l’amour luit
échange toute réalité.
D’être l’a venir
Des bouches hôte les mots qui t’attendent
leurs mains vides prêtent au recevoir
a revenir la marche d’un rêve sur nous défile
nous retenir d’images du revoir coud le fermoir.
L’enfance du point de croix aux veines chandelles
lézarde de chair fuyante de suie
par ou frappe les galaxies aux portes du jardin.
Le degrés absolu de l’échelle relative
renverse le coeur entre les mots du pelage
chaste l’épreuve des pierres a l’huis branlant des fenêtres son unique vertige
et inverse du port l’intérêt transe finie.
Ne soulève pas mais tire le rideau métaphysique
couve du mystère ta métamorphose
et passe molécule d’ardeur inconcevable a travers ta mue
de la mort apathique dans l’orbe syntaxique du menteur
au cardiaque véridique
le fils du testament des terres fossoyeuses,
ourlant l’oeuvre inutile et blanchie de fausses îles
fossiles des os cillements au loin fort de l’immuable.
Laisse l’épave engloutir a jamais le bras de la balance
et conserver du vide le jugement de l’amour
des savoirs renversés iriseront ton âme
du fonds contradictoire les lueurs nouvelles
l’âme dépossédée reflètera son avoir.
Émiette le chaos des questions retournées aux caves du don
l’animal transparent fond de luire sur sa proie
comme un sujet d’absence a venir
ce que l’effroi contient de joie sublime
t’habite avec le mot transperçant hors le monde,
un chat lyrique jouant des ombres clouées au bois
lorsqu’au relâchement des heures le ressort
d’accouchement du cri dialectique des vignes
aboie a la constellation des Cygnes
des kilos de je
masqués et mutuels
punaisent en gare
un infinité dialectique
démasqué
dans le suspend de soi
un dialecte infinitésimal
en suspens dans le ?
grésille entre les couches
une langue
du désir
sacrifiant le mutisme
paradoxal du coeur
pour se révéler
balbutiant des phonèmes
qui riment et qu’on sonne
pour jouer à la vie
la continuité du sens
sous la divergeance des apparences
suppose la liberation dialectique de l’interiorité.
Mais si elle t’offre une montre est-ce pour tromper ta fidélité ou pour te prouver son amour?
Indécidable a jamais.
Le dialectique c’est la pensée et la pensée dialectiquement indeterminé c’est le reel
l’impossible
c’est ce que socrate ramene au pieds des hommes par l’ironie
qui est connaissance de l’inconscience
La psychanalyse ne fait pas autre chose
que mettre en application la vérité éternelle de l’ironie
remettre l’homme dans la pensée
dans le pur flux dialectique
dans la parole.
Maintenant Lacan distingue trois noeuds
qui sont l’exacte reproduction de la vérité chrétienne de l’Esprit
Le symbolique, l’imaginaire et le réel
Le réel c’est l’impossible
l’imaginaire, le dialectique encore non réfléchit dans l’idée, le pathétique désespéré
le symbolique le dialectique dans le moment maîtrisé de l’idée, le pathétique sensé
il faut associer, lier les trois cercles
ce qui donne
l’esprit est cette réalité paradoxale qui advient a soi en se niant
ou encore qui devient sa propre réalité, ce qu’il était en lui d’être
en devenant énigmatique dans l’immédiateté
c’est a dire dialectique médiatement
c’est a dire pensant
Si Oedipe ne butte pas son pere pour coucher avec sa mere
on n’a pas le pur dialectique
parce qu’il reste des contenus objectifs dans la conscience d’oedipe
qui ne sont pas passer au filtre de l’entre détermination
mais une fois que tout a était détruit on a le pur dialectique
c’est a dire l’esprit au sens grec
(qui n’est pas encore le sens chrétien)
Désolé Michel si je m’explique ou m’exprime mal
mais moi c’est comme ça que je vois les choses
la philosophie s’occupe des limites de la pensée
la poésie a pour tache d’explorer les domaine plus largement inconnu de l’Esprit
je ne conserve pas la reference chretienne par traditionalisme
mais parce que l’exploration de l’inconnu
implique ce passage grec
puis cet au-dela du grec
ou meme le pur dialectique devient irréel et douteux
c’est le niveau du péché
(donc forcement le christianisme est la vérité de l’esprit)
en faisant effondrer ce plancher
litterallement tu ouvres la boite de pandore
tu t’ouvres a la folie
ou certes la sexualité a son role a jouer comme mixte et limite de la sensibilité
mais ou aussi elle ne peut reconduire a une pure et absolu impression de soi meme
comme l’etait l’impression de la pensée dans le pur souffle grec
donc il faut descendre encore plus bas dans le subjectif
la ou la sexualité devient indifferente
non pas interdite mais seulement rabaissé dans l’oubli
et ça c’est tres important
parce que justement l’esprit grec qu’on a perdu dans la sensibilité moderne
on ne peut plus le retrouver comme le pense les heideggerien dans un retour au grecs
on ne peut le retrouver justement que dans l’oubli du sexe
qui triangule selon le desir de l’un sa position de realité
dans l’absurde de la passion pathétique brisant le dialectique grec
et insufflant a la réalité de l’esprit un repositionne ment
fait de cette logique première et fondamental de l’amour
qui se nie pour devenir ce qu’il est
(et non seulement les contenus de sa représentation dialectique)
la joie indescriptible de l’enigme de soi revelée dans la praxis du poeme biblique
c’est une realité de l’esprit qui ne doit plus rien au sexe
qui meme se definit
dans sa position de realité
par son oubli du sexe justement.
Encore désolé de ne pouvoir dire cela de manière poétique
et d’enfreindre la loi poétique du rapport indirect
Oh ne soyez pas désolé, je suis moi-même déjà tellement porté sur la lamentation, on ne va pas s’en sortir ;) Bizarrement j’ai l’impression de comprendre ce que vous dites, mais j’y reviendrai assurément, d’autant plus que je me suis récemment (re)mis à lire les poètes et les mythes grecs, et que je me rends prochainement dans ce pays. Je partage un certain nombre de vos considérations, celles qui ont trait au mystère du verbe poétique, de son énonciation procédant de la disparition de l’être en tant que machine à penser, à élaborer du sens, où l’on devient instrument d’une instance étrange, contenue en soi-même, délivrant des formules oraculaires, méta-réelles, que sais-je. (Et là je vous imagine soudain en train de vous dire: mais ce type est complètement à la masse, il ne comprend rien à rien ;) C’est intéressant cette modélisation trinitaire et lacanienne de l’Esprit, un concept à méditer. Pour un juif mal dégrossi dans mon genre, je ne sais pas ce que ça peut donner, mais enfin je comprends quelque chose.
Bien d’accord avec vous également pour ce qui concerne la possible fonction de la philosophie et de la poésie. Mais je me demande si le fait de délimiter les limites de la pensée permet d’y entrevoir quoi que ce soit. Pour ce qui vous concerne, je pense que oui, mais moi je suis plus à l’aise avec les histoires qu’avec les théories, encore que les deux se mélangent assez bien de temps à autre.
Quant au sexe, my god, toutes ces fleurs, cette polarisation… j’entends ce que vous dites et je perçois parfaitement ce grand baisodrome, mais êtes-vous en train de me dire que mes poèmes et textes sont trop boursouflés de libido ? que ça obstrue, qu’il faut creuser plus bas ? (je n’ai pas non plus compris si vous vouliez me tutoyer, c’est possible en ce qui me concerne, mais dans le doute je m’abstiens)
Ce que je veux dire c’est que la libération sexuelle n’est pas la réalité de l’esprit vers laquelle tend tout poète; mais c’est au contraire une impasse issue d’une illusion produite par le freudisme et sa dynamique subjective renversée ; la paix du foutre, le bonheur créer par le dernier homme en clignant d’un oeil, l’accord de l’intériorité et de l’extériorité dans le soupir de la pulsion, qu’exprime le sexuel est au contraire la mort de l’esprit ; c’est pour cela que je renvois aux grecs, pour lesquels l’angoisse, loin d’être le refoulement d’un trauma, était au contraire l’aléthéia de la pleine conscience de l’absolu qui échappe (tout Homére et toute la tragédie grecque ne dit que cela et pas seulement Oedipe), la substance même de la pensée éternelle, la PUISSANCE du penser (comme la crainte et le tremblement sont le commencement de la sagesse pour le judaisme). Or c’est cette âme immortelle dans les déterminations du temps, qu’il faut laisser s’exprimer en poésie, ce qui est impossible si on se cloue le bec parce que le point de mire de notre axiologie ne vise qu’a la libération sexuelle. Aussi sur cette base, le retour Schlegelien au romantisme de la chair sexuée ne peut en aucun cas apparaître comme une avant-garde poétique, mais bien comme un retour a une illusion et a quelque chose qui a déjà était fait. En aucune façon je ne veux détourner qui que se soit de sa vocation ; et encore moins dénigrer ce que Bissecta et les autres font sans égal en matière de poésie grunge érotique ; mais je veux seulement dire que ce qui me semble être un dépassement de ce retour au romantisme, vers une avant-garde, toujours chaude et sulfureuse, mais peut être davantage en prise avec les formes langagières dans lesquelles les hommes ont fossiliser leur existence aujourd’hui, et qu’il revient a l’art de régénérer, ne peut se faire comme si le point ultime de l’existence était contenu dans cette libération sexuelle, et qu’il y a d’autres étages de l’intériorité a éclairer. Voilà michel, je m’échappe avant que Manuel ne me casse a nouveau la gueule et qu’Arthur ne me traite de sale connard reac…et en plus c’est vendredi soir et les musiciens m’attendent, a plus.
« Allons, moquons nous de ces braves
Gens qui s’étaient figuré
Que le bien peut être joyeux,
Et malades de solitude,
Allaient proclamant la fête. »
Yeats « 1919 »
Vous
portez un nom d’agent étranger
vous
êtes agent et je vois
dans votre corps de miroirs
le rubi volcanique
de ma bouche
meine Mund
ah les reines opulentes
autour de moi comme les calendula
autour d’un jouet
je gerbe et j’exulte j’espère une dernière fois
c’est un râle indolent
je gerbe les gerbes
de ces amours sans âges
de ces amours honteux
de ces amours
………………………………
condamnés
……………………….
la société me rend pédophile
oui
mes amants ont beau avoir trente dix-huit ans
voir cent quatorze
j’avoue
(leur innocence je m’en fous)
ils doivent avoir l’oeil qui sait tout
mais qui ne connait rien
————————
ils doivent
pour que je fonde
fonder en ma compagnie l’inutile
et la dinette
et la disette
et râler comme des bêtes
——————
sinon non
—————
Et même en pleine lumière, l’attrait absolu de l’horreur, de la néante, du gouffre.
Insondable tension.
Mercure en témoigne du bout de son clignotement.
Dure mère.
Liqueur placentaire.
Le devoir ou la mort.
L’hématome illusoire, l’illusion bleue du verbe pacifique.
Des danses de dents recrachées comme des noyaux de foumi-cerises.
Cette portée du trou, sa flèche ignare mais semblable à la promesse vespérale, au sommeil assassin béni.
Songes carbonisés sur ces plages ensanglantées, dispensées du temps.
Rêves immolés entre les collines claricos des coquelicots croyant créer l’éternité enculée par des muses.
Le chant que viole le vent.
Sacrifice addictif.
Durant une langue du oui paradant l’honneur carnavalesque, l’holocauste du mirage.
Revêtir la peau de la proie avec pour seule courtoisie l’incendie, le baiser du bûcher ou la malaise amnésique.
Piège.
Trappe phréatique.
Bourreau vital.
Le devoir à l’or gros.
Au drame de l’ogre.
Aux trames d’Orcus.
