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Sève parisienne en flux tendus
en crises de nerfs, en coups tordus
descente de coke des potes en croix
monte au soleil, qui décroit
Dimanche soir sombre, tu es novice
tu tires un bord, dernier aux miss
qui te reçoivent, assurent sans fil
yeux rouges aiment les coups de butoir
à qui le dis-tu, jeté, problème
ceux qui t’écoutent, et ta peau blême?
estomac vide, science entendue
veux-tu savoir ce que j’ai vu ?
J’ai toujours dit “je vais le faire”
quand à minuit, l’effort sans doute
va supplier ces coeurs offerts,
qui compensent l’absence d’écoute
C’est le redoux, c’est la déroute
Efforts de nuit, morceaux de ciel
retombent si durs, ces hommes sourds
vont supplier les corps offerts
les maisons fixes meurtries d’amour
Vie de mensonges, art thérapie
j’ai toujours su garder pour moi
l’écume des jours, c’est passé où ? tapie en soi
quelle vérité veux-tu de moi ?
Tout dire, et puis, et moi, et quoi
répands-toi tord – titille un ver
sur la tomette, ah l’enfoirée
tu l’as lavé à l’eau de Babel !
Ghost in the shell / rase campagne /
gosses en souffrance.
Toi, tu sais oui, tu m’as fait mal
à t’immiscer dans mes carrières
cailloux précieux aux taux variables
courbes insistantes :
des hauts des bas
métaux communs
lame en inox
Je t’aime lumière mais t’as misé
sur la misère, existe en ciel,
en rouge, en or, carmin brisé
ton jeu sournois, Gaulle aquarelle
c’est un tableau-x remisé
horizon-lit, rythmes cassés.
Écoutes encore les tracks elec
qui butent les enfants volontaires
la indie pop, les corps Dantec
Vise dans ta boîte de dialogue.
Tu es une drôle de personne
méchante et drôle
triste et commune
et ta télé
et ton désert
commune ivresse,
core et falaises
soirées médiocres
du ciel au socle
Lundi matin, tête bourdonne
seul dans l’appart, sans polissonne
elle déjà est parti bosser.
Je suis un geste calme
Assis à table je vous écoute,
Peu de moi s’endort sur la route
regard paternel
devant vos lestes
images d’un corps
que je vous dois
Des troubles de la parole portent la clé qui claquette quelques créativités violant ces nuages vraiment délateurs à l’intime exotique par respect hypnotique des puissants sentiments peut-être architectes oraculaires sur ce service obligatoire que devrait à tout prix, gratuit, accomplir l’être humain.
Tension
C’est dire qu’il neige
Ampère l’après-midi
Empire qu’intimida
L’air gris sur blanc qu’en sais-je?
C’est taire qu’il fit
Quand d’un courant dévalent
les démonas des villes
c’est « tire » qu’elles font,
les maries des missels
des marées de missiles !
aux tons vert et d’opale
jaillissent à lune pile
Croisent dans l’axe du train
Tous les vents sont obliques
Danses au black et musique
au blanc manteau de trop
Cerveau cave à crier
Servons lave au cratère
Profondes heures créatures
Ratures pour t’oublier.
C’est mon cœur, que j’préfère
Sémantique, un peu lasse
ah mais laisse je vais le faire
pas compter la mélasse
Vas, la peine de vriller
pas la peine de me faire
un centime d’étrier
lorsque je monte en l’air
Le berger
C’était le grand, le bien nommé.
Jeannot l’Absynthe, vert de malice
mais il confond, verre et calice
le roi des poux et des mémés.
Il a l’temps d’lire, sur son rocher,
et de nous dire « ce qu’ils sont grands ! »
Une grenadine, et un écran !
Vannes ouvertes, mâchoire décrochée…
Combien de têtes il a vu !
Des goûts si sûrs, la France l’atteste !
Pour des hôtesses rencontrées au
passage des petits pas perdus.
Il dit c’est lui, c’est elle c’est vous!
Hérétiques! ‘vous admoneste !
Mais non, Jeannot, parlez moins haut
On a les mêmes goûts que vous.
Alors seul dans SA résidence
Avec ses chèvres et ses moutons
ses livres, ses mottes et ses « doutons »
Parlant à dieu de ses errances
à cheval comme en résistance
Pour qu’hors de France, les bouter.
