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-
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shit happens to us
(nearly every day)
and still we abide
will wonders never cease
oui c’est la merde
partout
devant
et surtout, derrière !
Indy se planquait.
Il voulait danser.
ses bras s’activaient
puis il les refrénait.
jadis je faisais floc-plouf avec retenue
car un jour j’avais entendu des rires de l’autre côté de la cloison
(c’était une salle informatique)
j’avais fini par disposer des matelas de papier dans le fond de la cuvette
cela amortissait bien le bruit de la chute
cette terrible chute
puis
(ailleurs)
je n’ai plus mis de feuilles
j’ai désiré qu’on entendît ma voix!
j’ai même participé, avec un collègue, à des concours de pets
c’étaient deux cabines côte à côte
jouxtant le bureau de la Vieille
la Naine Trotskiste qui geignait ah la laaaa
quand on écrivait au stylo bleu et pas au stylo noir pour la photocopie
vous imaginez le plaisir de se vider à côté de son bureau, dans ces conditions
Les grosses apaches ont durement tranché la nuit
en ont fait une dentelle
un écrin de noir
sur noir
et des violettes
l’enfer la bitte qu’au paradis, le quitte
la beauté
le savoir
tout devient sale et creux et tombant
du ciel ensanglanté
faisait gonfler les peaux
les réserves d’huile, fumante
adresses incisives
elle est belle la danse des damnés,
les pédés qui font peur, les barbus les pellés
la tzigane à mitte
la forte allunissage
donc tu la connais
celle qui s’appuie sur les autres?
ses collants vermeils, sa crinière noire, ses reflets blonds?
jeune, rapide
rapide oui
glamour à temps pour les fauves
un dimanche à minuit
mais si tu y étais, tu ne verrai rien
ce qu’il y a voir est en toi,
à califourchon sur l’hélice
car c’est un endroit
un seul
dans une ville
une seule
avec un réseau, un seul
sur une musique, une seule
et tu vieilli bâtard
et tu te laisses aller aux dominos, tu fais tes comptes, regarde comment ça marche au lieu de fucker
t’es un vicelard de l’art, t’es un vieux de la vieille, t’es un croupier du crill, encerclement des visages, baleine et RDA. Dommage que tu ne puisse pas mourir. Tes obsèques, rapides, seraient enfantines.
Une seule obsèque.
et un seul beat.
.
gronde vaque soupire extrème-toi
la paresse sans message
réclame-toi
ou alors
déchire la nuit dans les subs de Wiesenweg
fonce dans un groupe de gars
serres-les tous
donne leur le pire, reviens
reviens sur tes pas
tu rentres à ton étage
fais compte de tes pas
ferme une porte vile
et tes ombres
reviens
plein sud ?
mauvais signaux
pas bon signe
pas bonne ligne
diversions
mauvaise lettre
inconstance
désertion
inconstance
syntaxe figée
véhémence, lunaire
répétition
la pisseuse scrupuleuse
se met sur moi, prenant appui
inutile déchet pour ma bouche
l’or de la Lune
tiède comme une douche
habillée de bas noirs et de petites pièces
de lingerie que tu croyais inutile
enfin tu vas subir ta séance photo
enfin tu diras rien d’intelligent
c’est le moment où j’ai perdu mon sperme
dans la succion de ton anus, disons, musqué
ma chère
*
vraiement tu veux qu’on parle politique ?
tu veux me signaler que toi et tes copains
ménez une lutte et qu’il faut pas
hurler ni casser ni faire le gorille
que vous avez la bombe discrète
de l’intelligence ?
Que vos jeux d’esprit sont la dentelle
des culottes révolutionnaires ?
des inscriptions lapidaires
sur le sable et sur la neige
mon lait dans le luxe des belles
seul le mince latex le retient
et parfois je crache dans ma main
dans cette écriture de mort
qu’a fait le temps et la gauche mystérieuse
sur ma droite mouillée j’oublie
de quoi on parlait ce musicien et moi
je suis seul, je me masturbe
j’admire les photos, tout simplement
rappelez moi cette histoire politique
je pense que j’ai raté mon speech
*
je n’ai plus de sperme dans mes testicules
pour toi, ma fille
ma tête en est pleine
d’inoubliables scènes
et des pensées pour toi
profite-s-en et ne crie pas
n’écrit pas plus d’une feuille de tilleul
dans ton regard dans mes yeux cernés
dans le fou qui crie sur toi
il y a
beaucoup de mal, beaucoup de semence
froide et glauque comme le contenu
d’un abdomen d’insecte d’un casque d’hoplite
dis-le moi à voix basse
si ça t’irrite
*
*
Si j’avais des caméras dans mes lunettes
quand dès la fenêtre je l’ai vue velue
sortir de sa douche
un diffus symbole obscur au centre du corps
enfilant son top orange et se rendant compte
pendant que je fume
si j’avais le don du télégramme
pour écrire à cette autre dame
dont la lumière s’éteint
pour voir ma came
à trois heures du matin
*
le système sans système
l’on se récupère soi même
nidifications qui prennent
nos anciens bouts de poème
en sous couche
quand ça m’arrive
elle urine sous la douche
et je la touche
là, faute d’extase, si tu veux
l’on détourne le rien pour nous mêmes
la ruine est le rêve
et l’origine du poème
la ruine et le rêve
sont à l’origine du poème
sont au coude à coude
ne vous battez pas
ne criez pas
reposez
sous la main
Sofa séparé
comme une demande
en partage
demi bague au doigt
sur le sable la neige
sur la rétine du sommeil on voit le propre et le sale
les meilleurs postes de tir sont indiqués sur Google map
phénomène rare: l’équilibre sous tes mains quand tu portes une chose qui ne t’appartient pas
dans une dizaine de jours, je vais montrer aux mondes un dégoût étudié
la critique du film s’est arrêtée au générique
le pli du temps reste caché dans la doublure
mes pieds sont douloureux
mes mains usées
ma tête me fait mal
j’ai fait de mes pas un regard
au microscope, des taches sombres apparaissent
mais en dehors une machine molle se traîne dans les allées
elephantiasis de fatigue
tumeurs écarlates
mépris grand coeur pas de coeur, ça se voit
je sais me faire repérer
C’est une plaie aux contours poitrine
pas plus loin que ça
ça bute ça cogne ça vibre
en dessous de toi
Tourbillon, colonne sèche
j’ai compris tu n’es pas
bâtie comme une tempête
une écumante vapeur
plongée à toute tumeur
sous la surface du monde
je n’ai plus rien, tes bras
sous la surface de l’oncle
je n’ai plus à retenir
les frôlement de tes pas
dans la cuisine …
drôle d’oeil en distance
plongée sur mes ébats
hostile, hostile
tu n’as donc rien mangé?
devine devine
c’est qu’il n’a pas changé
Très vite, tout est fini.
Je me réveille en jurant, défoncée
je ne sais pas ce qu’ils mettent dedans
ma mère m’écoute au chevet
roulant
Tu fulgures des décibels galactiques,
cyclique débâcle à l’orbe d’un beat vénéneux.
Érige-toi.
Tes lèvres pulsent sous la scansion chasseresse,
la canine fière déchirant de sens les milliards d’années qui font mine de te saluer sans ta permission prédatrice.
La tension.
Soie.
Deux toi.
Entre tes jambes, l’axe des possibles.
A ces horizons perforés,
les clins d’œil des photons,
et tes yeux, leurs miroirs, pénètrent ce sang stellaire en orgasme prédicateur.
Foudre-toi encore.
Un surf sur cyprine cosmogonique,
au souffle affolé d’une scintillante syntonie que fouette la fusion giclée par l’hécatombe des secondes primitivement adorées.
Quoique Grand Prince stipule,
le bondage du big-bang signe tout pertinent
sa pulsion à l’ultime débandade de la langue.
vertu des biens sauvages ramassés dans l’escalier
pas besoin de monter à l’étage
d’aller au 150, de sonner
de finir, de soumettre
fusée piano ordinateur
pas besoin de foutre sa vie en l’air pour une bassesse, un coeur de jade, reflets brisés
qu’elle dégrise certes
oui toi
jamais
jamais je n’oublierai
moments sourds de peine où quelques mots suffisent.
Quelle patience apprise quand on vous a dit tant de fois vos tares, vos défauts
Moments sourds de peine quand quelques mots suffisent
Fais bouger les pièces entre elles, réajuste autant que tu peux
Ça ne colle pas. Tu es comme ça. Tu es ainsi. Acceptes-le
Collection de cendre aux numéros, de messages, d’appels, de mails aériens
Réaction sèches, alarmes brutales, corps éconduits, ramenés plus bas que terre.
Ordre malade des phénomènes. Ce puzzle, c’est le tien.
Tu comptes les visages comme autant de touffes dans une clairière minable
Combien de têtes, de voix, de mains? combien n’ont pas l’air du soutien?
Ni celui de la douce ?
Oh les arrières les arrières. Toutes ces pensées coupables. Du sable mon enfant, dans ton moteur.
Tu l’a ramassé seul ce sable, et grippé l’injection. Tu vois ça coince. Prends conscience des faits. La terre n’est plus bonne. Elle s’assèche également. Au fond de toi mon cœur tu laisses passer l’orage de grêle et de poussière, et tous les autres. Reste captivé par l’immobilité, le choix inestimable, le libre caprice. Ni forêt, ni mer, ni campagne, ni ville. Quatre points cardinaux s’annulent d’eux-mêmes si tu écoutes la plage, le ressac, les bruissements, le craquement du bois, le silence compartimenté des prés, ses haies, ses montagnes, ses collines, et toi dans le train, partant pour une si haute menace, un si bel oubli, que la ville a ses peurs qui te harcèlent déjà. Toi, dans la matière froide des paysages qui défilent à minuit, tu entends rugir les fées. Tu t’es surpassé. Ce qu’elles te détestent ! Ce qu’elles t’ignorent, t’oublient, te maudissent. Tu restes immobile et tu ne sais plus si foncièrement tu pourrai changer les choses. Ce que tu crois, c’est que tu peux les écrire. Mais quelle antenne? Quel réseau? Capte pas mon petit. Tu dois porter tout seul la farouche chanson du mal.