Le Dû.
le cœur est atteint, nous l’avons tous dans le cul
carmina burana pour des murènes d’aquarium
triclinium qui s’estompe trépidant sur les tuiles
Car dans mon coeur,
il y a Brieuc depuis trop longtemps
collection de poly pocket dans la salle de bain
collection de postures tantriques du 29 ème siècle
dans mon oeil qui remarque
malgré la beauté évidente de tout le monde
dans les métros et trains
que leur corps sont très chiants
à la limite de mon indulgence qui est immense
j’ai presque peur
on croirait que le louvre a libéré tous ceux
qui gisaient dans le marbre où sous la toile
d’affreuses couleurs
j’ai presque peur
l’étrange a disparu
il me faut un trapèze
un zèbre saoul
ou une corde à sauter
« demain »
me dit le vent
« demain l’étrange »
« Humble ou royal, tu dors ta vie – tu l’auras dormie de la vulve à la tombe ; que ton sommeil te porte chance ; il est ton manteau de pèlerin immobile sous la neige muette. Le fantôme éternel qui court sous tes masques successifs. »
Aujourd’hui la poésie m’emmerde. La faire je veux dire, en état de pause, d’instant, d’arrêt sur image. Scène au dehors et les rues pavées. Scène au dedans et la danse des objets. Je ne fais que lire celle des autres… Je m’abreuve de phrases courtes et vois des signes comme dans mon sommeil. Ce qu’il m’en reste? Pas grand-chose, à part quand quelqu’un parle de trucs impossibles, de la mort, de l’oubli, ou le théâtre de l’existence, ce truc plein et brouillon qui va disparaître avec nous. Cette grande roue de l’oubli, et là… là la poésie a une âme, car elle est invincible, fragile et dévorante. Elle vous dévore comme passe l’émotion, ce tourbillon mélancolique, la boule dans le ventre. C’est un constat et c’est plus grand que toi (ce que tu vois), terrassé par la masse de vent et de terre qui bascule sous tes yeux, et qui basculera sans toi, pour d’autres, et pour l’éternité. Et c’est négociable. Et moi ça m’énerve, et je n’ai pas envie de penser à ça, ni de l’écrire aujourd’hui. Je préfère les sons, la musique, ou l’image dans ma caméra. Je capte, je diffuse. Je suis dans (le mouvement). Je ne cherche pas à l’arrêter. Je l’accepte. Je l’accompagne. Et je m’en fous. et je baise. et hier j’ai bu. Et demain aussi. Et ça m’a fait perdre un peu de temps sur mes projet mais je m’en fous. La poésie. C’est comme si tout ça c’était vain, ou trente, ou quarante, ou ton berceau ou ton cercueil ou ta plage en musique et cette langue d’eau qui pourlèche le sable, et ça sert à rien, mais il y en a quand-même qui seraient prêt à en faire leur grande roue à eux, leur roue de bicyclette posée sur un tabouret. Elle est retrouvée, quoi? L’éternité, c’est une roue de bicyclette posée sur un tabouret. Et quand-même, ça commence à bien faire, la dentelle, les instants chavirés, les photographies, les choses figées qui vous happent et vous arrêtent, vous hypnotisent. Ce qu’il nous faudrait c’est bien autre chose. Ce serait… par exemple… des soirées où les gens viennent parler d’eux, comme ça, sans effet, sans style, sans rien, juste de ce qu’ils sont, d’où ils viennent et où ils en sont. Comme pour la première journée de l’atelier théâtre. Ce serait toujours la première journée de l’atelier théâtre. Et les gens ,ils se présenteraient. Toujours. Sans cesse. Reviens.
et puis je suis comme un autre
je suis pas né graphique
on a l’illusion des causes
sinus et mécanique
« Orgueilleux ou péteux, tu réveillerai les morts! Tu les réveillerai de la tombe à la glaise, aux insectes, à la lumière, à l’humidité; que ton éveil ruine ton destin! car rien n’est écrit. Cet éveil est ton T-shirt H&M flottant sur la sécheresse. Un objet vain sur ta figure unique et inchangée »
.
.
.
……………………. (Translation du poème de Vincent de la Sourdière, deux textes plus haut)
aux confins de l’Europe et de l’Asie
dans la sublime Istanbul ottomane
je m’enivrais de beauté exogène
Sur l’esplanade de la Mosquée Bleue
Deux chats errants se coursaient
striant la route de petits coups de ciseaux
apparut un taksi jaune furieux
qui la remontait en sens inverse
tchac, la tête, le pare-choc qui tacle
l’un d’eux qui bascule
continuant la course à plat
dans une mécanique histrionique
Une mare de sirop rubis s’écoule
hors de son corps spasmophile
qui galope dans le non-sens
inversant le cours du réel
détraqué le chat rouge claquant
ses bobines cinétiques se mélangent
gyroscope horologique chronométrique
l’âge roule dans les rouages enragés
Livré à son ennemi intime
qui s’acharne sur ses flancs
Il galope, dans le vide, dans le sens
ça pompe la vie hors de lui
un petit nuage de poils clairs
flotte au dessus de la jointure
du mort et du vivant embrasés
faites les choses, esprits qui si bien faites
apparition à Madrid comme à Paris
à la banlieue impossible comme aux châteaux en Espagne
sur une corde suspendue à la nuit votre démarche
je m’avilis de misère la peau, je laisse pourrir les griffures de la folie sous l’orage
je vous ai enfermé ici
peut-être que cela sera partie d’un philtre
et bientôt j’écrase ce mégot
comme tu t’écrases sous les gifles de ta peur
Ramen sur ou à côté du garçon en regardant la télévision moi catcheur Antonio Inoki, baby ! Surpris et ( seins-en poissons! perception semble avoir été
depuis que je fréquente des auteurs, il n’y a pas si longtemps de ça, je me suis rendu compte à quel point ils peuvent être capricieux, paranoïaques, et surtout, manipulateurs. passé la magie de pouvoir parler de sujets sérieux dans la trame du sensible, au diapason de nos rythmes -presque- synchrones, avec l’affinité collégiale de ceux qui empilent ce que d’autres piétinent, les bras plein d’objets et d’ombres dont on ne sait que faire, toute une série de bassesses et d’intimités dévoyées me sont apparues. une substance adolescente faite de cris, d’appels, de grande précarité affective, d’hyper conscience, cette rage à livre ouvert, ces silences de l’habité(e), dépassait la maîtrise de soi et la grande simplicité, la force et le courage, qui les caractérisait.
avec les musiciens, c’est différent. Les mots sont rudes, rapides. le pragmatisme et les façons directes, humoristiques, règlent bien des problèmes. on s’attendrit, une tape dans le dos, mais mon synthé ou ma guitare m’attendent.
le concret, c’est mieux.
vas-y, tourne pas autour du pot
étranges creux et bosses, gouffres et bobos, vides et plénitudes, apnées et souffles, sécheresses et humidités, que ces deux astres opposés peuvent exalter ou retenir, quand on les fréquente.
béni des deux est celui ou celle qui qui joui de la narration et de ses rythmes à la lumière mordorée de sa solitude intérieur nuit, en devenir d’elle, en gémir de lui, à sonner le tocsin et les bassines de ses nerfs en fusion sèche avec le soleil couchant sur Sanary-sur-Mer et la pointe de l’aigle. ce qui se chante est musique et texte, dans les souvenirs épiés des mots de mains.
.
.
.
BLM « france textes » et musique
Comment m’était-elle parvenue, l’idée d’un nouvel Miroir de l’Astrologie, peut-être géomantique ? Il est vrai que nous décidâmes auparavant ce type de livre, nous ayant mis à écrire en duetto télépathique. Mais la coïncidence avec Claude et Max Jacob, sur lesquels je projette une kaléidoscopique chaleur vestale, mais fait ressentir plus fort la solitude.
Les Dioscures percutent leur ballon dans la cour, l’on se soule du silence et du théâtre sadien de l’enfance. Il faut lire, prendre un livre par la gorge et le faire chanter une pluie de dents noirs et fourmis. Franciiis, Franciiis Poonge… réveille toi, ça va repartir.
Des nuées de quadradénaires à la rétine bornée, vêtus de lambeaux de poussière asphyxiante, taraudaient dans le flan inutile, à la recherche du maxi-graton de Pandore. Et dans cette feria crépusculaire, le cierge mantique, placé derrière eux, projetait sur la voûte étoilée des nœuds et des pals.
il ne faut pas laisser un homme seul
je suis dans la saison d’automne
dans un hiver grave, violent
qu’on me pardonne
ces effusions
mais toujours, reviennent ces vilaines choses
ces vieux démons invités de force
qu’une parole, une absence ose
et c’est le monde qui s’écorce
implose passions
calmes, et dépose
sur le pavé
mon équilibre.
Je suis tombé.
Une journée, et c’est la fin de tout.
« comme si que »
le vent avait tourné
Qu’ais-je fais que je paye en retour?
Je ne veux pas savoir
Je ne veux pas conclure
Je ne veux personne
ni de ce
pâle lit de jour
Je mourrai dans cet état solide,
éperdu
et
pour
de
vrai.
non.
je ne me résous pas
non
je ne me soumets pas
non
je n’accepte pas
ou plutôt
si
j’accepte
oui
je me soumet
oui
je me résous
aux si
seule poésie
ainsi une fenêtre pas à pas se clôt
marcher sur le verre, les carreaux cassés
mettre les bras à la place des jambes
les jambes à son cou
les pieds aux oreilles
le coeur en dentelle
et les prisons du temps
qu’en dire?
l’ennui malin
la carte au sol
les fleuves rouges
voix qui s’efface
corps dépecé
muscles en faillite
estomac brun
tout se répète, frise l’absurde
calme et colère, insatiété
qui ne disent pas
la vérité
comme un parfum d’automne
un apprêt de tristesse
couvant les cœurs atrophiés
en ces corps idéaux
comme une vague de mort
qui brûle champs et forêts
et projette en ces rétines
un horizon calciné
comme un repli de soi
qui fouille et qui j’espère
trace au-delà, par delà
ces falaises de défiance
une idée de l’amour
comme un parfum d’automne
un apprêt de tristesse
couvant les cœurs malades
dans ces corps chimériques
comme une vague de mort
qui brûle champs et forêts
et fixe en ces rétines
un horizon sans vie
comme un repli de soi
qui fouille et qui espère
tracer juste au-delà
des falaises de défiance
une idée de l’amour
(ce poème merveilleux annule et remplace le précédent, qui est une grosse merde, vous l’aurez bien compris)
hélas, dans le lac, une lyre sous clé,
et vous fanerez,
veau marie marin,
nul doute
et aux heures écorchées,
l’ile aux pins satinés
se muera en souk,
hélas,
passe-moi le gin
(averse cliquetant
sur le capot)
Mourra
Mourra
Le Sang
Haine à l’Oeil
Haine à l’aine de ton haleine de baleine
Pays Maudit
Famille Pourrie et rance
aussi bien en Espagne qu’en Chine
…dévine
c’est des états d’$
dame
dessé tadâme
c’est le cactus faible
le faux peyotl inéfficace et pire
piiiiire piiiire toi va te pirer
comme-ci on m’a dit de toi ha ha ha
pourqui pourquoi
j’écris ça ????
pour un maiiiil ?
pour un chat ??
un chat souriant pestiféré
tout comme moi ??
comme moi ce soir ??
bla bla et bla
macabre
macabre avenir
le futur est foutu
il est régressif l’instant
l’instant
l’instant est de très mauvais goût
dégueulasse comme une soupe de m
ma
ma
maman
jamais vu comme ça mon phénotype
le monde est drôle
finalement
la nuque raide
les nerfs les nerfs font très mal
je sais où je vais et ne sais pas ce qui va se passer
ou j’espère sortir d’ici
simplement ça
je ne demande plus
pas du site, je suis bien en parasite
mais du paaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaayyyyyyyyyyyyyyyyyyyssssssssssssssssssssssssssss
tout ça ce sont mes cacophonies extatiques de ce soir, anonymes parce que je sais que je peux avoir honte (mais je crois que je vais signer je suis très responsable) je gueule comme un ivrogne, ce que je n’ai jamais fait en poésie depuis 1992 et je vous pose simplement le texte comme un questionnement de toutes nos amitiés croisées. D’expliquer le sens de ces hurlements en sourdine serait assez compromettant pour moi parce que justement ici la fureur poétique relève du manque de maîtrise de moi. Vous direz que ça manque au respect du lecteur et de mon oeuvre même, vous aurez peut-être raison, mais ça m’est venu, comme l’accident d’une crise, comme un gros problème, et je le pose à la lecture ici pour amour de la fraternité et pour conjurer justement la terreur présente, qui est fratricide, celle de la famille pathologique qui vient instituer un faux lien social, une radicale décomposition de la solidarité, et malgré que cet épisode ne concerne pas la France pour ce qui est de ce soir, ça parle aussi d’un délitement de l’image propre et de celle d’autrui qui existe aussi en France. Merci et mille excuses.
