Transpositions

Des modes poétiques différents.

14 réponses à “Transpositions”

  1. Carl Sonnenfeld dit :

    ville vortex
    maelstrom
    ventre vibrant
    tourbillon
    typhon
    cœur tambour
    central
    asphalte brûlant
    semelles cramées
    des clochards célestes
    divaguant
    au seuil du crépuscule
    inertie des ombres
    touffeur tropicale
    arome ambré
    d’un Rhum
    invitant
    à la rêverie
    l’escargot lunaire
    luisant emportait
    les soupirs
    des amants

  2. bissecta dit :

    A la vacuité citadine, gorge profonde d’un tsunami matriciel, des esses intimes palpitent durant l’orage coronaire au sein du bitume torride ensemencé de godasses carbonisées d’où germent quelques vagabonds stellaires ondulant jusqu’à la guillotine vespérale, à la stase des silhouettes écliptiques, à la moiteur de l’hémisphère hérétique, à la senteur des gemmes électriques, pénètre alors l’élixir, hôte onirique, comme au murex d’orbites lagunaires que la nitescence empourprée aqueuse ravie sur ces élégies mouillées amoureuses.

  3. auddie dit :

    Tresors spirales
    Ouragans déculottant
    Médecine des sols encombrés
    Brûlantes potions exhalées
    Par la chaleur des pas
    Sans religion mais avec un coeur de pierre
    Ces deux-là boivent une parole courte
    faite de regards et de sentiments.

  4. Carl Sonnenfeld dit :

    Volutes
    or
    typhon
    ténébreux
    urbain
    bitume
    enflammé
    par bottes
    sidérales
    amants
    athées
    s’enivrant
    sous voie
    lactée

  5. bissecta dit :

    1- Circuits carrés quasiment caïman.
    2- Janus crève l’écran.
    3- Plus loin que la jungle d’ayuko.
    4- Et c’est toujours la mort qui aimante.
    5- La science du transexuel assurée.
    6- A ce jack tu ne fourcheras pas.
    7- Ce rotor ne permet pas l’évasion.

  6. auddie dit :

    Comme un Croco rond en short circuit
    de ma télé je t’isole, je te mord, je te transperce
    au delà des forêts et des monts
    c’est toujours la mort qui te hante
    celle d’après l’horizon.
    Science du non genre à venir,
    théorie des câbles, et non des débuts et des fins,
    ces boucles permettent l’évasion.

  7. else dit :

    Qui se calque en crocs cubiques
    Du petit écran ne sortira vivant
    Qui se perd en horizons déserts
    Ne hantera toujours que sa vie
    Celle de près
    Sans équation remise au neutre
    Sans fil à suivre à l’infini
    Libre enfin dans le cercle

  8. Carl Sonnenfeld dit :

    un homme et la mort
    transparence plasmatique
    de sa morsure
    un homme et la mort
    confins solitaires
    isolés
    royaume des zombies
    mathématiques ternes
    Pi r² 3.14116

  9. else dit :

    Qu’est-ce que t’y captes, toi,
    Aux énigmes géométriques et aux questions existentielles ?
    Rien.
    Pas plus qu’à ce qui sort du poste, qui t’apostrophe non stop,
    Qui te verrouille les mâchoires, qui t’attrape la nuque pour te regarder bien en face
    Et faire jouer ta rétine en y laissant traîner un foutu spectre.
    T’as beau calculer, retourner la formule, culbuter les chiffres, remplir des éprouvettes,
    Y’a rien qui naît, à peine une larme
    Qui va courir le long de la corde,
    Avant de s’écraser au beau milieu de nulle part.
    1.2.3.
    Ploc.
    Une fuite.

  10. auddie dit :

    De la grande question des antennes de l’homme, de la femme,
    de leur reliefs dans l’aube d’un jour naissant…
    Tout ?
    Serait relié aux alphabets invisibles?
    éludant langage et communication?
    visions et touchés, pluriels façon éther et, sondes-nuitées?

    En position de la fusée, respiration coupée, pour que pas un souffle, pas une larme
    Lumières vives en pointillisme derrière les paupières, yeux fermés, s’étirant un max,
    pour que pas une pensée, pas une carne
    ne danse sous la voûte des arbres
    qu’en ton centre, tu ne voies plus.

    Tu relâches.

  11. else dit :

    Contre mauvaise fortune, le bon mortel
    Considère son cœur plein ; et cette surface
    Rythmée, croquée, opaque et plastifiée, efface
    Le sang noir que le pâle ivoire martèle.

    Au fin fond de sa Thébaïde, il écartèle
    Sa solitude comme un linge sur sa face,
    Jusqu’à la métamorphose, à la volteface,
    Fantôme de choix, humble roi des immortels.

    Quant aux circonvolutions de son cerveau lent,
    Il n’en a cure et veut arithmétiquement
    Démontrer sa réalité par a + b.

    D’aucuns disent qu’une douce folie le guette
    Et l’envient de cette décadence secrète.
    Lui, contemple le paysage qui l’encercle.

  12. Carl Sonnenfeld dit :

    richesse ventriculaire
    forme ovale
    parfaite
    Œuf ivoire pur
    en sa cellule suspendue
    isolée et drapée
    l’anachorète
    vire à 80 degrés en
    transe
    méditative et
    tutoie l’éternité
    royale
    de sa lenteur synaptique
    il se fout
    et démonte par
    abscisse et ordonnée
    la réalité
    son œil photographique
    capte l’environnement
    décadent de sa démence
    à venir

  13. f4 dit :

    Le verre pleure des larmes de pluies
    derrière les rideaux stricts d’un bureau détourné

  14. else dit :

    Banquette crème capitonnée
    d’un bar sans fard
    aux carreaux cinglés
    par la tempête
    Assise
    Boire la tasse
    Une
    Deux
    Trois fois

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