Tu dois poser la première pierre, puis une autre. Une par une tromper l’ennemi: toi.
Mais ne t’emmures pas à l’intérieur.
Une à une, enfermes ton passé.
Emprisonne l’air connu.
Tu n’acceptera que l’art, les poèmes et les mots, et les voix. Les actes, et rappellera tes gens quand tu te promènes avec elle. Tu sera là. Vous serez tous là. Pas un qui fait des signes au fond de sa poche. Pas un qui voyage dans quelques orgie édulcorée ou cache misère futuristique. Non tu ira entier, et tu aura le pouvoir d’en faire des souvenirs solides. Sois le flux hypocrite, arriviste. Déploie de force les fleurs de la lutte, pour en faire un champs de post-it, un champs de mieux.
fais risette à d’autres effrontés
Va plus loin que cette bataille d’arbres entre-eux
Ne cherche pas le vent, ton souffle est déjà clair
Résignes-toi à réussir ta vie.
Finalement, le non minimalisme vous sied bien cher Auddie…
Je voudrais un bébé tout frais
pour le démembrer sans que le sang coule
Une page blanche démoniaque
un peu semblable, un peu niaque
celle qui panique en préhambule
et fait d’énergies un enfer
Le temps c’est bon quand il dénie ce mauvais pas
et ne pas entendre sa fièvre est un petit support
tourne la roue du sport de s’aimer sans les autres
la vie est une aventure cosmique
Demain j’egorge les poussins!
Ah! Ah! Ah! Mais voyons donc: il faut sucer ma Chère!
Sucer la bouillie de bébés baisant des lymphes rétrogrades décoincées par sodomies évanescentes aux seuls critères de quelques foucades farouches que nous serons alors à même d’affranchir à l’aide des doigtés orgueilleux, orgasmiques, orpailleurs ici las de ces foutaises virtuelles illuminées par les basses besognes pseudo-corticales tissant certains filets magnétiquement tragico-comiques que l’on dit sociaux.
Puis, bitumer des abeilles en leurs presbytères imbitables à inhabiter les bonbons bulbiflores bénis des bonnasses à beat, car calculer des vrombissements n’est pas jouir ma chérie à moins que n’y participe tout un gang band adepte des déflagrations orificinales profondément hyper maniaques et à ignition ossivore.
Oui sucer, aussi, sucer, sucer, toujours sucer en étant bien sur sois même sucé, lascivement écartelé sur la roue qui suce nos membres, nos torses broyés en balbutiant des ombrelles pétulantes dans l’attente de cette adorable sensation de succion que distille l’ensorceleuse agonie quotidienne de ta mère à sucer.
La liberté? fragrance réduite de l’invisible
mais son monde de rêve maintient la distance
Pourquoi, la fragrance de l’invisible serait réduite ?
La distance n’est-elle pas sécable à l’infini ?
Le reflet du reflet, du reflet ect… Tisse un monde en vérité ?
Le vent ne tourne pas
Il se presse de l’air, s’engouffre en bousculant
disloque un à un les édifices, faits de pas grand-chose. Des rêves.
Lentement, la posture s’égare.
Je me laisse aller, comme ça, trop calme pour ne pas m’inquieter.
Bientôt ma maison sera vide.
Ni plus de murs ni de repos
Seule une marche témoignera de l’emplacement.
Puisque rien ne s’élève jamais sans le feu purificateur de la souffrance
le souffle n’a pas de prise
pèse ce gaz, organe tiers, urgentiste démodé à l’enjeu du chat
aiguillonne des brancards que sédimente la veille
l’état comme la douleur n’ayant pas d’heure
teneur évanouie et glacée par humilité attentive
cette source s’ensable, c’est certain
sans fissure, sans charnière
la trace moribonde atteste des mirages
LA VÔTRE ET MA VIE
.
.
Dans les codex de ma Rolex
Se tiennent des choses pas très avenantes
Mon temps s’étire comme un canon
qui lance et tire sur le même ton
Prend, attrape et lâche.
Vends, soutire et pèse
Réduis, grandis crache
et coupe ce que tu colles.
La lueur que je vois ne souffre pas
les interruptions. Elle luit,
rapetisse et parfois bruit. Dans mon
désordre je me soumet.
Aux petites phrases de l’inter-nuit.
Toujours sauvages, toujours mauvais.
Putain de rémanance!
Il est mort! Il est mort! Il est mort!
Et encore: il est mort!
Laisse les fautes: ça invoque le fouet!
J’ai l’amygdale qui cogne.
C’est à la queue dans mon crâne.
Sans patience.
J’ai l’amygdale qui cogne.
C’est la chatte qui miaule à tous les coups.
Sans litière.
Oui aussi simple que ça,
dans ma tête il y a juste le sexe et la violence facile
Je te viole: coup de tête, manchette, balayette,
la grande tournante quoi!
J’ai l’amygdale qui cogne.
C’est mon corps encore traitre.
Sans dépression.
J’ai l’amygdale qui cogne.
C’est la gestuelle à basculer le décors.
Sans contrôle.
Oui aussi simple que ça,
dans mon ventre il y a juste la violence et le sexe facile
et je bouscule tout sur mon passage comme si le couloir de la vie était trop étroit
et je te tête blondinette sans branlette en levrette.
J’ai l’amygdale qui cogne.
Mes pulsions on/off
J’ai l’amygdale qui cogne.
Pas au tempo de votre rythmique.
J’ai l’amygdale qui cogne.
D’un bout à l’autre, négatif-positif.
J’ai l’amygdale qui cogne.
Mal ajustée à la mesure sociale.
SAMUS!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
j’aimais une icône / j’avais un nikkon / j’aimais une conne / et ni fier, ni con / Photos en 2 D / derrière la beauté, l’ennui / faute en 3 D / communes lâchetés, je fuis / cours te l’acheter, ce vilain présage, elle n’a que l’attrait, d’un si beau visage / fatigue en 1 D / boulimie sauvage, de choses accessoires / petite empotée / icône d’un soir, ton coeur à zéro / mini dimension, bon pour ton égo / but the love is gone / cache dans tes placards, l’envie la sauvagerie / Souris aux phares solitaires, là-bas dans tes rêves, aux portes bien fermées / symboles éculés / lumière qui balaie, toise, mais le plus souvent, fait la nuit sur toi / il avait un nikkon, petite sourde conne / Et tu cuisinais (pour les chiottes), et faisais du facebook (pour les notes) / et puis tu likais / et puis… rien.
et tu refusais, même les livres offerts …
1. Ballon qui sera aussi un des détonateurs au kébab de l’apocalypse.
2. Et voici les équipes super stars mimant l’hymne des morts.
3. Ce sont ces joueurs à l’ordre social qui vont marquer le but de la fin du monde.
4. Carrément détonne le C-4 déjà sous-jacent certains gradins.
5. Le spectacle révèle, enfin, quelques détails dantesques en direct de la bidoche.
6. Barbecue des césars qui aiment bien faire leur cirque at Wembley stadium.
7. Les cadavres supportent bien l’absence sur la pelouse semi-synthétique.
8. Une passe fulgurante, puis, l’octolite tacle la panique carbonisée.
9. Alors tous ces nuages dorés mettent un doigt sur la bouche des bébés.
Chers amis ! je vous remercie! et… je vous emmerde! Enfin, je me sens gêné, toujours, d’être là, et…. C’est le fait d’une humilité conciliante qui me fait vous parler aujourd’hui puisque vous me le demandez… Sachez que je me sens gêné d’apparaître en ce monde et ce comme au premier jour, cela me coûte, et préfèrerai ne pas être là, à la lumière, mais, pourtant, il me faut le reconnaître, je ne suis pas fait pour ça, et qui le serait? Je m’acclimate tant bien que mal au rôle qui m’est imparti, mais c’est, mystère et débandade! Je ne suis qu’un héros du passé, même si j’œuvre pour le futur. Cachez-moi. Grandissez-moi! Parlez-moi! Ignorez-moi! rusez en votre sein mes erreurs de communication. Elles ne sont pas si vives… qu’elles auraient tout à apprendre d’une vindicte totale, issue de la médiocrité sarcastique du démon de la gouverne: je ne suis qu’un atout coeur, et, médium de vos passions…, j’accélère les douleurs, les hypocrisies, les -on-ira-debout devant des idées couchées, sur le papier, par tant d’ogives, de styles encadrés, de livres publiés, republiés, enfin, … les messages de ceux qui savaient tout avant de mourir, n’étaient pas plus cataclysmiques que ça: ils étaient non manœuvrables, et presque pas douleur, ni joie, ni sentiment. Entendez-vous la musique des sphères? Non. Pour cela il faut aller dans des soirées qui n’ont de festif que l’intitulé. Acceptez-vous la liberté des sages? Oui, car ils disparaissaient aussi brusquement que leur noms. Alignez-vous les perles cupides? Plus de pulsions, plus de renoms? Plus de désirs, inimitiés stupides, contre toute la force des bâtiments, des rues, des gens inconnus, des intelligences directes, des efforts inaudibles, des sagacités des unes comme des autres. Le feu du temps coule d’une oreille. Je ne sais que croire à l’isolement, mais l’optimisme enfantin a une dérive alarmante mais je ne peux rien y faire, les dés sont jetés, le cri, polygame, polymorphe, ridicule peut-être, est un cri solennel, et l’opprobre secrète un renfort ô combien subtil. Ainsi, et c’est tout à votre honneur, votre silence démultiplicateur régulièrement envisagé. Envisagé. Votre profil me harcèle. Vos yeux me glacent. Votre voix, graphite, fossile, m’incarne tout entier. Je vous aime, et vous maudit autant que je puisse le faire à mon endroit, puisque mon rôle n’est pas de tirer à moi d’intactes idées molles, mais bien de pourvoir auprès de tous les discours entiers, ô délices suggérés, esquissés, encore malhabiles, celui qui sans les poils ni la figure sauvage, huileuse et anthracite, saura dégripper en tâche de fond quelques blocages régressifs; ceux de notre époque. Amis. Je vous sourie. C’est tout. Et vous aussi.
hé bien…..! hé bien……magnifiquE.