M.M.
Cela chaloupe forçant de sa présence l’implication du vent dans les mélèzes, victime du profit, comme un stalker parmi la futaie.
Comme le menhir adossé au ciel qui lorgne de son trou cette modernité implacable, anesthésiée par son oubli instantané.
Un instantané de la méga tournante à ces masques vides que l’on cache derrière les tombes d’un multi-clonage pathologique.
Logique de l’amibe, mais au miroir des bois, personne n’est autre que personne ; la biodiversité des rôles dépend du protocole du temps, mon ami dans tous les sens, à l’instar de l’essence due au zéphyr.
Se fuir en fracassant son cortex pré-frontal contre les rocs incrédules hors terriblement ancrés à la réalité du caillou, ce voyou volubile. N’être qu’une ombre que décide ce soleil xénophobe de l’ego où de ceux qui souhaitent le sculpter par familiarité automatique.
Automatique du cloud, cependant les nuées sont changeantes au chat de l’amygdale bondissant à chaque mouvement sur fausse note.
Note qu’ainsi à la fin de cette sentence tu ne sauras pas qui est en train d’écouter ses notes inconscientes.
Inconsciente jusqu’à l’illumination du harcèlement des raisons trop sûres d’être elles mêmes mais fruit ou cocon de l’inconscient.
ose ici tu décolles
le plus senteur du diable
fait maison impeccable
par dessous je vis et tente
l’essai astigmate, les lignes blanches
floues et maussades, comme un kamikaze qui doute
mais s’il fait froid
l’esprit du computer a quelque-chose pour toi.
Silex et peaux tannées
boucle de ceinture
leur son s’échappe
kling
début d’une paresse orageuse
et je te prend tandis qu’il rend.
Le computer.
Il rend
Ce qu’on lui a commandé
et moi j’te prend, la tête dans le mur
et je t’aime comme on aime
et même
ce que j’ai composé avant.
si tu veux j’énumère tous les mots compliqués qui font un poème technique
glix (idée géniale)
glanmustte (recherche de mots anciens)
vistupipédal (se dit d’un orage cyclique)
cosquetoute (grosseur de la tête, enfin, grosseur subite)
kolomoteinté (lapsus de clavier entre 7 et 8)
fronquongzisse (plissement d’yeux avant que la webcame …)
roskomanque (voiture sautant un pont)
infragramoute (l’ancien bitume sous le nouveau)
vraissemblable (fausse raison)
alamaintifère (brume sur une forêt canadienne)
cronetopoumkèsse (libération des fruits) (se dit souvent après la baignade)
grenadaire (affolement d’un feu du frein)
glozeglozemamie (la famille numérique)
indussocéphalée (définition du bruit avant 1412)
modulfrique (étagères en terre cuite)
escadrinophile (se dit d’un amoureux des formations, toutes les formations)
tapis dans l’ombre, on ne voit pas la moquette rouge se dérouler
au delà des mers tendues de gex
sur un trône payé en 15 fois
une vioque en bas-âme tousse
et ça fuse grave sous ses tifs
et alors ?
et bien cette gale bigle a faim
et cale ses tocs sur le gril
et dans la double-gare où
les trains ne s’arrêtent plus
l’aède est en joie
et maman t’aime
Ce soir
Les arbres aboient
Encore une fois
A force de les agenouiller
Les étoiles s’éteignent
Les doigts s’étreignent
A force de les trembler
Les nuages trébuchent
L’enfant ne sait plus
Ce soir
Brûle
D’une flamme frêle
Au rythme fortuit
Embrase-moi
lundi, dans la douma
c’est le jour des lois
moulues
et j’ai amassé
quelques dinars
avariés
que j’ai jeté
dans le lagon
aux dettes
si l’encre ne tombe pas côté dragon c’est que tu as mis trop d’eau
le peintre aveugle reste peintre
L’astéroïde s’enrobait d’une sorte de peluche de blé et les hommes savaient
un jour on voulut faire danser le mesquin le plus mesquin
et la femelle plus mesquine
quoique je suis assez crevé et je vais avoir du boulot pour sortir quelque chose et prendre des cafés
c’est une performance d’écrire si mal
mais non tu écris très bien
je suis ton premier fan !
si mais ça c’est la grâce des dieux et j’u suis pour rien
fo qd même être là au bon moment
phrase du Télémaque ??
ouvrage de Fénélon, un dezs amantss de Madame Guyon
una primera luna, una primera luna, una primera luna,
una primera luna
una primera luna
una primera luna
ahh
ahhh
ahhhh
J’ai perdu mon chapeau,
J’ai pas perdu la tête,
On me mors deux fois et je suis dans l’enjeu
L’ange bleu qui te voit des soirées entre amour et passion,
Rêve passé et futur en action
Je te perds situ restes,
J’ai mon amour, t’as foiré, mais je comprends ton jeu
Tu t’es rendu pour moi, puis je crois ta victime et te juge sans passé
Je suis sans passé
Sa force s’accroit tout le temps en ma présence et selon toi
il a trouvé une porte sans ses yeux, et je suis l’ile de la nation..
sache plier les idoles
amateur de gag en rut
fou fonçant dans les jets mêlés
soude de porc
garni de vie
allez allez
circulez
Je fais ma traversée
Péniblement
Dans la sécheresse
Dans mes broussailles
Nourrir et délasser
Le fleuve du désastre
La splendeur du remords
Meurtrier
Ma plaie
La prairie de nos peaux
Epaves fauves
Carcasses marmonnées
Gorges ouvertes
Dans la forêt sacrée
S’élève un feu automnal
Engrenage de verdure
En chute instantanée
Face au sol
Mains dans la terre meuble
Dos aveuglé d’une clarté abrupte
Bouche à peine offerte à la brume
Gencives fraîchement lavées à l’étang
par delà les cimes hurlantes de la colère laquée
un aède à la cadene méditait son jus brun
sa stature ossifiée projetait une ligne d’église
renfermant en sa crypte des mesures de venin
et de vifs rasoirs minaudants
RIEN DE PLUS QU’UNE TALOCHE AIMANTE
.
.
Quelques miettes de tabac à fumer, Devant l’Octobre fraîchissant mon visage…
Je suis restée là un moment sans rien faire, Juste à penser, à sonder mes états d’âme…
L’envie de pleurer m’a prise plusieurs fois, Mais je n’ai pas goûté au sel de mes yeux…
Comme un blocage incompréhensible fait de plein et de vide ; La douleur, la colère, l’absence… mon enfer.
L’heure de la re-mort est proche, je le sais, D’autant que nécessaire, synonyme de libération…
Alors pourquoi ne puis-je plus aider mes larmes ? Pourquoi ne puis-je même pas crier ce qui me fait si mal ?
Toutes ces griffures sur le papier ne sont pas faites d’encre : À nues et pourtant invisibles, comme ce petit corps de femme perdu dans la foule…
Qui recherche la bienveillance d’un regard, la chaleur d’une parole réconfortante, Le sentiment d’appartenance… Et le ciel, toujours !
Et bien qu’apaisant de son Éternité, ce qui me redonnerait le sourire, Présentement, ce ne serait rien de plus qu’une taloche aimante…
hum, croisé cette meute de pochards
imbibés de tafia et d’ortie
tramer un débat univoque ?
la foire outrée aux questions viriles ?
Non, nul – je butine mon gypse,
kaolin et autres iodates
une méduse de web, naïve et maso
givrait en huit jolies locations
et refoulait hors du flan boisé
quatre bâtons très bavards
qui formaient la base assignée
d’une terre cuite mordorée et digeste
toutous cosmiques d’un tyran supérieur
juchés en haut d’une penthouse
où personne ne va jamais
livrés aux quatre vents, tous prêts à sauter
leurs maître a fait d’eux des sous-merdes de pierre
à peine réchauffés d’un jauneorangé quand tombe le soir
puis la nuit
puis rien
Les sensations contravilaines
au beau renfort des Ô gravés
haut ce que les quintes au contour fauve
la bassesse a tord d’enrôler
les jantes aux reins d’acier cuivré
préparés à zobs et rondes
années pour mourir, le coeur et pour tuer
modèle politique en réserve
agir juste ace raisons écailles
lézarder tant sifflé bataille
encore trente ans
comme on les pousse
aux autres de se
dépêcher
le souffle d’or s’insinue partout
le corps sait
au delà du corset
de la mode des marioles
des chuchotements chiches
de ceux qu’il faut suivre
du bien et du mot…
et Venus s’ébroue ; elle sort de la boue
la terre du ventre noir des plantes
le sang de l’âme du vent siffle
l’air calme clame son triomphe
discret ;
éléphant de rêve pur
conscience éternelle de l’éphémère
la dent acide qui dissout ;
Adam
le premier géant
l’Initié aux dix mille corps
fils du dieu Sans Nom
les mains en coupe pour recueillir
les larme du crocodile,
Les jantes aux reins d’acier cuivré
préparés zombies torves et rondes
arrimés corps orange et gris
flancs du bateau cordée coupante
climat arctique
bandes blanche et bleu et jaune épris!
années tout coeur à tout va
bien né pour tuer
modèle politique en réserve
agir juste, ah cette peste fauve, raisons écailles
soeur culturelle
lézarder tant sifflé bataille
encore trente ans pour se nourrir
comme on les pousse
la mousse la mousse!
comme on les sort du ventre gris
les temps sont lourds
aux autres de
se dépêcher
vipère coupante
picard vibrant
émir aimant
empire celtique
processions rythmées
langue hérétique
Les sensations contravilaines
au beau renfort des Ô gravés
haut ce que les quintes au contour fauve
basse du texte à portée de clic
etc, éthique
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
;
.
.
.
.
.
.
.
.
BLM « france textes »
dans la veine abstraite
musique secrète
liberté d’entre les murs
malade et démise
et nous et MI et MU
sick et sécrète
la manse des miss
insaisissable!
Lune grosse et striée
Le gigantesque dehors
Et la route vivante
Où je pose mon pied
Viande de moi
Et les nuages mal peignés
Ombres solides
A mon cou cassé
Comble de l’obstacle
Errance à poil
Dans les allées velues
Sans lucarne ni ombre portée
Sans fascination ni sagesse
Rêve de rien
Et chavire
Hors de terre
Caresser l’idée
Des abois tournoyés
En entraves dévergondées
Paumée au milieu d’elle
Dégonde
Et saute
Casse la croûte
De glace et lac profond
Sinuosité trouble
A pic elle coule
Ne viens pas
cours
cours
cours après le vide
qui te perd et te mine
en libre d’accès à l’air
libre vole, vole, vole
vole après le plomb
celui qui chauffe et réduit
sur tes tempes en pulsion
jouis, jouis
jouis
jouis de force mobile
et apprend à défaire
les angles du chemin
gomme, gomme
gomme homme et démine
les pointes du crayon
muet des plaines numériques
blanche, blanche,
blanche est la couleur
du secret des régions
où je n’irai pas
ni en Inde, ni aux Acores, ni en Amérique, ni au Salvador, ni à Dakar, ni en Nouvelle Calédonie
seule butte à contraindre :
la victoire de demain :
celle d’une grave excroissance de cœur
mais non je ne pique, pique
pique pas ton heure
j’ai toujours comme on dit
dérouté la complainte
poème enseveli
la hache.