Allez la lune s’est faite épaisse…
c’est une fesse, un beau baiser !
Un loi votée dans la vallée…
Ce n’est que d’amour qu’ils se repaissent.
Et que le monde reconnaisse
les vieux démons comme les ailés.
Allez Jeannot, redescend sur terre
On aime bien lire tes ainés
partageons le goût de la terre …
… notre avenir, t’es étonné ?
Brieuc Le Meur / Berlin 24 avril 2013
Mon orifice siffle cette fois l’ingression
cannibale à l’occulte glande du chêne,
niant ma moulte nébulosité prochaine
que goûte par gouttes la lave en inversion.
Si je ne suis ce qui fuis à l’antre des cuisses,
qu’un câlin décalque mon âme mammifère,
qu’un baiser scelle ce discours célérifère,
si je ne puis, donc, d’ici, ainsi, chasser son kriss.
L’écoulement des larmes trop intermédiaires
aura tard désincarné l’avatar complice,
aux rognons ronronnant de sa sauce lectrice,
car l’hymne à l’hémoglobine sait soustraire.
Et de ton angle englouti par toutes chaînes,
et d’une lignée opaline en immersion,
surfent nos androgynes sans synchronisation ;
belle débâcle sociale de l’anti-haine.
mon enfance
.
.
.
.
au coude à coude
porté par le hasard
moins désarmé j’écoute
profonde la grande perte
intemporelle
qui résonne et chuchote,
pas encore l’adolescence
faites au ciel comme aux dates
le sort qui leur est dû.
faute aux cieux comme aux dettes
je rend je, tout reçu,
l’amour comme une enclume
d’une mésange forgeron
léger comme un chat son
cassant comme un effort -et pétri d’étincelles-
je ne lui dois rien à celui-là
mesure le long le large, pâle empire de surcroit
pour,
finir tendre, au secours
de mes anciennes charges.
Yeux témoins. Saveurs inoubliées.
Combes hameçons, les souvenirs aux crochets
il croyait prendre au fait,
azurs et grains de sable, la sympathie bizarre
et tenez, ordre des murs, des appétits,
comme on pousse
épuise vie autarcie
destin vit en errance
la peau sage est démise
elle est jouée tant de fois
tournée vers le grand nord
coutume sud baisé pôle
soulever d’air mon squelette, des haussements ?
bâti sous les eaux pâles
construit sous un ciel blanc, jouant
monticules fragiles, liens qui roulent sous les doigts, grave et tombe du lit
signes qui ne trompent pas
l’air grésillant :
tôles sacrées, hangars, gestes à six bras
des comètes :
tons, piques de fer
dans la voix
comédie de la lettre :
qu’il a greffé au mot sport
calligraphie des messagers.
devant toi je me pause, je défais ce regard
qu’un homme a mis en boîte
mimétisme d’entrée de je
croyais qu’il était parti
qu’elle était dés armées.
Orthographe particulière
-photos inversées-
si ma chance régulière
se moque du palace
creuse des
tous ces trous dans la glace
entre le salon la cuisine
la tomette rouge et froide,
a sa façon des touches
dans mon coeur immobile
cosmonaute de plein pied
rêvant d’un futur proche
je transmet à ma tâche
ma condition d’avant
en procédure d’approche
corps en voiture en vain
qu’on menotte au dessert
enfant d’un moins malin
calculé, silence des dieux
de la poutre, du tiroir, de la latte
ensemble dans une lutte
mutation claire sans frein
comme un jour je me sauve
sauf en perdant les sages
qu’on me gère je me serre
au penchants du préau
enfonce un mot à l’autre
amusé, sans recours
en face du mot des êtres
raidi par l’amertume
l’herbe grasse et métisse
ma paix se dîme humaine
j’ai compté ces temps sereins secrets comiques la boule au ventre
intégrés de frissons
masque apparent
vent du nord, au jardin
objets de la maison
rien, des objets simples
à usage incertain
j’y retourne c’est promis
je tourne au pas de la porte
ni causes qu’on vous propose
lâcher prise, entendu
c’est ma mère au signal
qui me pose, défendue
non pas que j’ai menti
sa main sur mon virage
j’ai fais le tour du monde
salon et la cuisine
demain, fort, la nuit ronde
est empire anonyme
visais-je la cocarde
des livres, des châteaux blancs
je me comble, il est tard
de chansons à tunnels
retour au paradis.