Les mots
Démo
Les tiens
Les leurs
Les miens
sont là, aussi
j’ose à peine
suis-je digne?
L’enfer est un lieu pavé
la terre en dessous
nos yeux cinglants apprennent la bonté
ce que dernière goutte veut dire
Solitude bannière du doute enseveli
comme était dans les caves, l’accord américain
aube longue hiver incertain, dongue la lune, klang d’enclume, camouflage de la pensée
les rênes saillants du contre nuit contre toi
public contre ami, artiste invisible
des mises échevelées (ont pesé plus que toi)
Solitude, MA solitude, ma vie dans les nasses
le coeur enroché à la saveur nocturne,
sangle nom cravache antennes de verre aux embouts lumineux, comme un insecte
comme une forte colle au dos du spectre lisse, sans émotion, et sans distorsion
vif comme calme, être inséparable
sangle d’élégance
terre à genoux, vide en suspension
sans description de la passion inscrite
sur les animales
de lents sauts, étendu comme au dessous d’un fil, sec de poussière,
de la joie en suspension, quelques gramme de touches, le poids du mépris, de la liseuse, du sommeil (du gain)
je me déculpe comme malade
seul, comme une bête organisée
…
Madame, Mademoiselle, voici ma maison
un garage et un sac de couchage, un convertible
pour des gymnastiques propres au Tibet sur cuir blanc
et un Maëlstrom de paperasse
au Tibet de Kerouac je veux dire
…
Ce dont je doute fait croire à l’obscurité.
Solitude: bannière du doute enseveli.
Comme tout se passait dans des caves, dehors, je voyais ceux qui en sortaient :
pépites russes, timidités italiennes, ordres français, accords américains.
Certains clignotaient encore.
Aube longue, hiver incertain, neige, écume (donc à la lune), sempiternelles fumées, camouflage de la pensée.
Je tenais les rênes du contre nuit contre soi.
Public contre ami, artiste invisible.
J’ai parié sur le vide,
ne me suis pas retourné.
Des mises échevelées
ont pesé plus que toi
Solitude, MA solitude, ma vie dans les nasses,
mon coeur enroché à la saveur nocturne,
TU m’as sanglé au dos, à la gorge, charriant lettres capitales, formules chimiques, antennes de verre aux embouts lumineux, comme un insecte. Spectre lisse sans émotion, sans distorsion.
j’ai marché tout droit,
vif, comme un être inséparable, sanglé d’élégance
puis, terre à genoux, main sur le vide en suspension,
sans description de la passion inscrite dans la terre humide,
j’ai oublié mes pas.
Je me suis senti humain.
Plus tard sur les animales, j’effectue de lents sauts,
étendu au dessus du fil, j’ai de la poussière partout, de la joie
en suspension: quelques grammes de touches, filets de musique laissés derrière moi, je ressens le poids du mépris, de la liseuse, du sommeil et du gain. Infos glanées rangées derrière mes yeux, c’est l’inconnu, moi automatique, ma chère grise travaille en tâche de fond. Sa seule langue, mes sourcils froncés.
Soudain,
Je me disculpe, non pas malade,
mais plutôt
seul, comme une bête organisée.
*
*
*
(un texte de l’hiver dernier. maintes fois corrigé. Bizarre, autant je ne reviens pas sur beaucoup d’entre-eux, les reniant même, mais ce truc post rave distordu, tranche de vie suspecte à usage personnel, est la quintessence d’une métaphysique d’une ville et de ses loisirs éreintants. C’est une poésie de l’insaisissable. C’est une poésie pour « revenir ».)
Sans cesse les régions
condamnées
rompent l’opacité
(mon corps mis à nu)
Homme je te garde
laissé cool et l’ardeur
je mérite mieux
(que l’alternance des saisons)
Point dans le vide, dans le monde
ouvert, sans cesse égaré
ni angoissé, ni rassuré
(ni perdu, et ni trouvé)
Soudain,
Je me détend
Seul, comme une bête organisée.
silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence silence
Comme motivé par une joie sourde il s’exclamait :
Vendu !
Vilénie va !
Rameur !
Violacé !
Perdu dans la campagne !
Chevelu du cul ! De la lune !
Face cachée du souvenir ! Sombre larme !
Enfer ! Pyjama !
Infirmier !
Raclure !
Chiendent !
Saloperie. Et comèreux en plus!
Tire boutanche.
Aclimat.
Sourde oreille ! Pauvre indien !
Farine animale ! Sangsue ! Volaille!
Petit plat !
Pot offert !
Insulte va !
Sentiment !
Sac à main ! Portable !
(et porté !)
Gamelle! Saute de phrase !
Cachalot !
Pyramide !
Télescope ! Pèse moutarde !
Compte en suisse ! alité va !
Tonsure !
Immortel !
L’ozone calme sur des sueurs sucrées,
Retour à l’underground,
Pas de diplômes juste des maîtres
Et un chemin, souvent obscur et divisé en enfer
des souffrances et des amours,
Faut que je sorte de ma cage…
Carburat, comburant, charger le sang d’oxygene,
Maintenat mixer les genres,
Avec facebok, on ouvre les frontière,
On retourne une arme en pas de défence,
…Une bouttelle de biere…Style légion,,,
Encore trop de précarité. QUand vont resurgir « Los plenos poderes » ?
La cura, el amor perdido. La paz y la salud.
No puedo mas acabar de pensar en ella…
Ir hasta sangrar, dolor por olvidar la herrida,
Vuelta a la noche de los tiempos,
La culpabilidad que impide de salir a la luz,
…
« Je n’ai pas su aimer « , disait à sa famille l’un de mes meilleurs amis à sa famille. Et ce avant de mourrir d’une supposée overdose(*). Tous vous diront qu’il était la plus aimable des personnes. Toujours à aider; parler, conseiller… Il disait souvent qu’il n’avait pas d’ego… Il aimait profondément tout le monde. Il n’avait pas de volonté de pouvoir, ou son amour propre était dans celui des autres.
C’était un infirmier psychiatrique. Tous ceux qui l’ont connus ne croiraient pas une seule instant qu’il ai pu « ne pas savoir aimer ».
…
*: de cocaine supposément, et fûmée sous forme de free-base. Mais on sait que les produits de coupe, sont les plus grandsresponsablesde l’adiction et de la degradation de junkies. Les interactions medicamenteuses peuvent être fatales…(2)
…
Je sens que je vais bientot mourir ou perdre mes capacités de raconter cette histoire, un peu comme « la maison des feulles ». Tellement de choses à dire, gardées pendant tellement longtemps par la peur, perdues par la précarité, ou volées par les systêmes, envolées dans ses failles.
Beuacoup de ces intuitions, certitudes convictions se sont révélées et se montrent correctes, justes, assurées. (3)
Salir la mañana, pleno sol alineado en la choquec’aka… Salgo de una noche dificil…
….
Quelle balle ce serait de partager une after au soleil, vos sourires tout ce qui passe avec les yeux, riche de notre fraternité, de haber credo un espacio de libertad wque hemos creado, compartido, ese revolucion; accepté par mes frêres et mes soeurs. mee amis qui m’ont aidés sans préjugés, comprender mi alienacion,
Aceptar mis errores, mi lucha, aprovechar de flores y luces, no outiisar mis debilidade por apoderarse o « enriquezerse », …
Tantas cosas que decir y siempre me pirdo…En otras ideas que llegan, otros pensamientos, una voz que me habla, una discusion a la mea del lado que se queda haciendo echos en la memoria dierceta por un interes secreto, lagun señal que desperto, o activo centros de alerta y empezar a tomar tiempo mental, desconectar lentamente de lo ke hay ke pensar escribir ordenar(1)
Seria de estar todos nosotros, haciendo la fiesta,…
Mais par amour, ou dependance au concept de couple, je me suis éloigné de vous tous.
Pas par manque d’amour, au contraire,
por d’autres douleurs qui me font sentir différent souvent. Incompris. Ou trop rebèle. Et qui me font redouter d’être un risque, une menace pour mes proches.
Vous en géneral… Et tous les autres qui ne liront pas ce message.
Je vous aime, tous, et je m’excuse encore pour m’êtrre trop souvent éloigné, laissant penser que je ne pensais pas à vous….
La limite c’était le 28…
Je sais pas pour quoi…!!!
C’est mort depuis cette nuit.
J »etais fou de perdre mon amour depuis uen semaine.
De voir l’histire se dérouler sans pouvoir sortir, ou faire qui que ce soit !
Là, je dois me faire une raison.
En plus, je dois rendre l’ordi…
Donc, pas pouvoir ecrire…. Comme la nuit dernière…
FIni pour aujourd’hui,
Pas réussi à toucher le fond,
Briser les chaines,… Encore les mafias qui ont gagné.
J’avais tout : le fio de ma vie.
RIdicule. Volé, donné, vendu….
Elle ne me dira rien. Après tant de temps
D?amour, de … Ahhh. Je sais plus.
Je veux plus savoir. Je peux plus rien dire.