La solitude, ça se travaille
ça se prépare,
c’est pas une décision qui se prend à la légère
on s’y met à plusieurs
L’esprit de sacrifice n’est pas un vain mot
c’est celui qui fait de gens effacés des ténors
et d’une grandeur quelque tragédie
Au fin fond de la toison chlorotique nichent les pandoravirus qui espèrent bien mixer le contenant avec le contenu en une espèce de coït sans acte car parasiter certains trésors ne nécessite pas de va-et-vient nonobstant le sempiternel rire qui ne se sait pas- On est un jeu- les yeux des verges n’ont pas de cil pour signaler leur embarra écarlate lorsque éclatent ces astrocytes hyperpolarisés en cette fente synaptique d’où la genèse est tirée à la tombola à l’instar des contacts que la vie pète plus haut que nos cœurs- On est un jeu- Sur la tête de la chatte tigrée, admirer un pointillisme zébré, invisible à celle qui le porte comme à ceux qu’elle chasse, en autant de quintessences carnassières constituant la superbe d’un cache-cache, esclave charmant, claquant ses coucous sur le fondement divin, ce boute-en-train sans ride sauf en ces parties récréatives générant quelques récompenses hormonales ou nerveuses aux serres du bon temps alité- On est un jeu- En fin de compte, il faut ainsi disparaître à l’entre cuisse glabre, glane glamour des gynoïdes, des androïdes dont les silhouettes émanent d’un dolmen domotique, véritable amen d’une féerie digitale peut-être partagée, constamment connectée à l’amnésie pacificatrice de la contrée masturbatoire des réseaux sociaux hautement badins, gravement irresponsables, sûrement innocents, puisque pratiquement inconsistant, c’est là que le con fleurit à l’aide d’une gerbe de bits, amusement bien nommé, amusement auréolé de creux abandonniques revêtant les costumes et les masques jolis joueurs de dés civilisateurs à la recherche de sympathiques spéculateurs de sagas sauvages- On est un jeu-
La règle du je sur le pelage faune de l’horreur est sans motif apparent moucheté d’atome fendue de scintillement d’une raison inaccessible, mystère gravé au grand trou noir de balle dans la sciure de tête interstellaire autant qu’au mur électrique des rendez vous pour la manu-fess lamentation en speed dating a l’ère de l’infographisme du tentra encyclopédistement peu clairvoyou; ces lettres ont l’épaisseur des tables rase de l’imprimatur en campagne de couleur dans la cahute du plomb; a terme, les bas reliefs en fin de chaîne, sortent rutilantes comme des autos, des ethiquéquettes de marque indifférentes pour les case pieds en batterie mars-turbatoire non efficiente; d’autres lettres s’affichent comme un outrage sur les reliefs des rapports de forces; leurs caractères et une lèvre sèche qui finie par pelée l’abécédaire en fin de croûte; cuit ; et d’autres encore frappent autant qu’elles résonnent sur la surface du cri que pousse la démesure du désir d’être; celles la sont les belles lettres; de l’exister elles réfléchissent les jeux de la lumière et forme le citron de l’unique existant, l’unique tableau de la pensée poreuse, et carrément mité par ce dont elles parlent; lettre sensible exige cependant de croire que de l’esprit nait du vivant; elles forgent la clef de chaque instant, cassent la norme, percent un décors la ou les signes s’encombrent mutuellement, percent une perspective de sexe brut dans l’angle obtus et fermé du temps; car c’est déraciné qu’elles trasnvaluent le joui de la phase morte de la lune a l’an typhon de grâce jouant très lentement son horreur dans le défilé du détail absolu; les astres sont des pignons dont l’image reste encore a faire, quand le grand gond aura fini de tinter, et que le sérieux retournera le fétu d’optique a son terme initiale, de l’impact au sol naîtront des hommes qui éprouverons que le contenu de leur poumons , de leurs intestins c’est leur vie éternelle sous l’apparence d’un peu de merde; la faux en coupant l’herbe sous le pieds des garnisons, frappe et retourne l’esprit mainte fois sur lui-même, en rotation voler au jazz, évanouissement qui n’en fini jamais de se combler des rêves qu’il produit, l’esprit se révèle double caillot et sang immaculé, nourrit nourrissant de terre sa propre corruption consommée, il ne peut pas voir directement l’immaculé, qui pourtant est beau et scintillant comme un vitrail tranché dans ta vie, quand la lecture offre toute sa vue de coupe qui techniquement, harmoniquement tient toute seule debout comme une voie d’outre tombe préparant sa venue dans un festin d’entraille; viscères reconnue translucide a l’oeil dont il convient de comprendre que pour elle tout n’est que commotion ou douleur, court-bouillon; alors que le réel est bien plus vaste qu’entrevue dans l’oeil de cette division; l’autre d’un écrit qui en fournit la preuve fait l’effet d’une intelligence de l’éternité; l’auteur est un enchantée des sirènes imaginaire qu’il produit comme venant a sa rencontre, pour l’habiller de leur présence l’entraille du verbe qui les annonce, et parfois lui annonce qu’il touche au but sacré; et il te fait remarquer, c’est la son originalité, que les lettres qui les relie tous les un aux autres, non seulement, ils ne les ont pas inventé, mais aussi parfois, elles permettent de se rendre compte qu’aucun d’entre eux ne les a créer, et que le lien le plus vivant, est celui de lettres vraie qu’il cherchent dans l’écrit a rencontrer, vivante dans l’esprit; alors qu’il n’y a pas si longtemps, il ne pouvait comprendre comment du canal de l’encre nue puisse naître des êtres vivants, et des sirènes recouvertes d’algues, et de gelée de bain couleur des neiges éternelles ou je me dirigeais fuyant les flammes.
Le mal pensé de toi est la matière de la règle du jeu ou il s’agit de renverser le coeur des émotions..
Je te le dis noir sur noir
Laisse tomber les mots et la couleur de peau
Cheyenne aux yeux bridés
Dreadlocks à blanc, noir albinos
Profession métis, à prendre ou à laisser.
Serais-je en retard au rendez-vous de l’être? N’y a t-il pas d’heure exacte, si parfaite en soi ou le temps paraît la poigne et la queue de dieu lorsqu’il passe la main par la bouche, dans l’herbe immense comme en des cheveux plein de pou triste et aride aussi malléable que du vide et du temps.
Maître des nécropoles
patron des embaumeurs
nocher des enfers
triade lunaire
dieu carrefour
Le lampadaire au-dessus de la ligne d’arbres se prend la fièvre héliotrope, sur les onze heures, dans le bleu-gris atmosphérique et ondulatoire; il ne perçoit plus les chiens qui viennent lui pisser contre. Les cloches de l’église, pas loin, le rappellent à l’ordre
viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens viens
Réduit comme une âme sur un jeu vidéo.
celui qui joue est une ombre derrière son JOY stic
moi me cambre et me distord
pinn pooonnn
pinn pooonnn
pinn pooonnn
pinn pooonnn
mon cheval blanc
est blanc
est blanc
mon blanc cheval
aval avale
pour lili frikh :
.
.
.
tes bleus, tes mistrals,
le vent dans tes cheveux bouclés,
ta porte même (je gratte),
sonne et monte et, copie
colle l’un de tes rose,
un de tes bleu, ciel couché sans partage
règne sur le blanc des yeux
session finale, mot couchés sur les pierres
sur les façades de montpellier
sur un monde de pastels gagnants
Fragment de toi brieuc je crois
« Á la mer… »
Tu dis Jean « Elle prononce, tout »…
Et c’est la voix.
Le besoin de la voix.
Le besoin d’avaler et de recracher la langue dans la forêt.
De prendre et de reprendre un autre souffle.
Tout le temps un autre souffle à l’aveugle, à l’aveu, à l’avant…
« Elle prononce, tout ».
Entre les mots aussi. Entre les notes.
Elle ne tient pas sur le support.
Elle ne peut pas.
Comment elle pourrait tenir là, quelque part,
un silence qui n’a pas de lieu, qui n’habite pas,
qui arrive au delà. Comment elle pourrait faire ça…
Morte elle pourrait…
Oui morte elle fera ça…
Elle restera sur le support…
Avant elle prononce…
Elle essaye…
Elle y va…
Elle se jette… à la mer…
Elle suit le mouvement d’extraction de l’écriture par elle même…
Elle puise à la source du texte de quoi respirer ailleurs,
encore…
« Purée je vais me faire quatre heures sans rien bouffer, purée j’en reviens pas y zont même pas proposé un sandwitch alors quille avait plein de pain, même pas proposé la douche, enfin c’est du délire, mais c’est bien, j’ai pas marché dans leur jeu de mesquins et me suis régalée des particules de l’air. Je vois une masse de maisons/châteaux vides; j’ai envie de fumer queue si on me le propose, enfin. Tournus. Une faune quille sent le Palmolive et quille téléphone. Mon voisin de droite a l’air d’un psychotique heureux, avec un regard on s’est dit bonjour. Mes amis étaient des réactionnaires contre l’ordre établi, robotisés d’auto discipline, ils voyaient en moi la preuve queue l’androïde existe, enfants perturbés de télés. Irène m’a donné un sweat rayé, précisant queue ni lui ni elle ne pouvaient le porter, marque étrange d’estime ; ferais-je l’effet d’une poupée? Les poupées n’ont pas faim. J’ai gardé ce présent par amour du geste, non pour sa raison, je l’ai su tout de suite. J’en ferai une robe, je me dis. Bon, ça fait presque une heure queue je suis dans le TER, Macon ouais… Les gens forment des couples afin de toucher Androgynasilum. Mais ils n’y entrent pas, réacs contre l’ordre établi, ils deviennent le désordre établi. A peine savent-ils une chose qu’ils souffrent de solitude, et lancent des sifflements d’oreille aux absents quille ont tort. »
« l’enfant ». 2006
et elle me prend le bras et soudain elle dit
avec un ton doux amer qu’il faut se laisser porter elle dit
qu’une ombre sur mon front brulant aura toujours le temps de partir elle dit
que cette ombre est toujours là
sans attendre nous descendrons le fleuve elle dit
nous irons juqu’à la mer
et nos yeux seront maquillage
nos regards se perdront sur les choses
et notre passé sera effacé
et plus rien ne sera comme avant
il était une fois cette fille qui me suit
mais elle ne peut pas me suivre
elle tire sur ma manche pour m’entraîner avec elle, car
pour monter là-haut, elle ne peut pas suivre
mais pour aller jusqu’à la mer elle peut
elle peut se laisser porter elle dit
combien même nous ne savons pas où nous laisser aller elle dit
et moi je voudrai construire un nid je lui dis à cette fille aux longs cheveux bruns, et aux yeux bistres et au regard triste, plus triste que le mien, et c’est pour ça que je l’aimais bien cette fille je dis.
.
.
.
elle me touche,
elle me descend je sens
me perd dans le parc aux oiseaux, éternels et renouvelés comme les écailles volant d’un seul et même ciel de traîne, qui parfois se pose sur nous, et nous ne voyons plus rien.
.
Aube brumeuse, machine à étoile
force en réseau, ou phénomènes espacés
passerelles des caveaux, machine à fumée
.