.
.
.
.
.
c’est moins qu’une aube
.
c’est plus qu’un soir
.
c’est une armée d’images
.
de soupirs inassouvis.
.
.
.
.
BLM « france textes »
dimanche silencieux, studieux.
Ciel bas, blanc et laiteux
L’unique (à paraître) les deux
amants se taisent et se lisent
Ô miracle
Les amants partagés
Dimanche silencieux, studieux.
qu’un ciel bas, blanc laiteux
L’unique (à paraître) les deux
amants se taisent et se lisent
L’un s’imagine, ce que l’autre angine en image
Une gorge est parée de cachemire,
comme une cible française derrière un écran.
Puis tout se recale, enfin!
et nous sommes rassurés :
Gomme de terre tu effaces
tes précieux faux semblants
ton odieux filage
obscur obstinément
Gomme aux talons
ne marque pas les pas
Qui derrière toi se tressent
comme un chapelet d’orages
Gomme au passé
comme on passe et rempli
les cratères encore chauds
désolés de rougeurs
Face au futon
épais face au futur
le trait s’est prolongé
comme cette marque sur ma peau
Équilibre en étage
cascade à deux niveaux
on se hisse au plus haut
bombe des marécages
La mort se définit
en cage et l’esprit vide
ce que tirent d’elle avides
les amants partagés
Puis le souffle nouveau
hein! classique et modèle
chérie tout se démêle
même ces mots démodés
L’ARDEUR ME PLAIT JE SUIS GRILLÉE
et t’engueule car :
paranoïaque un jour sur deux
la fièvre a volé nos pensées
doit-on mon amour remplacer
le soleil quand il brille ailleurs?
je te propose de le ravir
qu’il est cruel!
aux bords de mers
il m’a parlé.
qu’il énumère
même aux passés
je suis bercée
de mille vagues.
on essaiera sans s’abîmer
d’aimer l’abîme
sans avoir froid
des cours imprimés sur les bras.
———————————
je tremble pour vous
vous priez pour moi
qui vous voue
un amour d’enfer
à vous d’en faire
quelque chose sinon rien.
la vérité en vérité fait peur. je chante avec la guitare pour exprimer ma peine. quand nous ne sommes plus nous que nous mourons et que le coq chante. quand tu traite le coq de cannibale je te déteste comme les trois quarts du temps.
j’ai honte d’agir quand y pense. on ne célèbre pas les vivants on les connaît.
Paco de Lucia se convirtio en australiano
La , a , la la , Tres y cuatro son veinte
la vid da la uva y la hora la da el viento
dans tes cartes il y a du rouge et du noir
des papyrus fumants
des pas de danse déconcertants
et le bruit des platanes
qui ressemble déjà
au bruit du vent
sur la plage
la mer
est encore
le miroir de l’heure
– j’ai thème
– sexe AMOR ?
– ce LA luth fine anale
Un poème pour mon fils, Nabi :
Il me dit
J’aimerais que mon vrai papa soit un vrai papa pour de vrai
Mon amour, ma lumière
Ton père ne sait pas être père
Être père ça ne s’apprend pas, ça se cueille
Il me dit encore
J’aimerais que mon autre papa revienne
Mon ange, ma fontaine
Ton autre père ne reviendra pas, en me quittant il t’a quitté
Je n’ai pas le pouvoir de changer ça
Il me dit aussi
Je sais pas si ton amoureux de maintenant il partira pas
Il partira peut-être aussi, et moi je resterai avec toi
Mon enfant, mon soleil,
Mon amoureux est libre, rien ne l’attache à moi
Mais cet amoureux-là il t’aime toi aussi
Pour de vrai
Il me dit
Les autres ils ont un vrai papa
Ma ficelle, mon petit,
Tu n’as qu’une maman c’est vrai
Et je ne pourrais jamais remplacer ton père absent
Mon amoureux non plus
Ni personne d’autre dans le monde
Et il te faudra vivre avec, ou plutôt sans
Mais ce sera ta force et ta pudeur
Ton indulgence autant que ton malheur
Et peut-être ce sera
Ce qui te fera envisager le monde avec bienveillance
Parce que toi tu sais ce que fait le silence
Et tu as tant d’amour dans le coeur, ma prunelle, mon été,
Que tu rendras, je le sais,
Les gens autour de toi heureux
De ses mains acérées il étreint ton long cou
Blanc, de cette mince argile qu’est ce duvet si doux.