Fouttez-vous de ma gueule !
Allez-y ! Tellement de temps que je supporte les colibets, les mesquineries, les cachotteries,… Que je cherche l’amour et quand je l’ai trouvé, construit,…
La France me fait rapatrier, ou un francais vient tout foutre en l’air.
La cocaine m’a aidé, maisj’en ai abusé, par désespoir par bravoure.
Quoi qu’elle en dise. Qqoi qu’ils en pensent…
Même si maintenant kje suis au fond du trou. Mais pas le bon !
Pauvre et esseulé, comme au moment de signer notre pacte.
Et elle m’a rejeté, le jour de renaissance !
J’ai perdu la mine. J’ai perdu la face.
Elle ne comprenais et guardait secret ce qu’elle ressentait.
J’ai perdu mon amour et ma guerre.
La formule, le secret… Maintenant,
Honteux, coupable, d’avoir laissé le piège se refermer,
Quand j’avais toutes les clefs… De n’avoir rien sauvé.
Toujours inachvés ces écrits… Et tellement à expliquer…
Les mots mentent ou laissent croire à une pensée qui n’est pas mienne…
Elle ne sera jamais mienne.
Qu’à celà ne tienne.
Qu’elle soit chienne !
Impératrice, reine,
Madeleine pleurant la pluie, terre et mer dans le même corps
Victoria, céleste, stélaire,
Galactique, voix du ciel et des tréfonds
En pedazos yo, hundido a vida en la oscuridad, el infierno,
Sofrance éternel
Calice, Graal,
Electrisé, prise et brisé
La déesse est revele,
Et je suis le pire coupable
L’éternité de grace et liberté,
je sens que l’enfer sera mon destin
chats et souris
dans vingt-cinq mètres carrés
et dans vingt-cinq jours
il restera un sourire crispé
et le chat
redevenu
sauvage
je viens de renverser la tendance « je vais mal, je suis inspiré » ou, « je vais bien, je ne suis pas inspiré », par : « je vais bien, je suis inspiré » (en parlant du mal indolore et cru, de lui et de ses fantômes pendus à des fils trop courts ou trop longs). Le truc, tu le choppes! et puis c’est tout.
alors que les capons jacassent
au pied du gibet aux icônes
je reste sans voix et observe
la feria des nuages miros
la neige des océans de fuite
sur lesquels azimutent les
matelots des amples estuaires
enrôlés dans les vagues turpides
du rez-de-chaussée bleu marine
Euthanasie en psychopompe….
..
Sueur et sang,
Vous n’aurez pas le pétrole, l’eau et la coca….
Quand a moi, y’a plus rien qui reste…
..
Retour sur les accords majeurs des premiers aéroplanes, cargo de nuits,
perdu le vers et les étoiles
le puits de morphine, l’or
A nos carrières,
Plus de mine, plus de dents…
et les cendres chargées de poudre d’uranium…
Trop de talent?
Trop intelligent?
Trop sensible?
Revenez sur terre.
Revenez parmi nous, avec les gens normaux.
Mettez vous à niveau.
Essayez les handicaps volontaires: le mépris, l’orgueil,
! et les œillères.
Update!
Yes !
feu et glace
montre un peu ta joue
je te brûle et te congèle
entre tes miches melon
tu es la menteuse que je ne connais pas
la pluie sur le perron
une audacieuse antenne
un rocking chair rêvé sur bande
4our tous ceux qui travaiIIent au fiIm sur Max Jacob
Frères et Soeurs frimeurs
trois cou4s de revoIver au son rythmique de Ia mécanique
deux voitures crasheng au son des sirènes Ies mecs descendent et tirent
des 4assants qui ont 4eur 4our Ieur vies et tombent étrangement
à mon hirsute 4oitrine des vieux journaux Contre ie vent
je m’amuse à rire de vous
dans I’idiotie et I’imbéciIité
bisous
Petit il dormait
tout contre son père
qui,
depuis que sa femme
refusait tout
rapport sexuel
s’était mis
a lécher
le visage de ses enfants.
random cage
brian tropical
fake title on a list
stretch he line up
à tout considérer
vivons cachets
Brieuc Le Meur
entonné les appels
de la noirceur de l’être
toujours sur l’ouvrage retourné
ébahit par sa propre histoire
qui revient sans cesse
même au bout du chemin
même quittée depuis des siècles
éloigné d’une demi planète
le mal revient
il revient et c’est tentant
de dire aux oiseaux
le plomb sous terrain
de dire aux taupes
la légèreté de l’être
prisonnier d’une énergie folle
que la matière obsède
pardonnez-moi mes offenses
et à ceux et celles que j’ai offensé
Le feu de notre échine
ne stellarise que les sentes des souhaits
Sorte de tribun tribal fort familier
A l’acrasie d’une spirale explosive
où la soude espère sa graisse
comme une charnière sans mémoire
comme une poussière sans déboire
La poussée du silence
La gravité du souvenir
Une voie lactée d’iris assoiffés
je ne suis rien / juste une parcelle de conscience dans ____
j’ai créé un monstre /
je dois mourir /
quand il sera mort /
je serai immortel /
vivant comme un mort ___ qui ne peut plus mourir
Sur mon front la bosse de l’immondice
pulse au long du toxique décisif d’un insomnie poussif
pour me faire courir parler à réception des pouces attrapées
descendre l’escalier chercher quelqu’un à l’aube
pas prononcer le mot piqûre, pas dire araignée ni parasite,
remercier de l’erreur de ma dose qui m’a fait voir la couleur
de la mort pour m’apprendre le goût du marc du vivre
dans la machine du couloir, dans le si besoin incertain
la belle expérience délire se purifier et je suis
et je suis à l’heure du repas et j’ai honte et la belle
expérience se lève brusquement
clé laborieuse
la bonne est méchante
tapis dans le brut
la plongée dans toi
tu es ma chambre
mon prénom et mon nom
tu es ma grande
ma lisse à mon de bois
tendus par la crinière
des poils se maintiennent
dans mes doigts de verre
de geais, de va, là-bas
et si tu exposes
la colère du bus
Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues Tu tues tant de temps deux temps tant autant tentant autant tentant autant tentant autant tentant autant tentant autant tentant autant tentant autant tentant autant tentant autant tentant car quatre quart crie la carte de cratère en quinconce de quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce et quinconce à la conque des cons calquent quelques quoi.
Quoi c’est toi.
Roi d’émois.
Moi des toits.
Toise mois.
Quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique quoique claque ce couac je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue je joue à jouir en enjeu de toujours toi enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue toi l’enjoue d’on est un con.
Conte des meurtrières.
Où meurt le moi.
Ce toi meurtri.
Mur du soi.
Soie future.
Car c’est ça ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé ce ça salé sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale sans sas sale puisque dans la salle Je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué Je s’est tué je s’est tué.
Encore.
A l’aurore.
Jeu des horreurs du ronron d’un tourne en rond.
https://soundcloud.com/bissecta/je-cest-pas-le-maitre
Dans le texte : « On les qualifie communément de “punks à chien” ; eux refusent cette étiquette, et revendiquent celle de “zonards” »
……………………………………………………..
et je peux comprendre ce refus, puisque ce terme méprisant et ignare venait des « popeux à subventions », ou « popeux à rien », qui, bien loin de comprendre ce qu’il se passait dans la scène free party, dub ou post punk, erraient dans menilmuche à la recherche d’une épicerie de nuit, doigts serrés sur les clés de l’appart à papa, habités d’une angoisse freudienne post vernissage, t-shirt blanc et 501 joliment troué, chez qui vivre c’est être un squelette artistique et social, tandis que chez les zonards, vivre c’est vivre.
vivre c’est vivre. Et on peut se demander ce qu’est le sens profond des prises de risques des traders ,des banques.
L’arrogance… elle est pourtant souvent le miroir de l’innocence, ou l’écran de l’auto-défense. Un créateur se mobilise contre l’immobilisme et les médiocrités,; il se doit d’être arrogant. Au moins pour justifier du PH 1 de ses programmés détracteurs, qui -normalement- devraient être de son côté, mais qui -précisément- lui vouent une adoration inversée, car leur vie a besoin d’un équilibre du cœur et des passions, … à qui il manque peu pour s’épanouir ! Aller au bout de ses rêves par exemples.
je n’ai aucun secret à partager
ni private joke à faire valoir
dans ma bataille, communiquant, seul un désir
pour personne
peut toucher au dessus de la ligne de flottaison
sinon le bateau coule
je crois que si je disais ce que je veux dire
à ce moment précis, sur ce site internet américain
ma mission militaire, offensive, traverserait la coque
et le message se perdrait dans les amphores de vin
de liqueurs, de sucs sauvages et d’épices musqués ambrés
qui caractérisent un roucoulement de peur
ou de cœur
ou de cœur. D’intrusion , qu’en dire ?
Compas et needles, sages et prénoms
bêtes apprivoisées, photographies chaudes et
brillantes attentes
mais derrière le vernis d’une ville que j’ai quitté
je sais celui, plus rêche et anguleux
qui dessine tant l’esprit que le fleuve
soulage
je tourne autour du pot
et puis, c’est sympa.
de dire sans rien dire
vois-tu ?
paris flashs divers les lights en ont pour leur grade
la main sur la couture, été panta-tonique
arrive au cœur d’eau tonnes, tours des cheveux de feu
de filles douces, humeurs smartpharaoniques
écran bleu sur leur têtes c’est qu’ on dirait des saints
et toujours la matière d’or qui nous brûle à dessein
j’ai vu les nuits sans fou accoudé au dernier
étage de l’hôtel avec vue sur la mer
de sable et de grès les lumières alignées
je n’ai plus découvert que des vacances déniées
à tous ceux qui passent et se demandent : au fait
suis-je à la bonne place?
paris d’hiver flash au rapport en RAW seize neuvième
et je longe de travers les dédales imbéciles
les ruelles au goût sûr et les offres en missile
je me suis demandé – un instant – si j’ai bien habité là
que me reste t-il … des quatre vingt dix ièmes années du siècle ?
des photos post-pondées ? amis aux mots précis
et ma carapace d’ombre mémo en capitale
« le retour du mauvais fils » en grosses lettres animales
plastique, identité, identités plastiques
seules traces indivisibles d’une longue ligne de fuite
une langue alignée sur la carte d’amour en faîte
paris
paris
paris
il a compris qu’il était trop tôt
trop tôt pour lui et ses bords en fuite
ses Arménies
brûlures de papier
madeleines en centimes
odeur de pied
Il a compris quelque-chose qu’il ne fallait pas garder pour lui
alors il est parti.