Au delà des coeurs,
.
qu’en sais-je opérateur
.
.
d’une île dans la ville.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
;
.
.
.
Tu m’as trouvée
Et l’histoire aussitôt s’achève
Il n’y a jamais rien eu
J’aurai toujours devant les yeux
Cette absence
Ce blanc
Qu’aucun oiseau ne strie
Qu’aucun crayon ne raie
Qu’aucun sillon ne creuse
Tu me perles
Petit ventre
Blanc et dur
Et lisse et doux
Et chaud et pur
Creuser l’absence
Disperser ses pas
Etaler la mer
Dans les bras de la nuit
Fendre le cœur
Comme on rompt le pain
La peau du ciel
il y a la piscine
et l’alarme
à réveiller les chevaux
d’une écurie fantôme
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Elle était belle debout.
quand je l’ai vu j’ai bu. et
dans mes rêves j’ai su.
tout ça trois fois
elle était belle dessous.
quand je l’ai cru j’ai
su, et sur ses lèvres
j’ai lu.
Elle était celle du cru, quand j’ai
je t’aime dessus.
Même sans ailes
j’ai
Elle était celle de
nous
qui était terre et tout
Mystère féminin dans la
fenêtre.
quand elle m’a cru j’ai lu
Mes anciens textes
prémonitoires.
Et devant moi
maintenant, il y
a une histoire vierge
rien n’est écrit.
J’y vais trois fois
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Dans quel camp se trouve la braise de vos arcanes médiatiques ?
Le barreau a maudit l’échelle faite de salive.
Cercle que concentre la pierre.
Centre que l’onde répète.
Et vous n’épargnerez pas le coin où se révèlent les chiens de Tindalos.
A la cave de billets à température constante,
deux chevaux piaffent,
en crissant leurs sabots sur ces latex nursant la taxe des sexes
qui se mangent la queue par les deux bouts.
Pierre bleue.
Elance le vent.
Danse flamme.
L’oeil.
Virgule d’ivoire sur ta cornée à la lave étoilée.
Ce pourquoi nous sommes là
et ce pourquoi nous sommes las.
Des racines à la coiffe de bourreau préparent un bondage aux épines de l’aube.
Et cette pierre martyre qui philosophe en vain,
de vos demains assourdissants.
Double d’or.
L’examen effrayant et sa cicatrice brûlante,
garantissent une prescience des plus folles.
Je monde un instant.
Juste histoire de respirer.
Je me fibule à l’amour scientifique
et aux dieux expérimentaux.
Parfois des lunettes antiques visent des fusées,
ça,
C’est juste histoire de tuer le temps.
Pourquoi les crocs de la lyre couvent toujours l’oeuf d’argent ?
Note.
Le gouffre insondable a parlé.
Mot est la proie d’Anat, sans mot dit.
Mais comment s’étendre jusqu’à l’horizon ?
Déconnexion clanique.
Les clés en essaim.
Cela sème tout le temps.
ELLE.
Lui s’érige sur son pic,
déterminé dans cette tempête de serrures.
Ceux là sèment tout le temps, en tout espace.
L’échiquier s’est remis en marche vers la voie lactée.
Je crois que cela va se passer.
Si, ici et maintenant sont d’accord pour que se perce le voir. Perceval après son bain de sang a la labouré son champ avec ses ongles.
La coquille s’offre au berceau.
Les nuages écument la voûte électrique.
Au système nerveux se cache la merveille d’une trame dont l’invisibilité crée la matière.
Poussières de marches.
Globule astral.
Un filet pour seule parure,
aller, entre deux chaises, rejoindre l’esplumoir.
Des piliers de braises embrassent l’aurore.
Câlin cosmique.
Affleur du temps qui effleure et qui effeuille les pétales charnels réfléchis par la fulgurance de la langue.
Panacée provinciale.
Trois doigts civilisent, cinglants, la fumée du serpent.
En revanche,
sûrement pas au gué,
grâce à sa pierre.
L’aile du sourcil s’aligne parfois au rythme de la langue incarnée.
C’est afin de mieux ressentir mon bébé !
Cendres arc-en-ciel.
Loin de l’air.
Loin de ce que libère la capture corticale.
Ma grenade s’ébroue en étincelles fluides,
sous l’effet de la baie du lierre,
sans oublier que chaque lettre a son temps.
Dans l’oubli des divergences de l’encore et toujours trois.
Coudre et souder cette sentence à la salve des météorites.
On pourra compter sur le cou coupant des cygnes
afin de ciseler les silhouettes des comètes
au lac du crâne sauvé des âges et si sauvage…
De la crinière aux sabots,
l’horizon hennit à l’appel du soleil.
La roue est arrivée.
Contraction de l’étalon aux aiguilles mythomanes,
car cette cadence et ses degrés,
sont bel et bien virtuels.
Encolure ternaire.
Allaiter les limites.
La mamelle éclate ses propres frontières.
Dans quel camp es-tu ?
Quel camp t-a ?
Trois corbeaux sur un barreau,
devant des boutons d’or,
après des pierres en pleine orgie,
inondent le causse aux pulsations oniriques.
Les êtres de l’air,
en nuit,
en temps,
enfants des toujours,
clapotissent la musique de la mère.
Une aura les tiens en laisse de devenir.
Songe de ce grand signe qui pousse à la chasse.
La corde devient flèche au futur de la ligne segmentée à l’infini.
Tiens !
Trois ici !
La vitesse lourde et dense,
prédatrice d’orage,
prédicatrice des âges sans lieu.
La vitesse est une phrase lancée par la vulve qui se vulve
à la verge qui se verge.
Un jour, c’est fait.
En ovulation nocturne,
7 narvals dévalent les vues des résurgents.
Leurs fluides brodent des camps à expansion perpétuelle.
La poésie à dents de sabre crochète les tours d’acier.
Et cela s’aime,
ceux là sèment tous le temps
la graine de la Déesse qui sommeille dans la machine.
paris, identité forte, pesante, épaisse, m’empêche d’avancer
le passé m’étouffe
je vois la province dans les îlots
berlin c’est le contraire de l’identité
c’est le camping, c’est les tentes de tous les pays
c’est là où tu n’es rien
c’est là où tu ne veux pas être toi
c’est la où les souvenirs ne comptent pas
c’est là où les souvenirs ne sont pas les tiens
toute l’europe vient là pour oublier son passé, pour ne pas choisir
pour ne pas décider
pour ne pas prendre le parti des colères en politique
pour n’être responsable de rien
ni de soi, ni de sa vague
ni de ses images
ni de sa foi éthérée et javelisée
nous nous confondons dans un oeil du cyclone sentimental où le temps passe
il passe
il passe
et il repasse encore
et rien n’a changé
Et nous sommes toujours en veille
en ville
sans l’ombre d’un danger
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
TOSH tu, vis un combat que tu ne connais pas /
Livré en bas de chez toi : la bataille, et tes jouets préférés.
BASH tu, descends, un à un tes personnages, que tu ne connais pas /
Livrés sur un fil en magie noire et gisants débordés / cordes ajourées tressées
MECHES tu, va t’emporter Gisèle, ou Michèle, songes d’une nuit, blessés
Livres, contes spectaculaires, que tu ne peux plus saisir, tu écris sur ta peau
CACHE tu, masque et visions faciles, emportés sous un bras, une
baguette non magique, béret benêt colère… mission qui marche à piles
SACHE tu, lassé de tant de vice, le cul collé au sky, bien dans ma scène je glisse
comme une canaille des beaux quartiers, les tiens les miens les siens
LÂCHE tu, moque le temps fécond, un bout de peau formé, donné dans un poème
à celle qu’un jour je tresse, tout au long de l’année
BECHE tu, bosses, tu rempiles, les derniers courts métrages
graphiques sur ondes courtes, répliques au format long
Les dernières fréquences libres : tes poèmes, fronts sonores, luttes orales, abyssales.
étonné ?
Non
un jour vaut une vie.
Colères multicolores
cryptées dans un facebook
pour la gloire « a massé »
pour faire tomber la fièvre
pour la noire j’écoute
le bruit du blanc cassé
qui coule sur nos lèvres
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
Mon cœur
Un coquelicot
Plonge le seau dans le puits
Dans le sang de la nuit
Petit gibier pris
Dans la réalité nue
Fuir la traque
Et grimper contre toi
Fatigue fossile
Aridité
D’un autre souffle
Sur mon front
Les bonnes nouvelles accompagnent
les visiteurs avisés
qui découvrent et puis cueillent,
la fleur d’une entreprise
Nul besoin de chercher plus profond la fraîcheur promise
La terre suffit bien, plonger ses mains dedans, c’est celle sous nos pieds
Cette faveur est de mise
complicité tonique
Une saveur de printemps
Merveille ensevelie
bien au delà des mers,
emportera nos noms.
futurs en pente douce,
nos espoirs mesurés
exhument un grand trésor
le soleil prolongé
qui est né dans nos cœurs
à force de rêver
(playing again)
je glisse…………….vers le visage flou……..cherche la netteté……….et la trouve
dans ce reflet…….de ton œil…………………..dans ce cercle……………de métal
la clé…………………..dans la serrure…………ouvre la porte……………..de bois
de mes rêves……..sans fin……………………..chaque nuit………………..dans la fraîcheur du réveil
Brut
Le grand S
Se faire un trou dans le monde
Un jardin
Où poser son creux
Un paysage
Où enfoncer son poing
Un nœud
Où loger son nom
Mais l’absolu de ta nuque
Enchaîne mon battant
A ton dormant
Petit pouce
Tu sais
Et toi
Tour de crâne
Fièvre
Et rivage
Ivre du lac
Beauté douce
Et rincée de rouge
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
paris matin des rues
dégrisé mouillé
encre balance la mue
vent nouvelle donne
loup loue sa peau de pêche
sous gris soleil mouillé
sur les trottoirs, pressé
que l’on vient de laver
Car il est passé
l’homme évanescent
au regard rouillé
coeur de printemps
hors saison d’automne
un mars au fond du doute
comme un parfum d’octobre
dans les rayons, la coupe
des calendriers du coeur
tu allonges et écoutes
tes pas sur la chaussée
paris matin des nues
de celles qui ont des vues, tout; sur l’angle d’un cou, et derrière une oreille
j’les voyais du café
caresser leur homme, avant de traverser
dynamique sans gêne, après cette nuit passée.
et moi ? :
paris matin des rues
tonnerre ensommeillé
bien, qu’un avion s’envole
sur mon
gris soleil mouillé
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
quoi d’autre?
les prises d’Hollywood
les rumeurs de printemps
et les canons d’octobre
sur les gris jaune soleil
trottoirs hôtel de ville
passer derrière les jar
dédains de notre dame
la notre
pas la votre
entendons nous bien
la gouaille d’un flic appliqué
sur le chemin à prendre
le bus 24, ou le 68
pour aller gare de Lyon
et je marche et enregistre
des caricatures
des idiomes sauvages
dans le vent démon
le micro saturé
des piaillements des touristes
de ma ville oubliée.
Paris dans un éclair de printemps en plein mois d’octobre et puis quoi
et comment l’habiter?
cette pute soumise
cette ville sans soucis
de ceux qui sont des mois
aux acores, limites
antipodes assez douces
pour oublier le gris
et toutes ces jeunes pousses.
cette lutte sous les plis
de la montagne de fric
cette bute sous les li
autant dire ceux-là
oh oui mon beau loulou
tu as qu’à rester lô
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
.
blm « France textes » paris oct 2014
La mer, c’est la responsabilité
être face à la mer, c’est être face à ses
La France est puissante pour ça, comme l’Espagne, l’Angleterre, le Portugal, l’Afrique de l’ouest; face à l’atlantique, nous sommes en charge d’une plus grande inconnue, donc d’une plus grande philosophie.