Il crève de ses doigts cette fine pellicule
De vie moribonde, déjà ta chair s’écule.
Des portes et des fenêtres, à perte de vue,
Forment un château de cartes, halluciné, déchu.
Une lune se lève soudain, éclairant le marasme,
Barbouillant l’horizon, sur ton corps, des spasmes.
Adorons ces dieux vains, consommation abjecte.
Etouffe lentement, sous leur adorée secte.
Et le ciel, voilé, ne donne plus de lumière
A ce peuple perdu sous une défunte sphère.
il
six pieds de plomb sur le verre
bleu, de son précieux gibet
retire les cartouches les pierres
de son coeur disproportionné
Des portes et des ombres (au salon)
et des slhouettes à la lumière
il veut les percer hors-les-gongs
les enfoncer en ligne, à pois, à pied-de-poule, en prise, en étoile, ah l’étalon !
Puis il s’est retiré, bizarre
il a vu faire le charbon
qui brûle sous l’arbre du hasard
solidaire des emprisonnés
oui c’est la musique sentinelle ……………..1
l’unicité des prénoms …………………………2
la bissecte à l’aise en nivelle………………….3
le tricornetto éperoné…………………………….4
cinq pannes tambour civette………………………5
l’herbe aux sept pêcheurs !……………………………6
cousines sur un rocher……………………………………7
la courbe d’un voilier…………………………………………….8
xxxxxxxxxxxxxxxxxxxxxx……………………………………………………9
…………………………………………………………………………………….10
………………………………………………………………………………………………11
…………………………………………………………………………………………………………..22
…………………………………………………………………………………………………………………….33
……………………………………………………………………………………………………………………………..44
Le dernier mot du pardon
totem de ma famille
entoure la mort du silence
d’un mystérieux tressaillement de joie
qui ne sait rien de verrouillé
N’être ni celui des montagnes
D’Étretat à Mont-pré-Chambord,
Ni celui des forêts, sans partage
Des fougères de Brocéliande
Aux champs d’or de Chaumont,
Jusqu’aux lacs, d’hivers sans visage
Bras couverts sur des larmes empêchées
Je ne suis que celui d’une étoile
Morte d’avoir trop été.
.
.
.
.
.
.
*
cils subtils désire le vice
sexe qui réalise
s’habille du parfum
puis de la sueur
mon âme soeur
*
the devil’s beard
a tale on the shepherd’s pie
the chocolate mouse of a couple
above us only spies kiss one another
in the garden all is wet and fresh
but no mush, no grass, no tail
over the corpse of my love
the princess of worms
*
dans les caresses de la femme velue
non-épilée
le plaisir de pas savoir
dans les jambes qui s’entrecroisent
lesquelles sont les siennes et lesquelles les miennes
toutes miennes, toutes siennes, centaures de nous mêmes
*
tout est luxe, tout est beauté
les livres pourrissent, sont déchirés par de mains délicates
qui n’ont jamais travaillé
tout est calme, tout est volupté
rêves dissociés au théralène, diètes du hasard
… charge de police anti-émeutes dans l’imaginaire
et senteurs d’ail et boudin dans un baiser sur la bouche
Que c’est beau… Baudelaire…
et tout le bruit du froufrou métrique
est un fou rire d’enfant numineux
d’un oiseau et d’un vieux
*
…
*
Les filles noires de l’ombre froide
affirment leur marche vers un éclat trouble
reconnue d’elles la voie s’évade
et elles vont ensemble à la double
souffrance du crépuscule malade
on a dit que la condition contemporaine
était de revenir sur le passé
et que ceux qui étaient les plus désuets
étaient ceux engloutis par l’actualité
ainsi reconnaître tournade à côté de la tornade
au risque de pas choisir le mieux
respire feu de présages l’Etna, voyade
d’échec pour un père insoluble
et piétine le dos net du terrain
et mord fumant le frein de sulphure
comme à Sodome la tombe ardente
d’un comte ou d’un marquis pour peu de chose
…
La cire céréale orne les champs
domaine d’intelligentes luttes
distinction d’un ordre garantissant
division du cocu et homme-pute
*
une houri du Paradis voulait m’embrasser
mais comme je n’avais pas l’anus propre à ça
elle renonça et m’envoya au Purgatoire
*
peut-être c’est ça mon problème avec les femmes
*
Thomas d’Aquin, en revanche considère dans sa Somme que la merde des bienheureux a bonne odeur et bon goût, et qu’il n’y a donc aucun dégoût à l’embrasser ou la lécher dans les noces célestes
chaque fois qu’on se quitte j’ai des idées noires
si en plus tu m’agresses par la délation je pars en live
MAIS C EST COMME RECITER DES POEMES
A UNE POULE
DE VOULOIR SORTIR UN PEU D AMITIE D UNE PARISIENNE
ELLE DOIT ETRE ADOREE PAR SON OMNISCIENCE ET SERVIE
ELLE A DE LA VALEUR, MAIS RIEN D AUTRE
de toutes manières
le Carnaval
comme la Révolution
n’a pas d’heure
.