Nécrose et bécots posés par terre tranquillité
collé serré toqué liqué niqué miquette et mes coûts de mai
entré rose découverte jaune plastique canard de mer
la source est devant soi et chaque effet du monde n’a qu’une seule cause
« Toi-même », le meilleur artiste facebook de sa génération,
collectionneur insatiable et démontreur des logiques inertielles cachées dans google image et sur les blogs fétiches,
a fait tilter le bordel en remuant trop peut-être.
leur peur du nu – habillez-nous de vide-,
leurs vieilles balances -dénoncez-nous,
La vie La mort
Les peaux flasques.
La vieillesse.
Les corps démontés.
Les fists par les yeux.
gens qui respirent mal.
Qui boulonnent.
Vissent.
tout cela va mal se terminer
Pio,
Il se tord et tremble et se serre devant toi
l’estomac, et se charge d’un noir d’un gris l’autre
les larmes du mystère coulent et moi je ne reçois
que le tord de vivre d’un côté et toi l’autre
tout ce qui nous fait grave, pilote ma colère
sans comprendre je subis cette douce et létale
façon d’ouvrir la vie, porte aux gorges de l’air
horreur de mes cris, dérisoires clés métal
» destin brisé. reproduire abandon. toi
toi
sous le poids des choses »
soumise à la foi des arts, à musiques, et romans
tu files ombre sous X, sans commandes ni sermons
pierre au delà des âges, q’un orfèvre blafard
sertit d’une âme frêle, « a le coeur au démon »
Il se tord et tremble et se serre devant soi
l’estomac, je me tais et je change de trottoir
relis les jours défaits, les échanges illusoires
Pio je me démène pour comprendre ces lois
je le ferais, pour toi.
je ne t’oublierais pas
Liste brutale
de tâches à accomplir
cornes d’a-
-bondance en angle droit
corps absents,
courbes offertes
le désir est une image de soi.
Décadrer est un marqueur
il bonde et me sonde, pas de distance entre l’oeuvre et moi
et comme vous le voyez, pas non plus grand monde au balcon
Désastres polaires
dits aussi : gamma-strophes
éclairs bruts et la nuit
les embrassent. De l’air.
Des astres colère
dits aussi : catastrophes
éclairent, brutes solaires
ennemies du but intime
après trois jours je t ai retrouvé vers la rivière
c est quoi les nuits d un chat aveugle près d une rivière?
avec les sons
avec la peur
avec tes gestes imprécis
après trois jours je t ai retrouvé près de l eau
tu n es pas mort
t es juste un truc perdu
une boule qui tourne sur elle même
cherchant
cherchant
après trois jours t es un tas d os
avec dessus des poils
t aurais pu tenir 10 jours
18 ans et dix jours
sous la plage le ventre maudit
la faim est proche j’ai croqué l’apple
sentiment d’abandon sous couvert le glacis
nappé de sueur froide
la pyramide des anges noirs est encore là
dressée toute debout
comme un cendrier percé
un soleil liquide se noircit, se presse
atteint l’infime niveau esquissé
dureté du sol
aucune rage
aucun ciel
dureté du sol
…
comme les roseaux d’apparat je cède et ne tiens bon
couleur d’opale serpent de mer explosion
douce dernière lanterne moderne clichée
volée qu’une autre douce victoire sur les yeux des passants,
et quelques soupirs
quelques bits, quelques soulanges
quelque part
quelque fois
et quelqu’un, peut-être
…
et si tu n’as pas entendu la charnière couiner
c’est qu’elle est une vis
sur le pavé
dureté au sol
aucune rage
aucun ciel
et dureté souhaitée
skale
escale
skatelites
et comme air
un pe ude digital en angle droit
Notre ordi tourne au sang des autres
Je viens de faire 2500 km en 2 jours jusqu’à Munich en passant par les montagnes sans mon appareil photo,
manquant ainsi à l’image une terrible averse de neige et de glace, tombereaux rose, orange et gris comme un mur de sable dévalant du ciel, chargé de nuages noirs profonds, et là, à gauche, derrière l’autoroute, un coin de campagne baigné de soleil, des collines vertes et grasses au fait du monstre qui s’abat sur nous.
C’est une chose dans laquelle on rentre.
Le camion à vide est lancé à tout vitesse. On franchit un col tandis que de l’autre côté, un bouchon s’accumule. J’aperçois ce rideau qui tient debout. On passe en quelques secondes d’un univers saturé de couleur à ce cloaque cinglant d’à peine un kilomètre de circonférence. Contraste saisissant. Il semble sec lui aussi… vu de loin, vu d’en haut de la pente. On a failli avoir un accident; je me tord le cou pour apercevoir la démarcation nette dans le ciel; disons, la fin de tout souci et de toute peur… Je rage de ne pouvoir garder un bout de ce monstre qui s’élève à la grâce du relief, secoué par la lune. La glace a tapé la vitre. Des tourbillons se forment sur la route, bourrasques de glace qui recouvrent tout.
Les poids lourds ont stoppé devant nous, tout s’est arrêté.
Quelques heures plus tôt dans la Bavière profonde, un autre spectacle m’a bouleversé. Je ne peux le partager qu’avec des mots tressés de ressentiment : des clairières givrées recouvertes d’une cendre grise claire et pastel, paysage mêlant fougères et horizon, étangs artificiels et tourbe grasse, qui rend le coeur au corps sauvage, à tout cette genèse du sol, au limon, à cette poésie dont on se fout éperdument tant qu’il n’y a pas l’image. Quand il y a l’image, c’est un départ vers un autre univers, vers un temps incertain; vers le personnage que l’on a en nous. Là c’était donné; c’était prêté plutôt. C’était un grain d’hiver baigné d’abondance et giflé au karscher des villes.
Mais on ne s’arrêtera pas. On rentrera,
rejoindre Berlin et ses fauves d’une autre ère.
blm.
الى حلب
yeux ruinés, gare de triage
feux de paix stoppés devant
parmi les corps dressés sous moi
gomme à la montre je me défend
mains brisées partent au sillage
indifférence message de soi
dans l’idée, sans référents
léopards et tigres de loi
animaux des signes et des villes
berceaux des purs terrains de lune
qui surgiront gris et arides
tracés sous les coeurs impétueux
je leur ressemble, noir et docile
un pour sonner le cri du corps
et sous la voûte je décèle
ce qui convoque tant la mort
deux pour revivre imperméable
trois pour donner du prix au temps
cinq pour se finir au delà
de nos deux vieux terrains d’antan
.
.
.
(pour Alep)
blm, berlin, dec 2016
le clic rentre dedans (la critique)
… ont bien disparu des écrans ces jours-ci
on s’emmerde comme jamais
une sortie chez les glandus et c’est toute la clique à papa qui vous tombe dessus en mouvement silencieux.
on vous lèche et regarde
votre patron vous regarde
les douanes vous regardent
votre mère
votre tante
vos ex
tout le monde mate votre grand rien du tout
tous les gros fils de pute de coincés, les hypocrites accrochés à l’écran du smartphone
dès qu’ils sont statiques ou s’assoient, ils sortent la vague
et d’un coup de doigt, se précipitent
tout reprendre à la page du rien, pour aller nulle part
mais on dirait qu’on va s’emmurer vivants!
ou plutôt, morts-vivants.
facebook pue comme jamais
il va peut-être falloir faire quelque-chose
bonne année, momifiés, fils de pubs, auto promo, rien à dire rien à jurer rien à gagner
Les yeux en 24 scroll-secondes
Sourire de l’ombre
mails cadencés
coupure soudaine
de mes pensées
(s’agissant du coût d’un soir)
escrocs derrière les murs du temps
bien cachés sous les pierres et le ciment du monde
en quatre, huit, et mille feuilles croquantes
ils en pincent pour la tuile, ressentiment absent
arnaques en tout genre, au travail, au fric à la misère
on embauche ou on sert, la fumée du désert hurlant
ils vous entravent et vous glissent ces airs
d’offusqués tous les jours et de bonne foi, sûrement
ces femmes, ces hommes, vous mentent
ils vous mentent c’est une raison suffisante
poussent, tirent vite sur la corde et devant
vous sourient et dansent le masque de fer
j’ai eu affaire depuis trois ans à ces singes, à ces loups aux ornières de la com. Ils sont dans la pub, la musique, la mode ou le web. Elle était fille de pub, il était organisateur, il était programmeur, elle était entrepreneuse. Tous et toutes malhonnêtes, menteurs, sur un nuage gris bataille, de sombres personnes paumées derrière les murs du temps, aussi peu à l’aise avec l’effort à faire, qu’avec le sérieux posé.
Ils étaient nos pleureurs, nos lamentins du diable.
elles étaient les larmes de l’injustice
toutes flanquées du prénom de la loi des morts :
salope, salaud
tous dans ces métiers qui jettent dos à dos des gens sans contrôle.
