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J’aimerai bien être avec toi
dans un avion, en partance pour Cuba
et dans la soute, qu’un chapeau, un toit
nous abritent pour l’hiver
j’aimerai avancer sans gêne
regard fier de mise, moi, cordé, mignon,
que la souplesse se dise, autour de chaque lieu
entente animale
chaque chose enroulée, oh si peu
je voudrai qu’on tienne comme ça,
aussi simple
qu’une confiance nous entraîne
au loin
nous fasse devenir nous
comme on se lève, un jour :
je suis ton Jules
comme on se tient, à rien
tu es ma Gym
Cet instinct n’est jamais vain
j’aimerai tellement savoir où tu es
cette chaleur
c’est une corde magnétique
c’est l’attente
de tes pas
autour de mon souffle
à toi,
fidèle,
peut-être
depuis une semaine
the silk parts of yourself
la party de soie
déchirée à l’une,
à l’orée de toi
seins doux des ventres et bananes
art textuel
oranges coche la case du fou
art textuel
glands du four, carillon sonne, occupé?
art textuel
rouleau de cœur tressé au pluriel du monde
art textuel
dansé peaux et moqueries profondes
art textuel
ta bouche sent mon zinc et ma casse
art textuel
tes bras glissent le son de la toile tes
art sexué
première presse et m’enroche à mes récifs de toi
.
.
.
.
.
.
mon visage
dans ton visage
se ressource
se renouvelle
tendrement
amoureux
mourant
amour en toc
amour irascible
net tranché
plaqué
la crue
fraîche
pulsation
poings comme cailloux
cœur comme lac
qui berce ses choyés
simulacre
déconvenue
impasse
silence
total
et nu
la nage
retour
coup accusé
chaleur
de la bouche
air expiré
Et puis s’endormir : … le front déposé sur sa bouche,
faisant redoubler le souffle, son cœur sur la joue,
les mains puérilement accrochées à ses hanches (décharnées) :
il y a la beauté, celle que l’on apprend, celle que l’on reçoit
– celle des corps longilignes où les mains se heurtent ;
il y a la beauté surfaite des ongles (trop longs, qui vous déchirent la peau, les joues ) :
cette « beauté » dont la mémoire hérite…
S’endormir : dans les bras de la mère et puis presser ses hanches,
sentir sous ses os la glaise qu’un mouvement brusque fracasse et tue :
sa mère est d’argile – elle implose entre ses mains le jour venu.
Un papillon est mort, son corps écrasé, je me suis penchée, il m’a offert une aile, et son corps ensuite, tout ça tout ça au bord de la route. J’ai fais une prière pour lui, pour mes compagnons sur Terre, et pour toi aussi
Oh toi qui vit des rebonds de la vie
d’alcools ambrés, de merveilles et de heurts
tu risques la mort à chaque fin de vie
prend garde aux soins qui nous minent, car le vide demeure
auras-tu, l’infinie patience ?
néanmoins dotée d’une date
de me presser, à bonne escience
poignet tressé d’une patte
l’autre sur ma tempe, ah j’ai dit ça ?
serre moi plus fort, plus fort le bras
dans tes yeux je rêve de l’accès
à ton coeur grand panier percé
…
J’utilise le mot blasphème et je le mets comme du sang dans mes poèmes
l’amour ne sauve pas les bêtes ni les muses
Une respiration à faire fendre le coeur et la langue
je suis plusieurs lits, un seul corps
mille et une bouche ouverte la nuit
Entre moi et la solitude
le mur du langage et le sexe pauvre
J’ai flairé le sang, les liens et la loi
puis rabattu sur l’alliance
j’ai fait l’amitié de choix
c’est un mandat clair
Moi le fils d’Adam sans pays, sans vérité, sans épouse, ni lumière
damné comme un poème dans une peau de serpent
Combien d’hommes mangent les petites fées, les robes innocentes, les muses si faussement féroces, je pense à ce qui est toxique dans le lien et l’amour passe en un cri durant sa nuit
Manifeste et déploie tes arcanes, l’amour est un aveugle sans canne
L’amour, je le trouve beau quand il protège l’amour à présent ce n’est qu’un paquet de tremblements parmi les sortilèges
Je viens de ma mère, et non, ces fils ne sont pas tous fous
concernant ces filles, la suite est dans un autre poème
Y.d’A ©
Derrière les plis de mon nom
Devant l’azur ajouré d’un ciel d’automne
Sous l’arcade sensible d’une mouture acceptable,
Arbre à vie rebelle jugulé par la joie
je la kiffe ve-gra
Behind the folds of my name
In front of an invisible blue of the autumn sky
Under a sensitive arch of an reasonable draft,
Rebel tree of life brought under control, really curbed by joy,
I dig her badly
Hinter den Falten meines Namens
Vor durchbrochenem Azur eines Herbsthimmels
Unter der empfindlichen Arkade eines annehmbaren Mahlens,
Rebelliert lebenslänglicher Baum, durch die Freude eingedämmt
Ich hab sie mega
N’ayant que peu le désir de séjourner en France pour aller au contact de souvenirs déjà déflorés mille fois, je vais donc m’abstenir de rester à paris et aller directement me perdre à la campagne là où les arbres me reconnaissent comme si un ADN commun nous unissait le temps d’un cri, d’un ruminement, sourire contrit, cœur dans le vent… Souffle rapide et sec. J’y serai peut-être pour prendre des photos, ou bien, pour écrire, ou bien, je ne ferai rien puisque le travail est mon opium et que ma tête se dépeuple. Enfin… Je serai peut-être à la recherche d’un moi-même courtisé en choisissant l’exil; la belle affaire. Vous l’aurez compris, les sentiments ne seront pas de la partie. Noël, c’était donc bien les autres.