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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .o
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.. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . O
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Et tu tends les matières, draps ne suffisent plus
les étoffes sont lourdes, et mon coeur est léger
tes ardoises s’accumulent, et il pleut sous la lune
môme ton corps est de pierre, et tes yeux sont las
tu tournes comme une pieuvre grise et froide, de salon
tes convictions sont celles d’un veuvage sans leçon
ton sérieux est mat, sombre et pâle, hélas on
n’y croit plus. Je sonde : écrémage de saison.
tu es celle qui a fait couler l’encre
mais c’est un cœur séché qui se lit, dernier tour
tes entrailles sont nettes révélées au grand jour
de bien communes strates ne trompent point la pythie
quand le sérieux s’égare, un enfant se blotti
racolage féminin, calamité sans âge
zébré comme un condamné, mort d’enfermement
ma guerre n’aura pas prise sur les forces en présence :
une amante à la brise, nez au vent, pour longtemps
et son indignation s’éveille: qu’à t-il à s’emballer?
Ses démons et merveilles, surprises à déballer
son sérieux est promesse, d’arbitraire de géant
et s’agissant des miennes, je me perds, maugréant
et mes frêles antennes, au secours !
La vie est une quête d’éternel retour
mais celui qui a vu ne croit plus en l’amère
il croit aux âmes vertes à la plus simple allure
qui poussent lentes, alertes, sans tromper la nature.
.
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BLM
berlin 17 mai 2014
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Ah les secrets d’alcôve et la langue fossile
nos mots prennent le pas d’anges d’âmes de noms
de capsules d’images de formes de ton,
des hommes s’en dégagent, désagrègent, selon
.
des classements en étage
.
C’est selon… Si mes souvenirs sont bons.
Si l’incarnation sauvage fait pousser la Gentiane
et la colère des dieux. C’est la faute d’un sage
Qui danse du regard, sa saynète des yeux
.
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«A son veissel et si l’a pris,
Et lau li sans couloit l’a mis,
Qu’avis li fu que mieuz seroient
Les goutes ki dedenz cherroient
Qu’ès vaus d’Avaron s’en ira
Et en ce païs demourra
Enygeus par non l’apeloit;
Et sen serourge par droit non,
Quant vouloit, apeloit Hebron.»
Cœur en Phocée
Mon cœur a emprunté au ciel
Son teint céruléen
Et à la mer infidèle
L’angoisse des lendemains
Comme elle il s’évertue
À tutoyer la nue
Et s’élance, ingénu
Aux cimes de l’inconnu
Et toujours il se grise
Aux embruns de l’amour
Carnavals de Venise
Aux félons atours
Aventurier de la brise
À l’azur il subtilise
La couleur du Temps
Transi d’antan
Il épouse l’errance
Au calice de l’espoir
Sans cesse il s’avine
Injustement spolié
De sa félicité
Épris des splendeurs
Il défie les heures
De la poussière des temples
Souvent il se sustente
Anodine relique
De la vénusté antique
Telle la mauve lavande
En secret il a flétri
Et laissé comme un défi
Un parfum qui vilipende
Sur un air de sarabande
Bohème il baguenaude
Sur l’onde émeraude
Vulnérable offrande
À la Providence
À la Beauté sereine
De la tiède Provence
Il préfère l’inconstance
Des veines de lumière
Marbrant la coque luisante
De son navire de neige
Frêle duvet qui effleure
L’épiderme des océans
Avec l’écume des rêves
Il s’est tissé des oripeaux
De son innocence en lambeaux
Il a garni son trousseau
Et de l’amoureuse flamme
A brodé son oriflamme
Du nard de l’art
Sans fin il se parfume
Enivré il lévite dans l’éther
Tandis que se délite
Son enveloppe sur terre
Car il a troqué de sa chair
La jeunesse
Contre l’absurde joliesse
De l’éphémère.