Tous arnaqueurs et arnaqueuses nés, parfois même ,curatrices, galeristes, d’autres fois engagées dans des causes superbes. Grossières oui. à les salir sans gène. Ces causes là n’étaient que les leviers de leur paresse.
Le despotisme
de la trame verbale
contre la diplomatie sonore
des images jumelées
Y.d’A (c)
Soundtrack cliché
to do or not to do
es-tu mon enfer
l’autre est un vent qui souffle
une bourrasque sourde entre deux blocs
hier j’ai médité
sur les marches en pierre du parc
devant le fleuve
et un soleil de mars
une dizaine de personnes sont passées devant moi
couvrant leurs mots
leurs conversations
« Il a les yeux fermés »
Non mais sérieusement JE CROIS RÊVER ! Je ne fais chier personne, je suis tranquille chez moi à mater des breaking bad – mon émission de carbone est presque égale à zob, mode gluten free et cetera – je descends faire des courses alimentaires – uniquement des bonbons et du colas – et là y a une cliente à la caisse qui reluque mes courses et me demande si je prépare un anniversaire pour enfant ??!! J’ai failli lui hurler de bien fermer sa gueule de petite pute, j’ai failli lui dire qu’elle s’imaginait bonne, mais qu’en réalité c’est juste qu’elle avait 25 ans, ET que sa mauvaise génétique s’écroulerait d’ici à peine 3 ans (croyez-moi je m’y connais en génétique féminine, je pourrais être un sorte de scientiste diplomé du moins, s’il existait des diplômes de ce type), mais j’ai rien dit de tout ça, je lui ai juste rétorqué d’aller plutôt parler à un type qui aimait les randos en vélo dans la nature. Aujourd’hui par jeu j’ai harcelé de façon téléphonique Magirl et l’Agent entre deux breaking bad okay, et par exemple, j’ai informé l’agent que je comptais cette semaine me nourrir exclusivement de friandises (parce que j’aime la sensation du cerveau qui se surexcite sous l’effet du sucre hyper rapide), et l’agent m’a félicité pour ça, elle m’a dit : bravo mon Kz c’est encore une très bonne idée, je te félicite ! Et c’est la première chose minimum que je demande à mes collaborateurs,de me respecter et d’être d’accord avec moi, comme vous l’êtes, parce que je sais que je peux écrire ici ce que je vis, vous êtes bienveillant vous ne me jugez jamais (ou alors vous êtes bien trop cons pour ça, ou alors trop intelligents pour ne pas m’énerver, et à un certain stade je dirais que l’intelligence et la connerie agissent de la même manière, mais pour des raisons différentes), mais D’OU quelqu’un D’INCONNU vient juger mes courses alimentaires on est sérieux là ? C’est quoi son problème à cette fille ? Elle me pensait père, et elle est du genre qui recherche un daron pour lui rappeler celui de son enfance ? Le genre de meuf à qui il faut essuyer le coin de la bouche quand t’as trop foutré dedans, comme un bébé qui aurait salement mangé sa purée de carottes ? MAIS EST-CE UN CAUCHEMAR ÉVEILLÉ BON DIEU SUIS-JE EN ENFER ?!
I.A. ! I.A. ! hennissait Burroughs.
C’est qu’il pensait peut-être à la mâchonne mille.
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blm
La peur de l’autre est une peur de nous-mêmes
de notre corps-assemblée d’esprits et de micro-films
de nos différences intimes repliées dans le cadre
contenant la folie qui nous vit naître au monde
de la folie qui nous gouverne
de la folie des dieux oubliés depuis le temps des temps
au plus profond d’un asile qui a perdu toute trace de lumière
un asile d’ombre effacé de la carte.
De la terrasse d’un café bordelais, lisse comme Macron, sièges vides à cette heure-ci, de l’espace, comme entre les dents du bonheur à rayer les parquets cirés des Chartrons. Deux lycéennes acnéiques, il y en a une en chemise bleue ciel de février, c’est peut être l’autre qui pue le numéro 5. Pourtant les effluves dominants sont ceux d’un n-ième miroir d’eau – le chlore qui donne le vertige, je suis en CE2 dans une piscine municipale, quelque part sur le bassin d’Arcachon et je rêve du goulag.
les couilles à janvier
blanches et fraiches et gonflées
les burnes à août, noires et chaudes et pressées
Il travaille aussi son texte
rien ne se conçoit sans la valeur infernale qui vous regarde autant que vous la regardez
acide garonne
elle est gone garçonne
plaisir féminin,
même empire du miroir
dans tes yeux de baronne
innocence des comanches
dans la rue à berlin
je viens du futur tu vois
et toi du bas du bas de chez toi
à ton étoile
je dis que les jumelles américaines
grossissent cent fois les neiges
de mon prénom absent
je divise un peu de brownie mac do entre quatre bises
tu me changera la traverse
et refera les cloisons
dans les bips des reculs
des cueilleurs de cerises
blm
bordeaux 2016
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http://www.editionsf4.com/platform/la-merde-2/comment-page-1/#comment-4126
Bercés trop près du mur
Elle prend des perles de vie. J’envisage le retrait, j’envisage des alertes à la bombe, j’envisage les tyrans, j’envisage des corps ambigus, j’envisage de te virer de mon réseau social, odeur de pourris, trafics et silences. J’envisage de changer… Transe-génitale, entre les cuisses le monstre à deux têtes, le feu danse sur mes doigts, l’éternel cycle. Le diable en bille, c’est le destin, LE DESTIN. Le sublime et l’impur, sourires grimaçants et visages changeants, les âmes perdues cherchent l’ange, cherchent l’ange. L’ivresse tangue comme autant de coeurs palpitants à chaque son. Eclats de lumières dansantes. La danse toujours continue. J’envisage une thérapie, j’envisage des discours de groupe, la nuit, loin des ordinaires, j’attends la prochaine guerre, la prochaine guerre. Je frôle les réverbères, réalité virtuelle, j’envisage un déclin, j’envisage des machins, à tour de passe-passe. Si c’est pour me dire ce que je vais faire, enguirlande-toi tout seul dans le sapin, j’envisage d’y mettre le feu, j’ai comme qui dirait envie de foutre le camp. J’étais avec un groupe et je me suis perdue. C’est le monstre caché en moi, caché en moi. Sensualité hors du commun, beauté sublimée et les satires qui rodent autour des muses, toujours. Faites comme-ci j’étais pas là. On est tous perdu dans la fumée, DANS LA FUMEE. J’envisage de me rendre à Péta ou Snook, j’envisage de croiser des killers dans des bars et des petits studios minables, sur-bookés par le trop de monde. Et à la fin, c’est qui, qui paye la note ? J’appréhende les repas, l’artillerie lourde, la moutarde me monte au nez et les larmes coulent de mes yeux sans que j’y prenne garde. Je lâcherais pas le gouvernail, je n’irais pas ailleurs, j’irais loin… Vers la fin du monde, me trouver un coin.
J’ai achevé les corrections de mon nouvel essai
trois ans de travail
mais n’ai pas encore terminé le montage de mon film
deux ans de boulot
le son reste une énigme.
En burn out systémique,
je crois que j’appréhende ces fins-là
et fais durer le plaisir d’être dans un monde imaginaire
clos et protégé.
Ogre réveille-toi.
J’hésite à devenir,
dans le calme et la circonspection,
un peu cinglé.
Suis-je réellement moi-même ?
Où est le début, la fin, la limite… de la conscience?
Mes heures restent…. Hindoues*
« étienne Daho. Un mois quasi-permanent où j’ ai cette chanson en tête…..
morne poète
entre deux blanc néons
tu éclaires et tu prêches
la lumière du démon
bien. celui qui dit la plainte
les regards esquissés
sur objets glissés
couvertures dramaturges
l’un pousse à l’autre alors
on le voit il surgit
et au bout du chemin
un autre a pris sa place
ô, déborde poète
entre tes blancs démons
tu éclaires et tu sèches
la sueur de ton front
il s’est retourné gare
car elle a fuit dans son dos
l’ombre du tube passe
c’est
la lumière sans nom
.
.
blm. berlin jan 18
.
.
Dans le ventre de l’amour,
Palpite l’ espoir
Deux coeurs se parlent,
Deux consciences s’ osmosent,
Deux joies attendues,
Deux joies données,
Deux renouvellements,
Deux ailleurs,
Deux dialogues du…coeur,
Deux mots d’içi et maintenant,
Deux bonheurs.
On l’attend,
On le vénère,
On l’ écoute,
On le pense,
On l’imagine,
On… lui construit ses jours,
Il est… déjà là,
Petit puits d’amour…
à élise, (je ne jouerai point les lettres…)
Mais Beethoven… écoute!
Pars, pars,
Fuis,
Sors de moi, coeur,
Sors de moi esprit,
Le temps a sa place
Je manque trop d’espace
Le monde broie patience,
Ma chance dompte ses pas.
Je ne suis pas de ce monde
Je ne suis de nulle part
Je n’ai point être,
Je n’ai point conscience
L’astre me fixe
Et me dirige
Ce monde est illusion
Ce monde… n’existe pas,
Ce monde n’a pas de cœur,
Est illusion et se fourvoie,
Plus on croit en soi,
Plus… les autres vous… broie.
à quel dessein,
En quel essaim,
Leur conscience abeille leur erreur,
Vivre n’ est point une preuvre,
Avaler des couleuvres,
C’est comme user
De… verbes imbéciles
Aux chaussettes trouées….;
D’ aucuns devraient laver leur linge sale chez eux,
La serrure des autres ne les regarde que bien peu,
Caïn y pondrait un oeuf,
Histoire de leur crever l’oeil,
Cet oeïl si immature,
Et si…. inconscient.
Je ne peux que fuir mon présent,
Le temps passe,
L’avenir dort ailleurs.