non
pas corps mêlés
mais
vus entre
rues places verres
par dessus table
effleurés à travers
étoffe manche manteau
verres trinqués encore
regards intenses
toi là-bas
loin déjà
dans nuit blanche
et course sombre
dans jour flanche
et fourche langue
ici pigeons mouettes
buée à l’angle
et cœur papier panier piano
dune claire sous coin Nuageux
le libre empire sonne de toutes Ses gestes feminines
un Bateau passe au loin dans l’axe de la ravine
des silhouettes de familles Visitent le bord du ciel
sonne De bouts de mer.
et ce sable qui tourBillonne
atténue La crête
Fumée d’esprit,
Feux de l’âme,
Bois d’être,
Raisons en coeur,
Sens en alerte,
Mots d’exils,
Maux d’îles,
Lettres passantes,
Eclats de pensées savantes,
L’ère du dehors de soi,
Fige nos intérieurs,
Semblants d’âmes,
Miroirs d’oublis.
Mots en attente,
Choisir le…bon,
Celui qui sait
Ouvrir toutes les portes…
Du Ciel du monde.
On est tous une planète…
Je ne suis que comète,
Je passe sur le temps…
Ne vit qu’en… Présent.
Le firmament m’ attend !
nous sommes loin
nous sommes mal
et bien
nous sommes dans la fange des mers
comme le ciel qui perdure dans la vie
je simule de toi vers moi
a la plage pour deux jours sans toi
mais tu visites des mondes qui te font jouir c’est bien
je me met a poil pour te plaire mon amour
non je ne suis pas torturée comme le récent photographe que j’ai rencontré m’a dit en lisant mes textes
j’aime le vivre et le plaire
j’aime le sens des mots amoureux
je t’aime …..
viens ou
dégage ( vers mes yeux je préfère)
« […] j’estime oiseux de parler avec des gens dont les attitudes diffèrent radicalement des miennes : les mots n’ont pas le même sens pour eux, pour moi et nous ne permettent jamais de nous rejoindre. De toute façon, je n’ai pas le temps à perdre avec des indifférents. Je préfère en consacrer davantage à mes proches. J’ai investi dans leur vie des intérêts tels que leurs projets, leurs réussites, leurs échecs sont devenus les miens. Je lis avec une attention toute particulière les articles ou les livres qu’ils écrivent, je participe à ce qui leur arrive. Dans une certaine mesure mon existence enveloppe la leur et s’en trouve enrichie. » Simone de Beauvoir.
La poésie, c’est l’abri du monde.
la beauté est complètement étrangère à la personne qui la porte
comme un enfant, peau fine et douce
bonne à brûler
comme un amant, coeur electro
prêt a bondir
comme un père sans fils, quoique je branche
ma mère sur ma fille
comme une vague géante dans une piscine de cailloux
je pleure quand elle me répond enfin
cette pleine lune
comme un cheval
lancé à toute allure
sur le trottoir
de wiesenweg
c’est toi qui court au devant du soleil
internet internet internet
pour vérifier si elle répond
si elle dit quelque chose
je n’ai pas le temps
je travaille
je t’aime
je suis ailleurs
une phrase, un mot, un sentiment clair
plain sight, plain word, plaines arides
mon coeur stressé
oh pleine lune, si tu m’entends
chez toi tout le monde a peur
la ville entière a déconstruit l’attente
démons de violence
humains perdus sans mère et sans père
seul sur le chemin
oh lune combien d’offrandes,
de rancœurs habiles
tu as tout vu, tout entendu
donne moi enfin le pain de ce jour
le grand couturier nous embarque
voyager dans sa remorque
à la grande heure dans le grand calme
mais devant nous sa langue est un puits sans fond
on se retrouve dans la grande caravane
on regarde la bande annonce du film d’aventure
nous pourrions être pris, chat et souris
ou sourire à ce film, grandiloquent
bande annonce : voir paris, ou un dictateur
un dictateur qui te dicte sa grandeur
être belle ou moche est-ce si important
pour une femme afghane mélangée à une femme polonaise, oui
je l’aime et c’est mon dictateur