Elle n’est pas plus exacte.
elle est juste : plus vaste ; avec un rendement plus étendu.
L’océan c’est l’immensité
La responsabilité.
.
.
.
.
.
blm
sur la côte sauvage, avec le p’tit quinquin, par les chapelles les plages, les forêts, les déserts sans humains, de villes côtières en gymnastiques poubelles, de coins sombres sous les feuilles explorés sans relâche, paysages oubliés traversés en voiture, rondes haletantes sourcils froncés jusqu’en cinquième. Tout est bon pour oublier le goût amère du web arlequin, des clowns tristes qui siègent en couleur (et coulent un encre creux). Moi aussi, je suis encore là-bas, obsédé du scrolling, bombé de la poitrine, envieux des largesses du coeur, des largesses en un clic, oh si vraies, si vraies, mais oui. Monstruosités. Hyper ventilation. Ici, le temps est plat, doux et serein. Les ombres sont ombres. La lumière est lumière. La beauté ne se discute pas. Ne se trompe pas.
.
.
.
.
.
blm
Un jour je suis sorti
de mon corps adouci
pour voir si la terre avait un sens
et je suis revenu
.
.
.
.
.
blm
Un jour je suis sorti
de mon corps adouci
pour voir si la terre avait un sens
et je suis revenu
enfant, je tolère
la vente au ciel, au près d’un écart
dehors, il pleut des cœurs
adulte, je gronde
et défait la trempe lunaire
la lumière blanche, de jour, meilleure
vieux, je suis un chien dévisagé
.
.
.
.
.
blm
à Alessandra & Antoine Wauters
.
.
.
QU’ARRIVE L’AUTRE HOMME
Même ses rêves
plus éblouissants que les miens nous séparent
nous rapprochent
de l’instant indésirable
nous reprochent
tous les cauchemars cachés
masqués
Pourrions-nous avouer au monde
vers quel pan d’univers nous enfuir
pour égarer enfin la cruauté de l’homme ?
Il suffirait peut-être
qu’arrive l’autre homme
le vrai
celui qui n’aura jamais faim ni soif
ce corps blessé par myriades de pardons
issus de tout ce qui bouge
L’heure se rapproche
récolte ses secondes
et se tait indéfiniment
…découvre de nouveaux poètes. une autre dimension. et des similitudes.
je croyais la profession bouchée, bouchée et tordue, rincée
et puis, la joie, la profondeur. Oh ça fait quelques clics, quelques likes. Pourtant la goutte d’humeur de la première presse, ou celle du dernier labeur, le concentré maximum, l’ultimate grid, avec les bons ingrédients, … est palpable. Parfois elle est incompréhensible, tant la vérité, ou la fixation si complète du réel en quelques phrases, empêche de saisir l’ensemble, de se concentrer, d’entendre, et il faut revenir plusieurs fois. Ou alors, ce n’est ni le bon moment, ni la bonne mentalité, car nous sommes dans notre flux hystéro digital, incapables de sentir autre chose, et la vie est morte. Cette goutte… elle devrait emmener tout le monde…
Mais ça, ce n’est pas grave
spectateur d’un banquet majeur
chez moi ces lyres, rapides du fleuve
les ombres à mue, chères, se défont
j’écoute à dos musique vitale
arpège ronds nuque au démon
yeux fatigués
glané ce soir, les ambres au front
sueurs de laisses serrées, brutales
attachées au panier lumière
j’ai chanté toute la saison
mon hiver est passé, sinon
_avec Jack Keguenne (pour le premier vers)
comme un premier jet de dés vigoureux
je n’ai pas la vue sur la campagne ce matin
ici c’est béton et diodes et nuit, enfin
Sers-moi, pour toutes ces douleurs qui m’attendent
Le vin de l’oubli, échanson à l’oeil triste et fou,
Et arrose-moi, et bois !
Bois, que mes regrets deviennent démence,
Enivrons-nous de nous
Enivrons-nous d’émois
Que ma mémoire enfin, ne soit plus blessure
Fuyons cette terre aride, où mes espoirs
ruinés se vendent
à crédit s’achètent
où ma vie, je loue
Que nous reste-il
après l’exil,
que du plaisir la flagrance,
Du rêve les illusions,
des regards la morsure…?
Ecoute ce chant lancinant, que nos bouches cousues te scandent
Pareil au cri étrange que nous aurait volé un loup
Ecoute cette litanie mourante et l’écho
qui te cherche à torts et à tâtons, entre prières et parjures
Toi qui me figure cette terre exsangue, échanson sans joie,
De ma rage et de mon manque, tu paies la lourde amende
Regard fier, bouche blessée, tête haute malgré le joug
De mes sanglots longs, et de ma latente violence
Laisse-moi m’inventer un chemin, à travers tes fêlures,
Me perdre dans cette mémoire aux si étroites parois
Vois mon ami, mon amour pour le souvenir, ma légende
vestige d’une autre langue avec lesquels je te crie mon dégoût,
Ma haine et mes prières, ma raison, ma démence,
Ma peine, ma violence, mes courbes et mes cassures
J’ai perdu trop de rêves, dans ces cruelles sarabandes
Et ma raison s’est éprise d’un trop frêle garde-fou
Vertige d’autrefois !
parure de ma douleur, litanie ivre sans voix
Dans ton regards j’ai égaré ma conscience,
Et j’ai ruiné mon Empire dans ta prunelle impure
Le fantasme larvé fera pshit.
La résistance vaincra.
la nation cède (à la folie)
Elle a sa dose d’humeur vénéneuse
la nation saigne, à force d’oubli :
qu’ils étaient là, en verte vareuse
avec tanks (aigles) et fusils
les fous hurlants passent la première
la tronçonneuse,
la serpillière sur nos gueules à trier les lundis
à voir passer les hivers couverts
de rome à munich, de berlin à moscou
les fous hurlant passent la tondeuse
ils rasent les abris de ciel partagé
les arches du monde sans coulisse ni verni
de la lumière, de la place, de l’été
pour toutes les filles et les fils
pour tous les vivants déments
mais non ce soir, 6 decembre 2015
premier tour des élections françaises
on doit se « préparer »
à trier les ennemis
à compter sur nos morts, sur nos gueules
à être impolis
à déverser sa haine et son cœur raffermi, sur …
sur personne.
… personne
il n’y a personne.
il n’y pas d’ennemi
Il n’y a que nous.
La nation ?
Son rêve de blanche sonde dans les arcanes du temps
Et son chant de monstre
Il faudra bien penser un soir
à brûler nos livres
à brûler nos disques
nos films
nos tampons sur nos passeports
tout ce monde ouvert qui nous sourit
qui nous rentre par les yeux, par les oreilles, les mains !
Nous sommes libres et ouverts sur ce monde transi et nous le resterons
ce qu’il y a dans nos têtes, de frais, de bon
ça ne s’en ira pas
leur poussière, leur bottes,
elles ne passeront pas
La résistance vaincra.
.
.
.
.
.
.
.
.
Brieuc Le Meur.
Berlin 6 dec 2015
Sans lumière. Sans personne. Seul sur la piste du soir.
je laisse derrière moi une longue marque noire
robe de souvenir comme une mer vinyle
lactée de soir obscur
espace tu me diras
pourquoi tu comptes en ombre
le chiffre de mes pas
temps pourri. minutes moisies.
passées à faire pareil.
jeté à perte ciel
seule une structure blanche, comme là, posée nue
calme la piqûre
en son texte entendu
avance dans la plaine grise, donnée perdue dans le bocal, je n’atomise pas le pare-brise, mon poing lancé bloqué brutal
hypocrites du ciel d’automne :
« regarde ce feu que je ne te promets pas »
« Je te l’enlève dès-à-tordre-parole »
hypocrites du ciel d’hiver :
« acceptes ce bourgeon qui deviendra une fleur »
« je te l’enlève avant que tu ne saches la couleur »
hypocrites du ciel printanier :
« regarde ce soleil qui guide tes pas »
« rends toi à cette adresse (l’ombre te submergera) »
hypocrites du ciel d’été :
« regarde cet automne qui annonce le travail »
« soirée au coin du
-s-t-o-p-
l’hypocrite n’a plus besoin de mots
qu’on lui hôte son cerveau!
Je revendique ce que je suis, ce que je sais
Ce que je fut, ce que je fuis
Ce que je hais, ce que je fais….
Depuis des nneses que je cherche le refuge
Medical et Politique
Que ma lutte diplomatioque
Envoie aux limbes les plus NOBLES
Les plus dignes
et les puissnats craignent
Une remise en question
Une reponse en nombre…
De qui je suis
De c que nous sommes
Perdus, pauvres, banlieusards,
Voues a l’eternite d’etre agents de la police,
De l’armee
Du tout puissant
Je veux le crime
Je juge
J’injure
Je fais du mal
Et je fais mal
A ma femme a ma mere
A ma terre a mes freres
C’est une joute globale
t sont (plus que) morts au combat
Mes avatars mes pseudos
identifications
directes aux savoir
loopees a la memoire
Je bois et je fuis
Je me noie et je nuie
Jeu de loi …
Ou ecrire ou hablar…
tanto tiempo que peleo con la sogaa a la cuerda
Que me llaman
Desertor
Traidor
Faible
Odieu
Ou me monstrent … du doigt
D’une loi qui reste lune mais qui n’est pas pareille
Mon amour
Mon ami
Mon refuge
ma voix…
Je veux que tue te mefies
Des programmes et des trous
De mes problemmes et mes troubles…
Jete aux chiens dans un grenier
Je fut appele au coral par les mots du commeandant
« Aqui huele a sulfuro…
Ayer… »
Era tortura o muerte
Elegi la vida….
…
On m’aura tout donne…
Tous les prix toutes les chances,
Le credit et la vie,
Le temps et ta presence,
Le plan je n’ai pas pu le suivre,
Revivre et travailler…
La vie je n’ai pas su la vivre
L’envie m’aq trvaille
L’enjeu ne m’a rien appris
Je n’ai su que t’aimer
Je n’ai pas su construire,
Tu m’avais invite ?!
Je n’ai pas su le suivre…
Tu m’avais invente ?
D’une vie a tes cotes,
Le serment que j’ai fait
j’en ai fait un metier…
Je n’ai pas su le vivre !
La vie qu’on m’a vole,
Le temps que tu m’as rendu
Le silence d’une promesse
…
por fin la gran ciudad… la pena de estar sin ella es la misma.
« lachate l esperanza » sonaba Dante Alighieri cuando regrese a La Paz, cargado de tantos sueños de tantas peliculas por hacer…
Quedan las promesas incumplidas… Seguira el tiempo por volver a realizarlas ?
no se sabe, si hazlo…
buenas malas
*
Enfin, la grande ville… La peine d’être sans elle c’est la même.
« Lachate l espoir » Sonnait Dante Alighieri quand je serai de retour à la paix, chargé de tant de rêves de tant de films à faire…
Il reste les promesses non tenues… Suivra le temps par revenir à le réaliser ?
On ne sait pas si, fais-le…
Bonnes mauvaises
*
Traduit de : Espagnol
La forme est politique
Mon voeu est poetique
…
J’attends ue ca bouge..
Ces pieuses paroles…
Ces futiles likes et ces enjeux de lumiere
Qui trainent l’eloge global
Et la folie passagere
…
Et tourne a la deraison
abandonne l idée d être normal
en même temps abandonne l idée que ne pas l être puisse être un charme
abandonne ton esprit intrusif
abandonne les images
abandonne l image de toi même agissant dans un monde hostile
le monde n en a rien à foutre de toi
ne sait pas que tu existes
et pour une bonne raison
tu n existes pas
abandonne ce que l on t as dit de la vie enfant
ce que l école t as appris
ce que la société veut te faire porter
abandonne tes désirs parce que la laisse te serre la gorge et que tu ne peux plus respirer
arrêtes de chercher à remplir un gouffre avec de la paille en feu
abandonne toi
ah, c’est toi le lettriste
moi je suis le très triste
La ligne de flottaison
Vertèbres affleurant
Sous la brume
De peau
Tombe la rame profonde
Dans l’encre océane
Plage noire
Mouvements doux et puissants
Sous les vêtements
Chaleur du col
Matin fragile
Nuit lourde
Mer pleine
Et cœur ridé
Bête immobile
Respire
Sous la coque
https://www.youtube.com/watch?v=1q_6GuD0LUw
Horizons….