Et mon hamac est en tongs, il attend le…
Gong.
Zappée mon esprit en son de cloche,
Je prie Dieu de sortir ses… apparences.
(je devrais écrire sur la bêtise humaine au quotidien, au moins, ça ferait rire tout le monde, et le monde serait un visage souriant.)
………………..jusqu’à quand ?
fin des temps éclot mon cœur.
je ne voudrais pas m’accaparer une noblesse particulière, mais
Le romantisme, c’est l’eugénisme du cœur
C’est le don à un seul, une seule
tandis que nos bruits de pas résonnent dans le creux des autres
à une époque où il n’y a plus d’exclusivité possible
il est mort, le divine enfant
Rapidité. Avidité. Nuance. Cyclique. vite.vite.vite.vite.vite.vite.vite.vite. vite. Cahos.
Notre intérieur est sclérose par une société qui nous ferme des portes ou nous assomme de ne point être ce que nous sommes réellement, dans le fond de notre âme et de notre être. On pianote sur des claviers, creux, sans âme, où l’on respire, un mal-être, un affaiblissement, un cheminement vers des « paraître » qui son trop souvent dupes d’eux-mêmes. On se retrouve dans le vertige de son moi, et le vestige d’autrui.
La fleur du mal est plantée, Baudelaire s’écoute devant un café glacé…. Tous on la contemple, elle nous fascine, et l’écho, de Murville me ressemble, et me saute au coeur, comme un très doux message… N’oublie pas à quel point, nous mineurs, petits mineurs de fond, avons oeuvré, pour que le charbon attise le feu de nos coeurs dans les cheminées… Mais ma Lorraine, on si grand amour, ma si grande force ne reviendra pas. Parfois, la force… est léguée, bien plus forte et adéquate que n’importe quel souvenirs, que tous les souvenirs croisés depuis.
Mon Dieu qu’il me manque, lui ,si beau, si fort, si apaisant, si battant, cette force de l’âme et du coeur, et moi qui pianote… Mais si les mots lorsqu’ils passent en vagues m’apaisent, Le manque est là…
y’a… personne. Plus personne, du… creux, du…vide. De l’agressivité de (( -oufff!!- )) , au… quotidien, sous mon propre toît….. à tous les étages, et on voit. On encaisse. On « ferme sa g…’, pour pas attiser. Et ça ne… bouge…. pas. On sort, (tout le temps…pas de repos, pas de répit, pas de…sens…) on voit du monde, des ami(ies), on s’cogne à sa conscience, à ce réel devenu si…-faux-, -fossé-, miroir intérieur, vide de sens… Mais comment changer des synapses perdues d’avance…?
J’ vais continuer à écrire, écrire, écrire, écrire, écrire, pour oublier, afin d’oublier, peut-être ce que je n’ ai pu, su vivre… ou tout simplement, très simplement… Dire.
« Faut-il photographier le ciel, pour observer son âme, mon coeur est une étoile ennuagée. »
Mon âme est d’une autre foi, d’un autre… toi, d’une mesure qui me dépasse, malgré ce sens si nuancé et tellement commun. L’expo sur Berlin, la tienne, m’ avait subjugée, réellemnt, il y a déjà plus… – d’un an-, à la fois par la réalité du visuel, l’impression d’étrangeté, de -carcans- (le… pneu?! et le grillage) sociétal ou intérieur, et…. tel…. moi lorsque j’écris, cette liberté et ce vide libérant à la fois, la pensée et l’espace, comme le temps toujours se fait sa place, lorsqu’il passe…
(sinon, j’ ai déjà vendu… toutes mes aubes, je m’exile, donc, et t’enverrai, je pense… plus tard, les « deux », car avec « un » l’ alchimie ne sera totale….).
Bises.
tant de silence sucés gobés à la même enseigne
j’ai marché le long du nord comme dan,s les rues sablées du sud marin
le jorasses des alpes comme au sommet des reins
majorque à deux pour le dire dans le vent
malte pour commencer tout roman à 18 heures dans le sable dur des ramparts
et ces musiques de midinette, et la voix d’un pâle
le couvert sage des garants du secteur
la libre asure asmirine pastel blanc
le feu se tord orange jaune
la silence entre vous qui sauve l’apparence. On tire sur la corde
à chaque début de vers engrenage
écris pour facebook
pour ailleurs
freddy n’est pas tombé sur la piste cyclable
« Théorie de la météo »
nuages blancs
regards sombres
coeurs défaits d’une europe qui voudrait être du proche orient
mais elle est de l’hiver
comme de l’ennui de l’aube
sur les marchés, bourse des messages
plus grand chose à vendre
des riens, des produits, mais peu de regards tendres
le front baissé, quelles idées, vont pour ce monde ?
Devant de si courts étés,
l’agora gronde
Mon épave a vécu
sur le dos des sirènes
qu’une alarme ramène
aux notes du vaincu
les poètes ont chanté
la dernière bataille
sur un air démonté
une mer sur la table
on ne crie plus au vent
on ravale les noms
cueille vert les bouquets
que l’on jette sur le sable
une centaine se rentre
au port de la nouvelle
le cent-unième se tord
comme un mort sur les welles
.
.
.
.
quiberon
L’attente se sépare du démon
elle crée assez de force pour contrer l’ambigu
qu’on regarde par dessus l’épaule d’un proche
ou dans le trou d’une serrure
que l’on désire une fin prochaine
ou un futur sort au vaincu
l’essor est dans le geste,
la conduite éperdue
j’attends, qu’elle advienne
j’attends, la réponse
j’attends et je pars
au devant des idées d’or
au temps des scories
explosion de joie
face cachée des pièces jaunes
pleine lune pour tout le monde
étrange vie aux frontières
les gens ont des humeurs bien à eux
des profils cerclés
je passe d’un milieu l’autre
plus rien ne porte, ni politique, ni art, ni idées, ni langage
rien
je danse comme un funambule
je regarde en moi le fil
les écrans s’effondrent en un tas de pixels
quelque chose en moi continue
que je ne connais pas
burnout continuel
vortex multimédia
bouffées d’euphorie
au milieu d’une danse
oeil du cyclone
sur berlin plage
ambient noise
oeil du mirage
sahara mental
cimetière de fièvres
vortex solitude, doigts rongés
environnement protégé
français abstrait, anglais d’époque
désordre arctique
ce sont mes TOC
fil du rasoir mais tout est rasoir
tout est rasant, cosmique, dosé, niqué,
simpliste
mes pensées ont la forme de mon siège qui a la forme de mon corps qui la forme de mon nom qui a la forme de ce qui pousse sous l’échangeur de l’autoroute.
Elle pousse là-bas la fleur de l’oubli
elle ne parle pas
ne sourit pas
ne fais pas d’image
ne dit pas son nom
ne dit pas oui non plus
Le monde a un esprit lunaire.
Il rêve à notre place,
Il cueille l’absence,
Il la modélise
Le bruit du silence, c’est l’ écho de l’ art,
J’ ai joué un « je » moi aussi
J’ ai -tweeté- des miroirs d’egos… un temps,
L’ humanité est devenue
Miroir et étrangeté de ses propres ailleurs…
On plane tous trop haut, ou trop bas,
On joue dans un théâtre,
Où les pantomimes dansent tout seuls,
Et s’accrochent aux cieux de leur réalité d’âme…
La berge du monde
N’a plus de bord ni d’être, ni d’âme,
Son coeur est espacé
De milles étrangetés.
Oh’
Où se ramasse l’ évidence du sol ?
Sous un ciel de pas.
« Le talent est plus érotique quand il est gâché, que je pensais, et cet adage semblait s’être noyé dans mon ADN, dissous comme une aspirine et répandu comme du venin dans chacun des globules de mon sang. Je crois que j’aimais perdre, tout simplement. C’était plus facile. »
Olivier El Khoury, « Surface de réparation », « Notabilia », Éditions Noir sur Blanc, 2017.
Au temps insoumise,
Aux vies espacées,
Aux mémoires inchangées,
Du coeur ou du temps même est l’assise.
Aux blocages et souffrances,
Aux errances des désirs,
A la luxure de nos paresses,
Le monde est incertain
Et féru de sens à la fois.
Personne n’ose,
Personne ne pense,
Personne ne sait,
Personne ne voit.
Sauf Dieu, glissant sur la vague ou,
Peut-être l’ode -consumériste- que j’exècre,
Comme temps d’autres,
Perdus, perclus,
Dans ce qu’ils n’osent pas.
Inspi. Pessoa.
La vie est une surface de l’ego. On croit savoir, on pense acquérir, mais, au fond, bien au coeur même de l’eau-delà, de cette eau de vie, on ne sait rien… On apprend, on ose, on se nourrit de rencontres, d’espaces, de clins d’oeil et c’est tout : Et le plus essentiel, être son instant, être l’instant, de tout son coeur de toute son âme, être là. Juste là. Pour tous ceux et celles qui vous aiment, et qui eux savent être là, quand vous en avez besoin. En fait, c’est cela qu’on apprend je pense en avançant que l’ être est tellement plus essentiel que l’ avoir être à l’intérieur de soi comme à l’ extérieur. Recevoir ce que le monde a osé avant soi… Et l’ avoir, mais qu’est-ce-que c’est au fond ? Un océan de pupilles qui se dilatent dans l’air du temps? De quoi jeter un oeil autour de ses promesses… Histoire de voir (encore) une envolée de Caïn… Le caractère même de l’âme au fond, est changeant. Peut-être vit-on mieux les choses en acceptant ce qui nous semble soit autre, soit juste… l’horizon qui nous dépasse ou nous explose. Certains silences, on a le sentiment de les habiter, tel une seconde peau… Il nous habitent. Seul l’écrit ose l’être. Ah, si le monde avait l’art d’aimer… ! Mais les vautours alentours aiment, eux, détruire pour se sentir mieux. Enfin, tant que l’on sait ce que l’on a donné, pourquoi et… comment, c’est l’essentiel…
( Je ne prends rien dont je me rappelle… !! ) lol.
je soulève tant de mots bleuis par la répétition
derrière tant de poèmes
ils ont tendu l’âme à celui à qui elle appartient
cadre épuré : écrire. j’ai tant écrit que ces mots ont réalisé leur prophétie
le but? entendre des murmures qu’une sentinelle a laissé là.
je me suis penché sur ses lèvres
ai fixé des yeux doux qu’on ne mesure qu’endormi
ils vous absorbent dans leurs pupilles de geais
personne ici ne sait plus ce que ces efforts veulent dire
tout est aplatit sur l’écran des villes
il est temps de s’amuser
ou de partir
on entend les détonations. je te cherche, tu me cherches, on ne voit rien.