Dame Mélancolie
Sur le chemin de ronde
Dame Mélancolie rôde
En sournoise sentinelle
Le long d’une meurtrière
Jaillit sa face livide
Qu’un rayon de Lune
Subtilement éclaire
Douloureuse sylphide
Au corps translucide
Piteusement elle traîne
Sa silhouette morbide
Telle une caryatide
Et son chant de sirène
Sur l’antique courtine
Et la belle perfide
Pour toujours effeuille
De ses mains avides
Mon frêle cœur en deuil
De son pas désenchanté
Elle foule la charpente
De la Sainte-Chapelle
Et sa complainte éplorée
Brusquement éveille
Les créatures enchantées
A la gueule béante
Figées dans le sommeil.
Elle déclame son fiel
Aux abords des fossés
Pusillanime anguille
Du souvenir en guenilles
Arrogante elle scintille
Dans les abîmes du passé.
Indomptable marâtre
Patiemment elle brode
De ses doigts d’albâtre
Mes pensées en exode.
Délétère elle enserre
De ses griffes aiguisées
La coupe de ma psyché
Et sirote avec délectation
Au misérable reliquaire
De mon âme en perdition.
lune
Comme là-bas, la même lune se tord
Elle se tend et sourit à ceux qui la voient
D’ici ou d’ailleurs c’est la même forme
Qui change comme nos cœurs qui ne sourient pas
Sous une pluie arbitraire, sous un jour luminescent
Etoiles, bâches, soleils, et notre prochain pas
Un abri temporaire, un quart monde parmi cent
Ils s’étonne que nos cœurs, souvent ne s’entendent pas
Un jour qu’on la regarde, et notre onde se tord
Elle traverse l’éther et s’envole tout au fond
Elle sort de la poitrine comme sa blonde paire
Et fonde nos sentiments, mais c’est eux qui la font.
On la regarde ainsi, c’est la tendresse qui sort
De la voir si claire, seule ici, ou là
C’est dans nos yeux précis que sa lumière se perd
Elle qui semble nous dire : je te guide, hop, là
Ainsi donc amirale, casquette vissée en tête
On ne voit que son front et son visage rond
On ne voit qu’un sourire, qu’une ombre, ou bien cet
or que nos yeux luminent, et que nos cœurs auront
Pio,
Il se tord et tremble et se serre devant soi
l’estomac, et se charge d’un noir, d’un gris l’autre
les larmes du mystère coulent, et moi je ne reçois
que le tord de vivre d’un côté, et toi l’autre…
tout ce qui nous fait grave, pilote ma colère
sans comprendre je subis cette douce et létale
façon d’ouvrir la vie, portes aux gorges De l’air!
horreur de mes cris, dérisoires clés métal
» destin brisé. reproduire abandon. toi
toi
sous le poids des choses »
soumise à la foi des arts, à musiques, et romans
tu files ombre sous X, sans commandes ni sermons
pierre au delà des âges, qu’un orfèvre blafard
sertit d’une âme frêle, « a le coeur au démon »
Il se tord et tremble et se serre devant toi
l’estomac, je me tais, et je change de trottoir
relis les jours défaits, les échanges illusoires
pio je me démène pour comprendre ces lois
je le ferais, pour toi.
je ne t’oublierais pas
V2 du 7.05.2014
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Ah les secrets d’alcôve et la langue fossile
nos mots prennent le pas d’anges d’âmes de noms
de capsules d’images, des hommes s’en dégagent,
désagrègent, selon
des classements en étage
de forme, de ton.
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C’est selon… Si mes souvenirs sont bons.
Si l’incarnation sauvage fait pousser la Gentiane
et la colère des dieux. C’est la faute d’un sage
Qui danse du regard, sa saynète des yeux
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Lune V2
lune
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Comme là-bas, la même lune se tord
Elle se tend et sourit à ceux qui la voient
D’ici ou d’ailleurs c’est la même forme
Qui change comme nos cœurs qui ne sourient pas
Sous une pluie solitaire, sous un jour luminescent
Etoiles, bâches, soleils, et le prochain repas
Un abri temporaire, un quart monde parmi cents
On s’étonne que nos cœurs par, foi ne s’entendent pas
Un jour qu’on la regarde, et notre onde se tord
Elle traverse l’éther et s’envole tout au fond
Elle sort de la poitrine comme sa blonde paire
Et fonde nos sentiments, mais c’est eux qui la font.