Horizons de Soi,
Lumières variées et changeantes,
Troubles de sens,
Égarés à la fois dans leurs saisons,
Et dans leur raisons.
Mon temps est là, posé, tel mes leurres,
Mes exemples de vérités.
Il suffit d’un seul mot,
Et l’ étendue du ciel se retrouve sous mes pieds,
Les lignes dansent, autre horizon de mon esprit,
A partager en parts de poésie,
Être est déjà en soi une lumière?
écrire, est un refuge, un subterfuge,
Un glissement vers soi, en soi, avant le déluge…
De toutes parts,
Mes horizons m’appelent, crient, et hurlent…
Que rien n’ est plus beau,
Que le douceur du Monde,
Ce monde qui pense et vit à ma place,
Et que je reçois, en perles d’ instants, en échos.
Le monde est notre éclat,
A nous d’ en montrer la lumière…
A Mike et à Sev.
se tenir tranquille
par la main le cou
en une espèce de
boucle coulée
autour de l’arbre
que j’ai
dans la bouche
ingénue
coeur mou
entiché
coeur bien trempé
dans un trou
tombé
quand sang
charrie vent
ce qu’on serre de dents
brèves ombres de bois
ne nous le rendent pas
la campagne creuse
les montagnes pleines
la porte s’ouvre
un soupir
l’émile et un jour
partit pour la guerre
avec son appareil
son appareil dentaire
Il en a prit du temps
sous un cabanon
Il en a prit du vent
et puis du galon
l’émile en une nuit
Partit pour la paix
avec ses dents
Dieu qu’il en avait…!
Le cabanon s’est envolé
La tempête enragé
En dents tombées…
Les a ramassées
Comme autant de châtaignes
Grillées.
stature de sir
devant l’automne
coule mon frère
des jours heureux
L’ astre du monde est aussi infini que la taille de notre conscience.
Le flow est l’ éveil d’ une autre réalité… uni-visible (TED-Conférence…).
Imaginer le monde c’est revêtir le manteau du temps une seconde.
L’ absence est parfois une parole du corps… Une Portée de l’invisible ou de son sens.
Rien ne se ressemble, ni même… les atomes.
La particularité d’ un faux-semblant, c’est qu’il n’ est pas réel.
Si … le frère jum-eau, la sœur… jum-elle.
Le bénéfice, s’ il en doute, devient ce qu’il coûte un comble… en déroute.
J’ai du mal avec le réel, ma conscience le réfute.
Si j’ étais une nuance, serais-je réelle…?
l’intérieur de la paume tiède
la bête affolée
le chien calme
qui guette à la porte
et maintenant
le bois éclairé
la proie embourbée
aucun fil à tirer
seulement la chute
lente épaisse
dans le temps
compté
à perdre
ou à tuer
nuit d’albâtre
flou pommelé
et plates les coutures
grands manteaux
cercueil sur la foule
flottant
à bout de bras
la paix
pas d’homme
guerrier
revanchard
héros
chevalier
on pourrait simplement
arrêter
tout petit
apprendre
à dominer
dans le noir
de la cave
dans la vase
de l’obscur
la peur
les guerres d’enfant
un amusement
un massacre
ça passera
on a le même coeur
On attend toujours du temps une part de sève, une part du monde, une part des autres, ou une part de soi…
Nulle part d’ ailleurs, on ne sait où elles sont, mais ces fragments, c’est sûr, certain, consensuel….
Presque, c’est pas du gâteau.
De la part de…. rien, on fait un grand tout, que l’on donne aux autres, comme on se délesterait de son âme ou de son corps, vu que le feu des mots nos sauve l’ astre de l’ être, et que tous on a droit à l’ erreur, à la facilité, à la jouissance, aux louanges, et aux innombrables mensonges du paraître, ce paraître qui est le seul maître au tableau des aveugles, où les rois sont boiteux* (très belle cancion, magnifico……!!); mais l’on naît toujours à soi-même ce que l’on apprend des autres…. Une vaste nuée de paradoxes dans le sens de l’ équilibre de montres, d’aiguilles…. Intérieures. « si ma vie est un songe, comment puis-je être réelle? »
Impressionnant comme il est insupportable de se mettre à nu… devant ceux que l’on aime…. à force de tout montrer, on y perd une part d’ identité, qui paralyse le soi, et les sentiments si beaux que l’on voudrait, pourrait donner….
« Faut-il s’oser pour être soi? »
Et cette phrase, sur une balançoire devant mes yeux. Wo.
Mais quel bonheur de partager ces bouts d’océans avec d’autres….!
Si dieu oserait l’ apparence, il se ferait gomme….
(y’ en a une autre qui dit, que dieu est son seul philosophe….. excellent, mais je ne sais plus l’ auteur….)
Je me pense en ce moment en petits pas. J’ aurai dû faire de la danse……..!! On n’en finit pas de finir la finition du détail, du souci qui pense au détail, et qui le re-façonne en détail posé. Mon détail a le souci du labeur bien fait !!
Peu importe l’ivresse, mon flacon est si parfumé…….!! Que du bonheur. Lol.
(En plus, j’le partage, ça console…… ). lol.
@j’ ai au moins…… « l’esquisse »……..
Et j’ ai une autre phrase qui disait qu’en fait il existe autant de coeurs que d’ atomes, et que tout est amour…. Mais j’ ai…. perdu l’ interrupteur….. !! j’garde la pêche. Qui fixe ma poire en trompe l’oeil, en….. nombre. hum, et….
le ciel, lorsqu’il tombe, évite ma tête. J’ dois lui faire peur.
** le roi boiteux… Lol
Ne le dis pas à maman…
Dans un fossé, il est là, allongé, son songe bleu, la tête dans les étoiles,….
T’ inquiètes pas, t’as vu, c’est rien….
Toi le fais pas, on sait pas si on revient.
Les grands frères voient le ciel…
Les petites sœurs se taisent,
Ne le dis pas à maman,
Le fossé, il est à nous,
On est deux,
Je te laisse au coeur,
Des papillons
Ne le dis pas à maman,
Tes yeux sont comme le vent.
Le grand frère… est toujours là.
premier à fleurir, premier à tomber
comme un masque sur mon souvenir
deuxième au risque, troisième au centre commercial
Je n’achèterai que du fromage et de l’âme.
quatre sur les pistes, cinq étoiles oh
Ce n’est pas un hôtel, je sais.
six sur le chagrin, sept non
ma hauteur de tête est réduite à 0
J’espère que mon écharpe tient le tempo
Celui de l’underground est un autre régime sacerdotal,
celui du démissionnaire,
en occident abject,
magique en Orient et dans le sud
je n’ai aucun secret à partager
ni private joke
dans ma bataille, seul un désir
pour personne
touche au dessus de la ligne de flottaison
sinon le bateau coule
je crois que si je disais ce que je veux dire
sur ce site internet américain
ma mission offensive traverserait la coque
le message se perdrait dans les amphores
les liqueurs, les sucs sauvages, les d’épices musqués ambrés
mes objets imaginaires, tous ces voyages manqués
qui caractérisent un roulement de peur
ou de cœur.
Compas et needles, sages et prénoms
bêtes apprivoisées, photographies, attentes
mais derrière le vernis d’une ville que j’ai quitté
je sais celui, rêche et anguleux
qui dessine l’esprit autant que le fleuve
soulage
je tourne autour du pot
et puis, c’est sympa.
de dire sans rien dire
vois-tu ?
paris flashs divers les lights en ont pour leur grade
la main sur la couture, été panta-tonique
arrive au cœur d’eau tonnes, tours des cheveux de feu
de filles douces et d’humeur au smartpharaonique
écran bleu sur leur têtes c’est qu’ on dirait des seins
et toujours la matière d’or qui nous brûle à dessein
j’ai vu les nuits sans fou accoudé au dernier
étage de l’hôtel avec vue sur la mer
de sable et de grès jaune les lumières alignées
je n’ai plus découvert que des vacances déniées
à tous ceux qui passent et se demandent : au fait
suis-je à la bonne place?
paris d’hiver flash au rapport en RAW seize neuvième
et je longe de travers les dédales imbéciles
les ruelles au goût sûr et les offres en missile
je me suis demandé si j’ai habité là
que me reste… des quatre vingt dix ièmes années du siècle ?
des photos post pondées ? des amis aux mots précis
et ma carapace d’ombre mémo en capitale
« le retour du mauvais fils » en grosses lettres animales
plastique, identité, identités plastiques
seules traces indivisibles d’une longue ligne de fuite
une langue alignée sur la carte d’amour en faîte
paris
paris
paris
.
.
.
.
(13 mars 2015)
le monde de l’énergie
sur l’autre dope ton corps
face de love tu fake le power
fourre ta queue dans le visage
du grand paysage
machine payante
le corps respire
une plante à vendre
dans le trafic
je suis un caméléon
j’ai bu ton vin tué ton modèle de papier
la poésie est une balle perdue
une oeuvre qu’on paie cher
.
.
.
Y.d’A (c)
Paris, Paris,
Paris, ton métro me Moselle,
Muselés, oh, Verdun,
Mon cœur est enlevé,
Notes d’enfances, offenses,
Mon parcours, errances gelées,
Verdun libre, Verdun vrai,
Les mots n’ont de cœur
Que leur… Liberté.
Paris a broyé mes dix ans,
Paris, morne, Paris ment,
Paris tombe sous l’écorce
De mon frère de sang.
L’obscure mal-à-dit,
Livrera un jour,
Les mots
Qui livrent leur nom.
Verdun avait le temps pur
L’écrin de ma si douce…
Enfance.
Verdun me manque depuis
Le monde a cette tiédeur du gris.
corps autonomes
l’amour, c’est quand je ne t’attends plus
conçois l’hypothèse de ma joue
sur les fesses d’un autre corps
– corps autonome –
plénitude d’un buste
qui te remplace
avec sa peau de cire
qui pourrait être une autre
et une autre encore
autre à l’infini
la peau de cire
gros comme un nuage
sur laquelle je m’éveille
n’était pas ta peau
mais un autre cul
où j’ai planté mes dents
dans un rêve
une peau de cire
sans sang ni sueur ni sève
mais de ces peaux d’écorce
qui éreintent, et qui blessent
l’amour comme ici
où tu t’esquintes
– corps autonome que tu remplaces
comme on te remplace aussi –
avec ces poignets qui roulent
sur les draps
ne se reconnaissent plus
ne se connaissent pas
– et pour quoi faire ?
Arrivé à Palerme. C’est fantastique. Autant Malte a une fréquence unique, comme un code ancien que les habitants incarnent peu, joyaux antique situé au milieu de la mer du milieu, visité depuis toujours par les navigateurs, île impossible à cacher mais pratique pour disparaître, entretenue comme un musée bondé, une maison de poupée européenne au bord de s’écrouler tel un château de sable sec, …autant Palerme est sale et épaisse, solide, graisseuse, fonctionnelle. C’est chaud, c’est entouré de montagnes. il n’y a pas d’air. ça vit, ça transpire, c’est calme aussi. Les gens sont fascinants, acérés, reptiliens, magnifiques. leurs yeux verts ou opales, presque gris bleu, ce vert de gris solaire que j’ai vu chez certaines maltaises, découpent les pupilles. Ces yeux vous scannent en une fraction de seconde, vous boivent comme une terre qui n’a pas vu l’eau depuis des mois. J’ai traversé l’île cet après-midi, ai vu subjugué cette terre beige claire, un peu grise aussi, cette terre et ces collines rocailleuses aux tons pastels qui tolèrent quelques ruisseaux chétifs et saumâtres. eux aussi ont la couleur turquoise estompée, laiteuse, de ces yeux-là.