—-
on m’arrache. on me prélève
—-
rien ne cède
puis, ça entame ma chair
—-
et puis la sienne.
—-
j’entends cogner
—-
renseignements
—-
ça pue la peur et le mauvais café.
aucun battement de porte ne m’échappe.
je suis là
avec eux
entre leurs mains
qui frôlent
m’écorchent.
mon corps ne m’appartient pas et je vous vomis
saoulée à la rage je ne sais plus
j’ai oublié
« On est tellement abasourdi, sans arrêt, par toutes les choses qui sont contre la vie.
Si on les laisse nous envahir, on se ferme, il ne nous arrive plus rien.
On ne fait plus qu’un avec toutes ses saloperies, on devient chiant pour les autres comme pour soi-même.
Ces jours où l’âme se fait lourde, ces soirs où l’on est fatigué de vivre et effrayé de mourir.
On en oublierait presque qu’on a un cœur qui bat, du sang chaud dans les veines, qu’on est fait pour être et désirer.
C’est dans ces moments-là qu’il faut savoir faire le vide, le propre.
Ne pas se réduire à ses refus, mais au contraire se faire le plus large possible, retrouver cette innocence qui, seule, peut nous donner la grâce.
Cela n’a rien à voir avec la volonté.
La volonté m’emmerde, elle m’enraye.
C’est juste une question de désir.
Ce désir qu’il faut aller chercher au-delà de tout ce qui nous pèse et nous encombre.
Lui seul peut nous ramener à la vie. »
Petit aller/retour au Carrefour « contact » de Parmain (ça ne s’invente pas!) pour des achats sous un ciel bleu cyan laqué avec mon vélo de flic manufrance de 1940 ( ça ne s’invente pas non plus). Pas une voiture. Pas un Avion. Un lapin sur le trottoir devant le collége fermé où pends sur la grille une banderolle syndicale délavée avec écrit dessus « qui sème le vent récolte la tempête » …ça ne s’invente pas non plus. En tout cas le silence est d’or. Couleur staphylocoque doré peut-être …mais d’or. J+3. les Hypster qui hurlaient haut et fort que le confinement c’est « trop cooool » commencent à douter. les gros bourges partis rejoindre leur résidence secondaire goûtent de sueur à L’angoisse des pierres jetées par des Autochtones légitimement scandalisés (et dévalisés) et les péricampagnards dans mon genre contemplent le béant avec un mélange d’effroi et de fascination. Au fait: je tiens à préciser à ceux qui diffusent les images de Viderparis que ce travail n’a rien de « prophétique »…il parle juste de ce que j’évoquais il y a 7 secondes: le mélange entre l’effroi et la fascination sous un ciel bleu. N’ oubliez pas: nous ne sommes pas confinés pour 15 jours mais depuis toujours et à jamais. Nous sommes les sages de l’âge du super blindage. Le dernier referme la porte en entrant.
Je traverse Belleville.
Sur le terre-plein, elles sont des dizaines.
On les appelle les marcheuses.
Chinoises, 45++, 10€ la pipe ou l’amour…
À 70%, leurs clients sont des chibanis.
Envie de chialer.
Dans ma ville.
Dans mon quartier.
Des mères, des grand-mères.
Des femmes.
Obligées de louer leur corps, pour faire bouillir la marmite.
Et on me reproche d’appeler un chat un chat, un porc un porc et un Parabellum, mon plan B.
lire au soleil
sommeil à vie
lire à boulet
rouge dépensé
chimie du soir
huile de substance
spirale dans le ventre
et dans le coeur
sur le chemin
la lumière est si belle
qu’elle s’arrange d’une rémission de toi
hôtesse du droit civil
je m’offre au chaos du droit commun
je n’ai qu’un mot pour le dire :
le pire, le rire, et toujours, le second,
cette seconde,
qui dure des décennies
Tu m’as baisé en circulaire.
Tu m’as bien lu, en diagonale.
M’as tu compris dans le métro ?
et parlé à ma boite vocale ?
Parcours de vie, écrans, proxis,
bio film, amours véritables,
lisses et portables, durs et sexy.
Et tout ce qu’on ne s’est pas dit.
Eté en vente.
Entends mes cris!
A l’épouvante.
Combien t’en donne?
Ça on s’en cogne.
L’indice des prix
est à la tonne,
Meubles compris.
Lente agonie
Je me sépare
de ma vie
je n’aime pas ça
Que n’aimes-tu pas?
C’est cette vie
c’est de vivre
qui ne me plaît pas
Toujours remonte
la détresse
et se démonte
les plans passés
Toujours se sait
la maladresse
les chants sauvés
ne signent pas
d’autres méthodes
sans peur sans code
c’est dans l’enfer
que je me fais
sans coeur sans tord
c’est par le fer
que je me tais
J’ai monté sur des falaises
je suis marché sur les tables
je suis suivi tous les sentiers
Je suis appris sur les mains
j’étais toujours couvert la vie d’un refrain
ç’avait la seule manière de faire
en dépit des tourments
mais au matin, blessé de faire
et enfui, décidé
je m’en suis retourné
Je bosse comme une gorille qui découpe les branches
lorsqu’elle passe
La pluie depuis longtemps ici est une chose oubliée
Le bâton de tonnerre, cette télécommande rapée
me dit des choses sales. Le locataire d’avant ?
Je bosse comme une gorille, je fronce dans les fourrés
les sourcils foncés, puisque l’hiver approche
l’été est pourtant là
mon jean semble se gélatiner sur ma chatte
mes mollets collent à l’acier, ce bleu de marbre, ces matières -ou ces mots, comme vous le voyez, qui dérapent
Je suis comme la gorillette, et la chevillette chéra
Et quoi et d’où et qu’est-ce ? que cela
Je suis une primate de glace
malgré la fin du monde
J’ai chaud et quand je rentre, je ne peux que m’avachir comme une merde sur le sofa
Je regarde mes plantes
qui m’attendent
peu ici se souviennent de moi
j’ai disparu des écrans
Je suis une chienne, une gorille, une aigle, une poisonne, un enfant, une sotte, un héros, un oublié, une groseille
Je ne sais pas ce qu’elle fait de son côté quand elle va au salon du livre ou dans sa maison
Je me pronnonce comme échoie, échoie, échoie
Mon sofa m’accompagne. Rouge. Grand.
Je n’ai plus aucune ambition
Peut-être suis-je enfin une égo logique
Fatigué de comprendre qu’il n’y a rien
avoir compris,
et rien réussir
de vivre en rien
pour rien de rien
pour se sentir bien
pour diminuer à en pâtir
le café
et les années zéro
et le numéro
mais quel numéro ?
Je ne m’en souviens rien
même le coeur n’y est plus
tout est froid et calme,
et les paysages
les pages de came
les enfants rois
les plages de là-bas
as-tu à faire?
Non je n’ai rien
plus de cartable
appuie, à faire
des sabliers
même la force me dessert
Avec mes deux soeurs, on se parle entre femmes ayant déjà vécu
Ce soir, les rencontres ne nous paraissent plus si subtiles
De grands rideaux cachent les formes d’hommes qui charrient leurs malaises et leurs similitudes
on essaie d’accepter tant les uns que les autres
on sait bien que notre figure n’est pas à satisfaire non plus, pas comme avant
c’est l’air transparent de la résignation qui anime toutes les personnes
Dans le bar, les viscicitudes prennent comme des boues sèches passé 23h40
je disais à Mariette: tu sais, ce grand type, là, avec son manteau de cuir, ses longs cheveux blonds et sa casquette de cuir noir, ses lunettes noires, qui roulait des cigarettes noires comme si sa vie en dépendait
il est mort
Mariette me regarde comme si de rien n’était
tout le monde meurt de nos jours, et peut-être plus qu’avant, puisque, c’est nous qui vivons
les fleurs du soir, au chaud chez « celle comme aucune autre », la crypte des expats du monde du nord
Un type revient, il tournait depuis des mois, on ne l’avait plus vu celui là. Les joues roses, la bouille solide, il s’adresse à ma soeur :
« Je voulais te demander. Je te vois écrire depuis tout à l’heure sur ton ordinateur. Es-tu une ingénieure IA ou quelqude chose comme ça ? »
Je me confond pour Mariette. Elle ne rougit pas. Aucun ange ne passe mais les canons sont sortis.
– Je suis poète
– Qu’est-que ce que ça veut dire ? De quoi s’agit-il ?
Il regarde par dessus son épaule directement sur les pates de mouches du logiciel.
– Je suis poète. J’écris des poèmes.
Il regarde encore.
Les canons tonnent
« Continue »
Et il s’en va.
Mariette, ce jour là, referma son ordinateur. Le type était revenu avec ses amis. On entendit « Kafka » dans la conversation derrière nous.
Le brouhaha du bar montait. Au loin, le groupe d’ukrainiennes parlait de plus en plus fort.