On la regarde ainsi, c’est la tendresse qui sort
De la voir si claire, seule ici, ou là
C’est dans nos yeux précis que sa lumière se perd
Elle qui semble nous dire : je te guide, hop, là
Ainsi donc amirale, casquette vissée en tête
On ne voit que son front et son visage rond
On ne voit qu’un sourire, qu’une ombre, ou bien cet
or que nos yeux luminent, et que nos cœurs auront
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BLM
30 juin 15
ligne opaline en immersion
hors champ des ébats à l’Est
pensant aux ébènes à l’ouest
tenir le vent entre ses mains
c’est des photos et Vous, et rien
Hors camp des débats, à l’aise
perdu dans les flammes des baisers debout
Ils courent les ordres noirs
Imprimés en tête, comme seul dessein.
Chemin du monde,
En cœur de vivre,
L’ubiquité de dieu,
Croise des sens multiples.
Raison d’être, saison d’amour, erreur d’aimer.
Là, parmi d’autres, internet,
Cette saison des cœurs, sourds, enlevés.
Cette parole envolée, tronquée, fourbe.
Illusion de la photo,
Illusion du temps figé.
Orbite d’aveugles,
Repaire d’insensés.
A croire que dieu n’a plus ses mots,
Qu’il n’est qu’esquisse et filigrane de pensées.
Univers de nuages tombés sur terre,
Ange en lévitation.
Dehors de nos hivers,
Vacuité.
Chemins du monde,
En cœur de vivre,
L’ubiquité de dieu,
Croise des sens multiples.
Raison d’être, saison d’amour, erreur d’aimer.
Là, parmi d’autres, internet,
Cette saison des cœurs, sourds, enlevés.
Cette parole envolée, tronquée, fourbe.
Illusion de la photo,
Illusion du temps figé.
Orbite d’aveugles,
Repaire d’insensés.
A croire que dieu n’a plus ses mots,
Qu’il n’est qu’esquisse et filigrane de pensées.
Univers de nuages tombés sur terre,
Ange en lévitations.
Dehors de nos hivers,
Lunes de nos étés,
Sens d’infinis et saisons revisitées.
Éloges de faussetés.
Errements de nuées de songes,
Voix d’âmes enlevées,
Cœur envolé.
Nuées d’âmes à retrouver.
Ceux qui pensent vous occulter votre foi,
Vous en offrent une autre,
Ailleurs.
Et au bout d’un temps,
Ce n’est plus vous qui errez…
Mais eux qui se noient dans leurs propres erreurs.
De quoi nager,
En d’autres temps,
Aux cœurs flottants…
L’art de l’éphémère, c’est connaître la source de son jaillissement.
Si j’ étais un passage, je serais un couloir dans l’univers des yeux de l’ âme du temps.
La fragilité nous offre d’autres ressources.
Aimer, c’est être une ou une autre.
Tout ce qui ne tue pas nous rend l’envie.
Un océan cache d’autres vagues…
Le chaos, c’est un stromboli de passage, comme le reste…
Mille vies valent mille saisons d’aimer.
La mesure de l’amour est d’être présence.
Dans le fond, la forme s’élève.
Cette seconde en a vu d’autres.
J’emprunte mes pas, cette vie, ce monde, est autre, il me traverse…
Trop de conscience épuise l’ âme (souvent).
ô temps suspend ton vol
toi qui détruit, et construit au passage
des grands manteaux blancs, et vastes paysages
les nuages d’alors seront les fruits de demain.
Je les cueille d’un œil, je les prie d’une oreille
je les touche du cœur, et chaque jour émerveille.
Terrassée ici bas l’ancienne et amirale
douleur d’être une ligne : un courant sur ma main.
Avenir. Prophétie. Pis-aller !
Que me sert de courir quand je peux faire tenir
tout l’univers qui bande sur un bout de papier?
ce que son ombre est vite
pratiquons l’âme enclume
l’époque l’est de l’écume
qu’une calme vague lévite
blm sept 2021