«
Il faut d’abord que j’avoue une tentation absolument charmante, longue, caractéristique, irrésistible pour mon esprit.
C’est de donner au monde, à l’ensemble des choses que je vois ou que je conçois pour la vue, non pas comme le font la plupart des philosophes et comme il est sans doute raisonnable, la forme d’une grande sphère, d’une grande perle, molle et nébuleuse, comme brumeuse, ou au contraire cristalline et limpide, dont comme l’a dit l’un d’eux le centre serait partout et la circonférence nulle part, ni non plus d’une « géométrie dans l’espace », d’un incommensurable damier, ou d’une ruche aux innombrables alvéoles tour à tour vivantes et habitées, ou mortes et désaffectées, comme certaines églises sont devenues des granges ou des remises, comme certaines coquilles autrefois attenues à un corps mouvant et volontaire de mollusque, flottent vidées par la mort, et n’hébergent plus que de l’eau et un peu de fin gravier jusqu’au moment où un bernard-l’hermite les choisira pour habitacle et s’y collera par la queue, ni même d’un immense corps de la même nature que le corps humain, ainsi qu’on pourrait encore l’imaginer en considérant dans les systèmes planétaires l’équivalent des systèmes moléculaires et en rapprochant le télescopique du microscopique.
Mais plutôt, d’une façon tout arbitraire et tour à tour, la forme de choses les plus particulières, les plus asymétriques et de réputation contingentes (et non pas seulement la forme mais toutes les caractéristiques, les particularités de couleurs, de parfums), comme par exemple une branche de lilas, une crevette dans l’aquarium naturel des roches au bout du môle du Grau-du-Roi, une serviette-éponge dans ma salle de bain, un trou de serrure avec une clef dedans.
Et à bon droit sans doute peut-on s’en moquer ou m’en demander compte aux asiles, mais j’y trouve tout mon bonheur. »
Francis Ponge, « La forme du monde », 1928, in « Proêmes », « I : Natare piscem doces ».
Silence les grillons
Sur les branches immobiles
Les arbres font des rayons
Et des ombres subtiles
Silence dans la maison
Silence sur la colline
Ces parfums qu’on devine
C’est l’odeur de saison
Mais voilà l’homme
Sous son chapeau de paille
Des taches plein sa blouse
Et sa barbe en bataille
Cézanne peint
Il laisse s’accomplir la magie de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n’voient rien
Si le bonheur existe
C’est une épreuve d’artiste
Cézanne le sait bien
Vibre la lumière
Chantez les couleurs
Il y met sa vie
Le bruit de son cœur
Et comme un bateau
Porté par sa voile
Doucement le pinceau
Glisse sur la toile
Et voilà l’homme
Qui croise avec ses yeux
Le temps d’un éclair
Le regard des dieux
Cézanne peint
Il laisse s’accomplir le prodige de ses mains
Cézanne peint
Et il éclaire le monde pour nos yeux qui n’voient rien
Si le bonheur existe
C’est une épreuve d’artiste
Cézanne le sait bien
Quand Cézanne peint
Cézanne peint
Michel Berger pour France Gall
« Ce qui crée nos pas, c’est le chemin, l’éclair… posé, les yeux d’yeux nous voient. »
Entendue il y a deux jours chez moi, drôle d’effet. Et si Dieu était une simple vibration…?
embrasser le vent
sourire aux mystères
revoir des visages perdus
mendier le jaune
avoir le bleu
douleur aux jambes
dans le grand pâle
vert d’acacia ici l’été
berlin se fend d’une âme en paix
L’amour est mort j’en suis tremblant
J’adore de belles idoles
Les souvenirs lui ressemblant
Comme la femme de Mausole
Je reste fidèle et dolent…
J’ai épuisé tant de colère que ce soir-là il ne me restait que la faim,
une faim hirsute prête à tout pour me faire manier les mots de mai ;
mais, petit prince, nous sommes en octobre, et pas n’importe quel octobre : l’octobre deux mille dix-neuf,
celui des restes du monde ancien, des gorges déployées, des tiroirs et frontières. On voyage dans celui là la bouche ouverte et il a tout pour plaire :
objets de saison qui nous caressent autant le bulbe que le nom (nous sommes propriétaires)
plastiques étendues et des courts-circuits sauvages,
à chaque confort une aura, et à chaque gêne une révolution.
On tipe, on pianote, on grommelle, on s’endort et puis quoi?
On parle, on parle mais que dit-on?
On dit l’esclavage et la pitance arrachée de force à ceux qui travaillent pour nous.
Pour nous ? Pour vous. C’est de ce monde qu’il s’agit.
Mais, ce trente et un octobre sous le signe du joker et du malade peinturluré, des fêtes paganes et des centres commerciaux, des enfers froids pavés de granit et de bleu flicaille, de banlieues qui se palpent organisées, c’est le jour de bascule. Sous la couche de résignation, elles sont organisées pour survivre et dépasser la colère. C’est qu’il y a un peu de nous dans cette réalité. Tout n’est pas : ce capitalisme éhonté… Ces salauds ne sont pas les autres. Non. Mais sus la colère, le feu du ciel: Un jaune pétant et plus rien ne me dit autre chose, …
entre un bloc, puis un autre, une rue blafarde et surexposée qui part vers l’ouest, je vois les bars fermés fumeurs et les bazars ouverts délaissés et vides. Je vois la valise laissée en plan et des écrans d’ordinateur d’occasion. Je vois les chiens sortis pour acheter une bière forte à quatorze heure. Je comprend que la distance à pied entre les stations Rehberge et Wedding est tout à fait envisageable, vingt minutes la tête froide mais les couilles vides. Ah, Maja, cette croate austère et sexy comme une biche, ses grands yeux bleu et ses dents de travers. Univers d’un quotidien sans montre ni facebook. J’ai marché tout droit et à chaque rue, à chaque rue vers l’ouest, ce soleil brut et bas dans l’air frais qui chamaillait l’inquiétude, je me rendais compte que… exilé et pantouflard, pantouflard et artiste, poète perdu qui a fermé ses comptes, musicien acharné à dire des grooves puérils et béats, des beats en vitesse qui me prennent tout mon temps, ce soleil…
ce soleil, c’était peut-être mon soleil.
ces moments passés à pleurer..
mais,
il y a beaucoup de joie dans les sanglots
tu n’es pas seul
à déchirer l’hiver
de son manteau de givre
avec les arbres qui s’échappent
et l’enjambée du pont de bois
bien sûr elle est tenace
la première neige
et la fatigue si lourde
qu’elle ne croit plus
que les prières existent
il a tant de mots
au bord des vieux regrets
qui dénoueraient nos corps d’enfants
au rien des bois et des flocons
quand ils se rendent disponibles
mais ici maintenant
sais-tu ce que tu attends de la beauté
ce que le temps fera encore de toi
ce que conclut la phrase
où se rallument les visages
et toute empreinte
bien qu’ordinaire ou obsolète
est-elle vaine pour autant
à piétiner le même talus
la même ivresse
en quête du grand blanc ?
PW
Le soleil
état éclaté de la lumière, sorti du temps,
feu chatoyant de l’être.
C’est d’une foi rassurante incroyable de se signifier qu’avant et après nous.
c’est que l’on ne vit rien pour… rien.
Ça fait des mois et des mois que je suis en visite de porcelaine de mon émoi et de mon ego,
un oeil jeté collé aux pieds du monde et il balade son ivresse.
De toute façon, on a tous de la lumière entre les mains
*
(shorted by auddie the 27.03.2020)
Je rêve de hurler à m’arracher les poumons, mais j’ ai beau tambouriner à la porte.
Mon corps est un lieu d’horizon. Il est parti depuis des lustres. Hors de ce monde. Nuagé et flottant.
J’ adore… Mon air d’ halluciné quand j’écris.
La vie d’un artiste est complexe, difficile, légendaire.
*
(shorted by auddie the 27.03.2020)
Entre les rives
Sans que ni l’une ni l’autre
Jamais ne se rejoignent
Dérivent au gré des courants
Des courbes
Des parallèles
Des spirales
Et la rive se cabre,
Et la rive se creuse, se cambre,
Et la rive s’effondre, se presqu’île
Se détache
Banc de sable
Amas tressé de bois flottés
Blanchis sous la morsure
Du soleil des eaux
De la rivière ensauvagée
Etrécie autour des roches qui affleurent
Emportée large jusqu’aux écluses
Qui voudraient la dompter !
Saint
François et
La
Fontaine
Essenine et
Supervielle !
C’est ce chien de
Salabreuil
Avec sa pelisse en deuil
Qui vous jappe cantilène
Au bord du poème obscur
Depuis sa niche d’étoiles
Et l’ombre à son souffle impur
Se replie au creux du monde
Quelle honte quelle honte
Vous êtes en plein soleil
Et des lambeaux de sommeil
Faseyent sur vos épaules
Quand passe dans la nue molle
Un tourbillon d’or poisseux
Mais voici que parmi ceux
Qui se lèvent tôt sur terre
Vous prêtez à la lumière
Votre oreille en papier blanc
Et ma voix de chien descend
Noire depuis cette vie
Sur ces fleurs qu’elle déplie
Comme fait l’aube au printemps
Avec celles éclatantes
Des vieux pommiers pour qu’y entre
Le bourdon lourd et encreux
[…]
°°°
Jean-Philippe Salabreuil, poète mort par suicide à 29 ans, né le 25 mai 1940.
Deux cygnes noirs
Lorsque je pensais à toi
Sont passés près de moi
J’ai cru en eux
Comme j’ai cru en nous
sans couleur
sans douleur
Puis, croyant les perdre, ils sont repassés
allongeant leur vol,
soudés,
soudés vers l’éternité
Mannhein to paris
Laissant une partie de moi dans des flots de musique
Reconstruisant l’autre
Ouvrant ma porte à une réalité sévère
D’où puiserons-nous demain notre équilibre ?
Indolente
Grave et lente
Et les yeux assoupis,
Elle pose
Son pied rose
Sur les fleurs du tapis.
Et comme elle,
Solennelle,
La musique s’endort
Soupir vague
De la vague
Baisant le sable d’or…
*
Duprato, compositeur français, collègue dramaturge de Bizet, qui lui fit une brève proposition.
http://www.musimem.com/Duprato_Jules.htm
Insolent
lâche et lent
et le feu entretenu,
a offert
de défaire
son âme mise à nu.
Avant lui,
Parmi d’autres
manipulatrices,
il s’offrit
l’âme pauvre
une calculatrice.
anonyme
fier et mime
aux mondes imagés
a offert
pour ce faire
des fleurs décomposées
amiral
des secousses
normal dans la bataille
chasse à l’âme
jeune pousse
qu’il rencontra demain
je me vois
sur la ligne
commande mes paupières
si je dors
si je tombe
si je m’envole tiers
à la sonde
à la bache
et au son du basson
il fallait
que je cache
l’ombre du démon
Avatar
au supplice
et au fameux « créons »
inventaire
l’âme folle
chante au son du canon
Revue dans le corset sauvage
sauve les coeurs de ceux qui n’osent pas
on appelle aux femmes mais aussi aux étudiants
pour l’instant ça reste juste un projet
le gazon du terre plein où personne ne va jamais
revu dans le corps c’est sauvage
renaissance du heurt
revue dans le corset sauvage
sauve les coeurs de ceux qui n’osent pas